À la fin du mois de janvier courant, Eneo et le gouvernement camerounais achèveront d’installer à Ngaoundéré, dans la partie septentrionale du Cameroun, des équipements pour la production de 8 MW d’énergie électrique. Mais, 12 MW sont d’ores et déjà installés à Djamboutou, dans la ville de Garoua.
De bonnes sources, ces capacités supplémentaires sont prioritairement mises à la disposition de la Société d’expansion et de modernisation de la riziculture de Yagoua (Semry), afin de faciliter l’irrigation des rizières et ainsi préserver la production de riz (entre 80 000 et 100 000 tonnes par an) de cette entreprise agro-industrielle publique.
Pour rappel, les 12 MW disponibles à Djamboutou et les 8 MW en cours d’installation à Ngaoundéré font partie des 20 MW de la centrale d’Ahala, banlieue de la capitale camerounaise, que le gouvernement a décidé, en décembre 2020, de transférer vers la partie septentrionale du pays. Depuis plus de deux mois, les populations et les entreprises du Septentrion font en effet face à un déficit énergétique, qui plombe leurs activités.
Officiellement, les délestages devenus la tasse de thé quotidienne des populations et entreprises des régions septentrionales sont le fait de la faible pluviométrie, qui a réduit à 48% le taux de remplissage du barrage de Lagdo, unique infrastructure énergétique d’envergure permettant d’alimenter en électricité les trois régions septentrionales du pays.
BRM
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