logoIC
Yaoundé - 05 mai 2024 -

Après avoir financé sa construction dans les années 70, la Banque européenne d’investissement (BEI) souhaite participer au financement du renouvellement de la voie ferrée entre les localités de Belabo, Pangar et Ngaoundéré, respectivement situées dans les régions de l’Est et de l’Adamaoua.

Andréa Pinna (photo), le chef de la représentation de la BEI pour l’Afrique centrale, a reprécisé les bonnes dispositions de cette institution financière à apporter des financements sur ce projet, au cours d’une récente visite sur le site du barrage de Lom Pangar, à l’Est du Cameroun, financé à hauteur de 20 milliards de francs Cfa par la BEI. 

«Aujourd’hui, cette ligne de chemin de fer s’est beaucoup dégradée. Nous travaillons avec le gouvernement du Cameroun pour renouveler complètement cette ligne ferroviaire.», a déclaré M. Pinna, en précisant que la BEI est également intéressée par le financement des projets d’électrification rurale au Cameroun.

BRM

Published in Infrastructures

Dans ledit rapport, l’institution de Bretton Woods s’intéresse à certains projets structurants engagés par le Cameroun. Il s’agit de l’Alimentation en eau à partir du fleuve Sanaga (589 milliards FCFA), le barrage hydroélectrique de Memve'ele (356,8 + 91,5 milliards FCFA), l’autoroute Yaoundé-Douala (399,211 milliards FCFA), et les logements sociaux à Yaoundé et Douala (67,5 milliards FCFA représentant les 1 675 premières unités).

Selon la Banque mondiale, les coûts de ces projets sont également de deux à six fois supérieurs à ceux de projets similaires dans des pays ayant des niveaux de développement équivalents. Si le coût par MW dans la région varie entre 0,96 million d’USD (GILGEL GIBE III en Ethiopie) et 2,19 millions d’USD (projet de Kaleta en Guinée Conakry), les coûts du projet hydroélectrique de Memve'ele au Cameroun se rapprochent de 3,25 millions d’USD par MW.

Les coûts de ces projets semblent élevés, même en comparaison avec d’autres projets nationaux : l’autoroute Yaoundé-Douala atteindra un coût de 11 millions USD par kilomètre (par rapport à 3,5 millions USD en Côte d’Ivoire et 3 millions USD au Maroc), tandis que l’autoroute Yaoundé-Nsimalen coûte 6,12 millions USD par kilomètre.

Un projet de 1 500 unités de logements sociaux construites avec un financement extérieur coûte 36 792 USD chacune, alors que, financée par des ressources nationales, la construction de logements sociaux à Yaoundé et Douala coûte paradoxalement plus chère à hauteur de 65 602 USD par unité.

Sylvain Andzongo

Published in Grands Travaux

Dans le bilan de fin d’année qu’il vient de dresser devant les parlementaires, le ministre en charge de l’Habitat (Minhdu), Jean Claude Mbwentchou, affirme que le gouvernement du Cameroun a œuvré pour l’achèvement de 2400 logements, au cours de l’année 2018.

Sans être exhaustif, M. Mbwentchou note une avancée « considérable » sur la mise en œuvre d'un projet pilote qui porte sur 1675 logements sociaux, à Yaoundé sur le site d’Olembé et à Douala sur le site de Mbanga-Bakoko. C’est ainsi que 700 logements ont été achevés dans le cadre dudit projet. Le reste dont le taux moyen d’avancement est de 75% pourrait s’achever au plus tard à la fin du premier semestre 2019, sous réserve de la disponibilité des ressources financières.

Le membre du gouvernement s’est félicité de l’achèvement et la réception des 100 logements dans la ville d’Ebolowa, au cours de cette année, s’agissant de la composante habitat du Plan d’urgence triennal pour l’accélération de la croissance économique (Planut).

En outre, l’état d’avancement des travaux dans les autres villes est de 30% à Bamenda et en moyenne 60% dans les autres villes en dehors de Yaoundé et Douala. M. Mbwentchou a aussi souligné l’achèvement de deux immeubles témoins de 80 logements pour ce qui est du projet de construction de 640 logements sur le site d’Olembé, à Yaoundé, par la firme camerouno-suisse Coffor Cemac S.A.

Dans la prospective, le ministre de l’Habitat a annoncé la réalisation en cours à Mbankomo, une banlieue de Yaoundé, des études préalables en vue de la construction de 1000 logements, de la phase pilote d’un ensemble de 10 000 logements, avec l’appui de la firme italienne Pizzaroti.

Sylvain Andzongo

Published in Habitat

Dans le bilan de fin d’année présenté actuellement au Parlement, le ministère des Travaux publics (Mintp) indique que des efforts ont été faits en 2018 pour densifier et moderniser le réseau routier national.

« Dans le secteur des Travaux publics, des efforts sensibles ont été faits. A titre d’illustration, nous pouvons relever en termes de constructions, 317,6 kilomètres de nouvelles routes bitumées et 144 mètres linéaires de ponts construits, à travers l’achèvement de divers projets.», indique le Mintp. L’administration souligne que, grâce à l’adoption d’un cadre réglementaire approprié, plusieurs travaux routiers ont été réalisés en régie, afin de pallier les ruptures de trafic.

La densité linéaire du réseau bitumé au Cameroun évolue à un rythme appréciable, se réjouit le Mintp. Cette densité est passée de 5 240 km à 6 760 km linéaires bitumés entre 2010 et 2016. La cible à atteindre est 9 558 km, à l’horizon 2020. Les axes structurants actuellement en travaux, couvrent un linéaire de plus de 2 883 km de routes nationales et communales.

S.A

Published in Transport

Se rendre sur le site du barrage de Lom Pangar, dans la région de l’Est du Cameroun, est devenu un petit parcours du combattant, à cause de la dégradation avancée de la route entre Belabo et Lom Pangar, longue d’un peu plus de 80 kilomètres.

« Il faut non seulement réhabiliter cette route Belabo-Lom Pangar, mais aussi penser à la bitumer. On ne peut pas avoir un ouvrage aussi important pour notre pays comme le barrage de Lom Pangar, avec une voie d’accès aussi médiocre.», a déclaré Théodore Nsangou (photo), le directeur général (Dg) d’Electricity Development Corporation (EDC), l’entreprise de patrimoine du secteur de l’électricité au Cameroun. C’était le 19 novembre 2018, au cours d’une visite du barrage de Lom Pangar par une délégation de la Banque européenne de d’investissements (BEI).

A en croire le Dg d’EDC, la réhabilitation de la voie d’accès au plus grand barrage de retenue du pays est d’autant plus urgente que les travaux de construction de l’usine de pied de cette infrastructure énergétique, d’une capacité de production de 30 MW, pourrait s’en trouver impactée. «Nous démarrerons la construction de l’usine dans les prochains jours, et il va falloir absolument réhabiliter cette route, pour que le matériel puisse être transporté.», précise-t-il. 

Aussi, le Dg d’EDC compte-t-il sur le gouvernement camerounais et les autres utilisateurs de cette route, tels que la société Cotco (gérant du pipeline Tchad-Cameroun) ou encore les entreprises forestières, qui ont le plus dégradé cette route avec leurs grumiers ; pour pouvoir mobiliser l’enveloppe d’environ un milliard de francs Cfa nécessaire à la réalisation des travaux de réhabilitation de la route Belabo-Lom Pangar.

BRM

Published in Infrastructures

Au lieu des 150 milliards de francs Cfa sollicités dans le cadre de l’emprunt obligataire 2018-2023 de l’Etat du Cameroun, le 5ème du genre depuis 2011, les souscripteurs ont plutôt mis à la disposition du Trésor public une enveloppe totale de 204 milliards FCfa (et non pas 206 milliards FCFA comme initialement annoncé), apprend-on officiellement.

Eu égard aux besoins en financements auxquels fait face le gouvernement, une demande de surallocation visant à permettre à l’Etat camerounais de porter l’enveloppe de cet emprunt à finalement 200 milliards FCfa, a été introduite auprès de la Commission des marchés financiers (CMF), le régulateur de la bourse des valeurs mobilières de Douala (DSX).

Par décision signée le 14 novembre 2018, Jean Claude Ngbwa, le président de la CMF, a approuvé cette requête du gouvernement, qui est assortie d’une liste de huit nouveaux projets à financer par les 50 milliards FCfa supplémentaires, que l’Etat est autorisé à prendre, sur l’enveloppe de 204 milliards FCfa collectée au terme de la période de souscription.

Dans le détail, 24 milliards FCfa sont affectés à la construction du barrage de Nachtigal (800 milliards FCfa ont été récemment mobilisés à l’international pour ce projet), d’une capacité de production de 420 MW d’énergie électrique, tandis que 5 milliards FCfa sont destinés aux projets de la Société nationale de transport de l’électricité (Sonatrel).

La même enveloppe est affectée au projet de construction de l’autoroute Yaoundé-Douala, qui vise à rallier les deux capitales du pays par une route moderne, tandis que 4 milliards FCfa sont affectés au projet autoroutier entre Yaoundé et Nsimalen, dont l’objectif est de desservir l’aéroport de la capitale camerounaise.

La construction de la route Bonépoupa-Yabassi, dans la région du Littoral, capte une enveloppe de 2,9 milliards FCfa, contre 3,1 milliards FCfa pour le projet de construction de la 2ème voie sur le pont sur le Wouri, à Douala. La somme de 2 milliards FCfa est affectée au bitumage de la route Nkolessong-Nding, tandis que le projet de désenclavement des bassins de production agricole s’en tire avec une dotation de 3,9 milliards FCfa.

Pour rappel, ce 5ème emprunt obligataire de l’Etat du Cameroun est assorti d’un taux d’intérêt annuel de 5,6%, pour une maturité de 5 ans.

Brice R. Mbodiam

Published in BTP

Le ministre de l’Habitat et du développement urbain (Minhdu), Jean-Claude Mbwentchou, informe que l’Etat du Cameroun veut mobiliser 600 milliards FCFA dans le cadre de la deuxième phase du Projet d’assainissement de Yaoundé (Pady 2).

Ces financements, selon le Minhdu, bénéficieront à environ 1,8 million de personnes de la ville de Yaoundé. Raison pour laquelle, en attente des 600 milliards FCFA, Jean- Claude Mbwentchou a procédé le 14 novembre 2018 à la signature d’un «Contrat de ville», le deuxième du genre, avec la Communauté urbaine de Yaoundé et les sept communes d’arrondissement.

Les ressources mobilisées seront affectées à l’entretien des drains et à la gestion des déchets solides de la capitale camerounaise. Ainsi, au cours de la période 2018 – 2024, M. Mbwentchou a indiqué que l’Etat a déjà sollicité la Banque africaine de développement (BAD), qui à son tour a pu mobiliser l’Agence française de développement (AFD) et le Fonds pour l’environnement mondial (FEM) pour le cofinancement du Pady 2.

Le projet à terme devrait permettre la résolution des problèmes liés aux inondations et risques sanitaires fréquents à Yaoundé autour des affluents du bassin versant du Mfoundi, de la Mefou et Foulou.

La première phase du Pady avait déjà permis de construire 3,5 Km du canal du Mfoundi. Elle avait été financée à hauteur de 22,3 milliards FCFA par la Banque africaine de développement.

S.A

Published in Habitat

L’entreprise chinoise China Shanxi Construction Engineering vient encore de décrocher un marché public au Cameroun. D’un montant de 3,3 milliards FCFA, ce nouveau contrat entre dans le cadre de la construction de l’immeuble-siège de l’aviation civile camerounaise, à Yaoundé.

Le marché d’une durée de 18 mois consiste à construire, dans un premier temps, un Centre de formation de l’aviation civile et ses divers équipements d’accompagnement. Il est prévu l’érection d’un bâtiment de cinq niveaux sur une surface de  3 400 m2 (devant abriter salles de cours, bibliothèque, salle de projection et la cantine) et d’un bâtiment de trois niveaux sur une surface de plancher de 1 000 m2. Ce dernier devra abriter le Centre de recherche et sauvetage aérien.

La deuxième phase de ce projet prévoit la construction d’une unité d’hébergement de type hôtelier (trois étoiles) avec un bâtiment de dix niveaux doté d’une capacité de 200 chambres. Dans la troisième phase, il est prévu un complexe sportif constitué des aires de jeux multisports et d’une piscine olympique. A la quatrième phase, ce sera un immeuble devant abriter la direction générale de l’aviation civile.

La China Shanxi Construction Engineering est, par ailleurs, l’entreprise à laquelle le gouvernement camerounais a attribué, en 2016, un contrat de 1,2 milliard FCFA pour la réhabilitation de la pelouse et de la piste d’athlétisme du stade Omnisports Ahmadou Ahidjo de Yaoundé. Ledit stade servira lors de la Coupe d’Afrique des nations de football en 2019.

C’est toujours à cette entreprise chinoise qu’avaient été confiés les travaux de réfection de l’immeuble dit de la « mort » (un bâtiment ministériel à Yaoundé) en 2010 pour un montant de 16 milliards FCFA. Idem pour ce qui concerne la construction du Palais polyvalent des sports de Yaoundé.

S.A

Published in Infrastructures

Le 27 octobre 2018, le génie militaire a relancé les travaux de construction de la route Mora-Dabanga-Kousseri, dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun. 

Relancés en mars 2018, après 4 années de suspension, à cause de l’insécurité créée par Boko Haram qui avait enlevé des employés sur le chantier, ces travaux ont été récemment interrompus une nouvelle fois pour cause de pluies.

Ce tronçon routier, long de 205 kilomètres, est le tout premier contrat de l’histoire à avoir été attribué à une unité spécialisée d’une armée, avec l’aval de la Banque mondiale.

Financée par la Banque mondiale, à hauteur d’environ 70 milliards de francs CFA, la route Mora-Dabanga-Kousséri est une infrastructure stratégique dans les échanges commerciaux entre le Cameroun, le Nigeria et le Tchad. 

BRM  

Published in BTP

Les infrastructures de la Coupe d’Afrique des Nations de football (CAN), que le Cameroun organisera en juin 2019, vont engloutir 107 milliards de francs CFA sur les 150 milliards de francs CFA que le gouvernement s’apprête à mobiliser sur la bourse des valeurs mobilières de Douala ; ce qui représente 70% de l’enveloppe de financements sollicitée auprès des investisseurs.

En effet, selon la note d’information qui accompagne cette opération de levée de fonds du gouvernement camerounais, une enveloppe globale de 62 milliards de francs CFA sera affectée au financement des travaux finaux du complexe sportif d’Olembe (banlieue de Yaoundé), de ses stades annexes et ses voies d’accès (36 milliards FCFA) ; ainsi que le complexe de Japoma (banlieue de Douala), ses annexes et ses voies d’accès (26 milliards FCFA). En plus du complexe de Japoma, dans la capitale économique du pays, le stade de la Réunification recevra une dotation de 8 milliards de francs CFA pour des travaux de réhabilitation.

A Garoua, seule ville de la partie septentrionale du Cameroun qui accueillera la grand-messe du foot africain en 2019, une somme de 20 milliards de francs CFA sera investie, dont 8 milliards de francs CFA pour la réhabilitation du stade Roumde-Adja et ses voies d’accès, contre 12 milliards de francs CFA pour la réhabilitation de quatre stades d’entraînement.

Cette dernière dotation budgétaire devrait faire beaucoup de bien à la société Prime Potomac qui conduit les travaux sur ces quatre stades, et qui a récemment essuyé des mouvements d’humeur de ses employés et autres sous-traitants, l’accusant de ne pas honorer ses engagements contractuels et salariaux, à cause des tensions de trésorerie.

A Bafoussam, dans la région de l’Ouest, où un stade flambant neuf est déjà sorti de terre dans la localité de Kouékong, 17 milliards de francs CFA seront investis dans la construction d’un stade annexe et la réhabilitation de quatre autres stades d’entraînement dans les villes de Mbouda, Bafoussam et Bandjoun.

Pour rappel, c’est le 19 octobre 2018 que la Commission des marchés financiers (CMF), le régulateur de la Bourse des valeurs mobilières de Douala (DSX), a donné quitus au gouvernement camerounais, pour lancer un nouvel emprunt obligataire d’un montant de 150 milliards de francs CFA.

Baptisé « ECMR 5,6% net 2018-2023 », cet emprunt obligataire sera souscrit sur la période allant du 29 octobre 2018 au 9 novembre 2018, et sera arrangé par un consortium bancaire formé par la filiale camerounaise de la Société Générale, du camerounais Afriland First Bank et d’EDC Investment Corporation, la branche du groupe panafricain Ecobank dédiée à l’investissement.

Brice R. Mbodiam

Published in Infrastructures
douala-un-incendie-sur-une-ligne-de-sonatrel-plonge-le-centre-administratif-et-d-affaires-dans-le-noir
Depuis les premières heures du 2 mai 2024, le centre administratif et d’affaires de Douala est privé d’électricité. Dans un communiqué publié le même...
financement-de-l-economie-l-encours-de-credit-de-bgfibank-cameroun-augmente-de-17-mais-reste-loin-de-ses-objectifs
L’encours de crédit de BGFIBank Cameroun a atteint 430,4 milliards de FCFA en 2023, selon les données de la Commission bancaire de l’Afrique centrale...
cacao-cafe-le-fodecc-prevoit-d-accorder-une-subvention-de-10-5-milliards-de-fcfa-a-75-231-producteurs-en-2024
Le Fonds de développement des filières cacao et café du Cameroun (Fodecc) prévoit de distribuer 10,5 milliards de FCFA de subvention aux producteurs...
augmentation-des-prix-des-boissons-mbarga-atangana-ouvre-les-discussions-avec-les-acteurs-de-la-filiere
Le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana (photo), a programmé une séance de travail le 16 mai 2024 avec les acteurs de la filière des...

A la Une du magazine


Investir au Cameroun n121:Mai 2022

Les marges de progression du secteur télécom camerounais


Pourquoi les entreprises camerounaises cachent autant leurs comptes ?


Business in Cameroon n110: April 2022

Covid-19, war in Europe: Some Cameroonian firms will suffer


Albert Zeufack: “Today, the most important market is in Asia

  1. Plus lus 7 jours
  2. partagés 1 mois
  3. lus 1 mois
next
prev