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Yaoundé - 29 avril 2024 -

Au mois de février 2019, le Cameroun a exporté un volume global de 21 497 tonnes de bananes, soit la même quantité que le mois précédent, selon les données collectées par l’Association bananière du Cameroun (Assobacam).

Ces exportations sont en hausse de 2 745 tonnes, comparativement aux 18 752 tonnes exportées tout au long du mois de février 2018.

Dans le détail, la société des Plantations du haut Penja, filiale camerounaise de la Compagnie fruitière de Marseille, a expédié 19 737 tonnes de bananes (contre 14 634 tonnes en février 2018) sur le marché international, le mois dernier, en hausse de 7 tonnes par rapport à janvier 2019.

Boh plantations, quant à lui, a vu ses quantités de bananes exportées chuter de 7 tonnes au mois de février 2019, pour s’établir à 1760 tonnes (647 tonnes en février 2018), contre 1767 tonnes en janvier 2019.

La CDC, entreprise agro-industrielle publique, qui exploite les bananeraies dans la région du Sud-Ouest, en proie à de violentes revendications des séparatistes anglophones, depuis 2017, est toujours absente du fichier des exportateurs.    

BRM

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C’est l’ONG Greenpeace Africa qui donne l’information. Le Fonds de pension norvégien, le plus important au monde (900 milliards d'euros), a retiré ses financements au Singapourien Halcyon Agri Corporation, exploitant l’hévéa au Cameroun, à travers sa filiale Sud Cameroun Hévéa (Sudcam).

En réaction à cette nouvelle, Victorine Che, chef de projet sur le bassin du Congo au sein de Greenpeace Afrique, a déclaré : « C’est un appel clair à d’autres investisseurs de se retirer d’Halcyon Agri. En agissant de la sorte, il sera plus difficile pour la société de continuer à accaparer des terres, à violer les droits humains des populations locales et à détruire, par exemple, des forêts situées à sept kilomètres à l’est de la ville natale du président camerounais Paul Biya ».

En 2018, Greenpeace Afrique a exposé les impacts de la plantation camerounaise d’Halcyon Agri, Sudcam, sur l’écosystème et sur les communautés locales et autochtones. Selon le rapport commis à cette période, le projet industriel prévu sur près de 10 000 hectares, a causé «le déplacement des communautés Baka sans compensation adéquate ni plan de réinstallation». Bien plus, il n’y avait pas une zone tampon clairement définie pour permettre aux communautés voisines de subvenir à leurs besoins.

«Nous demandons  aux clients de Halcyon Agri, tels que Michelin, Goodyear, Continental et Bridgestone, à réexaminer sérieusement leur contribution à la déforestation au Cameroun – et à rompre tout lien avec la compagnie.», affirme Victorine Che.

Pour sa défense, le groupe Halcyon Agri a toujours répondu aux organisations de la société civile qu’elle se réfère uniquement au «défrichement et à l’abattage de zones d’exploitation forestière». L'entreprise déclare ne pas défricher les zones de forêt primaire, à haute valeur de conservation ou à haute teneur en carbone.

S.A

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La Société africaine forestière et agricole du Cameroun (Safacam), filiale de la luxembourgeoise Société financière des caoutchoucs (Socfin), annonce l'obtention d’un certificat ISO 9001 (2015) pour ce qui concerne son usine et sa plantation d'hévéas.

Safacam explique que ce certificat attribué par le Bureau Veritas est une norme qui établit les exigences relatives à un système de management de la qualité. Cette norme aide les entreprises et organismes à gagner en efficacité et à accroître la satisfaction de leurs clients.

« Cela confirme que le système de gestion de la qualité de la Safacam est conforme aux normes internationales », se félicite la filiale camerounaise de Socfin.

Safacam rejoint ainsi le cercle fermé des entreprises camerounaises certifiées ISO 9001, version 2015. Il s’agit, entre autres, de BGFIBank Cameroun, Société sucrière du Cameroun (Sosucam, filiale du groupe Somdiaa, des entreprises de l’Association des raffineurs des oléagineux du Cameroun (Asroc), etc.

Aéroports du Cameroun (ADC), entreprise publique en charge de la gestion des plateformes aéroportuaires dans le pays, est actuellement en quête de cette certification ISO.

S.A

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Les exportations du caoutchouc brut au Cameroun ont connu une baisse de 24% au cours de l’année 2018, selon les statistiques révélées par le Comité technique national de la balance des paiements, qui n’a cependant pas évoqué les raisons de cette importante décélération.

Cependant, les experts l’expliquent par les difficultés que vit actuellement la Cameroon Development Corporation (CDC), unité agro-industrielle publique qui exploite des milliers d’hectares d’hévéa (matière première du caoutchouc brut), de palmiers à huile et de bananeraies dans la région du Sud-Ouest du pays, en proie, avec la région du Nord-Ouest, à des revendications séparatistes depuis 2 ans. 

En effet, selon un rapport du Gicam, la première organisation patronale du pays, de nombreuses plantations de la CDC sont devenues des camps d’entraînements des séparatistes. Mais, de manière générale, les ouvriers de cette unité agro-industrielle n’ont plus accès aux plantations, par peur d’être molestés et torturés ; toutes choses qui ont provoqué l’arrêt de la production sur plusieurs sites.

«Nous avons besoin de sécurité pour protéger nos employés et nos champs des attaques répétées des gens qui ne veulent pas nous voir réussir.», a récemment plaidé le directeur général de la CDC, Franklin Ngoni Njie, qui a par ailleurs annoncé des besoins financiers d’environ 7 milliards de francs Cfa, afin de pouvoir relancer les activités de production de l’hévéa, et permettre ainsi à la CDC de rejoindre Hevecam et SudCam Hevea sur la liste des exportateurs de caoutchouc au Cameroun.

Brice R. Mbodiam

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La Société d’expansion et de modernisation de la riziculture de Yagoua (SEMRY), dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun, s’est dotée d’un budget d’investissement de 4,2 milliards de francs Cfa pour l’année 2019, au sortir de son dernier Conseil d’administration, apprend-on dans un communiqué officiel.

Même si les administrateurs de la SEMRY sont peu diserts sur le type d’investissement prévu par la société en 2019, l’on peut subodorer qu’une partie de l’enveloppe y afférente sera affectée à l’acquisition de nouvelles unités de décorticage, dont l’insuffisance occasionne souvent l’exportation du paddy camerounais vers le Nigeria, où les unités de décorticage pullulent.

Bras séculier de l’Etat dans l’expansion de la riziculture dans la partie septentrionale du Cameroun, la SEMRY encadre des producteurs dont la moisson atteint à peine 100 000 tonnes par an, pour une demande nationale dépassant 300 000 tonnes de riz.

BRM

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Alors que la moyenne générale des prix bord champ du cacao franchit à peine la barre de 1 000 francs Cfa dans les bassins de production du Cameroun, selon les données quotidiennes du Système d’information des filières (SIF), certains producteurs, eux, négocient actuellement leurs fèves à un peu plus de 1 600 francs Cfa le kilogramme.

Ces privilégiés, révèle Luc Magloire Mbarga Atangana, le ministre du Commerce, ce sont les producteurs dont les fèves passent par les centres d’excellence de traitement post-récolte du cacao, que le Conseil interprofessionnel du cacao et du café et ses partenaires ont entrepris de construire dans certains bassins de production du pays, dans l’optique d’améliorer la qualité du produit.

Grâce à leur qualité hautement améliorée, le prix du kilogramme des fèves traitées dans ces structures dotées d’équipements spéciaux pour le séchage, se négocie actuellement «au-delà de 2,5 euros», soit plus de 1 600 francs Cfa, indique le ministre du Commerce.

Fort de cet avantage, l’Interprofession cacao-café du Cameroun, apprend-on, entend non seulement présenter les fèves des centres d’excellence aux International Cocoa Awards 2019, mais aussi «introduire tous les groupes New Generation (jeunes recrutés et encadrés pour rajeunir la force de production dans les filières cacao et café) dans le processus de promotion du cacao d’excellence, via l’implantation des centres de traitement post-récolte du cacao».

En clair, l’Interprofession cacao-café va démultiplier ces centres d’excellence dans le pays, avec pour ambition à terme, d’en construire dans toutes les 36 localités du pays dans lesquelles s’affairent plus de 1 500 jeunes producteurs de cacao issus du programme New Generation, lequel a permis de créer plus de 2 500 hectares de nouvelles cacaoyères au Cameroun, en 7 ans.

Brice R. Mbodiam

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Gabriel Mbairobe, le ministre en charge de l’Agriculture (Minader), a présenté la filière maïs au Cameroun, le 28 février à Yaoundé, lors du conseil de cabinet du mois.

Il a fait savoir que la demande est en forte croissance dans la filière. Elle est estimée à 2,8 millions de tonnes en 2019 pour une production nationale de 2,2 millions de tonnes. Selon le Minader, les principales contraintes liées à la production de maïs à grande échelle ont trait à l’enclavement des bassins de production, les difficultés d’accès au foncier, le coût élevé des engrais et pesticides, la faible accessibilité aux semences améliorées et une mécanisation insuffisante.

Le plan d’actions élaboré par le Minader pour augmenter la production locale du maïs prévoit l’implication du secteur privé dans la production à grande échelle, la création de nouvelles variétés de semences, la facilitation de l’accès aux intrants agricoles, la mise à disposition des producteurs des pools d’engins et la construction des infrastructures de traitement post-récolte.

Au cours du conseil de cabinet, le premier ministre, Joseph Dion Ngute, a instruit le ministre en charge de l’Economie de lui soumettre en urgence, des propositions sur les ressources susceptibles d’être mobilisées en 2019 pour l’acquisition des engins de labour et des semences améliorées de maïs.

S.A

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Yaoundé, la capitale du Cameroun, accueille le Sommet international de l’entrepreneuriat agropastoral des jeunes du 28 février au 3 mars prochain.

D’après le comité constitué du gouvernement camerounais et  le Fonds international de développement agricole (Fida), ce sommet vise  à faciliter « le partage des connaissances avec les jeunes et les entités des secteurs public et privé qui contribueront à promouvoir leurs efforts dans l’entrepreneuriat, afin de réduire la pauvreté rurale et améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle ». De même, il s’agit d’offrir aux jeunes, des espaces pour explorer les possibilités et les opportunités d’affaires dans le secteur agricole et non agricole pour la promotion d’un travail décent et respectueux de l’environnement.

Un atelier de terrain avec des jeunes sélectionnés au cours du sommet, aura lieu les 2 et 3 mars 2019, au Centre d'agri-incubation d'Obala situé à une heure de route de Yaoundé. La Fida pense que le Cameroun fait partie des pays de l’Afrique subsaharienne dont plus de 16 millions de jeunes entreront sur le marché de l’emploi chaque année jusqu'en 2030, principalement dans les zones rurales.

S.A

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Le 26 février 2019, un nouveau groupe de 76 jeunes des localités de Bondjock, Bomabom et Ntui, dans la région du Centre du Cameroun, ont reçu des kits agricoles leur permettant d’intégrer le programme « New Generation », lancé en 2012 par le Conseil interprofessionnel du cacao et du café (CICC), afin de rajeunir la force de production dans les filières cacao-café.  

Dans 3 ans, ces 76 jeunes devront créer, dans leurs localités respectives, 228 hectares de nouvelles cacaoyères, à raison d’au moins trois hectares pour chacune des nouvelles recrues de « New Generation ». Ce programme, en 7 années d’existence, apprend-on officiellement, a déjà encadré plus de 1520 jeunes (dont 267 filles), lesquels ont pu planter plus de 2500 hectares de nouvelles cacaoyères dans les bassins de production du pays.

« Le programme ‘’New Generation’’ est un puissant levier de croissance économique, par la création d’emplois décents pour la nouvelle génération, appelée à pratiquer une cacaoculture plus productive, plus compétitive et orientée vers des marchés plus rémunérateurs », a confié Luc Magloire Mbarga Atangana, le ministre du Commerce, au cours de la cérémonie d’incorporation des nouvelles recrues de « New Generation », à Bondjock. 

Pour rappel, « New Generation » découle d’une étude de l’Interprofession cacao-café, qui a révélé que la moyenne d’âge des producteurs de cacao dépassait 60 ans dans certains bassins de production du Cameroun. Le programme consiste à recruter des jeunes intéressés par la cacaoculture, pour une formation étalée sur une période de 3 ans, qui porte aussi bien sur les meilleures pratiques culturales que les techniques de commercialisation de la production.

Au sortir de ce cursus, les recrues, qui auront préalablement pris l’engagement de créer au moins 3 hectares de cacaoyères au sortir de leur formation, reçoivent de l’interprofession cacao-café tout le nécessaire (sauf la terre et la main-d’œuvre) et le suivi adéquat, pour devenir des entrepreneurs agricoles, spécialisés dans la production du cacao.

Brice R. Mbodiam 

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Après une chute de 1,9% au dernier trimestre de l’année 2018, les cours mondiaux des produits agricoles exportés par les six pays de la CEMAC (cacao, café, coton, etc.), repartiront à la hausse en 2019, à hauteur de 2% par rapport à leur niveau en fin d’année 2018.

Ces projections révélées par la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), institut d’émission des pays de la CEMAC, révèlent également une augmentation de 5% des prix des métaux exportés par la CEMAC au cours de l’année 2019, après une stagnation observée au 4ème trimestre 2018.

Cette hausse des cours mondiaux, souligne la Banque centrale, se situe dans une «perspective de baisse des quantités offertes et de maîtrise des contentieux commerciaux».

 

BRM

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