La Belfius Bank Belgique signera avec le gouvernement camerounais, deux conventions de «crédit acheteur» d’un montant total de 55,7 milliards de francs Cfa, annonce un décret présidentiel habilitant le ministre de l’Economie, Emmanuel Nganou Djoumessi, à signer ces conventions pour le compte de l’Etat camerounais.
La première convention est d’un montant de 29,5 milliards de francs Cfa. Elle permettra, apprend-on, de réaliser l’approvisionnement en eau potable du complexe industrialo-portuaire et de la ville de Kribi, dans la région du Sud du Cameroun.
La seconde convention à signer avec cette banque publique belge sera d’un montant total de 26,2 milliards de francs Cfa. Ces fonds permettront de financer, apprend-on, «le projet de réhabilitation des systèmes d’eau potable au Cameroun».
La banque américaine d’import-export (Eximbank USA) financera la construction de 186 km de canalisations dans la ville de Buéa, afin d’approvisionner en eau potable la capitale régionale du Sud-Ouest du Cameroun, ainsi que les localités environnantes que sont Mutenguene et Tiko, a révélé le directeur technique de la Cameroon Water Utilities (Camwater), Hubert Abega, qui a accompagné les partenaires financiers de ce projet dans la ville de Buéa le 9 juin 2015.
Les travaux, qui intègrent également la mise en place d’une station de captage sur la rivière Meanja, dans la ville de Muyuka, coûteront 63 milliards de francs Cfa et vont durer 24 mois selon les prévisions de Camwater, la société de patrimoine en matière d’adduction d’eau potable au Cameroun. Le projet devrait générer 250 emplois directs, apprend-on.
En plus d’améliorer l’accès des quelques 200 000 habitants de la ville de Buéa à l’eau potable, ce projet permettra également de mettre à la disposition des 100 000 habitants des villes de Tiko et Mutenguene, près de 10 000 mètres cubes d’eau chaque jour.
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Les sociétés américaines General Electric et Environmental and Chemical Corporation (ECC), lanceront dans les prochains jours à Akomnyada, localité camerounaise qui abrite déjà une station de traitement d’eau (100 000 m3/j), une nouvelle unité de traitement d’une capacité de 55 000 m3 par jour, a-t-on appris le 4 juin 2015. C’était au cours d’une descente des responsables de ces entreprises sur le site du projet piloté par la Cameroon Water Utilities (Camwater), la société de patrimoine en matière d’adduction d’eau dans le pays.
Ce projet, qui sera exécuté sur une période de 18 mois, est financé à hauteur de 32 milliards de francs Cfa par Exim Bank USA, avec pour principal arrangeur la Société générale de Paris, précise le DG de Camwater, Jean Williams Sollo.
Avec ses 55 000 m3 d’eau par jour, apprend-on, l’unité que mettrons en place General Electric et ECC permettra d’approvisionner la ville de Yaoundé, la capitale camerounaise, à hauteur d’environ 200 000 m3 d’eau potable par jour (contre 100 000 m3 actuellement), si l’on intègre les 50 000 m3 à fournir par une autre unité de traitement en cours de finalisation par la société Geofor.
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Dans six mois, une nouvelle usine de traitement d’eau potable sera opérationnelle à la station de captage de la Mefou, à une vingtaine de Km de la ville de Yaoundé, afin d’apporter 50 000 mètres cubes d’eau potable supplémentaires par jour, aux populations de la capitale camerounaise.
Cette infrastructure sera construite sur le modèle Build-Operate-Transfert (BOT) par la firme indienne Imperial Holding Ltd, qui a signé un accord dans ce sens le 1er décembre 2014 à Yaoundé, avec le gouvernement camerounais, représenté par le ministre de l’Energie et de l’Eau, Basile Atangana Kouna.
Selon les termes de la convention, cette usine de traitement, qui va coûter environ 49 milliards de francs Cfa à la partie indienne, apprend-on, sera gérée pendant 15 ans par son constructeur, avant d’être ensuite rétrocédée à l’Etat du Cameroun.
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08-10-2014 - La Cameroon Water Utilities décroche un financement américain de 261 milliards de FCfa
La société Environmental Chemical Corporation LLC (ECC), chef de file d’un consortium américain comprenant également General Electric (GE), a confirmé le 25 septembre 2014 au cours d’une visite de travail de ses responsables à Douala, la capitale économique du Cameroun, un financement d’un montant de 261 milliards de francs Cfa au profit de la Cameroon Water Utilities (Camwater), la société publique en charge de la gestion des infrastructures d’adduction d’eau potable dans le pays.
Selon un communiqué publié par Camwater, au terme de la séance de travail que son équipe a eu avec Jean Wililiams Sollo, le DG de Camwater, Manjiv Vohra, le PDG de ECC, a dit «être venu à Douala pour arrêter une feuille de route pour la bonne exécution des différents projets tel que prescrit par le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire lors de la réunion du 23 septembre 2014».
La confirmation de cet accord de financement, apprend-on, est l’une «des retombées du forum économique organisé par le gouvernement camerounais en marge du sommet Etats-Unis/Afrique des 5,6 et 7 août 2014». En effet, indique Camwater, au cours de cette manifestation «les directeurs généraux respectifs de Camwater et de ECC LLC, avaient signé un contrat commerciale portant sur un financement de quelques 261 milliards de francs Cfa, fruit d’une négociation engagée depuis quelques mois avec ce consortium américain sur instruction de la présidence de la République».
Ce financement, annonce Camwater, servira à réaliser «le projet d’extension du système d’alimentation en eau potable de la ville de Yaoundé, par une nouvelle adduction d’eau adossée sur le fleuve Nyong à Olama, pour une capacité de production estimée à 250 000 m3 par jour. Ce qui devrait porter à environ 490 000 m3/jour la capacité totale de production d’eau à Yaoundé, et gommer dans sa totalité le déficit en eau potable» dans la capitale camerounaise.
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Dans une correspondance adressée au Premier ministre camerounais, Philémon Yang, le 6 octobre 2014, la Ligue camerounaise des consommateurs (LCC) suggère au chef du gouvernement de «rejeter la demande de nouvelle structuration tarifaire…à compter du 1er janvier 2015», demande «formulée le 2 octobre 2014 par le Comité de suivi du contrat d’affermage et du contrat de performance Etat-CDE (Camerounaise des eaux) et Camwater (Cameroon Water Utilities)».
A en croire cette association de défense des droits des consommateurs, dont le président, Magellan Delor Kamgaing, avait engagé une grève de la faim en avril 2014 pour protester contre la hausse annoncée des tarifs de l’électricité au Cameroun, la «nouvelle structuration tarifaire» souhaitée vise simplement à obtenir du gouvernement l’homologation d’une augmentation du prix du mètre cube d’eau distribué par la Camerounaise des eaux.
Cette démarche qualifiée à la fois «d’inique et cynique», la LCC la désapprouve pour les raisons suivantes : «l’insuffisance d’approvisionnement en eau potable ; la facturation du mètre cube d’eau déjà élevée (364 FCfa, alors que le KW d’électricité pour la tranche sociale coûte moins de 100 FCfa) ; des frais de coupure exorbitants (soit 4 590 FCfa) ; la facturation de l’entretien du compteur à 780 FCfa, alors que le compteur n’est jamais entretenu ; la non application du règlement du service de l’eau potable entré en vigueur depuis plusieurs années, et qui met en relief les droits des consommateurs».
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Le ministre camerounais de l’Economie, Emmanuel Nganou Djoumessi, et Daniel Feremans, responsable de la Belfius banque de Belgique, viennent de signer un accord de financement d’un montant total de près de 14 milliards de francs Cfa, pour la réalisation d’un projet d’amélioration de la desserte en eau potable dans onze villes camerounaises.
Il s’agit notamment, apprend-on de sources proches du dossier au ministère de l’Economie, des villes de Yaoundé, Douala, Garoua, Bafoussam, Bamenda, Nkongsamba, Maroua, Buea, Limbé, Akonolinga et Ambam.
Dans le détail, apprend-on, ce projet va consister en la réhabilitation de certaines installations de production, mais surtout en la pose de près de 200 000 mètres de canalisations, qui offriront la possibilité de connecter environ 15 000 abonnés supplémentaires au réseau de distribution de l’eau potable dans le pays.
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27-03-2014 - La Fondation MTN finance des projets d’adduction d’eau dans 10 villages du Cameroun
La Fondation MTN et la Fondation Saint-Martin, qui conduit le projet d’eau potable d’Otélé, localité située non loin de la capitale camerounaise, ont signé le 26 mars 2014 une convention de partenariat pour le financement de la construction de points d’accès à l’eau potable dans 10 villages des régions du Centre, du Littoral et du Sud du Cameroun.
Selon le communiqué rendu public par la Fondation MTN à cet effet, les points d’eau à construire, et dont le montant global de l’investissement n’a pas été révélé, «devraient améliorer les conditions de vie de plus de 7000 personnes dans les villages concernés, et réduire de façon significative leur exposition aux maladies hydriques qui sont parmi les causes d’une mortalité infantile encore élevée dans les pays en voie de développement».
En rappel, depuis sa création en 2005, apprend-on, la Fondation MTN, qui reçoit chaque année 1% des bénéfices de MTN Cameroon, a construit de nombreux forage et puits avec pompe manuelle, qui fournissent de l’eau potable à près de 100 000 personnes dans les régions de l’Adamaoua, du Littoral, de l’Ouest, du Sud et du Sud-Ouest.
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20-01-2014 - Cameroun : la Fondation MTN a déjà connecté 60 000 élèves et 4000 enseignants aux TIC
Le quotidien gouvernemental, Cameroon Tribune, vient de rendre public un décret présidentiel signé le 11 octobre 2013, qui habilite le ministre camerounais de l’Economie, Emmanuel Nganou Djoumessi, à signer avec Eximbank of China, un accord de prêt de 84,7 milliards de francs Cfa.
Cet argent, souligne le décret présidentiel, va permettre de financer un projet d’alimentation en eau potable de 4 villes camerounaises, à savoir Bafoussam, Bamenda, Kribi et Sangmélima. Il s’agit cependant, apprend-on, de la première phase d’un projet qui vise, au total, à alimenter en eau potable 9 villes camerounaises.
Au Cameroun, selon les statistiques de la Cameroon Water Utilities (CAMWATER), l’entreprise publique qui gère les infrastructures de distribution d’eau, seulement 35% de la population camerounaise à accès à l’eau potable distribuée par la Camerounaise des Eaux (CDE), l’entreprise marocaine qui a racheté le volet production, traitement et distribution de la défunte Société nationale des eaux du Cameroun (SNEC).
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03-06-2012 - Eximbank China devient le premier créancier du Cameroun
Le ministre camerounais de l’Economie, Emmanuel Nganou Djoumessi, va signer dans les prochains jours, avec les autorités chinoises, un accord cadre de prêt portant sur un peu plus d’un milliard de yuans, soit environ 84,7 milliards de francs Cfa.
Un décret du président de la République signé le 3 septembre 2013, habilite en effet le ministre de l’Economie à signer cet accord pour le compte du gouvernement camerounais. Le décret présidentiel renseigne que cet argent est destiné à financer des projets d’adduction d’eau potable dans 9 villes du Cameroun.
Selon la Cameroon Water Utilities (Camwater), l’entreprise publique qui gère le volet infrastructure des projets d’adduction d’eau potable au Cameroun, 65% de la population n’a pas encore accès à l’eau potable. Y compris dans des grandes villes telles que Yaoundé et Douala.
Aussi, afin d’inverser cette tendance, le gouvernement s’est-il engagé dans un vaste programme de construction de stations de pompage, telles que celles d’Ayatto qui a contribué à réduire les problèmes d’accès à l’eau potable dans la ville de Douala, ou encore celle de la Mefou, sur laquelle Camwater compte pour mettre un terme à la galère de l’eau à Yaoundé.
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