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Yaoundé - 28 avril 2024 -

Une délégation d’investisseurs indiens de la société Sapooji-Polonji vient de séjourner dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun, afin de prospecter un site pouvant permettre d’implémenter un projet de production de riz, sur une superficie de 10 000 hectares.

Selon les informations révélées par l’hebdomadaire régional L’œil du Sahel, les périmètres rizicoles devraient être aménagés à cet effet, dans la localité de Karam, dans le département du Logone-et-Chari.

Le projet, dont les contours financiers n’ont pas été révélés, devrait permettre d’augmenter la production du riz dans le pays, la Société d’expansion et de modernisation de la riziculture de Yagoua (Semry), le principal producteur national, affichant une production d’à peine 100 000 tonnes l’an, contre une demande nationale de plus de 300 000 tonnes.  

BRM

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Les 1 212 apiculteurs recensés dans la région de l’Adamaoua, dans la partie septentrionale du Cameroun, ont produit près de 600 000 litres de miel au cours de l’année 2017, a révélé le trihebdomadaire régional L’œil du Sahel, citant des statistiques révélées au cours du lancement de la saison apicole 2019.

Cette production, qui a permis d’approvisionner principalement, les marchés camerounais et nigérian, apprend-on, devrait connaître une baisse en 2018 et même en 2019, à cause du phénomène des prises d’otages ciblant les éleveurs, qui a fait son lit dans l’Adamaoua.

«Parmi les grands producteurs de miel dans l’Adamaoua, il y a les bergers. Partout où ils passent, ils placent des ruches et recueillent du miel. Mais, avec l’avènement des prises d’otages, la production a considérablement baissé.», explique un cadre de la délégation régionale du ministère de l’Elevage.

BRM

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Tous les indicateurs confirment désormais que le Cameroun n’atteindra pas ses objectifs de production de 600 000 tonnes de fèves de cacao en 2020, comme prévu dans le plan de relance des filières cacao-café, adopté par le gouvernement en 2014. 

Selon Fitch Solutions, filiale de Fitch Group au même titre que l’agence de notation financière Fitch Ratings, la production cacaoyère du Cameroun culminera à seulement 330 000 tonnes en 2023, soit un peu plus de la moitié des prévisions du plan de relance pour 2020, année au cours de laquelle elle ne dépassera pas 285 000 tonnes.

A en croire les analystes de Fitch Solutions, ce n’est qu’en 2021 que la production cacaoyère du Cameroun atteindra la barre des 300 000 tonnes, avant de croître progressivement de 15 000 tonnes par an, jusqu’en 2023.

Ces projections sont d’autant plus plausibles qu’en dépit de la crise dans les régions anglophones du Cameroun, qui prive le pays d’une bonne partie de sa production cacaoyère, de nouvelles plantations aux rendements améliorés entrent progressivement en production sur le territoire camerounais, à la faveur d’un programme de rajeunissement et de création des plantations lancé en 2012 par l’interprofession cacao-café.

Baptisé « New Generation », ce programme a déjà permis de créer 1 533 hectares de cacaoyers dans le pays, selon les pointages effectués par ses initiateurs.

Concrètement, ce programme, qui découle d’une étude révélant que la moyenne d’âge des producteurs dépassait 60 ans dans certains bassins de production, s’articule autour du recrutement de jeunes intéressés par la cacaoculture, pour une formation étalée sur 3 ans.

Au sortir de ce cursus, les recrues qui auront préalablement pris l’engagement de créer au moins 3 hectares de cacaoyères, reçoivent de l’interprofession cacao-café tout le nécessaire (sauf la terre et la main-d’œuvre) et le suivi adéquat, pour devenir des entrepreneurs agricoles, spécialisés dans la production du cacao.

Au demeurant, l’intéressement des jeunes à la culture du cacao et la création des plantations nouvelles à rendements élevés n’auront pas suffi pour réaliser le rêve des concepteurs du plan de relance des filières cacao-café au Cameroun.

Jugé irréaliste dès le départ par certains experts, ce plan n’a pas été implémenté de manière efficace, à cause principalement des difficultés à pouvoir mobiliser l’enveloppe pharaonique de 600 milliards FCFA requise.

Même la revalorisation de près de 300 % de la redevance sur les exportations des fèves, au début de la campagne cacaoyère 2014-2015, dans l’optique de financer le plan de relance des filières cacao-café, n’a pas permis de mobiliser les fonds escomptés.

Au cours de la campagne cacaoyère 2017-2018, afin de ne point décourager les producteurs face à la baisse des cours mondiaux, le gouvernement camerounais a même dû consentir une réduction de 50 % sur cette redevance, afin que les exportateurs puissent acheter les fèves auprès des producteurs, à des prix attractifs.

Brice R. Mbodiam

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Au cours de la dernière décennie, l’industrie alimentaire au Cameroun a connu une forte hausse en passant de 764 à 2564 entreprises, selon un exposé présenté le 28 mars dernier à Yaoundé par le ministre en charge de l’Industrie (Minmidt), Gabriel Dodo Ndocke. C’était au cours d’un Conseil de cabinet présidé par le Premier ministre, Joseph Dion Ngute.

Entre 2009 et 2016, a indiqué le Minmidt, l’on a observé un dynamisme remarquable dans la transformation industrielle de certaines spéculations telles que l’huile de palme, le cacao, le thé et le sucre. Aujourd’hui, a précisé le membre du gouvernement, la transformation des produits agricoles représente 28% de la valeur ajoutée du secteur secondaire, hors pétrole, au Cameroun.

Toutefois, a indiqué le Minmidt, le tissu industriel demeure très déséquilibré dans la mesure où 3% des entreprises produisent à elles seules plus de 95% de la valeur ajoutée.

Evoquant les contraintes qui entravent l’essor de l’industrie de la transformation des produits agricoles dans le pays, le ministre de l’Industrie a mentionné, entre autres, l’obsolescence de l’outil de production, l’insuffisance des infrastructures de transport, les difficultés de l’accès aux financements et aux facteurs de production, ainsi que l’indisponibilité de la matière première, dans certains cas.

Comme solutions, Gabriel Dodo Ndocke a souligné que la valorisation industrielle des matières premières d’origine agricole dépend de trois grands leviers, à savoir : la structuration institutionnelle, qui nécessite une grande synergie d’actions entre les organes gouvernementaux, le secteur privé et les partenaires au développement, la constitution des réserves foncières, le désenclavement des bassins de production, la disponibilité de l’énergie électrique en quantité et en qualité ainsi que le développement des infrastructures de transport.

Pour M. Ndocke, il faut également une structuration opérationnelle, à travers le développement de chaînes de valeur par la création des Centres d’appui à la technologie et à l’innovation, la mise en place des parcs technologiques de référence et de complexes agro-industriels. En outre, il a évoqué le renforcement des instruments de soutien des petites et moyennes industries, à la faveur de la promotion du patriotisme économique et de la mise en place d’une infrastructure permettant d’assurer la qualité des produits locaux, par la normalisation des spécifications qui leur sont associées.

S.A

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Société africaine forestière et agricole du Cameroun, filiale du luxembourgeois Socfin, affiche un résultat net de 872 000 € (571,16 millions FCFA) en 2018, contre 2,807 millions € (1,8 milliard FCFA) en 2017. Cela représente une baisse de performance de près de 50%, si l'on compare les périodes sous revue.

Safacam avait un peu préparé l’opinion à cette contreperformance depuis le premier semestre 2018. La filiale camerounaise avait prévenu que le second semestre serait « plus difficile » que le premier, période au cours de laquelle l’entreprise avait pourtant obtenu un bénéfice de 1,07 milliard FCFA.

« Sur le marché de l’huile de palme [Safacam exploite aussi cette filière], la baisse habituelle de la production en fin d’année ne permet pas d’envisager une activité aussi soutenue qu’au cours du premier semestre. Concernant le caoutchouc, une incertitude demeure sur l’évolution des prix internationaux qui continuent à suivre une tendance baissière », avait annoncé Safacam. En d’autres termes, les performances du premier semestre ont été diluées au second semestre 2018.

Le chiffre d’affaires réalisé de cette filiale de Socfin, lui, a pourtant connu une légère hausse. Ce chiffre est de 25,361 millions € (16,6 milliards FCFA) en 2018, contre 16,3 milliards FCFA en 2017.

Sylvain Andzongo

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La production cacaoyère au Cameroun a chuté de 9,1% au cours de la campagne 2015-2016, s’établissant à 211 000 tonnes. Mais, souligne Fitch Solutions, une filiale de Fitch group, cette baisse de production n’a pas empêché que les fèves camerounaises sauvent les recettes d’exportation du pays, face à la chute des cours mondiaux du pétrole brut.

En effet, apprend-on dans un rapport de Fitch Solutions, au cours de l’année 2016, les recettes d’exportation rapportées par le cacao ont plus que doublé au Cameroun, atteignant 36,5% des recettes d’exportation globales du pays, contre 16% habituellement.

Pour rappel, le cacao est la 2ème source de recettes d’exportation du Cameroun, derrière les hydrocarbures, qui rapportent souvent au pays, plus de 40% des recettes à l’export. Viennent ensuite des produits tels que le bois, la banane, le coton, ou encore le café.

BRM

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Au cours du premier trimestre 2019, la Société sucrière du Cameroun, filiale du groupe français, Somdiaa, revendique un stock de près de 52 000 tonnes de sucre.

Ces 52 000 tonnes de sucre sont répartis ainsi qu’il suit : 11 000 tonnes à Mbandjock, 38 000 tonnes à Nkoteng, 2 000 tonnes à Douala et 600 tonnes à Ngaoundéré, dans le septentrion du pays. Pour l’approvisionnement des réseaux professionnels, il y a 150 tonnes de sucre à Yaoundé, 100 tonnes à douala et 150 tonnes à Ngaoundéré.

«C’est une garantie de couverture du marché, à l’approche des échéances qui arrivent : c’est-à-dire, la période de Ramadan, la période festive de la fête de l’Unité, l’entrée en fabrication des entreprises brassicoles, les fabricants des biscuits, les producteurs de yaourt et de jus, etc.», se félicite Jean Ntsama Etoundi, en charge du volet commercial et marketing à la Sosucam.

Quasiment à la même période en 2018, l’agro-industriel, leader du marché camerounais du sucre (70% de couverture), a connu une période de turbulence avec plus de 45 000 tonnes de sucre (soit plus de 3 mois de la consommation nationale), remplissant ses magasins de Mbandjock et Nkoteng, dans la région du Centre du Cameroun.

Sosucam avait alors envisagé l’arrêt de ses activités «du fait des importations massives, dont certaines, pendantes au port de Douala». La présidence de la République est intervenue pour faire interdire lesdites importations.

Au cours de la campagne 2018-2019, la Sosucam compte produire près de 130 000 tonnes de sucre. 22 000 hectares de canne à sucre seront récoltés sur les deux sites de Mbandjock et Nkoteng. 1,4 million de tonnes de canne seront coupées, transportées et broyées dans les usines.

S.A

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En dépit des revendications séparatistes en cours depuis octobre 2016 dans les régions anglophones du Cameroun, notamment celle du Sud-Ouest, jusque-là principal bassin de production de cacao du pays, les volumes de fèves récoltées par les cacaoculteurs vont croître au cours de la campagne 2018-2019, qui s’achève mi-juillet 2019. C’est du moins ce que projette Fitch Solutions, la filiale du Group Fitch (auquel appartient également la célèbre agence de notation financière Fitch Ratings), spécialisée dans la fourniture de données.

«La récente escalade de la violence à la veille de l'élection présidentielle d'octobre 2018 nous a amené à réviser à la baisse nos prévisions de production de cacao pour le pays pour (la campagne) 2018-2019, à 170 000 tonnes. Les tensions se sont toutefois légèrement apaisées au cours des derniers mois, et la production pour la campagne 2017-2018 a frôlé le record de 240 000 tonnes (253 510 tonnes selon les officiels camerounais, Ndlr), malgré les informations faisant état, début 2018, de producteurs de cacao fuyant des plantations lors d'affrontements entre séparatistes et forces de sécurité. Nous avons donc révisé à la hausse nos prévisions de production pour 2018-2019 à 245 000 tonnes, et prévoyons que la saison restera également résistante aux conflits potentiels dans la région.», précise Fitch Solutions, dans un rapport publié le 18 mars 2019.

Cette projection de Fitch Solutions est d’autant plus plausible que, depuis cinq campagnes, de nouvelles plantations aux rendements améliorés entrent progressivement en production sur le territoire camerounais, à la faveur d’un programme de rajeunissement et de création des plantations mis en place par l’interprofession cacao-café. 

Du fait de cette réalité, au cours de la campagne 2017-2018, malgré le durcissement des revendications séparatistes dans la région du Sud-Ouest, la production cacaoyère a par exemple dépassé 240 000 tonnes, en hausse par rapport aux 231 000 tonnes de la campagne précédente. 

De plus, en dépit de l’insécurité qui a conduit des producteurs à abandonner les cacaoyères, et les exportateurs à délocaliser leurs personnels vers des zones plus calmes, la région du Sud-Ouest n’est pas rayée du fichier de la production cacaoyère au Cameroun. Mieux, elle continue tant bien que mal à jouer sa partition, en affichant, selon l’Office national du cacao et du café (Oncc), 31,5% des achats globaux de fèves dans le pays au cours de la dernière campagne, contre respectivement 7% et 50,3% pour les régions du Littoral et du Centre, qui a ainsi chipé au Sud-Ouest le leadership de la cacaoculture au Cameroun.

Brice R. Mbodiam

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Sic Cacaos, filiale du groupe agroalimentaire Barry Callebaut au Cameroun, a broyé 53 000 tonnes de fèves de cacao au cours de la campagne 2017-2018, en hausse d’environ 60 %, selon les données révélées le 18 mars 2019 dans un rapport de Fitch Solutions, filiale de Fitch Group qui détient également l’agence de notation financière Fitch Ratings.

Cette augmentation substantielle des capacités de broyage de Sic Cacaos est la résultante de l’inauguration, le 28 mai 2015 à Douala, la capitale économique du pays, de nouveaux équipements de broyage de fèves, acquis au terme d’investissements globaux de près de 5 milliards FCFA, avait-on appris de sources officielles.

Avec ce renforcement des capacités du principal transformateur de cacao du pays, et l’arrivée annoncée de nouveaux opérateurs (Neo Industry et Atlantic Cocoa), le Cameroun devrait, selon les projections de Fitch Solutions, voir les volumes de fèves broyées localement augmenter de manière progressive, jusqu’en 2023.

BRM

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Depuis le début de la semaine entamée le 11 mars 2019, le prix bord champ du cacao dans les bassins de production du Cameroun a atteint le pic de 1 100 francs Cfa le kilogramme. La même quantité de fèves est cédée aux acheteurs au prix minimum de 1 030 francs Cfa.

C’est ce que révèlent les données compilées par le Système d’information des filières (SIF), projet qui permet d’informer et de communiquer en temps réel sur les prix moyens dans les bassins de production, afin de doper la capacité de négociation des producteurs face aux acheteurs.

Cette hausse des prix des fèves, la plus importante depuis le début de l’année 2019 courante, peut s’expliquer par le besoin des acheteurs de s’approvisionner rapidement, en ce début de la saison des pluies, avant que l’accès aux zones de production devienne plus difficile, à cause du mauvais état des routes.

BRM

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