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Yaoundé - 15 mai 2024 -

Le président de la Chambre d’agriculture du Cameroun, Janvier Mongui Sossomba (photo), a officiellement lancé, le 24 février 2016 à Douala, la capitale économique du pays, l’opération de mobilisation des fonds en vue de la création d’une entreprise de microfinance spécialement dédiée au financement de l’agriculture.

«L’établissement de microfinance agricole que nous voulons mettre en place n’a pas vocation à remplacer la Cameroun Rural Financial Corporation (Carfic) (…) A la suite du chef de l’Etat qui a créé la banque agricole, nous avons pensé qu’une structure qui assurerait le relai, qui compléterait l’action de la banque agricole sur le terrain, une structure qui assurerait la proximité avec les paysans serait la bienvenue», précise le président de la Chambre d’Agriculture.

Pour rappel, annoncée lors du Comice agro-pastoral d’Ebolowa en janvier 2011, la Carfic a été créée au sortir d’une Assemblée générale organisée en juin 2011 à Yaoundé. Cette banque agricole publique est dotée d’un capital de 10 milliards de francs Cfa déjà libéré, avait annoncé le ministre des Finances, Alamine Ousmane Mey, le 18 janvier 2013. C’était à l’occasion de la clôture de la conférence annuelle des responsables des services centraux et extérieurs de son département ministériel.

En mars 2014, des informations glanées au ministère des Finances faisaient état du rejet par la Commission bancaire d’Afrique centrale (COBAC), le gendarme du secteur bancaire dans la zone CEMAC, du dossier présenté par l’Etat camerounais, en vue d’obtenir les différents agréments pour la création de la Carfic. Au motif que des «dossiers individuels» de personnes proposées à différents postes de responsabilité au sein de cette institution bancaire en gestation, «sont incomplets». Depuis lors, plus rien n’a filtré sur l’état d’avancement de ce projet.

BRM

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«Révolution agricole : enjeux et défis pour une agriculture performante et durable». C’est sur ce thème que s’articule la première édition du Salon international du machinisme agricole au Cameroun (Simac), qui s’est ouvert ce 15 décembre 2015 dans la capitale camerounaise. Cette manifestation organisée au palais des Congrès de Yaoundé par la Chambre d’agriculture s’achève le 20 décembre prochain.

Pendant cinq jours, les participants échangeront sur des thématiques telles que le financement du monde rural, les métiers de l’agriculture, la mécanisation de l’agriculture, ou encore les saveurs du terroir et l’emballage, la coopération internationale, etc.

Présenté comme étant le rendez-vous des professionnels de l’agriculture, le Simac 2015 regroupe les coopératives de producteurs, les fournisseurs d’intrants agricoles et d’équipements, les pourvoyeurs de financements et les unités agro-industrielles.

«Nous voulons réunir les utilisateurs des machines agricoles et les fabricants, pour que ces derniers s’aperçoivent des réalités locales. Ce que nous souhaitons à travers ce Salon, c’est de pousser les fabricants de machines agricoles à s’adapter aux unités de production, et non l’inverse, comme c’est actuellement le cas», explique Moussa Koue, Vice-président de la Chambre d’Agriculture.

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Au cours de sa session du 9 décembre 2015, le conseil d’administration de la Banque africaine de développement (BAD) examinera le dossier de financement du Projet de développement des chaînes de valeurs agricoles (PD-CVA) soumis par le gouvernement camerounais, a-t-on appris au sortir d’une audience que le ministre de l’Agriculture, Henri Eyebe Ayissi, vient d’accorder à Racine Kane, le représentant résident de la BAD au Cameroun.

«Avec le ministre, nous avons constaté que toutes les étapes se sont bien déroulées, les activités programmées sont en cours d’exécution et il n’y a rien aujourd’hui qui s’oppose à la présentation de ce projet à l’appréciation du conseil d’administration» de la BAD, a indiqué Racine Kane à la fin de l’audience.

Ce projet d’un coût global de 110 milliards de francs Cfa sera implémenté dans les régions du Centre, du Sud, de l’Est, puis du Littoral et du Sud-Ouest. Selon le descriptif proposé par la BAD, le PD-CVA «cible trois filières végétales (plantain, ananas et palmier à huile) en raison de leur degré d’intégration et de maturité, de leurs marchés et possibilités de transformation, de leur importance économique (revenus et emplois) et de leur incidence sur la sécurité alimentaire».

Concrètement, apprend-on, ce projet permettra de réhabiliter environ 1000 Km de pistes rurales dans les bassins de production concernés, la construction d’un laboratoire de contrôle qualité, la construction d’infrastructures communautaire et des entrepôts, la construction de 30 Km de réseau électrique.

Le PD-CVA intègre également une composante insertion professionnelle, notamment pour les femmes (40% sur les 1500 personnes que vise le projet) et les jeunes diplômés. Ceux-ci seront encadrés dans «des centres d’incubation aux métiers de l’agrobusiness en les aidant à créer leur propre entreprise (600 nouvelles entreprises sont projetées dans le cadre du projet)».

 

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Dans une mouture non encore définitive de sa présentation lors de la 21e Conférence des parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, prévue du 30 novembre au 11 décembre 2015 à Paris en France, le Cameroun s’engage à œuvrer pour «une réduction à hauteur de 32% de ses émissions de gaz à effet de serre (GES)» à l’horizon 2035, date à laquelle le pays projette de devenir émergent.

«Dans le scénario de référence, les émissions de GES atteindront 104 millions de tonnes de dioxyde de carbone ou équivalents (MtCO2equ) en 2035, soit une hausse de 166 % par rapport à 2010. Dans le scénario de la contribution prévue déterminée au plan national (CPDN), l’augmentation des émissions de GES est contenue à 71 MtCO2equ en 2035, soit une hausse de 82% (seulement) par rapport à 2010 (39 MtCO2equ). En d’autres termes, l’augmentation des émissions par rapport à l’année de base est réduite de moitié (32 contre 65 MtCO2equ)», révèle le document.

Pour parvenir à ce résultat, qui «représente un effort significatif pour un pays dont les émissions sont insignifiantes à l’échelon international, et dont le PIB par habitant se situe au 148ème rang mondial», le gouvernement camerounais envisage de mettre en place une batterie de mesures, notamment dans les domaines de l’agriculture, l’exploitation forestière, la gestion des déchets, la production de l’électricité, le bâtiment, les transports et le développement industriel.

La bouffée d’oxygène des énergies renouvelables

Il va par exemple s’agir, apprend-on, de continuer à développer le secteur agro-sylvo-pastoral, «tout en limitant son effet carbone». Cette stratégie, selon les experts camerounais, passe concrètement par «le renforcement de la gestion durable et la valorisation des forêts et de la biodiversité, notamment grâce au suivi spatial des terres». Elle passe également par «le reboisement des savanes et la réhabilitation des terres dégradées», de même que l’utilisation des semences et des plants à très haut rendement, de manière à augmenter la production agricole sans nécessairement avoir besoin de détruire des forêts pour avoir plus d’espaces cultivables.

En matière de production d’électricité, le gouvernement camerounais compte réduire de 26% ses émissions de GES par rapport à l’année de référence qui est 2010, en privilégiant la valorisation des énergies renouvelables. Concrètement, soulignent les experts locaux, il va s’agir d’augmenter les parts de la biomasse (7%), de la micro-hydro (11%), du solaire (6%) et de l’éolien (1%) dans le mix-énergétique du Cameroun. Pour rappel, actuellement, ces différentes composantes représentent cumulativement 1% seulement (contre 25% en 2035) du mix-énergétique camerounais, contre 25% pour le thermique et 74% pour la grande hydroélectricité.

Les transports collectifs pour réduire les émissions de GES

Toujours dans le secteur de l’électricité, des initiatives de rationalisation de la consommation sont envisagées, de manière à pouvoir économiser, apprend-on, l’équivalent de 450 MW de capacité installée d’ici à 2035. Pour l’heure, officiellement, environ 6,5% de l’énergie électrique produite localement est perdue au cours du transport et 29% s’évapore dans les circuits de distribution, à cause des fraudes et de la qualité approximative des équipements.

Dans le secteur des transports, il est envisagé de «développer les offres de transport bas-carbones» de manière générale, notamment en accompagnant par exemple «les collectivités locales décentralisées dans l’élaboration de plans de développement de transport collectif intra et interurbain (tramway à Yaoundé et Douala)».

Le segment du bâtiment ne sera pas en reste. Il y est non seulement prévu de «réviser le code du bâtiment, en vue d’améliorer la performance énergétique par des normes thermiques de construction et de rénovation, et un processus de certification», mais aussi d’organiser «toute la chaîne de valeur à la construction/rénovation basse consommation».

Brice R. Mbodiam

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Le Business Meeting organisé le 15 septembre 2015 à Yaoundé par le gouvernement camerounais, afin de mobiliser auprès des bailleurs de fonds une enveloppe de 1500 milliards de francs Cfa visant à financer son Plan national d’investissement agricole (PNIA), a tenu ses promesses. Au total, les différents partenaires financiers du Cameroun se sont engagés sur des financements de plus de 1300 milliards de francs Cfa.

Le plus gros engagement a été pris par la Banque africaine de développement (BAD), qui mettra à disposition 305 milliards de francs Cfa, contre 10 milliards FCfa pour la GIZ, l’organisme de coopération allemande, 157 milliards de francs Cfa pour la Banque mondiale, 131 milliards pour l’Union européenne, 250 milliards pour l’AFD, 40 milliards de francs Cfa pour la FIDA… L’Etat du Cameroun débloquera lui-même 500 milliards de francs Cfa.

Le PNIA, qui couvre la période 2014-2020, nécessite des financements d’un montant global de 3350 milliards de francs Cfa. La conférence de mobilisation des fonds organisée le 15 septembre dernier visait simplement à compléter cette enveloppe, la majeure partie des financements ayant déjà été obtenue (près de 2000 milliards FCfa) par le gouvernement camerounais, a-t-on appris.

Cependant, le dernier Business Meeting intervient dans un contexte marqué par les révélations sur les difficultés, pour l’Etat camerounais, à décaisser et consommer les emprunts contractés auprès des bailleurs de fonds, en vue du financement des projets de développement dans le pays.

En effet, a récemment annoncé le directeur général de la Caisse autonome d’amortissement (CAA), le gestionnaire de la dette publique, plus de 2800 milliards d’emprunts extérieurs contractés par le Cameroun n’ont jusqu’ici pas pu être consommé, sur un encours global de 3800 milliards de francs Cfa. Une situation extrêmement préjudiciable aux finances publiques et à l’économie nationale en général.

A l’origine de cette sous-consommation des emprunts extérieurs, soutient le gouvernement, la complexité et la multitude des procédures de décaissement imposées par les prêteurs. Afin d’inverser cette tendance, la CAA, avec le concours de la Banque mondiale, viennent de mettre en place un manuel simplifié, ainsi qu’un Système intégré de gestion des décaissements (SIGED).

 

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Au cours de la visite qu’il a effectuée au Cameroun du 3 au 5 septembre 2015, le directeur général de la FAO, le Brésilien José Graziano Da Silva, a signé avec le ministre camerounais de l’Agriculture, Essimi Menyé, un accord de coopération sur un programme visant à promouvoir et à développer l’agriculture dans le pays. Implémenté sur une période de 5 ans, ce programme dont les contours n’ont pas été précisés coûtera environ 10 milliards de francs Cfa.

Le directeur général de la FAO, qui a été reçu par le Premier ministre à qui il a dit sa reconnaissance envers le gouvernement camerounais pour les efforts accomplis ces dernières années dans la lutte contre la faim, a également signé une convention transformant la représentation de la FAO au Cameroun en un bureau de liaison, aux compétences plus étendues.

Selon le gouvernement, la mise en place de ce bureau de liaison de la FAO permettra au Cameroun de disposer, surplace, de plus d’experts de la FAO dans divers domaines. Ces derniers seront alors directement mobilisables, afin de contribuer plus efficacement à la conduite et au suivi des programmes réalisés en partenariat avec le gouvernement camerounais.

 

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Un forum économique Cameroun-Brésil vient de se tenir à Yaoundé, la capitale camerounaise, en marge de la visite du ministre brésilien des Affaires étrangères, Mauro Luiz Lecker Vieira. Le chef de la diplomatie brésilienne est venu remettre au chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, une invitation officielle de son homologue brésilien à assister à la cérémonie d’ouverture des JO de 2016 à Rio de Janeiro.

Au cours de ce forum ayant regroupé les ministères ciblés, les représentants des opérateurs économiques et de l’agence de promotion des investissements, il a surtout été question d’échanges sur les possibilités de développer la coopération entre le Cameroun et le Brésil dans les domaines des Transports et de l’Agriculture, a-t-on appris de bonnes sources.

En matière d’agriculture, le ministre Essimi Menyé du Cameroun n’a pas caché son admiration pour l’expérience brésilienne dans la transformation du manioc, de même que les avancées de ce pays d’Amérique latine dans la production des jus de fruit, grâce à la maîtrise de la culture des arbres fruitiers. Les équipements de transport urbain et interurbain au Brésil ont également suscité un grand intérêt pour la partie camerounaise.

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Les autorités publiques camerounaises s’attèlent en ce moment à sélectionner les coopératives agricoles du département du Noun (région de l’Ouest), devant être impliquées dans la seconde phase du Projet de développement rural du Mont Mbappit (PDRM-II), qui démarrera dans les prochains mois, a-t-on appris de bonnes sources.

Cette 2ème phase d’une durée de 5 ans, qui intervient après une première phase implémentée entre 2006 et 2012, nécessitera des financements d’un montant total de 19 milliards de francs Cfa. Sur cette enveloppe, 91%, soit environ 17,7 milliards de francs Cfa, seront mis à disposition par la Banque islamique de développement (BID), contre 9%, soit environ 1,3 milliard de francs Cfa pour l’Etat du Cameroun.

Les projets à développer dans le cadre de ce projet concernent, apprend-on, cinq filières agricoles. La localité de Foumbot accueillera les projets de développement des cultures maraîchères, tandis que la culture du riz sera développée dans les localités de Koutaba et Bangourain.

Les coopératives et regroupements de paysans de Malentouen seront appuyés dans le développement de la filière huile de palme, pendant qu’à Massangam, l’on se focalisera sur la culture du manioc. Les localités de Njimom, Kouoptamo et Magba développeront des projets dans la filière maïs.

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Le programme Agropoles, mis en œuvre au Cameroun depuis 2013 pour améliorer la production agro-sylvio-pastorale et créer des activités génératrices de revenus dans les zones rurales du pays, ambitionne de lancer quinze nouveaux Agropoles au cours de cette année 2015, a annoncé Adrian Ngo’o Bitomo, le coordonnateur de ce programme gouvernemental piloté par le ministère de l’Economie.

Sans être exhaustif sur la nature et la localisation de ces futurs Agropoles de production, M. Ngo’o Bitomo révèle cependant que «dans les prochains jours, les premiers projets» seront lancés dans les villes de Bertoua, pour la production du maïs, et de Nlowé (Littoral), pour la production des pommes de terre. Un Agropole de production d’ananas devrait également bientôt voir le jour dans la région de l’Ouest, précise la même source.

Entre 2013 et 2014, ce programme a donné naissance à 17 Agropoles opérationnels dans les secteurs de la pisciculture ; l’élevage, la production des œufs et le conditionnement de la viande de poulet ; l’agriculture (maïs, ananas…), la transformation du cacao et du soja…

Pour chaque projet financé à hauteur de 60% par l’apport personnel du promoteur, le programme Agropoles participe à hauteur de «100% des besoins en infrastructures socio-communautaires et en renforcement des capacités, 35% des besoins en intrants de production et 30% des besoins en équipements de production», apprend-on.

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Le gouvernement camerounais organisera, les 16 et 17 septembre 2015, le «Business Meeting», qui est une rencontre avec les partenaires au développement et les acteurs du secteur agricole. L’objectif principal de cette rencontre est de mobiliser les financements en vue de l’implémentation du Plan national d’investissement agricole (PNIA) adopté en avril 2014.

Selon le ministre de l’Agriculture, Essimi Menyé (photo), qui a présidé la première réunion préparatoire de ce «Business Meeting» le 26 juin 2015 à Yaoundé, le gouvernement camerounais escompte des financements d’un montant total d’environ 1500 milliards de francs Cfa, au sortir de ce rendez-vous avec les bailleurs de fonds et les investisseurs du secteur agricole.

Les 1500 milliards de francs Cfa attendus par le gouvernement sont simplement une partie de l’enveloppe globale de 3350 milliards de francs Cfa à investir dans l’agriculture sur la période 2014-2020 dans le cadre du PNIA. Les financements escomptés, a indiqué le Ministre Essimi Menyé, permettront concrètement au pays d’intensifier «la mécanisation et la transformation». Cependant, a-t-il précisé, «L’Etat ne va pas se substituer aux Camerounais, mais plutôt accompagner le secteur privé qui va s’investir pour que nous puissions redynamiser la production et pousser la croissance».

Le PNIA accorde également la priorité à la construction des routes, afin de permettre le désenclavment les bassins de production du pays. «Il faut que les partenaires au développement nous aident à continuer à construire ces routes, qui vont permettre aux uns et aux autres d’aller vers les champs», a confié le ministre de l’Agriculture.

Pour rappel, Le PNIA est en droite ligne de la signature par le Cameroun, le 17 juillet 2013, du pacte du «Programme détaillé pour le développement de l’agriculture en Afrique (PDDAA)», mis en place dans le cadre du Nepad. En signant le pacte du PDDAA, le Cameroun s’est engagé à consacrer 10% de son enveloppe budgétaire nationale au secteur agricole, contre 3% actuellement.

BRM

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