(Investir au Cameroun) - «Ce n’est pas mon crédit de communication qui est épuisé. Ce sont visiblement les balbutiements de la 3G». L’auteur de ces propos a son mobile collé à l’oreille. Il vient de relancer un appel après une première interruption subite de la communication avec son interlocuteur, qui a visiblement cru à un épuisement du crédit de communication de son correspondant.
Ce type de scène, les abonnés au mobile au Cameroun en vivent de plus en plus ces derniers jours. Des ruptures des communications, des difficultés à joindre un correspondant sur son mobile, la mauvaise qualité de la connexion internet, l’épuisement inexpliqué des crédits de communication, etc. demeurent le lot quotidien des abonnés au mobile dans le pays.
A l’observation, ces désagréments semblent même être montés en régime depuis la mi-mars 2015, date depuis laquelle tous les opérateurs du mobile du pays ont tous accès à la 3G. Face au mutisme des opérateurs sur les raisons de ces désagréments que les abonnés espéraient voir disparaître avec l’avènement de la 3G, les clients et autres experts des télécoms se consolent avec une seule explication : le rodage des équipements permettant d’offrir la 3G aux abonnés.
En effet, apprend-on, le lancement de cette nouvelle technologie a nécessité des investissements dans de nouveaux équipements devant être adaptés au réseau existant. Dans le même temps, les techniciens eux-mêmes ont besoin d’une petite période d’adaptation pour se familiariser à ces nouveaux équipements. Tout ceci au grand dam des abonnés, pressés qu’ils sont de pouvoir bénéficier des retombées de la 3G en matière d’amélioration de la qualité du service.
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