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Yaoundé - 09 mai 2024 -

Ernest Gwaboubou (photo), le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique,  a procédé  au lancement de la campagne des lettres de voiture, le 09 février dernier, à Yaoundé.

 La lettre de voiture, explique le département ministériel, fait ressortir la provenance, la quantité, la qualité et la destination de la substance minérale non concessible. Bien plus, elle fournit à l’administration fiscale des éléments de prévisibilité budgétaire. Sur un autre plan, « la lettre de voiture s’accompagne du livre journal de collecte des données statistiques, et permet d’éviter les fraudes, les contrefaçons et les productions parallèles relevées dans  d’autres secteurs d’activités de la vie nationale qui utilisent des documents semblables ». 

Lors du lancement de cette campagne, Ernest Gwaboubou a procédé à la signature d’une convention avec la société Mingration SA. Ceci dans le but d’assurer la sécurité publique des actifs miniers. La société Mingration aura également la charge de s’occuper de l’encadrement de l’exploitation artisanale du sable et d’assurer l’inclusion financière des actifs des artisans miniers au Cameroun.

S.A

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Le président de la République, Paul Biya, a signé le 2 février, un décret habilitant le ministre en charge de l’Economie, à signer avec l’Association internationale de développement (IDA), la filiale de la Banque mondiale qui aide les pays les plus pauvres, un accord de prêt d’un montant de 16,6 milliards FCFA.

Selon le décret présidentiel, ce financement additionnel sera injecté dans le renforcement des capacités du secteur minier (Precasem).

 Bien avant, en janvier 2017, la Banque mondiale avait débloqué un montant de 4,5 milliards FCFA pour lancer une campagne de prospection de sites miniers dans six régions du pays. A savoir, l'Adamaoua, le Centre, l'Est, le Littoral, le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Total de la superficie à couvrir : 160 000 Km2.

Pendant 30 mois, le groupement de cabinets constitué par BRGM, la société camerounaise BEIG3 et le Finlandais GTK, ont pour mission de sillonner les six régions du Cameroun afin d'explorer des sites miniers, avec un prélèvement d’un total de 18 000 échantillons. Les quinze experts du consortium susmentionnés doivent réaliser 13 cartes géologiques et mettre en place un système d’informations géologiques et minières.

S.A

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La junior minière australienne Sundance Resources, dont la filiale camerounaise, Cam Iron pilote le projet de développement du gisement de fer de Mbalam-Nabeba (35 millions de tonnes de fer), à cheval entre le Cameroun et le Congo ; a annoncé le 22 janvier 2018 qu’elle a signé un protocole d'entente avec Tidfore Heavy Equipment Group Ltd, une entreprise chinoise spécialisée dans la fourniture et la construction du matériel de manutention portuaire et d’exploration en offshore.

«Le protocole d'entente vise à fournir un cadre de coopération entre les parties et leurs partenaires, afin de constituer le consortium d'experts nécessaire, pour financer ou aider à trouver le financement nécessaire à la construction des infrastructures liées au développement du projet minier de Mbalam-Nabeba (terminal minéralier du port en eau profonde de Kribi et ligne de chemin de fer Mbalam-Kribi, Ndlr)», souligne le communiqué de Sundance.

Plus loin, la junior minière australienne précise qu’«en vertu du protocole d'entente, Sundance vendra 51% de sa participation dans Cam Iron à Tidfore, pour une valeur à convenir…». Cette précision a la particularité de révéler qu’en cas d’accord entre les deux parties, sur la contrepartie financière à verser pour le rachat des 51% de Sundance dans Cam Iron, le Chinois Tidfore prendra le contrôle du projet minier de Mbalam. Même si, souligne Sundance, Cam Iron continuera de jouir du titre de propriété sur le périmètre du gisement de Mbalam, pendant une période minimale de 3 ans.

Le positionnement de cette entreprise chinoise sur le projet est tel que, apprend-on, Tidfore a d’ores et déjà signé un accord-cadre de coentreprise avec la China Civil Engineering Construction Corporation (Ccecc), filiale de l'entreprise publique China Railway Construction Corporation (Crcc). Dans cette joint-venture, Tidfore devrait s’occuper de la construction du terminal minéralier du port en eau profonde de Kribi, qui permettra d’exporter le fer extrait de la mine de Mbalam ; tandis que la société Ccecc, elle, s’occupera de la construction du chemin de fer, qui s’étirera sur 500 Km entre Mbalam et Kribi. L’arrivée de Tidfore sur le projet de Mbalam-Nabeba met ainsi un terme aux tractations finalement infructueuses, entre Sundance et China Ghezouba, en vue de la construction des infrastructures conditionnant le lancement de l’exploitation du gisement de fer de Mbalam-Nabeba.

«Sundance est heureuse d'avoir conclu un accord avec des partenaires importants, pour faire progresser le développement du projet de minerai de fer de Mbalam-Nabeba, et attend maintenant la décision du gouvernement du Cameroun sur la question de l’extension de la convention sur le projet. », a déclaré Giulio Casello, CEO de Sundance.

Pour rappel, face aux difficultés de Sundance à trouver des partenaires pour le développement du projet, le gouvernement camerounais avait dû proroger, pour une énième fois, la convention avec cette entreprise australienne jusqu’au 28 janvier 2018, tout en promettant une nouvelle prorogation de six mois, si et seulement si, la junior minière australienne avait fait des progrès significatifs dans la recherche de partenaires devant contribuer au développement du projet minier de Mbalam-Nabeba.

Brice R. Mbodiam

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Le drame survenu dans la nuit du 29 au 30 décembre 2017, dans la localité de Ngoegoe, dans laquelle neuf artisans miniers, lancés à la recherche de l’or, ont péri dans une mine non restaurée, est venu alourdir le nombre de décès survenus dans les mêmes circonstances, au cours de l’année 2017.

C’est du moins ce que rapporte l’ONG Forêt et développement (Foder), dans un communiqué officiel qui pointe au moins 43 décès d’orpailleurs dans des trous non restaurés par des entreprises minières dans la région de l’Est du Cameroun.

Pourtant, la réglementation en vigueur dans le pays impose aux exploitants miniers, l’obligation de refermer les trous et autres tranchées, creusés au moment de la recherche de l’or, une fois l’exploitation achevée sur le site.

Mais, selon des sources administratives locales, de nombreuses entreprises ne respectent pas cette disposition réglementaire, transformant ainsi les trous creusés pendant la recherche de l’or en de véritables cimetières pour des artisans miniers des villages environnants, souvent victimes d’éboulements ou de noyades.

BRM 

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Au cours de l’année 2017, les activités du Cadre d’appui à l’artisanat minier (Capam), programme gouvernemental permettant de sortir des circuits informels l’or produit sur le territoire camerounais, ont permis de rétrocéder au ministère des Finances, une cargaison d’un peu plus de 255 Kg d’or.

Cette statistique a été révélée au cours d’une réunion du comité de pilotage du Capam, qui s’est tenue le 8 janvier 2018 à Yaoundé, la capitale camerounaise.

Mis en place avec pour but de canaliser la production d’or du pays vers le circuit formel, le Capam permet de couper l’herbe sous les pieds des trafiquants qui achetaient, jusque-là, 90% de la production nationale d’or.

Grâce à des représentations sur des sites miniers, ce programme permet, non seulement de contrôler et d’évaluer la production réelle des artisans et entreprises minières, d’encadrer les artisans miniers dans la commercialisation de leurs produits, mais aussi de prélever directement la part revenant à l’Etat, dans le cadre du contrat de partage de production en vigueur dans ce secteur.

BRM  

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Selon le ministre camerounais des Mines, Ernest Gwaboubou (photo), la création de coopératives minières peut permettre aux communes de la région minière de l’Est du Cameroun, de mieux organiser et contrôler l’exploitation des ressources se trouvant dans leur sous-sol.

Aussi, au cours d’une récente rencontre des maires sur la vulgarisation du nouveau code minier, promulgué en 2016 après son vote à l’Assemblée nationale, ce membre du gouvernement a-t-il encouragé les exécutifs municipaux à mettre en place ce type de structure, afin de pouvoir tirer tous les avantages qu’offre la nouvelle réglementation en matière d’exploitation minière au Cameroun.

En effet, le nouveau code minier donne des marges de manœuvre beaucoup plus importantes aux collectivités locales, notamment grâce à la révision à la hausse de la taxe ad valorem, dont une partie revient aux populations riveraines des sites miniers.

BRM

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Les frictions souvent observées entre exploitants miniers locaux et chinois dans les champs miniers de la région de l’Est du Cameroun, ont récemment tourné au drame, renseignent des sources locales.

En effet, apprend-on, la semaine dernière dans la localité de Bétaré Oya, où se déroule une intense activité d’exploitation de l’or, une dispute a éclaté entre un Chinois et un artisan minier camerounais, conduisant à l’assassinat du mineur camerounais par son confrère asiatique.

Cette situation a engendré le lynchage de l’exploitant chinois, brûlé vif par la population, en signe de représailles. Selon nos sources, les populations locales s’opposaient, depuis plusieurs mois, aux activités de ressortissants chinois sur «leur» site minier.

BRM  

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La localité d’Eséka, dans la région du Centre du Cameroun, est prise d’assaut, depuis environ trois mois, par des orpailleurs locaux et étrangers, a annoncé la télévision nationale camerounaise.

A l’origine de la ruée vers cette localité, apprend-on, la découverte de quatre sites riches en or, qui ont été aussitôt pris d’assaut par plusieurs groupes d’artisans miniers d’origine aussi bien camerounaise qu’étrangère, dont la population totale est estimée à un millier de personnes, selon des estimations faites par diverses sources locales.

Face à cette exploitation anarchique du minerai, les autorités administratives locales ont pris une décision interdisant l’exploitation artisanale des ressources minières, tout en invitant les populations à se constituer en Groupement d’initiative communautaire (GIC), pour une exploitation plus harmonieuse.

BRM 

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En septembre dernier, le ministre camerounais des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique, Ernest Ngwaboubou (photo), a décidé de suspendre les activités de la société minière Metalicon, pour une durée de 6 mois.

Officiellement, apprend-on, cette entreprise minière n’a pas rempli son cahier des charges. Par exemple, soulignent nos sources, elle n’a pas refermé les trous creusés lors de ses activités d’exploration dans la localité de Kambélé, dans la région de l’Est. Cette négligence aurait causé la mort d’un jeune artisan minier, des suites d’une noyade, le 3 septembre dernier.

Ce n’est pas le premier drame de ce type qui survient dans cette localité minière. En juin 2016, quatre personnes, dont un nourrisson et sa mère, avaient déjà été noyées dans des mines artisanales non restaurées après exploitation.

En plus de la non-restauration des mines artisanales, les exploitants miniers de la région de l’Est du Cameroun brillent également par une dissimulation des quantités de minerais prélevées, afin de minorer la quote-part à verser à l’Etat, au titre de la taxe ad valorem, révèlent plusieurs rapports officiels.

BRM 

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Le ministre camerounais de l’Economie, Louis Paul Motaze (photo), et Hanson Njiforti, directeur national du Fonds mondial pour la nature (WWF) au Cameroun, ont procédé, le 7 novembre, à la signature d’une convention de partenariat à Yaoundé. C’est dans le cadre du programme d’aménagement et de développement intégré de la boucle minière du Dja (Padi-Dja) où sont prévus des projets miniers (fer de Mbalam, nickel-cobalt de Lomié, fer de Nkout, Nabeba…) frontalière du Congo.

Louis Paul Motaze a expliqué que le Padi-Dja est un espace à écologie sensible dans lequel se trouvent implantées plusieurs aires protégées classées parmi les plus importantes du Cameroun, en ce qui concerne la diversité biologique. Il s’agit notamment de la réserve de faune et de biosphère du Dja, classée au patrimoine mondial de l’Unesco, des parcs nationaux de Boumbabek-Nki et du massif forestier de Ngoyla-Mintom. Ces aires protégées font partie du complexe transfrontalier de conservation dénommé le « Tridom », créé à Brazzaville en 2005 par le Cameroun, le Congo et le Gabon.

« La signature de la convention donnera l’opportunité au Cameroun de bénéficier de l’ingénierie du Fonds mondial pour la nature, à l’effet de développer les activités du Padi-Dja tout en limitant les impacts négatifs sur l’environnement et la biodiversité », a déclaré le ministre en charge de l’Economie.

S.A

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