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Yaoundé - 10 mai 2024 -

Abbas Mahamat Tolli, président de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (Bdeac) et le gouvernement de la République du Congo, représenté par Calixte Nganongo, ministre des Finances, du budget et du portefeuille public, ont signé récemment, au siège de la Bdeac à Brazzaville (République du Congo), une convention de prêt d’un montant de 20 milliards de FCFA, pour le financement partiel du plan de développement de la compagnie aérienne congolaise ECAir.

Le prêt ainsi accordé permettra la modernisation de la flotte avec l’acquisition d’aéronefs de dernière génération, l’augmentation des désertes grâce à l’ouverture de nouvelles lignes, la construction d’un hangar de maintenance à l’aéroport Maya-Maya de Brazzaville et la promotion des emplois nationaux à travers l’internalisation des compétences. 

Le plan de développement de la société ECAir, s’inscrit dans la poursuite de la politique gouvernementale en matière d’infrastructures de transports, essentielles pour le développement socio-économique du Congo. La Bdeac s’est félicité d’accompagner l’Etat du Congo dans sa politique de diversification économique, déclinée entre autres à travers une stratégie du transport qui vise à faire du secteur aérien un important vecteur d’intégration nationale et sous régionale.

La connexion à grande vitesse des capitales et grandes villes est, non seulement un impératif commercial pour ECAir, mais contribuera à la réalisation des missions de la Cemac en facilitant la mobilité des personnes, des biens et des services dans l’espace communautaire. Cette intervention de la Bdeac cadre avec ses priorités opérationnelles et sa mission d’amélioration du bien-être des populations de la sous-région. La participation à ce programme de développement porte les interventions brutes cumulées de la Bdeac au Congo à 152 milliards de FCFA.

Sylvain Andzongo

Published in Transport

En vue renforcer davantage la collaboration entre les institutions dont ils ont la charge, le Représentant spécial du secrétaire général et chef du Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA), Abdoulaye Bathily, et le secrétaire général de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC), Ahmad Allam-mi, ont signé ce 14 juin à New York, aux Etats-Unis, la mise en place d’un nouveau cadre de coopération.

Dans cette perspective, l’UNOCA et le secrétariat général de la CEEAC entendent mettre l’accent sur la prévention et la résolution pacifique des conflits, l’assistance aux processus électoraux, la gouvernance, les droits de l'homme, les questions liées au genre, à la jeunesse et à la société civile. La lutte contre le terrorisme, la criminalité transnationale, la piraterie maritime et le braconnage ainsi que la promotion de l'intégration régionale figurent également parmi les priorités des deux institutions.

Un plan d’action annuel définit les activités conjointes qui seront menées à cet égard. Ces activités comprennent, entre autres, des missions d’évaluation, des actions de diplomatie préventive et des ateliers de renforcement de capacités.

Des mécanismes de suivi et d’évaluation ont été mis en place afin de garantir la mise en œuvre du nouveau cadre de coopération, qui prend en considération les objectifs fixés par le Conseil de sécurité lors de la prorogation du mandat de l’UNOCA (2015-2018). Il a été développé par les équipes techniques des deux institutions lors d’une retraite organisée du 25 au 26 avril 2016 à Libreville (Gabon). Il remplace l’ancien cadre de coopération conclu entre l’UNOCA et la CEEAC le 3 mai 2012, dans la capitale gabonaise.

« L’UNOCA et le Secrétariat général de la CEEAC sont des partenaires naturels. Face aux défis immenses auxquels fait face l’Afrique centrale, nous nous sommes engagés à continuer à privilégier l’unité dans l’action, à mutualiser nos moyens et à travailler de manière concertée pour contribuer à la paix, à la stabilité et au développement de la sous-région, y compris en soutenant les efforts des Etats et des peuples dans ces domaines », explique M. Abdoulaye Bathily, actuellement à New York où il présente ce 15 juin au Conseil de sécurité, le 10e Rapport du secrétaire général de l’ONU sur les activités de l’UNOCA.

Synclair owona avec l’UNOCA

Published in Gestion publique

La Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac) recherche actuellement un expert en aéronautique dans le cadre du projet d’appui au secteur du transport aérien en Afrique centrale et occidentale.

Les qualifications requises incluent un diplôme universitaire ou de l’enseignement supérieur de niveau bac+5 dans une discipline liée à l’aviation civile. Mais également, une expérience professionnelle d’au moins dix années de préférence dans des organismes techniques spécialisés en matière d’aviation civile. Les manifestations d’intérêt doivent soumises au secrétariat général de la Ceeac au plus tard le 28 juin 2016. L’objectif sectoriel du projet est de contribuer à l’amélioration de la sécurité et sûreté de l’aviation civile et d’offrir des services de navigation aérienne sûrs, efficaces dans un espace aérien unifié afin d’appuyer le commerce, et l’intégration socioéconomique régionale au sein de la région Afrique de centrale et de l’ouest.

Le projet d’appui au secteur du transport aérien en Afrique centrale et occidentale est financé par le Fonds africain de développement (FAD), à travers un don de 3,151 millions d’euros.

La Ceeac a ainsi l’intention d’utiliser une partie du montant de ce don pour effectuer les paiements autorisés au titre d’un contrat de services de consultant individuel avec l’expert en aéronautique ou l'ingénieur en aviation civile qui appuiera, dans son domaine d’expertise, l’Unité de gestion du projet.

S.A.

Published in Transport

En marge de la tenue de la 84ème session générale de l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) récemment à Paris, la directrice générale de cette institution Monique Eloit a reçu en audience, le secrétaire Général de la Communauté des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac), Ahmad Allam-Mi.

Ce dernier, après avoir présenté la situation qui prévaut en Afrique centrale en termes de risques d’apparition et de prévalence des maladies animales transfrontalières et zoonotiques, a plaidé pour la création du Bureau sous-régional de l’OIE pour l’Afrique centrale en vue de mettre en application la déclaration des chefs d’Etat et de gouvernement de la Ceeac prise à l’issue de la tenue de la XVIème session générale de cette institution à N’Djamena au Tchad le 25 mai 2015.

A ce sujet, la directrice générale de l’OIE après avoir recueilli l’avis de son conseil d’administration, est pour le moment très regardant, non seulement sur le budget de fonctionnement de son institution, mais également « soucieuse d’éviter les duplications ». Elle a indiqué que l’OIE répondra à cette déclaration de manière progressive. L’OIE accompagnera d’abord la Ceeac dans le cadre du fonctionnement du Centre régional de santé animale de l’Afrique centrale en collaboration avec la FAO et le Bureau inter-africain des ressources animales de l’Union africaine.

L’OIE plaidera aussi auprès des bailleurs de fonds pour l’identification, la formulation et le financement des projets et programmes qui peuvent être mis en œuvre dans le cadre de la protection de la santé et du bien-être animal en Afrique centrale dans l’intérêt des consommateurs. 

S.A

Published in Agriculture

Suite au braquage d’un taxi-moto survenu le 11 juin dernier ayant entraîné la mort du conducteur de l’engin et blessé d’un autre citoyen au quartier de PK5, dans le 3e arrondissement de Bangui, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (Minusca) a publié ce lundi un communiqué dans lequel elle déplore les menaces de représailles qui s’en sont suivies.

La Mission demande aux populations de ne céder ni à la violence, ni au désir de vengeance et encore moins à la manipulation. Elle appelle les protagonistes « à éviter toute escalade de la violence qui pourrait remettre en cause les acquis encore fragiles si durement obtenus, notamment au plan sécuritaire, des avancées politiques, de la réconciliation et de la cohésion sociale ».

Le chef de la Minusca, Parfait Onanga-Anyanga, souligne qu’un acte de banditisme, certes odieux, ne devrait pas compromettre les progrès déjà réalisés par les Centrafricains pour mieux vivre ensemble. Il salue les  efforts déployés et les appels au calme des responsables communautaires et des autorités gouvernementales.

S.A.

Published in Sécurité

Les pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) se retrouveront à Bruxelles, le 14 juillet prochain, en vue de discuter de l’essor et de l’avenir du secteur énergétique de la sous-région.

Selon le ministre gabonais de l’Energie, Guy Bertrand Mapango, « c’est avec grand intérêt que le Gabon, qui assure la présidence en exercice de la CEEAC, prépare cette table ronde.(…) Nous avons invité tous les partenaires en vue de faciliter les partenariats et de financer les programmes énergétiques des Etats de la communauté économique des Etats d’Afrique centrale » car, « pour booster le développement du secteur de l’énergie dans la sous-région, il faudrait bien sur des financements importants. D’où la confirmation de la participation de plusieurs partenaires techniques et financiers à ce rendez-vous de Bruxelles.», a déclaré la chef de délégation de la CEEAC.

Pour la bonne gouverne, un «livre blanc» pour les investissements dans le secteur de l’énergie en Afrique centrale avait été élaboré par les ministres de l’énergie de la CEEAC et la CEMAC, en octobre 2014 à Yaoundé. Celui-ci prévoyait des investissements de l’ordre de 7400 milliards FCFA pour développer l’accès à l’énergie électrique en Afrique centrale (9,8 milliards $ sur la période 2014-2030 et de 5 milliards $ entre 2030 et 2040).

En matière de développement de nouvelles capacités, environ 68 milliards $ sont requis au cours de la période 2014-2030 dont plus de 91 % pour les centrales hydro-électriques et 54 milliards $ entre 2030 et 2040 soit un investissement cumulé entre 2014-2040, de 122 milliards $ dont environ 90% pour hydro-électricité. Soit au total 61 000 milliards FCFA destinée à la mise sur pied de ces nouvelles infrastructures hydroélectrique.

Synclair Owona

Published in Energie

Le ministre camerounais en charge de l’Economie (Minepat), Louis Paul Motaze, a tenu un langage sans fards sur les facteurs  qui freinent l’intégration en zone Cemac au cours de la présentation du rapport du Fonds monétaire international (FMI) sur les perspectives économiques régionales de l’Afrique subsaharienne, hier à Yaoundé.

S’adressant à Kadima Kalonji, représentant résident  du FMI au Cameroun, qui a invité les Etats membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, Tchad, Centrafrique) à favoriser la libre circulation des biens et des personnes, Louis Paul Motaze a rétorqué : « Je ne vais nommer ses pays. Mais vous les bailleurs vous les connaissez. Vous pourriez intervenir auprès de ses Etats qui freinent l’intégration pour qu’on puisse avancer ». Et pourtant, a rappelé le Minepat, le marché de la Cemac représente un marché de 37,6 millions d'habitants. 

Sur un autre plan, Kadima Kalonji a attiré l’attention des pays de la Cemac sur l’instrument du taux de change qui n’est pas disponible ainsi que sur l’appui direct des banques centrales à l’État ayant déjà atteint ses limites.

Pour le représentant résident du FMI, un profond rééquilibrage des finances publiques est inévitable, bien qu’il convienne que les pays de la Cemac utilisent leurs réserves internationales pour atténuer le choc exogène, compte tenu de l’ampleur de ce dernier et des anticipations d’une réduction durable des recettes fiscales générées par le secteur des ressources naturelles. 

Published in Gestion publique

Un cours de base en opérations de soutien à la paix (OSP) multidimensionnelles vient de s’achever à Pointe Noire en République du Congo, à l’initiative de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac).

La vision globale dudit cours était de disposer, au sein de la Ceeac, d’un vivier d’experts civils bien formés et bien entraînés, tant aux opérations de soutien à la paix qu’à toute mission intégrée visant à prévenir ou à gérer une crise. Ceci dans l’esprit d’une contribution efficace de la composante civile de la Force multinationale de l'Afrique centrale (Fomac) au processus décisionnel de planification, et de mise en œuvre les politiques de promotion de la paix du Conseil de paix et de sécurité de l'Afrique centrale (Copax).

Pour ce faire, le cours entendait baliser le chemin vers une participation qualitative de la composante civile à l’exercice de la Fomac, en préparation. Ce qui a permis de comprendre les contextes, historique et contemporain, de création et de mise en place des institutions de promotion de la paix dans le monde, comme l’ONU, l’Union africaine et la Ceeac. 

L’encadrement pédagogique du cours était assuré par Xavier Nguendakumana, observateur international au Soudan du Sud, le Dr Abou’ou Jeanne Marie Rosette, enseignante d’universités, et Okandandjadi Michel, consultant, personne ressource de la Fomac. Le cours a rassemblé vingt-quatre participants du Secrétariat général de la Ceeac et de 9 pays d’Afrique centrale. Notamment, le Cameroun, le Congo, la RD Congo, la République centrafricaines, le Gabon, le Burundi, la Guinée équatoriale.

Sylvain Andzongo

Published in Sécurité

Le Trésor public camerounais procèdera, le 8 juin 2016 au siège de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) à Yaoundé, à une émission de bons du Trésor assimilables (BTA), pour un montant total de 7 milliards de francs Cfa, apprend-on dans un communiqué officiel signé du directeur général du Trésor, Sylvester Moh.

Ces titres de créances d’une durée de maturité de 26 semaines, dont les intérêts sont précomptés, peuvent s’acquérir jusqu’au 8 juin à 9h auprès des 16 banques de la zone Cemac recrutées par le ministère des Finances, et agissant en qualité de spécialistes en valeurs du Trésor (SVT) pour le compte de l’Etat camerounais.

En faisant passer le nombre de ses SVT de 13 à 16 depuis le début de cette année, le Cameroun s’est donné plus de marge de manœuvre pour réussir toutes ses opérations sur le marché de la BEAC en 2016, malgré la concurrence que lui livrent désormais les trésors publics gabonais et tchadiens, deux pays devenus très actifs sur ce marché des titres publics à la faveur de la chute de leurs recettes pétrolières.

Pour rappel, au second trimestre 2016 courant, le Trésor public camerounais tentera de mobiliser une enveloppe globale comprise entre 62 et 72 milliards de francs Cfa. Soit 42 milliards de francs Cfa à mobiliser par émissions de BTA, et 20 à 30 milliards au moyen de deux émissions d’obligations du Trésor assimilables (OTA) d’une maturité de 2 et 3 ans, pour des montants compris entre 10 et 15 milliards de francs Cfa pour chaque opération.

BRM

Lire aussi:

15-04-2016 - Les émissions des titres publics dans la zone Cemac ont doublé en 2015, à 635,8 milliards de FCfa

06-04-2016 - Le Cameroun lèvera 62 à 72 milliards de FCfa sur le marché de la BEAC au 2ème trimestre 2016

Published in Finance

Les experts des onze Etats membres de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale ont achevé jeudi à Libreville, la capitale gabonaise, un conclave sur des questions d'actualité, allant de l'examen du potentiel des énergies renouvelables à l'horizon 2030, en Afrique centrale, à la présentation des enjeux et des opportunités émanant de l'adoption de l'accord de Paris, en passant par la promotion de l'agenda d'un développement bas carbone au travers des énergies renouvelables en Afrique centrale.

Au cours de cette session, les experts ont jeté un regard global sur le changement climatique et ses implications sur le secteur de l'énergie, en mettant un accent sur l'évaluation du changement climatique en Afrique depuis la COP 21 et l'initiative africaine pour les énergies renouvelables. Ils se sont aussi intéressés au niveau de capacité institutionnelle de la région permettant d'exposer un agenda de développement bas carbone tout en accentuant l'action pour le climat à travers les énergies renouvelables.

Les assises de Libreville ont permis, enfin, d’aborder le financement de la transition énergétique en Afrique centrale. Il s’est agi de présenter un aperçu des instruments existants pour le financement des investissements en énergies renouvelables, ainsi que les instruments d'atténuation de risques ou de stimulation d'investissements dans le secteur. Sans oublier la mobilisation des ressources financières privées pour soutenir le déploiement des énergies renouvelables.

Sylvain Andzongo

Published in Energie
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