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Yaoundé - 09 mai 2024 -

La junior minière australienne, Sundance Resources, annonce le 31 juillet qu’il a signé un accord avec le gouvernement de Cameroun en vue de prolonger de six mois sa convention sur le projet minier de Mbalam (35 millions de tonnes de fer). Ceci, jusqu’au 26 janvier 2018.

« Une autre extension de six mois supplémentaires sera octroyée si Sundance peut démontrer le progrès dans la recherche de financement du projet isolément ou avec un partenaire louable.», indique le communiqué de la multinationale.

Le président-directeur général de Sundance, Giulio Casello (photo) déclare : « Nous sommes heureux avec l'extension de la période, mais aussi du partenariat qui a été renforcé par le Premier ministre du Cameroun et ses équipes aux réunions récentes au pays.»

En effet, Giulio Casello ne peut qu’être heureux, car le permis d’exploitation sur le site de Mbalam devait expirer le 27 juillet 2017.

La Junior minière s’est d’ailleurs vu retirer le volet construction du terminal minéralier de Mbalam, au profit d’une entreprise chinoise, le 10 juillet 2015, faute de mobilisation financière. La multinationale avait elle-même déclaré que sa capacité de lever des fonds était régressive, allant de 14,4 millions de dollars (environ 8 milliards de Fcfa), au 30 juin 2014, à 13,7 millions de dollars (près de 7,6 milliards de Fcfa), au 30 juin 2016.

Pour cela, Sundance a donc dû prendre des mesures d’austérité : réduction de 10% du salaire de ses cadres, gel de certains émoluments, réduction de 40% de ses effectifs et du nombre d’expatriés au Cameroun et au Congo, et réduction de 80% des contractuels.

Sylvain Andzongo

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Le 16 juin 2017 à Douala, la capitale économique camerounaise, le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana (photo), a assisté à la destruction d’une cargaison de 743 sacs de ciment des marques Cimencam (Lafarge-Holcim), Dangote et Cimaf, apprend-on officiellement.

Cette cargaison de ciment a été saisie, après dénonciation, dans les entrepôts d’un opérateur économique de la ville de Douala, actuellement en fuite, et qui était visiblement spécialisé dans la contrefaçon des produits et emballages des producteurs locaux de ciment.

«Le gouvernement a engagé une campagne de lutte sans merci contre toute forme de commerce illicite, notamment la contrebande et la contrefaçon qui détruisent l’économie nationale. Ce sont des freins au développement économique du Cameroun», a déclaré le ministre Mbarga Atangana, tout en promettant des poursuites judiciaires à ce contrefacteur.

Cette opération survient dans un contexte marqué par des effondrements d’immeubles, souvent causés par la mauvaise qualité des matériaux utilisés par les promoteurs. «Ces criminels économiques réussissent à tromper la vigilance des pauvres consommateurs. Ce sont des produits inadaptés. Les gens construisent des maisons avec ces produits. Les résultats, nous les connaissons : ils s’écroulent au bout d’un certain temps», a fait remarquer le ministre du Commerce.

BRM

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L’union européenne vient de mettre à la disposition de sept communes de la région de l’Adamoua, une enveloppe de 147 millions de francs Cfa. Ces fonds, apprend-on de bonnes sources, serviront au renforcement des capacités des élus locaux sur la législation minière au Cameroun, et à l’encadrement des artisans miniers de cette partie du pays, à l’effet de faire de l’exploitation minière une source de revenus pour les communes et les communautés de la région de l’Adamaoua.

En effet, le code minier camerounais prévoit qu’une partie de la taxe ad valorem payée au Trésor public par les exploitants miniers soit reversée aussi bien aux communes (15%) abritant les sites miniers, qu’aux populations riveraines (10%) des sites d’exploitation minière. Cependant, si ces dispositions réglementaires qui existent également dans le secteur de l’exploitation forestière sont respectées à la lettre par les forestiers, elles semblent être ignorées dans le secteur minier, dénoncent plusieurs rapports d’ONG locales.

Confirmation de cette information est donnée par le délégué régional des Mines pour la région de l’Adamaoua, Gabriel Yadji, qui révèle dans une interview dans le quotidien gouvernemental, que non seulement de nombreux exploitants minier de cette région exercent généralement sans les autorisations requises, mais aussi qu’elles ne s’acquittent pas de leurs obligations légales envers le Trésor public. Toute chose qui prive les communes et les communautés riveraines d’importantes ressources financières.

En conséquence, la région de l’Adamaoua, qui est la 2ème région la plus riche en ressources minières (or, diamant saphir, bauxite, étain, wolfram) au Cameroun après la région de l’Est, ne tire pas encore profit des richesses de son sous-sol, bien que celles-ci soient jusqu’ici exploitées de façon artisanale.

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«Notre pays est situé au cœur de l’Afrique. Sa position stratégique dans le Golfe de Guinée, son bilinguisme, ses ressources naturelles abondantes, un bon niveau de qualification de la main d’œuvre, un grand potentiel énergétique, un bon niveau de qualification de la main d’œuvre de base, l’existence des infrastructures portuaires, routières et ferroviaires feront de lui le centre de négociation en matière minière de la zone Cemac». Ainsi s’exprimait le secrétaire d’Etat auprès du ministère des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (Minmidt), Fuh Calistus Gentry. C’était le 18 mars 2015 à Yaoundé, au cours d’une conférence de presse.


Fuh Calistus Gentry présentait alors aux médias la 2ème édition du CIMEC, la Conférence internationale et exposition sur les Mines au Cameroun, qu’organise le Cameroun en collaboration avec la société Ame Trade, du 27 au 29 mai 2015 au Palais des Congrès de Yaoundé. Le secrétaire d’Etat auprès du ministère des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (Minmidt), a affirmé que «le Cimec est la plateforme par excellence pour rassembler, d’une part, les entrepreneurs du secteur minier en Afrique centrale à la recherche des partenaires pour développer, améliorer, diversifier et accroitre leurs opérations et, d’autre part, des experts, entrepreneurs, bailleurs de fonds, institutions financières, et les banques, pour échanger sur les questions de financement, mais également investir».


Selon ce membre du gouvernement camerounais, le Cimec est un événement spécial, dans ce sens qu’il englobe en un seul lieu toutes les branches de l’industrie minière. «A long terme, ce grand rendez-vous ambitionne d’atteindre le même niveau que celui d’Indaba en Afrique du Sud, ou encore le PACD au Canada. Cette édition verra la participation des ministres du secteur minier de la région CEMAC, afin de fédérer les efforts pour accélérer le développement de ce secteur», assure Fuh Calistus Gentry. Le thème de cette conférence est «Développement du secteur minier en Afrique centrale pour les générations actuelles et futures».


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«Journée mines et forêts». C’est par ce concept que Cfao Equipement a lancé le 25 septembre 2014 à Bertoua, la capitale de la région minière et forestière du Cameroun, son «service de proximité», qui s’articule autour «d’un véhicule équipé pour intervenir sur site, un stock de pièces de rechange dimensionné pour les matériels JCB en exploitation dans la région, et un parc d’engins neufs JCB».

«Aucun projet n’est possible dans les secteurs miniers et forestiers sans des équipements fiables et de qualité», a indiqué Erwan Catto, le DG de Cfao Equipement, en s’adressant aux représentants des entreprises minières et pétrolières invités à cette journée portes ouvertes.

Egalement au menu de cette journée, la présentation de la gamme d’équipements que JCB, le partenaire américain de Cfao Equipement, destine à l’Afrique et qui, apprend-on, «ont prouvé jusqu’ici leur fiabilité et leur robustesse dans les divers chantiers miniers et forestiers du continent. En grande première, la découverte de la pelle hydraulique que les exploitations minières de la Région attendent et le chargeur dont les exploitations forestières ont besoin pour accroitre leur rendement et optimiser leur rentabilité».

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Les tout premiers responsables de l’association des opérateurs chinois du secteur minier au Cameroun, ont été officiellement présentés le 30 août 2014 à Yaoundé, en marge de la cérémonie de présentation des membres du nouveau bureau de la chambre de commerce Chine-Cameroun.

Cette association des opérateurs miniers chinois, a-t-on appris, a non seulement pour objectif de défendre les intérêts des chinois sur les sites miniers du Cameroun, mais aussi de sensibiliser ces opérateurs au respect de la réglementation minière en vigueur dans le pays.

Pour rappel, les pouvoirs publics camerounais accusent généralement les opérateurs miniers étrangers de bafouer les textes régissant l’activité minière dans le pays, notamment en détruisant l’environnement et en opérant clandestinement dans les champs miniers.

L’on se souvient par exemple qu’en mars dernier, au cours d’une tournée sur le terrain, Margueritte Ndeh, la déléguée départementale des Mines pour le Lom et Djerem, dans la région de l’Est, était tombée sur cinq entreprises minières chinoises, qui exerçaient clandestinement. Il s’était agi des sociétés Gipo Mining, Ging Ma SA, D’or de lion, Danshang Ming et Fuhaï Ming, qui avaient été instamment sommées de se conformer à la réglementation en vigueur.

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Au terme d’une descente sur le terrain qu’ils viennent d’achever sur les sites d’exploitation minière du département du Lom et Djerem, dans la région de l’Est du Cameroun, les responsables de la délégation départementale des Mines ont découvert que les sociétés minières s’adonnent à des activités illégales, dans ce sens qu’elles ne font pas partie de leur cahier de charges et sont généralement en porte à faux avec la réglementation en vigueur dans le pays.

Il en est ainsi, apprend-on de bonnes sources, de l’exploitation illégale des forêts. En effet, ces sociétés minières n’hésitent pas à effectuer, pour leurs besoins propres, des opérations de coupe des essences retrouvées sur et parfois en dehors des périmètres objets de leurs autorisations d’exploitation minière. Pourtant, selon la règlementation camerounaise, ce type d’opération est assujetti à une autorisation préalable du ministère en charge des Forêts et de la Faune, qui organise alors lui-même des «coupes de sauvetage», dont le produit est généralement vendu aux enchères.

Cependant, les entreprises minières ne sont pas les seules dans cette situation. L’on se souvient qu’en octobre 2013, au cours d’une descente sur le site de construction du barrage de Memvé’élé, dans la région du Sud, le ministre des Forêts, en personne, avait pris la société Sinohydro en flagrant délit de coupe illégale du bois. Ngollé Philip Ngwesse avait été surpris de trouver entreposer sur le site du barrage, une impressionnante quantité de billes de bois coupées, alors que son département ministériel n’avait donné aucune autorisation dans ce sens, ni conduit d’opération de «coupe de sauvetage» sur ce site. Aussi, ce membre du gouvernement camerounais avait-il décidé de vendre ce bois aux enchères, non sans avoir rappelé aux responsables de l’entreprise chinoise, les dispositions légales en matière d’exploitation forestière au Cameroun.

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