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Yaoundé - 05 mai 2024 -

Ce n’est pas très régulièrement qu’un audit est commandé par l’Etat du Cameroun dans le cadre d’un marché public. Par voie de presse, Emmanuel Nganou Djoumessi, le ministre des Travaux publics (Mintp), vient de lancer un appel d’offres international pour recruter un cabinet d’expertise en vue de réaliser un audit financier du projet de construction de l’autoroute Kribi-Lolabé (38,5 Km), rendue à 88,5% de réalisation à cette date.

Parmi les nombreux objectifs assignés au cabinet en cours de recrutement, indique l’appel d’offres, il y a celui relatif aux ressources d’Eximbank de Chine (85% des financements).

Le gouvernement camerounais veut savoir si ces ressources «ont été utilisées conformément aux dispositions de l’accord de prêt et du mécanisme de remboursement qui l’accompagnent dans le souci d’économie et d’efficience, et uniquement aux fins pour lesquelles elles ont été octroyées».

Par ailleurs, il est demandé à l’auditeur de vérifier si les fonds de contrepartie de l’Etat du Cameroun (15%) ont été mobilisés, ainsi que d’autres ressources relatives à l’investissement fiscal auxquelles l’Etat s’est engagé conformément à l’accord de prêt.

Aussi, indique le ministre des Travaux publics, «l’auditeur se doit d’accorder une attention sur les cas de fraude et corruption identifiés ; le respect des lois et réglementations durant toute la phase du projet ; les problèmes de gouvernance identifiés lors de l’exécution dudit projet».

Les candidats à cet appel d’offres international doivent justifier d'un chiffre d'affaires supérieur ou égal à 150 millions FCFA. Les candidatures doivent parvenir au ministère des Travaux publics au plus tard le 3 avril 2019.

La construction de cette autoroute de 38,5 km de 2 x 2 voies a été confiée à l’entreprise chinoise China Harbour Engineering Company. L’ouvrage est censé desservir Kribi, la cité balnéaire où se trouve un port en eau profonde. Le planning d’achèvement des travaux laissait entrevoir une réception provisoire de l’autoroute autour de juin 2018. Mais ce n’est pas encore le cas.

Sylvain Andzongo

Published in Grands Travaux

Après la signature des financements en 2014 avec Eximbank USA et Société générale France, l’on assiste peut-être à une avancée du projet d’installation de 55 ponts métalliques en sections préfabriquées modulaires dans les dix régions du Cameroun.

En effet, le ministre des Travaux Publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, et Olivier Picard, président d’Ellipse Projects SAS France, entreprise chargée des travaux, ont échangé  le 8 mars à Yaoundé. Très peu d’informations ont filtré à l'issue de cette rencontre. Des sources au ministère des Travaux publics indiquent juste que, « le ministre a examiné avec son hôte, les avancées et contraintes dans la mise en œuvre de ce vaste programme de construction d’ouvrages de franchissement ».

Cela renseigne au moins que ce projet connaît des défis car, il tarde à être matérialisé. Pourtant, c’est en décembre 2014, il y a pratiquement cinq ans, que la banque américaine de financement de l'import-export (Eximbank USA), s'est positionnée dans ce projet comme étant le garant de 25 milliards FCFA, sur l'accord de prêt d’un montant total de 46 milliards FCFA autorisé par le président camerounais, Paul Biya, avec le groupe bancaire français Société Générale.

Une autre information obtenue auprès de nos sources est que le projet de construction de 55 ponts métalliques en sections préfabriquées modulaires conçus par Acrow Corporation USA, vise l’équipement de certaines grandes zones de production agricole d’ouvrages d’art flexibles. La longueur des portées variera de 27 à 150 m, pour faciliter le mouvement des personnes et des biens.

Il est donc envisagé la construction de 11 ponts métalliques dans la région de l’Est et 9 dans le Nord-Ouest. Les régions de l’Ouest et du Sud auront chacune 7 ponts, puis les régions de l’Adamaoua et du Centre, 5 ponts chacune. La région du Sud-Ouest compte pour sa part 4 ponts, le Littoral 3 ponts et les régions du Nord et de l’Extrême Nord 2 ponts chacune.

S.A

Published in Infrastructures

Ibrahim Talba Malla, le ministre en charge des Marchés publics (Minmap), vient de publier une liste d’une centaine de marchés en vue de leur passation en ligne via la plateforme «Cameroon Online E-procurement System» (Coleps).

A ce titre, indique le Minmap, les prestataires désireux de soumissionner en ligne, devront préalablement, s’enregistrer sur le site web du ministère (www.marchespublics.com) et disposer d’un certificat électronique. « Les cent premiers soumissionnaires inscrits sur Coleps avant le 8 mars 2019, se verront délivrer à titre gratuit le certificat électronique.», promet Ibrahim Talba Malla.

Le membre du gouvernement précise que, les prestataires intéressés doivent prendre attache avec la division des systèmes d’information de son ministère munis de différentes pièces administratives : une fiche d’inscription dûment renseignée et téléchargée sur Coleps, une copie du registre du commerce, une copie de non faillite, une copie de la domiciliation bancaire, et celle de la carte nationale d’identité du responsable de l’entreprise.

L’implémentation de «Cameroon Online E-procurement System» est financée par la Corée du Sud, à hauteur de 3 milliards FCFA. L’objectif final est de réduire la corruption dans le secteur des marchés publics au Cameroun. Car bien souvent, c’est le contact entre les prestataires et les fonctionnaires qui favorisent certaines collusions. A preuve, dans son rapport présenté fin 2018, la Commission nationale anti-corruption (Conac) a classé le ministère des Marchés publics comme l’administration la plus corrompue du pays.

Par le biais de Coleps, 1 898 marchés ont été programmés en 2017 et 177 avis d’appel d’offres y ont été publiés.

S.A

Published in Gestion publique

En application des directives issues de la session du Conseil national de la décentralisation, le 21 novembre 2017, le ministère des Travaux publics (Mintp) informe qu’il a procédé en 2018 au transfert de compétences en matière de cantonnage routier aux communes.

D’après les données du Mintp, ce transfert de compétences représente pour l’année 2018, une allocation globale de 2,80 milliards FCFA, pour un linéaire de 4 039,69 km, affectées à 135 maires, dont les communes sont traversées par les routes bitumées. Cependant, indique le ministère des Travaux publics, les routes bitumées faisant l’objet des travaux de grande envergure n’ont pas été retenues pour cette première phase de transfert de compétences.

En faisant une analyse comparative entre les fonds qui ont été transférés pour le cantonnage routier et le montant initialement arrêté par l’Etat (1,8 milliard FCFA) pour l’année 2018, l’on se rend compte qu’il y a un dépassement d’un milliard FCFA. La facturation de ces travaux d'entretien routier se fait par tâche et non plus au forfait kilométrique comme jadis. Chaque commune doit réaliser 11 tâches : débroussaillement des abords, nettoyage des équipements, décapage et nettoyage des accotements, curage des fossés et exutoires...

S.A

Published in Transport

Au lendemain de l’incendie qui a consumé environ 150 boutiques dans la nuit du 23 au 24 février 2019 au marché Congo, dans la capitale économique camerounaise, la Communauté urbaine de Douala a annoncé la résiliation pour «défaillance», du contrat de construction d’un espace marchand moderne de 1400 boutiques sur le site de ce marché, projet initié après un énième incendie survenu dans ce marché en juillet 2012.

Les travaux avaient été lancés en 2013 par la Southwest International Construction Corporation (SICC), qui ambitionnait de livrer l’infrastructure au bout de 2 ans, avant de se rebiffer après 2 ans de retard, pour finalement annoncer la livraison en 2018. A ce jour, pas grand-chose est visible sur le chantier.

L’investissement annoncé par SICC, société de joint-venture entre opérateurs économiques locaux et des partenaires américains, devait coûter 7 milliards de francs Cfa et devait être réalisé sous le modèle Build-Operate-Transfert (BOT), qui consistait pour SICC à construire le nouveau marché selon les normes internationales, à l’exploiter pendant une période déterminée et à remettre les clés de cet espace marchand à l’Etat (Communauté urbaine de Douala), au terme de cette période d’exploitation contractuelle.

Selon les plans initiaux, le marché Congo new-look devait compter 1400 boutiques, 200 toilettes, un parking pouvant accueillir 120 véhicules, deux guérites pour gardiens, un poste de police, 16 bacs à ordures et un système de vidéosurveillance. Le projet devait générer 1000 emplois directs pendant la phase de construction, tandis que 171 emplois permanents seraient créés à la fin des travaux.

Pour rappel, la reconstruction du marché Congo n’est pas le premier projet sur lequel SICC échoue au Cameroun. Depuis bientôt 9 ans, cette entreprise tarde à livrer les premiers bâtiments d’un projet immobilier initié dans la capitale économique, et pour lequel les acquéreurs des logements affirment avoir déjà versé environ un milliard de francs Cfa. Les promoteurs, eux, évoquent des difficultés financières, qui semblent s’éterniser.

Brice R. Mbodiam

Lire aussi:

29-08-2017 - Cameroun : la société Sicc annonce la livraison d’un espace marchand de près de 1400 boutiques en 2018, dans la ville de Douala

 19-09-2017 - Au Cameroun, un collectif d’acquéreurs et la société Sicc s’étripent autour d’un projet immobilier en hibernation depuis 7 ans

Published in BTP

Après huit années d’hibernation, le projet routier Ebolowa-Akom II-Kribi (179,28 Km avec des voies de contournements), sort enfin des tiroirs. Le ministre directeur du cabinet civil (DCC) de la présidence de la République, Samuel Mvondo Ayolo (photo), a saisi le 18 février 2019, le ministre des Travaux publics (Mintp), Emmanuel Nganou Djoumessi, pour «signature du contrat relatif au projet de construction de la route Ebolowa-Akom II-Kribi».

A cet effet, écrit le DCC, le Mintp est invité à procéder à la signature du contrat y afférent avec l’entreprise italienne ICM-CMC Spa. L’opérateur en question a déjà bouclé le dossier relatif à la mobilisation de tous les financements nécessaires au démarrage des travaux conformément à l’accord du président de la République, Paul Biya.

Le projet routier est évalué à 162,17 milliards FCFA. Mais il faut préciser que ce montant est susceptible d’être revu à la baisse car, des informations obtenues à bonne source, indiquent que le gouvernement camerounais à demander à ICM-CMC de supprimer des travaux connexes (réservation électrique à 2 voies, fourniture et pose de la fibre optique sur 179,28 km, construction d’une ligne électrique sur 30 km, mesure de protection environnementale et expropriation sur une bande de 30 mètres) d'un montant de 14,69 milliards FCFA hors taxes.

Les partenaires financiers (Standard Chartered Bank et l’agence de crédit export britannique-Ukef) ont proposé un taux effectif global de 3,96% par an, jugé onéreux en comparaison aux financements précédemment obtenus au Cameroun. Le ministère des Finances a demandé à ces partenaires de revoir à la baisse le taux effectif global (TEG) pondéré qui ne doit pas dépasser 2,76%.

La construction de la route Ebolowa-Akom II-Kribi par des partenaires italiens constitue à coup sûr, l’une des retombées de la visite d’Etat effectuée par Paul Biya du 20 au 22 mars 2017 en Italie. A cette occasion, des opérateurs italiens s’étaient intéressés, entre autres, à ce projet routier.

La route Ebolowa-Akom II-Kribi est un engagement ferme du chef de l’Etat auprès des populations de la Région du Sud du pays à l’occasion du Comice agropastoral d’Ebolowa. C’était le 17 janvier 2011. A cette occasion, M. Biya avait déclaré : « le développement du monde rural suppose le désenclavement des bassins de production agricole, la mise en œuvre des grands projets structurants. Aussi ai-je décidé la réalisation des routes bitumées suivantes : Ebolowa-Kribi par Akom II… ». Depuis ce temps, le projet est resté lettre morte.  

S.A

Published in Transport

Détrônée dans le secteur de la production de ciment par le nigérian Dangote depuis 2016, Cimenteries du Cameroun (Cimencam), filiale de LafargeHolcim Maroc, vient de se positionner stratégiquement sur le programme gouvernemental de 10 000 logements sociaux.

Dans ce sens, Benoît Galichet, le directeur général de Cimencam, et la ministre de l'Habitat et du développement urbain, Célestine Ketcha Courtès, ont signé, le 18 février, à Yaoundé, la capitale camerounaise, une convention pour la construction à coût réduit de l'habitat social.

M. Galichet a engagé l’entreprise de ciment à appuyer le gouvernement camerounais dans l'identification et la conclusion de partenariats avec des entreprises en charge de la construction des premiers 1675 logements sociaux en cours à Olembé (Yaoundé), et à Mbanga-Bakoko (Douala). Montant : 67,5 milliards FCFA représentant le coût des 1 675 premières unités.

En outre, Cimencam s’est également engagée à mobiliser les banques et les entreprises commerciales, les industriels œuvrant dans la production des matériaux de construction, à contribuer à la production massive et la mise à disposition de logements abordables.

Pour sa part, le gouvernement va encourager ses partenaires à s'approvisionner en matériaux de construction auprès de Cimencam ou de son réseau de distribution « Binastore » ; faciliter l'obtention des exonérations fiscalo-douanières, ou des autorisations administratives auprès des administrations compétentes pour le réseau de distribution « Binastore », etc.

La filiale de LafargeHolcim Maroc vient ainsi de conclure un deal, en négociation avec le gouvernement camerounais depuis 2018. Les négociations entre les parties avaient été révélées par Jean Claude Mbwentchou, ex-ministre en charge de l’Habitat, lors de questions orales à l’Assemblée nationale.

L’ancien membre du gouvernement avait déclaré qu’une réflexion avait été engagée avec la société Cimenteries du Cameroun pour mettre en place des centrales d’achat. Ce qui permettra la baisse du coût du ciment, ainsi que d’autres matériaux de construction. L'objectif final étant de rendre accessibles les logements aux revenus les plus modestes.

Le coût des logements sociaux au Cameroun est jugé exorbitant, comparativement à d’autres pays africains de même niveau, selon une récente étude de la Banque mondiale. Dans cette étude publiée en novembre 2018, la Banque mondiale a révélé qu’un projet de 1 500 unités de logements sociaux, construites avec un financement extérieur, coûte 36 792 USD chacune, alors que, financée par des ressources nationales, la construction de logements sociaux à Yaoundé et Douala coûte paradoxalement plus cher, à hauteur de 65 602 USD par unité, soit du simple au double.

S.A

Published in Habitat

Célestine Ketcha Courtès (photo), la ministre en charge de l’Habitat (Minhdu), est en colère contre des entreprises attributaires de plusieurs marchés sous financement du Fonds routier depuis 2013. Et pour cause, indique la ministre, ces entreprises continuent à soumissionner chaque année alors qu’elles détiennent dans leur portefeuille plusieurs marchés inachevés.

Mme Ketcha Courtès invite par conséquent toutes les entreprises du secteur qui plombent les résultats du ministère de l’Habitat dans la mise en œuvre des projets du guichet entretien du Fonds routier, à prendre les dispositions pour achever dans un délai de deux mois, à compter du 18 février, leurs chantiers respectifs. Ces entreprises sont sommées de s’organiser dans le futur à soumissionner en fonction de leurs plans de charge respectifs.

En outre, au terme des descentes qu’elle effectuera bientôt sur l’ensemble du territoire national, Mme Ketcha Courtès indique que les marchés des entreprises indélicates seront systématiquement résiliés et les noms des concernés communiqués au ministère en charge des marchés publics pour suspension de la commande publique.

Cette menace du Minhdu rentre en droite ligne avec la circulaire du 25 avril 2017. Ladite circulaire dispose que, «les défaillances des cocontractants dans l’exécution des marchés précédents sont désormais considérées comme critère éliminatoire dans l’attribution de nouveaux marchés».

En avril 2018, le ministère des marchés publics avait déjà publié une liste de 334 entreprises susceptibles d’être suspendues de la commande publique si elles ne montraient pas patte blanche.

Published in BTP

Les travaux d’interconnexion par route se poursuivent pour relier Yaoundé, la capitale du Cameroun, et Brazzaville, celle du Congo.

Selon le ministère camerounais des Travaux publics, l’avancement global est estimé à 16,4% pour ce qui est de la dernière phase des travaux de construction du corridor Yaoundé-Brazzaville, section Mintom-Lele, d’un linéaire de 67,5 km.

Les travaux déjà effectués sont : le débroussaillage sur 42 km, l’enlèvement de la terre végétale sur 29,35 km, les travaux de terrassement sur 22 km et la mise en œuvre de la couche de fondation (17,78%).

Quant à la section 2, Lele-Ntam-Mbalam, long de 53 km, les travaux sont exécutés à 12,52% et concernent la mise en place de la polygonale de base, l’achèvement des travaux de  débroussaillage, l’enlèvement de la terre végétale sur 32 km (sur les 53 km prévus) et les travaux de terrassement sur  32 km. Pour ce qui est des ouvrages d'assainissement, neuf ouvrages sont entamés sur les 83 prévus.

La première phase de la construction du corridor Yaoundé-Brazzaville en territoire camerounais, Djoum-Mintom (98 km), elle, a été provisoirement réceptionnée.

La Banque africaine de développement (BAD) s’est engagée, depuis 2009, dans la réalisation du corridor Yaoundé-Brazzaville, d’un linéaire de 504,5 km. D’un montant total de 104,7 milliards FCFA, le cofinancement de la BAD (40,7 milliards FCFA) dans ce projet a été mobilisé le 15 avril 2016.

La Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (Bdeac), elle, a débloqué 20 milliards FCFA, le 22 décembre 2016. L’apport du Cameroun est de 13,9 milliards FCFA. Le Japon, partenaire du projet, a apporté, en 2017, un montant de 33 milliards FCFA.

S.A

Published in Transport

Le 1er février 2019, le gouvernement camerounais, à travers le ministère des Travaux publics, a signé avec la société belge DEM Group, un contrat de 157 milliards de francs Cfa, en vue de la fourniture des équipements au Parc national du matériel de génie-civil (Matgénie).

En plus de la fourniture de plus de 600 engins et véhicules à cette entreprise, anciennement dédiée à la location des engins aux entreprises du BTP, puis devenue une entreprise du BTP à part entière suite à une réforme intervenue en 2015 ; le contrat intègre la création de quatre centres de formation à la conduite de ces engins, ainsi que des points de service du Matgénie dans les dix régions du pays.

Les équipements à livrer sur 2 ans par DEM Group, apprend-on, permettront au Matgénie de se déployer davantage sur le terrain de l’entretien routier, conformément à un contrat de partenariat signé avec les communes camerounaises ; de doper son parc pour plus d’efficacité dans la location des engins aux entreprises ; et de constituer de la ressource matérielle pour la réalisation de ses propres travaux dans le secteur du BTP.

DEM Group, l’adjudicataire de ce contrat, est le fournisseur officiel des équipements pour les marques Hitachi, John Deere et Wirtgen Group, dont les engins sont spécialisés dans les travaux forestiers, miniers et routiers. Cette entreprise belge opère dans plus de 25 pays en Afrique, dont le Cameroun, l’Algérie, la RDC, le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Maroc et le Sénégal, etc.

Brice R. Mbodiam

Lire aussi:

16-10-2017 - Grâce au Matgénie, les communes camerounaises pourront réduire de 30% leurs frais d’entretien routier

09-04-2015 - Le Cameroun transforme le Parc national du matériel de génie-civil en une entreprise publique du BTP

Published in BTP
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