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Yaoundé - 29 avril 2024 -

Les 14, 18 et 24 avril 2019, l’arrondissement de Bankim, dans la région de l’Adamaoua, dans la partie septentrionale du Cameroun, a été le théâtre de conflits entre bergers et agriculteurs, rapporte le trihebdomadaire régional L’œil du Sahel.

Les éleveurs sont notamment accusés d’envahir les champs pour faire paître leurs troupeaux, détruisant ainsi la production des agriculteurs. Ces derniers sont généralement pris à partie en cas de moindre contestation, apprend-on de sources locales.

Pour rappel, les conflits agropastoraux sont récurrents dans l’arrondissement de Bankim, grand bassin de production agricole de la région camerounaise de l’Adamaoua. On y retrouve une forte communauté de Bororos, un peuple d’éleveurs nomades toujours en quête de pâturages pour leurs bêtes.

BRM

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Il faut 12 milliards de FCFA pour financer le recensement général de l’agriculture et de l’élevage (Rgae) au Cameroun. Mais à ce jour seulement la moitié de cette somme a été mise à disposition, a-t-on appris au cours d’une session, récemment tenu à Yaoundé, du comité technique en charge de cette activité.

Face à ce déficit de financements, le coordonnateur de cette opération visant à disposer d’une base de données fiable sur les secteurs agricole et de l’élevage au Cameroun, recherche activement des bailleurs de fonds pouvant accompagner cette initiative.

Les premiers financiers de ce projet, instruit au gouvernement camerounais par décret présidentiel du 29 juin 2015, sont la Banque africaine de développement (BAD), l’Union européenne et le Fonds international de développement agricole (Fida).

BRM

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La cérémonie d’inauguration de l’usine Neo Industry, nouvelle unité de transformation du cacao, aura lieu le 26 avril 2019, apprend-on de sources officielles. Située dans la localité de Kekem, à la lisière de la région du Littoral du Cameroun, cette usine de transformation des fèves, pour la production du beurre et de la poudre de cacao, est officiellement dotée d’une capacité de production annuelle de 32 000 tonnes.

Le projet a bénéficié d’un financement de 13 milliards de FCFA, octroyé par la Société commerciale de banque (SCB Cameroun), filiale locale du groupe bancaire marocain Attijariwafa Bank. Ce crédit bancaire a, à son tour, été garanti à hauteur de 6 milliards de FCFA par l’African Guarantee Fund (AGF), fonds de garantie lancé par le groupe de la Banque africaine de développement (BAD).

En plus des facilités fiscalo-douanières offertes par l’État camerounais, ce projet a également bénéficié, en juin 2016, d’un financement public direct de 1,2 milliard de FCFA, dans le cadre du projet Agropoles, implémenté par le ministère de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat).

Entièrement équipée par l’Allemand Buhler, présenté comme étant le numéro un mondial dans la fabrication des équipements de l’industrie chocolatière, Neo Industry permettra, selon son promoteur, de créer environ 750 emplois indirects.

Cette nouvelle unité de transformation de fèves épouse les ambitions des pouvoirs publics et des acteurs de la filière cacao au Cameroun, qui œuvrent pour l’augmentation de la transformation locale. L’objectif est de transformer 50 % de la production nationale, d’ici à 2020.

En effet, avec une production qui tourne autour de 200 000 tonnes depuis cinq campagnes, le Cameroun ne transforme qu’environ 25 % de ses fèves, ce qui expose la filière aux aléas de la conjoncture sur le marché international.

Brice R. Mbodiam

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Le ministre camerounais en charge de l’économie, Alamine Ousmane Mey, et le directeur général de la société suisse « Tree Global », Gregory Hess, ont signé le 17 avril à Yaoundé, un mémorandum d’entente pour la mise en place d’un système industriel de pépinières à haut rendement au Cameroun.

Le projet vise à accroître l’offre en semences de qualité. Il s’agit d’un préalable à la modernisation et à la relance de la production agricole au Cameroun. Le ministre de l’Économie a salué la proposition de Tree Global visant à booster le secteur semencier afin de hisser le niveau de la production du pays parmi les meilleures.

De l’aveu même de ce membre du gouvernement, la production actuelle des semences certifiées ne peut pas satisfaire la demande nationale. Il faut de ce fait recourir aux importations pour combler le gap, regrette Alamine Ousmane Mey. Seulement, cette situation contribue à creuser le déficit de la balance commerciale du pays. Selon les estimations du ministère en charge de l’Agriculture, les besoins actuels du Cameroun en matière de semences se chiffrent à plus de 200 milliards de FCFA.

L’entreprise Tree Global  a saisi le gouvernement camerounais en 2018 pour lui signifier sa volonté d’installer un système industriel de pépinières à haut rendement dans le pays. Ceci, via la création d’une société dénommée « Cameroon Seedling Company ». Cette dernière a pour mission de gérer un système de pépinières de pointe permettant d’atteindre une production annuelle de 50 millions de semences.

S.A

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La 7e édition du Festival international du café camerounais (Festicoffee) s’est ouverte le 16 avril 2019 à l’esplanade de l’hôtel de ville de Yaoundé, la capitale camerounaise. Le Festicoffee est organisé depuis 2012 par l’Interprofession cacao-café, avec le concours du gouvernement.

Cette fête du café local, qui s’achève ce 17 avril 2019, se tient cette année autour du thème : « Agir pour le café ». Il s’agit, apprend-on des organisateurs, d’une sorte de plaidoyer en direction des différents acteurs, afin que soit sauvée la filière café au Cameroun.

En effet, depuis plusieurs années, la production nationale est plus que déclinante, à cause de la désaffection des producteurs et des effets du climat. Ceci, en dépit des différents programmes mis en place pour relancer cette filière. À titre d’illustration, alors que le Cameroun affichait une production caféière de 130 000 tonnes dans les années 90, le pays n’a produit que 25 000 tonnes au cours de la dernière campagne.

Au demeurant, ce déclin de la production est aux antipodes du dynamisme observé dans le secteur de la transformation, essentiellement dominé par des nationaux, qui alignent souvent des distinctions à l’international, du fait de la qualité de leurs produits.  

Ces produits tant prisés par les amateurs du café ont une nouvelle fois fait l’objet de dégustation à l’occasion de la « journée nationale de dégustation », qui a toujours été, avec la foire-exposition, l’une des articulations majeures du Festicoffee.

BRM

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59 organisations d’acteurs agropastoraux de la région de l’Adamaoua, dans la partie septentrionale du Cameroun, viennent de recevoir une enveloppe globale de 194,7 millions de francs CFA, dans le cadre de la phase de pérennisation des acquis du Programme d’amélioration de la compétitivité des exploitations familiales agropastorales (Acefa).

Financé sur les fonds C2D du gouvernement français, le Programme Acefa vise à soutenir des projets portés par des acteurs agropastoraux, dans l’optique d’augmenter leur productivité et leurs revenus.

Selon les règles de fonctionnement de ce programme gouvernemental, ces appuis financiers se situent entre 500 000 et 6 millions de francs CFA pour les groupements de producteurs bénéficiaires, et entre 5 millions de francs CFA et 30 millions de francs CFA pour les organisations professionnelles.

BRM

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Sur les trois premiers mois de l’année 2019, les producteurs de bananes en activité sur le territoire camerounais ont exporté 62 961 tonnes de bananes, contre seulement 59 144 tonnes au cours de la même période en 2018, selon une analyse des statistiques publiées par l’Association bananière du Cameroun (Assobacam).

La compilation de ces données révèle une hausse des exportations de la banane camerounaise de 3 817 tonnes, au premier trimestre 2019, malgré les difficultés actuelles de la Cameroon Development Corporation (CDC), le numéro deux du marché de la banane dans le pays, qui a disparu du fichier des exportateurs depuis septembre 2018, à cause des revendications séparatistes dans les régions anglophones du Cameroun.

Corollaire d’une bonne production, cette augmentation des exportations camerounaises est consécutive aux bonnes performances réalisées par la société des Plantations du haut Penja (PHP), filiale du français Compagnie fruitière, dont les expéditions de bananes vers le marché international ont atteint 58 067 tonnes au premier trimestre 2019, en hausse de 13 003 tonnes par rapport aux 45 064 tonnes enregistrées au cours de la même période en 2018.

Boh Plantations, le petit poucet du marché local, a également activement participé à cette embellie des exportations de la banane camerounaise à fin mars 2019 ; ses expéditions ayant pratiquement doublé, passant de 2 449 tonnes au premier trimestre 2018, à 4 894 tonnes au cours de la même période en 2019.

Brice R. Mbodiam

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Depuis le mois de mars 2019, le prix bord champ du cacao dans les bassins de production du Cameroun s’est stabilisé au-dessus de 1000 francs CFA.

En ce début du mois d’avril 2019, ce prix a même connu une légère hausse, se situant désormais entre 1050 et 1100 francs CFA, contre 1030 à 1070 francs CFA à la fin du mois de mars, selon les statistiques compilées par le Système d’information des filières (SIF).

Cette légère augmentation des prix survient alors que la petite saison des pluies bat son plein dans le pays, période généralement marquée par le repli des prix des fèves, à cause de la dégradation des routes rendant souvent difficile l’accès aux bassins de production.

Mais, visiblement, contrairement aux années antérieures, les acheteurs de fèves se refusent de répercuter les difficultés d’accès aux bassins de production, sur les prix finaux aux producteurs.

Cette attitude peut s’expliquer par la rareté des fèves, les exportateurs et leurs négociants n’ayant plus accès à une bonne partie de la production de la région du Sud-Ouest, principal bassin du pays, à cause de l’insécurité créée par les séparatistes anglophones.

BRM

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La Société camerounaise de palmeraies (Socapalm), filiale de la luxembourgeoise Société financière des caoutchoucs (Socfin), affiche des résultats à la hausse en 2018.

En effet, indique Socfin, sa filiale a obtenu un résultat net de 17,370 millions d’euros (soit 11,3 milliards FCFA) en 2018, contre 15,707 millions d’euros (10,2 milliards FCFA) en 2017. Ces performances à la hausse de Socapalm étaient prévisibles, car, au premier semestre 2018, l’entreprise entrevoyait déjà la vente de la totalité de sa production.

De fait, le stock d’huile de palme brute de Socapalm à vendre est passé de 16 481 tonnes au 30 juin 2017 à 30 959 tonnes au 30 juin 2018, soit une augmentation de 87,8%.

En termes de chiffre d’affaires, la filiale camerounaise de Socfin a dépassé ses propres objectifs, car ce chiffre est de 100,450 millions d’euros (65,79 milliards FCFA) en 2018, contre 62 milliards FCFA initialement prévus.

La production de Socapalm est de 135 642 tonnes en 2018 contre 118 840 tonnes d’huile de palme brute en 2017. Ceci sur une surface de 29 804 hectares dits matures.

S.A

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Au cours du mois de mars 2019, le Cameroun affiche des exportations de bananes de 19 967 tonnes, soit 18 600 tonnes pour la société des Plantations du haut Penja (PHP), filiale de la Compagnie fruitière de Marseille, contre 1 367 tonnes pour Boh Plantations, révèle l’Association bananière du Cameroun (Assobacam).

Par rapport aux deux premiers mois de l’année 2019, ces exportations de bananes sont en baisse de 1 530 tonnes. En effet, en janvier et février 2019, les producteurs de bananes en activité au Cameroun, affichaient des exportations de 21 497 tonnes par mois.

La CDC, entreprise agro-industrielle publique, qui exploite les bananeraies dans la région du Sud-Ouest, en proie à de violentes revendications des séparatistes anglophones depuis 2017, est toujours absente du fichier des exportateurs de mars 2019.

BRM

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