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Yaoundé - 26 avril 2024 -

«Normes et évaluation de la conformité au cœur des stratégies de création des richesses et d’emplois». C’est le thème autour duquel s’articule la 3ème édition de la Semaine nationale de la qualité (Senaq), que l’Agence des normes et de la qualité (Anor) organisera du 21 au 23 avril 2016 dans la ville de Douala, la capitale économique du Cameroun.

Cette édition de la Senaq, apprend-on, sera l’occasion pour sensibiliser les opérateurs économiques locaux sur le bien-fondé du contrôle de la conformité des marchandises à destination du Cameroun avant l’embarquement, ainsi qu’en a décidé le gouvernement.

En effet, en septembre 2015, le gouvernement a annoncé qu’il mettra désormais en œuvre le Programme d’évaluation de la conformité avant embarquement des marchandises importées en République du Cameroun (Pecae), afin de réduire l’arrivée sur le territoire de produits importés ne répondant pas aux normes en vigueur.

Le Pecae prévoit la délivrance des agréments à des structures spécialisées installées dans les pays exportateurs. Il incombera alors à ces structures agréées d’effectuer, au frais des exportateurs, des contrôles préalables de conformité avant l’embarquement des marchandises pour le Cameroun, pays encore dépourvu de laboratoires de pointe pour le contrôle de la conformité des marchandises.

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Les opérateurs économiques camerounais opérant dans les secteurs de l’agroalimentaire, des matériaux de construction et des produits cosmétiques ont jusqu’au 29 mai 2015 pour se rapprocher des services de certification de l’Agence des normes et de la qualité (Anor), afin de faire certifier les produits commercialiser sur le marché camerounais, a annoncé cette institution publique dans un communiqué.

L’Anor entend ainsi mettre un terme au non-respect des normes qu’elle conçoit et qui sont d’application immédiate, mais que les opérateurs économiques tardent à respecter, avec pour conséquence d’importants dommages causés aux consommateurs. Il en est ainsi, par exemple, des immeubles qui s’écroulent régulièrement dans les métropoles camerounaises, à cause de l’utilisation du fer à béton ne respectant pas les normes locales. Ou encore des huiles végétales contenant des produits nocifs à la santé des consommateurs.

Afin de contrecarrer l’incivisme des opérateurs économiques en matière de respect des normes, l’Anor annonce d’ailleurs que tous les produits sous douane dans le pays, doivent désormais justifier de l’établissement d’un certificat de conformité délivré par ses services, après des prélèvements nécessaires, avant leur dédouanement et leur acheminement sur le marché local.

 

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Entre 2011 et 2014, les exportations du Nigéria en direction du Cameroun ont augmenté de 36%, tandis que celles du Cameroun vers le Nigéria, sur la même période, ont cru de 24%, a-t-on appris le 28 janvier 2015 à Douala, au cours d’une rencontre préparatoire à la mise en place d’une plateforme entre opérateurs économiques des deux pays. A l’origine de ce déficit commercial côté camerounais, ont soutenu les responsables de la Chambre de Commerce du Cameroun, la rigidité des normes sur certains produits imposées aux frontières du Nigéria.

Aussi, avant la mise en place d’une plateforme visant à booster les échanges entre la première puissance économique du continent africain et la locomotive de l’économie de la zone CEMAC, objet de la rencontre du 28 janvier dernier à Douala, les opérateurs économiques camerounais ont-ils émis le vœu de voir lesdites normes être révisées.

Bien que les produits objets des normes dont la rigidité est décriée n’aient pas été cités, l’on a cependant pu apprendre que le Nigéria exporte vers le Cameroun des produits tels que les cosmétiques, du textile, des pièces détachées pour véhicules, les appareils électroniques, les équipements domestiques… Dans le même temps, les exportations camerounaises vers le Nigéria sont constituées de produits alimentaires, du coton, du caoutchouc…

Mais à la vérité, soutiennent de nombreux experts, l’évaluation officielle des échanges entre les deux pays est toujours bémolisée, puisqu’elle ne prend pas en compte le commerce informel et le phénomène de contrebande, qui sévissent le long des 1400 Km de frontière que partagent le Cameroun et le Nigéria.

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Selon le secrétaire d’Etat auprès du ministre des Mines, Fuh Calistus Gentry (à gauche sur la photo), environ 6000 permis d’exploitation minière artisanale ont été jusqu’ici délivrés aux exploitants miniers nationaux, à qui le code minier camerounais accorde l’exclusivité de l’exploitation minière artisanale dans le pays.

Cependant, a constaté M. Fuh Calistus au terme d’une descente qu’il vient d’effectuer sur les sites miniers concentrés dans la région de l’Est du pays, «beaucoup d’étrangers sont en partenariat avec les locaux» et «ont poussé cette activité au-delà des exigences de l’artisanat minier, en utilisant jusqu’à sept excavateurs avec un centre de lavage».

Ce non-respect des normes régissant l’artisanat minier au Cameroun, souligne ce responsable du ministre de l’Industrie et des Mines, «joue un rôle négatif sur l’environnement et n’a aucun apport sur l’économie nationale». Ceci dans la mesure où, apprend-on, au lieu de se tourner vers l’exploitation minière industrielle, qui est de leur ressort, les opérateurs étrangers, avec la complicité des nationaux, se ruent sur la mine artisanale, activité dans laquelle les «revenus ne sont pas contrôlés et les réserves ne sont pas normalement déclarées».

 

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L’agence Ecofin a appris ce 1er novembre 2013, de sources autorisées à la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS), que cette entreprise publique déclenchera, à partir de janvier 2014, un processus de départs volontaires, afin de se séparer d’environ 1000 employés sur la période 2014-2017.

Il sera question, a précisé notre source, d’encourager, au moyen de conditions de séparation très alléchantes, des départs de 250 employés chaque année. «Il ne s’agit pas de licenciements, puisque l’entreprise ne force personne à partir», a précisé à l’Agence, Simon Meyanga, le chef de la cellule de communication de la CNPS.

Ce dernier ajoute par ailleurs que ces départs volontaires que compte impulser la CNPS visent simplement à arrimer cette entreprise de sécurité sociale aux normes et standards internationaux. «La CNPS est obligée de s’arrimer à ces normes, qui prescrivent, par exemple, que les charges de fonctionnement de l’entreprise soient de 15%. La CNPS en est à 43% avec environ 3400 employés», explique-t-il.

Cette décision, apprend-on encore, est en droite ligne des objectifs stratégiques que s’est fixée cette entreprise publique, bras séculier de l’Etat en matière de sécurité sociale au Cameroun.

 

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Selon le quotidien gouvernemental Cameroon Tribune, l’Agence des Normes et de la Qualité (ANOR), organise le 10 octobre 2013 à Yaoundé, un atelier sur l’homologation des Normes en matière de construction de logements sociaux au Cameroun.

Il va s’agir, apprend-on, d’échanger sur les attentes des différents acteurs (gouvernement, entrepreneurs, sociétés immobilières…), afin d’élaborer les 30 normes prioritaires à respecter au cours du vaste programme de construction de logements sociaux, à réaliser par des entreprises chinoises dans plusieurs villes camerounaises.

L’élaboration de ces normes incombe au Comité technique spécialisé-programme chinois (CTS-PC), dont les travaux seront officiellement lancés ce 10 octobre 2013. Une fois élaborées, ces normes seront non seulement implémentées dans le cadre du programme chinois sus mentionné, mais aussi dans tous les projets de construction de logements sociaux à venir.

En rappel, le Cameroun est actuellement engagé dans un programme de construction de 10 000 logements sociaux et d’aménagement de 5000 parcelles constructibles à l’horizon 2015, ainsi que le prescrit de Document de stratégie pour la croissance et l’emploi (DSCE). Mais, ce programme connaît d’importants retards dans son chronogramme.

Par exemple, ce n’est que ces dernières semaines que les 1675 premiers logements attendus depuis 2010 dans les villes de Douala et de Yaoundé, ont finalement été mis en vente. Selon les experts, depuis de nombreuses années, le Cameroun fait face à un déficit estimé à environ un million de logements sociaux.

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