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Yaoundé - 15 mai 2024 -

Les producteurs de manioc de la localité d’Ogandi, dans la région du Centre du Cameroun, bénéficieront du soutien financier du Haut-commissariat d’Afrique du Sud au Cameroun, dans le cadre de leur projet de construction d’une unité de transformation du manioc.

Cette promesse leur a été faite par le Haut-commissaire d’Afrique du Sud au Cameroun, Zanele Makina. C’était le 18 juillet 2017, à l’occasion de la célébration du Nelson Mandela Day.

En clair, la diplomate sud-africaine mettra à la disposition des producteurs les 10% représentant la quote-part exigible (48 millions de FCfa), afin que le projet porté par ces producteurs bénéficie des financements du Projet d'investissement et de développement des marchés agricoles (Pidma), financé à hauteur de 50 milliards de francs Cfa par la banque mondiale.

BRM

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Dans le cadre du 3ème Contrat désendettement et développement (C2D), l’Agence française de développement (AFD) et le ministère camerounais de l’Economie viennent de signer des conventions d’affectation d’une enveloppe globale de 90 milliards de francs Cfa, en vue du développement du secteur agropastoral.

Concrètement, ces fonds, apprend-on officiellement, sont destinés au Programme de consolidation et de pérennisation du dispositif de formation et d’insertion agropastoral et halieutique (PCP-Afop), et au Programme d’amélioration de la compétitivité des exploitations familiales agropastorales (Acefa), tous mis en place par le gouvernement.

Pour rappel, le programme Afop vise à renforcer les compétences des acteurs agropastoraux, grâce à la création, à travers le pays, d’écoles et autres centres de formation spécialisés dans les métiers agropastoraux.

Quant au programme Acefa, il consiste à apporter des appuis financiers et l’expertise technique aux producteurs et autres éleveurs, dans l’optique de leur permettre de développer leurs activités et ainsi accroître leurs revenus.

BRM

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Dans le cadre du Programme d’amélioration de la compétitivité des exploitations familiales agropastorales (Acefa), 17 organisations paysannes de la région du Sud du Cameroun viennent de bénéficier d’une enveloppe de financements d’un montant de 128 millions de francs Cfa, a-t-on appris officiellement.

Selon les règles de fonctionnement de ce programme gouvernemental, ces appuis financiers se situent entre 500 000 et 6 millions de francs Cfa pour les groupements de producteurs bénéficiaires, et entre 5 millions de francs Cfa et 30 millions de francs Cfa pour les organisations professionnelles.

 Financé par les fonds C2D, le programme Acefa, co-piloté par le ministère de l’Agriculture et celui de l’Elevage, vise à «accroître les revenus des exploitants familiaux par l’amélioration de la compétitivité de leurs exploitations».

La 2ème phase de ce programme, actuellement en cours d’implémentation dans le pays, prévoit de financer 5 200 projets au total, pour une enveloppe globale de 23 milliards de francs Cfa.

BRM

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Le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana (photo), prend part, depuis le 10 juillet dernier, jusqu’à ce 12 juillet 2017, au premier Forum mondial des producteurs de café, a-t-on appris officiellement. 

Au cours de cette rencontre qui se déroule dans la ville de Medellin, en Colombie, ce membre du gouvernement camerounais a échangé avec des opérateurs mondiaux de la filière café, afin de développer des relations de partenariat et dynamiser davantage la filière café au Cameroun, indique le ministère du Commerce.

 Cette expédition colombienne intervient dans un contexte marqué par la persistance de la désaffection des agriculteurs locaux pour ce produit de rente, dont les prix bord champ tardent à prendre la courbe ascendante observée depuis au moins 5 ans sur le cacao. Toute chose qui plombe la production locale, laquelle avait officiellement culminé à 16 142 tonnes en 2012-2013, permettant ainsi au pays de réaliser la campagne caféière la plus mauvaise «au cours des 50 dernières années», avait précisé l’interprofession cacao-café.

En dépit d’une production de 24 500 tonnes en 2015-2016, contre 23 865 tonnes au cours de la campagne précédente, le Cameroun est toujours très loin des projections contenues dans son plan de relance des filières cacao-café, qui visent à produire 150 000 tonnes de café en 2020.

BRM

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Depuis la descente sous la barre de 1 000 Fcfa des prix bord champ du kilogramme du cacao au Cameroun, au premier trimestre 2017, l’anxiété gagne de plus en plus les producteurs, habitués à des prix plus rémunérateurs, qui atteignaient souvent jusqu’à 1500 francs Cfa, le kilogramme.

A en croire les statistiques compilées par le système d’information des filières (SIF), qui met quotidiennement à disposition les prix moyens dans les bassins de production du pays, le kilogramme continue à se négocier entre 900 et 960 francs Cfa depuis plus de trois mois.

Une situation que les experts de la filière mettent sur le compte de la tendance baissière des cours mondiaux des matières premières, observée sur le marché international depuis plusieurs mois.

Du côté des pouvoirs publics, cette baisse des prix du cacao inquiète, ce, d’autant plus qu’elle peut décourager les producteurs et mettre à mal les ambitions d’augmentation de la production fixées à l’horizon 2020, avec des projections de 600 000 tonnes, contre environ 250 000 tonnes actuellement.

BRM

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Les entreprises agro-industrielles, membres de l’Association des raffineurs des oléagineux du Cameroun (Asroc), ont importé 2 000 tonnes d’huile de palme brute du Gabon, entre mai et juin 2017, apprend-on de sources internes à ce regroupement corporatiste.

A en croire nos sources au sein de l’Asroc, le prix de cession de cette matière première gabonaise est hautement plus compétitif que celui des importations malaisiennes qui permettent généralement au Cameroun de combler un déficit de production structurel estimé à 100 000 tonnes depuis des années, mais qui a officiellement atteint 130 000 tonnes depuis 2 ans.

Cet avantage en matière de coût, explicable par la proximité entre le Cameroun et le Gabon (les régions du Sud-Cameroun et du Woleu Ntem au Gabon sont frontalières), pourrait bientôt faire de ce pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) le principal fournisseur des raffineurs camerounais en huile de palme, au regard des investissements qu’y réalise la société agro-industrielle Olam.

Pour rappel, c’est depuis octobre 2016 que le Cameroun est devenu importateur de l’huile de palme gabonaise issue de la raffinerie d’Olam, située dans la localité d’Awala. La plus grande économie de la Cemac qui va officiellement importer 96 000 tonnes d’huile de palme en 2017, pour satisfaire les besoins des raffineurs locaux, avait alors reçu une cargaison inaugurale d’environ 300 tonnes.

Brice R. Mbodiam

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Le 11 mai 2017, le directeur général de la Société camerounaise de palmeraies (Socapalm), Dominique Cornet, a saisi le ministre camerounais du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, d’une requête en vue d’obtenir de la part de ce membre du gouvernement en charge de l’homologation des prix de certains produits de grande consommation, une augmentation substantielle du prix de cession de l’huile de palme brute aux industries de transformation et aux ménages.

Arguant de ce que les prix de l’huile de palme brute restent bloqués dans le pays depuis 10 ans, le DG de la Socapalm, entreprise contrôlée par le groupe franco-belge Socfin, propose de faire passer le prix de cession de la tonne aux industriels de 450 000 à 600 000 FCfa hors taxe, ce qui induirait une augmentation de plus de 30%. Selon l’Association des raffineurs des oléagineux du Cameroun (Asroc), cette hausse devrait impacter le prix aux ménages, qui passerait alors de 600 francs Cfa le litre à 750 francs Cfa, en hausse de 25%.

Selon la Socapalm, la nécessité de cette révision à la hausse des prix se justifie par l’augmentation de ses charges, le désir de renflouer les caisses de l’entreprise pour lancer un plan d’investissement, ou encore la hausse du prix de cession de la tonne sur le marché international à 843 dollars au premier trimestre 2017. Autant de justifications balayées par l’Asroc.

En effet, sur la base d’une courbe d’évolution des cours mondiaux de l’huile de palme brute sur la période allant du 3 janvier au 20 juin 2017, l’Asroc fait remarquer que «contrairement aux allégations de la Socapalm, la moyenne du prix de cession de la tonne d’huile de palme brute au premier trimestre 2017 est de 712,52 dollars et non de 843 dollars» comme le prétend le leader de la production d’huile de palme brute au Cameroun.

Le regroupement des raffineurs locaux précise, par ailleurs, que la Socapalm, qui annonce un nouveau plan d’investissement, n’a pas déjà respecté le plan produit en 2008, qui lui avait permis d’obtenir le relèvement du prix de cession de l’huile de palme brute de 360 à 450 francs Cfa le kilogramme. En lieu et place de l’extension des plantations prévue, dans l’optique d’accroître la production, l’Asroc révèle même que la Socapalm avait plutôt utilisé les fonds engrangés à la faveur de la dernière hausse des prix, pour développer des plantations d’hévéa, au détriment du palmier à huile.

Réagissant à l’augmentation des charges excipée par la Socapalm, et qui augurerait de difficultés financières pour l’entreprise, l’Asroc rappelle que cette unité agro-industrielle a déclaré «un gain de 6 milliards de francs Cfa en 2016, avec distribution de 5 milliards de francs Cfa au titre de dividende». En réalité, la Socapalm a plutôt déclaré, à fin 2016, des bénéfices après impôts de 5,1 milliards de francs Cfa, en baisse de plus de 1 milliard de francs Cfa par rapport aux 6,4 milliards de francs Cfa de l’année 2015. Selon les états financiers de l’entreprise, le dividende à distribuer, lui, s’élève à 6,8 milliards de francs Cfa, la Socapalm ayant décidé d’effectuer un prélèvement sur son stock de «report à nouveau», afin de compléter l’enveloppe à distribuer aux actionnaires pour l’exercice 2016.

Le 27 juin dernier, une réunion sur le sujet s’est tenue au ministère du Commerce. Le lendemain, une correspondance émanant des services du Premier ministre a été transmise aux ministre Mbarga Atangana, pour compte-rendu des «dénonciations» qu’elle contient. Ladite correspondance, écrite le 13 juin par une ONG dénommée «Observatoire du développement sociétal», accuse le ministre du Commerce de mettre à mal les producteurs d’huile de palme en autorisant des importations, alors que, révèle cette ONG, la production locale est «suffisante». Pourtant, les experts s’accordent à reconnaître que le déficit de production du Cameroun, qui a culminé à 100 000 tonnes pendant des années, atteint depuis 2 ans 130 000 tonnes.

Mieux, cette ONG, dont la correspondance adressée au Premier ministre le 13 juin porte en pièce-jointe la lettre adressée le 11 mai dernier au ministre du Commerce par la Socapalm, demande au gouvernement d’accorder au leader du marché de l’huile de palme au Cameroun, un relèvement substantiel des prix de l’huile de palme brute dans le pays.

Brice R. Mbodiam

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Le partenariat scellé, il y a quelques mois, entre le Collège régional d’agriculture d’Ebolowa, dans la région du Sud du Cameroun, et le Lycée Terre Atlantique de Nantes, en France, commence à porter ses fruits. Le 20 juin dernier, une équipe constituée par les élèves de ces deux structures de formation a organisé, au ministère de l’Agriculture, une séance de dégustation du chocolat produit localement, à base du cacao camerounais.

«Il est maintenant question de tenir le cap de cette coopération et de démultiplier l’action, afin que ce projet devienne un projet de développement économique.», a déclaré le ministre de l’Agriculture, Henri Eyébé Ayissi, en savourant du chocolat noir et blanc, sortis tout droit de l’atelier d’application à la transformation du cacao, installé au sein du Collège régional d’agriculture (CRA) d’Ebolowa, et ouvert aux producteurs désirant se lancer dans ce domaine.

Pour rappel, au Cameroun, 75% de fèves de cacao sont exportées à l’état brut. Ce qui expose les producteurs locaux à la fluctuation des cours mondiaux, comme c’est le cas actuellement.

En effet, alors que le prix moyen du kilogramme avait atteint 1 500 Fcfa dans plusieurs bassins de production au cours de la dernière campagne, depuis trois mois, ces prix connaissent une baisse drastique, culminant parfois à 800 francs Cfa seulement le kilogramme, dans certains bassins du pays. D’où la nécessité de la transformation des fèves, plus rémunératrice.

BRM

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Les ménagères qui ont du mal à maîtriser les différentes mixtures d’épices africaines susceptibles de relever le goût de leurs viandes, poissons et poulets, n’ont plus du mauvais sang à se faire. Il suffit de se rendre dans un supermarché de la place, et de se procurer un sachet de «Secret», une marque développée par la société camerounaise Keuni Foods. Il s’agit d’un concentré d’épices du terroir déjà mixées, qui se décline sous plusieurs saveurs (poulets et autres viandes blanches, poissons et crustacés, puis Viandes) et directement utilisable pour différents assaisonnements.

Cette PME camerounaise s’attaque ainsi à un marché sur lequel règnent déjà des entreprises telles que FooDis, du Camerounais Francis Nana Djomou, qui distribue notamment le bouillon culinaire de la marque Jumbo ; ou encore le géant helvétique, Nestlé qui réalise mensuellement environ 5 milliards de francs Cfa de chiffre d’affaires dans la zone Cemac, grâce à son célèbre cube Maggi, décliné sous plusieurs saveurs.

Une situation qui ne semble pas inquiéter la promotrice de Keuni Foods, qui compte sur un avantage comparatif majeur. «Nos produits sont 100% naturels avec une pincée de sel pour conservateur. Dans un environnement où beaucoup d’éléments entrant dans la cuisson de nos plats sont chimiques, voire dangereux pour la santé, à l’instar du glutamate contenu dans le cube, ‘’Secret’’ est l’innovation qui permet d’assaisonner nos plats sans danger pour notre santé. De plus, notre composition permet, d’une part, le gain du temps et, d’autre part, permet aux novices en cuisine de ne plus rater leur plat. Ainsi, pour faire du poisson braisé, par exemple, rien de plus simple que de badigeonner le poisson préalablement nettoyé avec un sachet de ‘’Secret poisson’’ et du sel et de le mettre au feu», explique Aïcha Noucti Kadji, qui précise qu’afin de «garantir une qualité exceptionnelle du produit, ‘’Secret’’ a obtenu la certification de conformité de l’Agence des normes et de la qualité» du Cameroun (Anor).

A en croire cette opératrice économique, petite fille du milliardaire Joseph Kadji Defosso, l’un des plus grands capitaines d’industrie du Cameroun, et fille de Noucti Tchokwago, ancien PDG du groupe Batoula, son projet découle d’un constat simple : «nous avons remarqué que les consommateurs camerounais, en particulier, et africains, en général, sont de plus en plus conscientisés et mieux éduqués sur les questions d’ordre nutritionnel. D’où l’intérêt observé, lors de l’achat, sur le choix des meilleurs produits de consommation», confie Aïcha Noucti Kadji, à la fois diplômée en sciences de gestion à Hec Montréal et en communication d’entreprise à l’Esgci de Paris.

«Grâce aux nouvelles technologies de l’information et de la communication, telles que l’Internet, ils sont de mieux en mieux informés sur l’évolution des maladies cardiovasculaires, l’obésité, le diabète et autres maladies liées à la mauvaise alimentation. L’objectif de Keuni Foods est d’exploiter au mieux ce marché potentiel, en commercialisant ses produits à travers tous les pays du continent africain et d’occident», ambitionne la jeune opératrice économique qui emploie une cinquantaine de personnes dans son unité agro-industrielle.

Brice R. Mbodiam

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Les producteurs de la banane dessert en activité au Cameroun ont exporté 116 812 tonnes au 31 mai 2017, contre 116 489 tonnes au cours de la même période en 2016. Ces statistiques que vient de rendre publiques l’Association bananière du Cameroun (Assobacam) révèlent donc une augmentation des exportations de 323 tonnes.

Cette embellie est principalement le fait du petit poucet du marché de la banane au Cameroun, la société Boh Plantations, dont les exportations ont progressé de 1 166 tonnes par rapport à la même période en 2016. Selon l’Assobacam, ce producteur a exporté 4 939 tonnes de bananes à fin mai 2017, contre 3 773 tonnes, l’année dernière, au cours de la même période.

A l’analyse, la performance enregistrée par la société Boh Plantations, au cours des cinq premiers mois de l’année 2017, peut être mise sur le compte des retombées du programme des Mesures d’accompagnement banane (MAB) de l’Union européenne (UE), dont ont bénéficié les producteurs camerounais, dans l’optique, souligne l’Assobacam, de «permettre à la filière de mieux répondre aux défis du marché international ainsi qu’aux objectifs de développement et de croissance fixés par le gouvernement camerounais ».

En tout cas, cette forte progression des exportations de Boh Plantations, qui exploite 260 hectares de bananeraies dans la région du sud-ouest du Cameroun, a permis d’atténuer les baisses de volumes enregistrées à la Cameroon Developement Corporation (CDC), entreprise contrôlée par l’Etat et numéro 2 du marché, et à la société des Plantations du haut Penja (PHP), filiale locale de la Compagnie fruitière de Marseille, qui contrôle environ 50% du marché local de la banane dessert.

En effet, avec des exportations globales de 70 967 tonnes à fin mai 2017, la performance de la PHP est en baisse de 273 tonnes, puisque cette entreprise avait exporté 71 240 tonnes de bananes au cours de la même période en 2016. A la CDC, la baisse des exportations est plus importante, soit 570 tonnes, passant de 41 476 tonnes, à fin mai 2016, à seulement 40 906 tonnes sur la même période cette année.

Pour rappel, officiellement, la banane est le 3ème produit d’exportation du Cameroun, derrière le pétrole, qui représente plus de 40% des exportations totales du pays, et le bois en grumes ou scié, qui représente environ 15% des exportations camerounaises.

Brice R. Mbodiam

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