Le ministère en charge de l’Habitat et du développement urbain (Minhdu), vient de publier une note selon laquelle, près de 400 km de voirie sur le territoire national seront livrés au mois de mars 2019.

Selon Ahmadou Sardaouna, secrétaire général (SG) du Minhdu, «d’une manière globale, l’ensemble des chantiers a atteint sa vitesse de croisière après les fortes pluies avec un niveau d’avancement moyen de 43,78%». Certains de ces projets se déclinent ainsi qu’il suit : la réhabilitation/construction en cours de 132,507 km de voies d’accès et l’aménagement de 386 800 m² de parking dans les villes de Yaoundé, Bafoussam, Bandjoun, Foumban, Bangou, Bangangté, Garoua et Douala, dans le cadre de la préparation de la Coupe d’Afrique des nations de football masculin.

Concernant spécialement le Plan d’urgence triennal pour l’accélération de la croissance économique dans son volet voirie, il est question de réhabiliter 116,7 km de voies secondaires dans les villes de Douala et Yaoundé. Un montant global de 124 milliards FCFA a été débloqué, selon Ahmadou Sardaouna. Il indique que, la première phase de ce projet portant sur la réhabilitation de 32, 4 km de voiries, pour un montant global de 32 milliards FCFA, est entièrement achevée.

La deuxième phase quant à elle porte sur la réhabilitation de 84, 3 km de voiries, pour un montant global de 92 milliards FCFA. « Les travaux sont en cours d’exécution, et le taux d’avancement global est d’environ 75%.», indique M. Ahmadou.

S.A

L’entreprise camerounaise des BTP, Buns Sarl, vient de décrocher un marché de 4,2 milliards FCFA, relatif à l’aménagement de la voie de contournement (16 km, soit 7 mètres de chaussée), de l’aéroport de Yaoundé-Nsimalen.

L’autorité en charge de l’aviation civile qui donne cette information indique que, le marché sera exécuté sur une période de 16 mois. Aux dires de Paule Koki Avomo Assoumou, DG en charge de l’aviation civile au Cameroun, les travaux effectués par Buns permettront de ne «plus utiliser la zone aéroportuaire comme un raccourci vers la ville, les écoles, lieux de Culte, marchés etc.» Bien plus, indique-t-elle, les localités situées autour de la zone seront desservies par cette voie et par conséquent, les intrusions dans le domaine aéroportuaire (traversées de piste d’atterrissage, pratique des activités agricoles, d’élevage), seront éliminées.

Mme Avomo Assoumou rappelle que, les travaux de Nsimalen sont une réponse à l’audit 2015 de l’Organisation de l’aviation civile internationale (Oaci) qui avait classé l’aéroport de Yaoundé-Nsimalen, comme à haut risque en raison principalement de la traversée de la piste par les populations. C’est ainsi que le gouvernement camerounais a bénéficié d’un prêt de 30 milliards FCFA, de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (Bird), pour le financement du sous-secteur aérien.

Sylvain Andzongo

Entre janvier et juin 2018, révèle la délégation régionale de l’Emploi et de la Formation professionnelle pour la région du Nord, plus de 5 000 emplois directs à temps partiel, ont été créés sur les chantiers des infrastructures de la CAN 2019 à Garoua ; grand’messe du foot africain dont l’organisation a été finalement retirée au Cameroun par la Confédération africaine de football (CAF), en novembre 2018.

En effet, dans le cadre de cette compétition, que le pays des Lions indomptables devrait accueillir en 2021, selon la promesse faite par le président de la CAF, quatre stades d’entraînements sont en construction dans la ville de Garoua, ainsi qu’un hôtel, sans compter les travaux de rénovation du stade omnisports Roumdé-Adja.

Sur le terrain, les entreprises Prime Potomac et Mota Engil, chargées de réaliser ces différentes infrastructures, ont mobilisé dans la ville de Garoua, une main-d’œuvre locale accourue de plusieurs localités de la région du Nord, située dans la partie septentrionale du pays.

BRM

Paul Tasong (photo), le ministre délégué camerounais en charge de l’Economie, a présidé le 14 décembre à Kribi, cité balnéaire du Cameroun, la restitution de l'étude d'avant-projet sommaire relatif au pont sur le fleuve Ntem. C'est sur la transnationale Kribi-Campo-Bata, reliant le Cameroun et la Guinée équatoriale.

La partie équato-guinéenne était représentée par Baltasar Engonga Edjo’o (ministre en charge de l’Intégration régionale), et Reginaldo Asu Mangue, ministre délégué en charge des Travaux publics, du logement et de l'urbanisme.

Au terme de la restitution de l’étude, le ministre Paul Tasong a indiqué qu’après sa construction, ce pont dont la longueur est comprise entre 600 et 800 mètres, permettra «de renforcer et d’accroître la circulation des personnes et des biens entre les deux Etats, de faciliter et promouvoir les échanges commerciaux, et enfin, d’assurer la traversée du fleuve en toute sécurité».

Les parties ont convenu de se réunir à Douala, la capitale économique camerounaise, le 1er février 2019, à l’effet de choisir le site d’implantation ainsi que le type de pont sur la base des résultats de l’étude d’avant-projet sommaire et des propositions du Comité technique mixte de suivi du projet.

C’est depuis 2013 que la Banque africaine de développement (Bad) a donné son accord de principe pour l’octroi d’un financement de 2 milliards FCFA pour construire le pont sur le Ntem.

En 2016, un contrat a été signé avec le groupement ECTA BTP/Tractebel, en vue de l'étude technique.

S.A

La Société métropolitaine d’investissements de Douala (SMID) vient de lancer un appel à candidatures, en vue du recrutement d’un directeur général, d’un directeur administratif et financier, d’un directeur de la promotion, du marketing et des relations publiques, puis d’un directeur d’exploitation et de la production.

Pour rappel, à la recherche de 10 milliards de francs CFA pour la constitution de son capital, cette entreprise créée pour développer la capitale économique camerounaise a récemment pu mobiliser une enveloppe de 5,4 milliards de francs CFA sur le Douala Stock Exchange (DSX), dans le cadre d’une opération de levée de fonds arrangée par EDC Investment Corporation (filiale d'Ecobank).

Sur le long terme, la SMID ambitionne de mobiliser une enveloppe globale de 1 400 milliards de francs CFA, en vue de la réalisation de certains grands projets dans la capitale économique camerounaise.

Il s’agit, par exemple, de la construction du Centre international des conférences de Douala (12,4 milliards FCFA), de la gare routière multimodale de Bonabéri (1,9 milliard), de la forêt urbaine située dans la vallée de la Bessékè (2,29 milliards), du parc des expositions de Douala (8,5 milliards FCFA), etc.

BRM

« De nos échanges avec les opérateurs, il ressort que la dégradation des communications est liée aux travaux de génie civil qui causent des incidents sur la fibre optique, à partir de laquelle les opérateurs sont interconnectés ». C’est ainsi que Philémon Zo’o Zame, le directeur général de l’Agence de régulation des télécoms (ART) justifie les nouvelles perturbations observées sur les réseaux de téléphonie mobile, ces derniers jours.

En effet, les interruptions intempestives de certains services (appels téléphoniques, connexion à internet ou accès au service Mobile Money) sont devenues le lot quotidien de nombreux abonnés à la téléphonie mobile au Cameroun. A cause principalement des interruptions répétées de la fibre optique lors des grands travaux en cours dans le secteur du BTP. 

Ce phénomène est si récurrent que le DG de l’ART recommande fortement le renforcement des équipes de maintenance de la fibre optique par l’opérateur en charge de sa gestion, mais envisage davantage de prescrire, sur le long terme, le déploiement de la fibre optique en aérien, en vue « de la protéger de l’action humaine », annonce-t-il dans le Quotidien gouvernemental.

BRM 

Lire aussi:

04-10-2018 - Au Cameroun, le régulateur télécoms recense «en moyenne une trentaine de coupure de fibre optique par mois»

Le ministre délégué auprès du ministre en charge de l’Economie, Paul Tasong, a présidé le 11 décembre à Limbé, dans le Sud-Ouest du pays, un atelier de présentation et de validation du cadre institutionnel du projet « Limbe Left Bank Maritime Development Project ».

Le membre du gouvernement a indiqué qu’il s'agit d’un projet de restructuration de la zone de « Downbeach », situé dans l'arrondissement de Limbé l. D'un coût global de 60 milliards FCFA, c’est un ambitieux projet qui s'étend sur une superficie de 36 hectares.

Dans les prochains mois, le gouvernement camerounais entend y construire, entre autres, un palais des congrès d'une capacité de 4000 places, un musée, un complexe hôtelier de 200 chambres et 20 suites, un restaurant sur pilotis d'une capacité de 400 places, un Centre nautique et de loisirs, etc.

« Ce projet a pour objectif de transformer Limbe. Cette ville a un énorme potentiel. Le projet a pour objectif de s’assurer que la culture de Limbe peut s’exprimer davantage et que Limbe puisse contribuer de manière optimale à l’économie du Cameroun », a déclaré Paul Tasong.

Il n’a cependant pas indiqué à quelle période débuteront les travaux du « Limbe Left Bank Maritime Development Project » et encore moins, le mode de financement.  

S.A

Au sortir d’une réunion d’évaluation de l’état d’avancement des projets routiers financés par la Banque mondiale au Cameroun, le 7 décembre 2018, dans la capitale du pays, les officiels camerounais ont annoncé la reprise prochaine des travaux de réhabilitation de la route Babadjou-Bamenda.

Ces travaux avaient été interrompus à cause de la montée de l’insécurité dans les régions anglophones du pays, du fait des violences perpétrées par des séparatistes revendiquant l’indépendance des régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest (dont Bamenda est le chef-lieu) du pays. 

L’on se souvient qu’il y a quelques mois, des sécessionnistes anglophones avaient attaqué des cars de transport en commun sur cette route, incendiant au passage un bulldozer de la société de BTP effectuant les travaux, lequel engin avait également été utilisé auparavant pour décaper une partie de la chaussée.

BRM

 Bien qu’ouvert à la circulation depuis un an, la réception provisoire du 2^ème pont sur le fleuve Wouri à Douala, la capitale économique camerounaise, aura lieu le 21 décembre 2018, a-t-on pu apprendre, au cours d’une descente sur le chantier du gouverneur de la région du Littoral, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua.

Les travaux confiés à la société Sogea-Satom, pour une enveloppe de 141,6 milliards de francs CFA, sont pratiquement achevés à ce jour, y compris des aménagements supplémentaires ayant conduit à la décongestion du lieu-dit Rond-Point Deïdo.

Ouvrage stratégique longtemps réclamé par les opérateurs économiques camerounais, le 2^ème pont sur le Wouri permet de fluidifier la circulation à partir de Bonabéri, quartier qui abrite une zone industrielle, et le centre-ville de Douala ; et même entre la capitale économique et les régions du Nord-Ouest, du Sud-Ouest et de l’Ouest du Cameroun.

BRM

Lire aussi:

05-10-2017 - D’un investissement de 141,6 milliards de FCfa, le 2ème pont sur le Wouri est désormais ouvert à la circulation

Suite à la décision, le 30 novembre, de la Confédération africaine de football (CAF) de retirer au Cameroun l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations de football (CAN) 2019, Jean Claude Mbwentchou, ministre de l’Habitat (Minhdu), a rencontré, le 4 décembre à Yaoundé, les directeurs généraux des entreprises adjudicataires des chantiers.

M.Mbwentchou est le maître d’ouvrage des chantiers d’aménagement et de construction de voies d’accès aux stades, aux équipements hospitaliers et hôteliers de ladite CAN.

A l’issue de la concertation, rapporte le Minhdu, « les entreprises ont réaffirmé leur engagement et leur détermination à achever, dans les délais impartis, les différents chantiers. Il s’agit, entre autres, des travaux de construction des nouvelles voies à achever au plus tard en mars 2019 et ceux de réhabilitation en fin janvier 2019 ».

Au nom du gouvernement, Jean Claude Mbwentchou s’est engagé, pour sa part, à poursuivre le respect de ses engagements contractuels vis-à-vis des différents prestataires et à livrer les chantiers à date, conformément à l’engagement pris par le chef de l’Etat, Paul Biya.

« En conséquence, le ministre de l’Habitat et du Développement urbain rassure l’opinion nationale et internationale que ces différents chantiers sont exécutés dans la sérénité par des entreprises, qui font montre d’un comportement citoyen », indique le communiqué final des travaux.

S.A