logoIC
Yaoundé - 15 mai 2024 -

«Je viens auprès de vous par le présent courriel, vous faire part de ce que les huiles végétales raffinées non enrichies à la vitamine A sont, à cette date, en train d'être commercialisées dans la grande surface Super U et dans des marchés à Douala à ciel ouvert», a indiqué Jacquis Kemleu Tchabgou (photo) dans un courriel adressé au délégué régional du Commerce pour le Littoral.

Le secrétaire général de l’Association des raffineurs des oléagineux du Cameroun (Asroc), qui accompagne son courriel de photos des étals de Super U, ainsi que d’une facture d’achat d’huiles végétales non enrichies, sollicite «l’intervention urgente» des autorités publiques, «en cette période de haute production sur le plan local, dans la perspective de la protection de la santé du consommateur, de l'économie nationale… ».

En effet, explique le SG de l’Asroc, en plus de ne pas respecter le règlement technique NC 77 sur l'obligation d'enrichissement à la vitamine A des huiles végétales vendues sur le territoire camerounais, certaines huiles commercialisées par l’enseigne française Super U à Douala ne respectent pas non plus «la norme NC 04 sur l'étiquetage des denrées alimentaires préemballées», qui permet de renseigner les consommateurs sur les différentes composantes des huiles, ainsi que sur leur utilisation.

BRM

Lire aussi:

01-03-2016 - Les raffineurs des oléagineux dénoncent la présence d’une trentaine de conteneurs d’huiles végétales «impropres» au port de Douala

06-01-2016 - Au Cameroun, les raffineurs des oléagineux se relèvent peu à peu des importations massives

Published in Agro-industrie

Le Projet de développement de l'élevage et de la pêche, piloté par le ministère camerounais de l’Elevage, des Pêches et Industries animales, vient de mettre à la disposition des éleveurs de la région du Nord-Ouest, une cargaison de 900 000 poussins d’un jour ; afin de booster l’aviculture dans cette région, apprend-on de bonnes sources.

Cette dotation survient dans un contexte marqué par la rareté du poulet de chair dans les marchés des grandes métropoles du pays, consécutivement à l’épizootie de grippe aviaire qui s’est déclarée dans le pays il y a un an, et qui se faisait résistante jusqu’à il y a encore quelques mois, notamment dans la région de l’Ouest, le plus grand bassin de production du pays.

Cette épizootie, selon l’Interprofession avicole du Cameroun, a conduit à la destruction de milliers de reproducteurs, rendant indisponible ces derniers mois les poussins d’un jour qui constituent l’une des matières premières des fermiers. A en croire les mêmes sources, lorsqu’ils sont visibles sur le marché ces derniers temps, les poussins d’un jour sont vendus à 600 francs Cfa l’unité, contre 300 à 350 francs Cfa normalement.

BRM

Lire aussi

06-09-2016 - Fêtes de fin d’année : 2 millions de poussins, 450 millions de FCFA et 20 000 tonnes de maïs pour que le poulet soit disponible

21-03-2017 - La grippe aviaire resurgit à l’Ouest-Cameroun, le plus grand bassin de production du pays

18-09-2016 - Cameroun : l’Interprofession avicole revoit à la hausse les pertes liées à la grippe aviaire, à 16 milliards de FCfa

Published in Elevage

La Banque mondiale a publié le 19 mai un article qui explique comment le Projet d’investissement et de développement de marchés agricoles (Pidma) qu'elle finance à hauteur de 50 milliards de FCFA, a permis à quelque 300 organisations de producteurs dans le Nord-Cameroun d’accroître leur production de sorgho.

A cet effet, la coopérative Cropsec (Conseil régional des organisations paysannes de la partie septentrionale du Cameroun), entrée en partenariat avec le Pidma en 2014, a élaboré un plan d’affaires pour produire, collecter, nettoyer et commercialiser du sorgho à des entreprises agroindustrielles. Elle a noué un partenariat avec la société agroindustrielle Guinness, qui lui achète du sorgho pour fabriquer l’une de ses boissons. De leur côté, les agriculteurs, membres de la coopérative, reçoivent des intrants et produisent du sorgho qu’ils vendent ensuite à la coopérative. Cette dernière, collecte, assure le nettoyage et le reconditionnement et se charge de le revendre.

Avec l’appui du projet, la coopérative a pu négocier un meilleur prix de vente, passant ainsi de 15 000 à 19 600 FCFA, le sac de 100 kg (soit d’environ 25 à 33 dollars). Entre mars 2016 et janvier 2017, 2000 tonnes de sorgho ont ainsi été nettoyées et livrées à Guinness pour une valeur de 392 millions de FCFA (environ 659 378 dollars).

« Grâce aux partenariats établis entre les organisations de producteurs, les acheteurs agro-industriels et les institutions financières, le projet Pidma a permis d’améliorer l’activité de la filière du sorgho, dans les régions du Nord et de l’Extrême Nord, de manière à répondre aux besoins de l’agro-industrie, puis à satisfaire une part importante de la demande du marché agricole national, tout en améliorant les moyens de subsistance des agriculteurs locaux », déclare Myriam Chaudron, chargée du projet pour la Banque mondiale.

Sylvain Andzongo

Published in Agro-industrie

Armel François, le directeur général de la Société des plantations du Haut Penja, filiale de la Compagnie fruitière de Marseille, qui domine la production de la banane dessert au Cameroun, est visiblement très inquiet des performances que pourrait réaliser la PHP en 2017.

«(…) Force nous est de constater que le marché de la banane en Europe est très en dessous des performances retenues lors de l’élaboration du budget 2017. En clair, les prix sont bas !», annonce le DG de la PHP dans la dernière édition de «Au Coeur de la PHP», le trimestriel de cette unité agro-industrielle. Face à cette situation, souligne le DG, «les marges de la PHP deviennent très faibles et l’année pourrait tourner au désastre, si les prix n’évoluent pas bien et surtout si nous ne faisons rien».

En effet, apprend-on, le marché européen, principale destination de la banane camerounaise, est actuellement surapprovisionné. Notamment du fait de l’abondance de la banane dollar latino-américaine, dont les pays producteurs, cette année, ne font face à «aucun phénomène climatique (El niño, la niña, les cyclones et autres tempêtes tropicales), tectonique (tremblements de terre), volcanique, social ou politique (…), ce qui n’était pas arrivé depuis de très nombreuses années», explique Armel François.

Aussi, pour équilibrer les comptes de l’entreprise face à cette conjoncture internationale autour des prix de la banane, le DG de PHP énonce-t-il quelques mesures d’austérité qu’il est nécessaire de mettre en œuvre. «L’ensemble du personnel de la PHP et chacun d’entre nous peut et doit contribuer à l’effort d’adaptation de l’entreprise à ces conditions de marché. Il faudra sans doute renoncer à quelques parcelles de confort sans remettre en cause l’essentiel sur le téléphone, les dotations de carburant, les kilomètres de voiture, mais aussi les heures supplémentaires de complaisance et autres petits avantages arrachés à l’entreprise et sur lesquels la direction posait un regard complaisant qui n’est plus d’actualité», écrit Armel François dans l’éditorial du magazine de la PHP.

Pour rappel, selon les statistiques de l’Association bananière du Cameroun (Assobacam), la PHP a exporté 124 875 tonnes de bananes en 2016, soit la moitié des exportations globales des producteurs camerounais (249 610 tonnes). A côté de la banane, cette unité agro-industrielle produit également du poivre blanc de Penja (environ 40 tonnes par an), et vient de se lancer dans le cacao, avec la création de plantations sur 150 hectares et la construction d’une unité de transformation produisant localement du chocolat sous la marque «ateliers des cinq volcans».

Brice R. Mbodiam 

Lire aussi:

15-02-2017 - Compagnie fruitière se lance dans le cacao au Cameroun, avec 150 ha de plantations et une unité de transformation

30-08-2016 - Au Cameroun, la Compagnie fruitière de Marseille vise une production de 230 000 tonnes de bananes d’ici 2020

Published in Agro-industrie

Le gouvernement camerounais va bientôt lancer un programme de développement de sa filière horticole, financé par le 11ème Fonds européen de développement (Fed), a-t-on appris au sortir d’un atelier organisé, à Douala, du 16 au 17 mai dernier. La rencontre, a-t-on renseigné, visait à identifier les leviers sur lesquels il est nécessaire d’agir, afin d’impulser le développement de l’horticulture au Cameroun.

Baptisé «Fit For Market» (FFM), ce programme envisage accompagner les filières horticoles des pays Afrique-Caraïbes-Pacifique (ACP), dont les principaux produits horticoles exportés vers les territoires de l’Union européenne, sont de plus en plus demandés.

Il s’agit notamment de la banane dessert, dont le Cameroun a été le premier producteur des pays ACP en 2015, avant de refiler le leadership à la Côte d’Ivoire en 2016, à la suite d’une baisse de la production nationale de 30 000 tonnes.

Mais, selon Jeremy Knops, le directeur des programmes du Comité de liaison Europe-Afrique-Caraïbes-Pacifique (COLEACP), en plus de la banane, le Cameroun dispose d’autres produits tels que la patate douce, le manioc, la banane-plantain, la papaye ou encore la mangue, qui peuvent également être exportés vers les territoires de l’UE.

BRM

Lire aussi:

07-12-2016 - Avec 278 450 tonnes en 2015, le Cameroun est devenu le premier producteur de bananes dans la zone ACP

Published in Agriculture

Le Comité inter-Etats des pesticides en Afrique centrale vient d’homologuer, au cours d’une session tenue, le 9 mai dernier, cinq nouveaux pesticides, autorisant de ce fait, leur utilisation dans les six Etats de la Cemac que sont le Cameroun, le Gabon, le Congo, la Guinée Equatoriale, le Tchad et la République centrafricaine.

Les produits phytosanitaires ainsi homologués sont l’Agreb 80 wp (fongicide), Boxer 10 wp (insecticide), Glycol 41% sl (herbicide), Glycol 680 wdg (herbicide), Super Killer 680 wdg (herbicide), Super 50 ec (insecticide) et Super 12 ec (insecticide).

Ces produits ont été homologués sur une liste de 12 produits biochimiques présentés par diverses entreprises. Ces homologations surviennent au moment où des Etats de la Cemac dénoncent la circulation sur leurs territoires, de nombreux produits dommageables aux activités agricoles.

BRM

Published in Agriculture

A cause de la vétusté de ses équipements, la Société de développement du coton (Sodecoton), le géant de l’agro-industrie dans la partie septentrionale du Cameroun, a ramené la capacité de production de ses neuf unités d’égrenage à 200 000 tonnes, contre une capacité installée de 350 000 tonnes, vient de révéler Mohamadou Bayero, le DG de la Sodecoton. C’était au cours d’un Forum sur la filière coton, organisé le 10 mai 2017 à Yaoundé, à l’occasion des activités marquant la célébration des 60 ans de l’Union européenne au Cameroun.

Pour inverser cette tendance au ralentissement de ses activités, a révélé Mohamadou Bayero, la Sodecoton a besoin d’un volume d’investissements estimé à 40 milliards de francs Cfa, dont 11 milliards de francs Cfa à débloquer en urgence par les actionnaires de cette entreprise, dont le plus important est l’Etat camerounais. Ces financements, apprend-on, permettront principalement de remettre à niveau, non seulement les équipements industriels de la Sodecoton, mais aussi le matériel roulant de l’entreprise devenu à la fois vétuste et insuffisant.

Malgré ces difficultés, le géant de l’agro-industrie dans la partie septentrionale du Cameroun table sur une production cotonnière de 248 150 tonnes de cotons-graines, au cours de la campagne 2016-2017, contre 258 000 tonnes produites lors de la campagne précédente.

BRM

Lire aussi:

20-02-2017 - Cameroun : la Sodecoton vise une production de 248 150 tonnes de coton au cours de la campagne 2016-2017

25-02-2016 - Cameroun : la Sodecoton lève 35 milliards FCfa auprès de cinq banques pour financer sa campagne 2016

Published in Agro-industrie

L’Association des raffineurs des Oléagineux du Cameroun (Asroc), par la voie de son secrétaire général, Jacquis Kemleu Tchabgou, a annoncé au cours d’une conférence de presse à Yaoundé que le pays est sur le point d'importer un total de 31 000 tonnes d’huile de palme dans les prochains jours.

« L’exploitation de l’autorisation d’importation en cours de 96 000 tonnes d’huile de palme et ses produits dérivés, agréée en date du 09 décembre 2016 par le ministre des Finances, est effective à travers l’arrivée de près de 21 000 tonnes d’huile de palme brute et la mise en mer dans quelques jours de 10 000 autres tonnes », a déclaré M. Kemleu Tchabgou.

Selon lui, le volume autorisé à être importé permet de constituer le stock de sécurité en garantissant la disponibilité des huiles végétales raffinées et du savon de ménage. Cela va éviter l’inflation qui aurait pu naître du déficit de l’offre en huile de palme brute et par conséquent des huiles végétales raffinées et du savon de ménage.

Il faut dire que cette autorisation d’importer de l’huile de palme est la conséquence du déficit structurel de l’ordre de 130 000 tonnes et des conditions climatiques défavorables de l’année 2016 qui présageaient la persistance d’une baisse de production de l’ordre de 20 % en 2017.

Pour mémoire, l’Asroc est constituée des entreprises SCR Maya et Cie, Azur SA, Sodecoton SA, SCS/Rafca, Spfs, Cco SA, et Saagry qui produisent 95 % des huiles végétales raffinées de palme, de coton et de soja, et 90 % de savons de ménage disponibles dans l’espace commercial camerounais.

Sylvain Andzongo

Published in Agro-industrie

Face à une chute brutale de l’ordre de 30 à 40% du cours du cacao sur le marché international, le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, vient de donner un délai de trois semaines aux professionnels pour lui proposer des solutions urgentes de sortie de crise.

Le ministre du Commerce a appelé à la mise en place d’un think-tank regroupant l’Office national du cacao et café (Oncc) et les grandes familles de la profession, autour des pouvoirs publics, afin d’examiner la meilleure manière d’aborder la nouvelle campagne cacaoyère 2017-2018.

Pour mémoire, le prix du kilogramme bord champ au mois de mai 2017 se situe à environ 800 FCFA contre 1600 FCFA au cours de la même période en 2016. Le ministre du Commerce pense à cet effet qu’il est important que des efforts particuliers soient entrepris pour que le Cameroun parvienne à transformer son cacao de manière à pouvoir en consommer une partie, sinon la plus grande partie, au niveau national ou sous-régional.

Sylvain Andzongo

Published in Agriculture

L’année 2015 au Cameroun a été très prolifique en matière de distribution du matériel végétal. Selon le bilan de la campagne dressée le 25 février 2016 à Ebolowa, dans le Sud du pays, à l’occasion du lancement de la campagne agricole 2016, environ 5392 tonnes de semences améliorées ont été distribués aux producteurs par le gouvernement camerounais.

Il s’agit, a-t-on appris, de 4462 tonnes de semences de maïs et 930 tonnes de semences de pomme de terre. Le gouvernement, à travers le ministère de l’Agriculture, a également mis à la distribution des producteurs une cargaison de 25 millions de boutures améliorées de manioc, 400 000 plants d’arbres fruitiers, 21 750 Kg de semences de riz et 1,6 million de plants de bananiers-plantains.

Au demeurant, ce déploiement du gouvernement dans la mise à disposition du matériel végétal tout au long de l’année 2015 n’a pas réussi à combler l’important déficit qu’accuse la production agricole au Cameroun. Pour l’année 2016, a-t-on appris, le ministère de l’Agriculture mise sur la contribution des jeunes au développement du secteur agricole pour inverser la tendance, grâce à des appuis multiformes.

D’ailleurs, en s’adressant le 10 février 2016 à la jeunesse camerounaise à la veille de la fête à elle dédiée, le chef de l’Etat, Paul Biya, a invité ses jeunes compatriotes à devenir «les entrepreneurs agricoles dont le Cameroun a besoin». «La terre ne trahit jamais. N’ayez pas peur de franchir le pas (…). C’est un métier noble et rémunérateur de ce qu’il est convenu d’appeler l’économie réelle», a indiqué le Président Biya, en conseillant aux jeunes de s’informer et profiter des nombreux programmes en leur faveur mis en place par le gouvernement, via le ministère de l’Agriculture.

BRM

Lire aussi

12-02-2016 - Le Président Biya aux jeunes : «soyez les entrepreneurs agricoles dont le Cameroun a besoin» !

Published in Agriculture
commerce-exterieur-les-pays-bas-restent-le-premier-client-du-cameroun-en-2023-malgre-une-baisse-de-part-de-marche
Les Pays-Bas ont conservé leur statut de premier client du Cameroun en 2023 pour la deuxième année consécutive, selon le dernier rapport sur le commerce...
extension-du-marche-central-de-douala-la-societe-sg-crtp-decroche-un-ppp-de-pres-de-2-milliards-de-fcfa
Le 2 mai 2024, le maire de Douala, Roger Mbassa Ndine, a posé la première pierre des travaux d’extension du marché central A, au lieu-dit marché du...
lutte-contre-l-inflation-la-beac-s-emploie-a-retirer-100-milliards-de-fcfa-du-circuit-bancaire-en-une-semaine
La Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) a de nouveau émis, le 13 mai 2024, des bons d’une maturité de 14 jours, rémunérés à un taux...
clarification-de-la-societe-globeleq
Globeleq a noté de récentes spéculations médiatiques selon lesquelles elle aurait décidé de vendre ses actifs au Cameroun, dans un contexte marqué par une...

A la Une du magazine


Investir au Cameroun n121:Mai 2022

Les marges de progression du secteur télécom camerounais


Pourquoi les entreprises camerounaises cachent autant leurs comptes ?


Business in Cameroon n110: April 2022

Covid-19, war in Europe: Some Cameroonian firms will suffer


Albert Zeufack: “Today, the most important market is in Asia

  1. Plus lus 7 jours
  2. partagés 1 mois
  3. lus 1 mois
next
prev