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Yaoundé - 27 avril 2024 -

Le quotidien gouvernemental Cameroon Tribune, a publié dans son édition de vendredi 2 août 2013, un arrêté du ministre camerounais de l’Administration territoriale et de la Décentralisation (Minadt), René Emmanuel Sadi, portant agrément d’une association au statut d’Organisation non gouvernementale (ONG), pour une période de 5 ans, en l’occurrence le Groupement des professionnels du sucre de la Cemac (GPS).

Cette ONG, dont le siège social est fixé à Yaoundé, la capitale politique du Cameroun, a cinq objectifs primordiaux, aux termes de l’article 2 de l’arrêté de René Emmanuel Sadi. A savoir, rechercher les voies d’accès à une meilleure compétitivité en analysant tous les facteurs limitant et en proposant des solutions en vue d’y remédier ; étudier les conditions d’une harmonisation des critères d’exploitation de chaque sucrerie ; effectuer les transferts, échanges et regroupements utiles de compétences techniques, agricoles, administratives et financières respectives de chaque unité, dans l’optique d’une réduction des coûts et d’une amélioration de la productivité ; réfléchir avec l’aide de la Caisse française de développement aux conditions de réalisation de l’intégration de la filière sucre au niveau régional et de répertorier et mettre en œuvre les moyens propres à faciliter ou développer l’activité économiques de ses membres…

L’administration du GPS est assurée par Louis Yinda, le président directeur général de la Société sucrière du Cameroun (Sosucam).

Published in Agriculture

Environ 150 exposants sont attendus du 10 au 23 juin 2013 à la foire transfrontalière de la Cémac (Fotrac), qui aura lieu dans la ville de Kyé-Ossi, territoire camerounais au confluent du Gabon et de la Guinée équatoriale.

Organisée par le Réseau des femmes actives de la Cemac, l’édition 2013 de cette rencontre commerciale est placé sous le thème : «Femmes, développement durable, environnement, intégration régionale, paix et sécurité en Afrique».

La rencontre de cette année, souligne le quotidien gouvernemental Cameroon Tribune qui révèle l’information, pourrait voir la participation des commerçants venus du Ghana, du Togo, du Bénin et des partenaires suisses. Autre innovation : la Fotrac 2013 va s’étendre sur 14 jours, contre 9 lors des éditions précédentes. 

Published in Commerce

Selon un communiqué rendu public le 4 janvier 2013 par la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Béac), cette institution, banque émettrice des six Etats de la zone Cemac, est à la recherche d’une entreprise pouvant fournir des services de traitement des signes monétaires.

Dans ce communiqué, la banque centrale des Etats membres de la Cémac, dont le siège est à Yaoundé au Cameroun,  invite les soumissionnaires «à présenter  une offre pour la fourniture et l’installation des machines de traitement des pièces monnaie qu’elle émet, ainsi que la formation des acteurs. Le traitement porte sur l’authentification, le comptage, le tirage, la valorisation et le conditionnement des pièces de monnaie».

Les dossiers de soumission, selon le communiqué, doivent être déposé au plus tard le 1er mars 2013 à 12h au siège de la Béac à Yaoundé, contre payement d’une somme non remboursable de 500 000 FCFA. 

Published in Investir Au Cameroun

Le président de la commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEMAC), Antoine Nstimi, a lancé un appel d’offres le 11 juillet dernier pour la sélection d’un consultant chargé de réaliser un audit et le suivi de la gouvernance des organes et institutions spécialisées de la CEMAC.

Il s’agit précisément de la Commission de la CEMAC, de l’Organisation de coordination pour la lutte contre les endémies en Afrique Centrale (OCEAC) et de la Communauté économique du bétail, de la viande et des ressources halieutiques (Cebevirha). Le consultant travaillera sur le contrôle des exercices allant de 2007 à 2011.

Selon l’appel d’offres, « l’audit de bonne gouvernance comportera également un volet audit financier et comptable dont le but est la consolidation de la transparence et l’assainissement de la gestion des finances de la Communauté ».

Le lancement de l’audit de la Commission de la CEMAC intervient à la veille de la conférence des chefs d’Etats des pays membres de la CEMAC, annoncé dès le 20 juillet prochain à Brazzaville. La majorité de ces chefs d’Etat sont favorables au départ d’Antoine Nstimi, selon le principe de la rotation décidé en janvier 2010 à Bangui. D’autant plus que le magazine Jeune Afrique avait révélé des malversations financières dans la gestion d’Antoine Nstimi et que le président centrafricain François Bozizé l’avait déclaré persona non grata en Rca, siège de la commission de la CEMAC, il y a quelques mois.

B-O.D

Published in Investir Au Cameroun

Selon le journal l’Info, la première raison qui pourrait justifier la fermeture imminente de la Banque Atlantique du Cameroun (BACM) se trouve dans des décisions judiciaires prises par la Cour de justice de la Cémac à N’djamena qui annule la restructuration d’Amity Bank. Conséquence : BACM, née des cendres de la dernière institution bancaire citée, se retrouverait sans agrément. Ce qui veut dire que l’établissement bancaire ne peut plus continuer à opérer, de peur de s’exposer aux sanctions relatives à l’exercice illégal de la fonction bancaire.

Par ailleurs, toujours selon la même source, BACM ferait également face à une situation de solvabilité largement dégradée, dans la mesure où les attaques des actionnaires d’Amity Bank, le poids du plan de restructuration dans lequel les actionnaires s’étaient engagés, les arrêts de la Cour de N’djamena et bien d’autres problèmes encore auraient fini par mettre en péril l’exploitation de BACM.

Mais le fait le plus grave, souligne le journal l’Info, concerne «l’attitude de l’actionnaire principal qui contribue à mettre en péril la survie de la banque». Car, explique-t-il, après avoir investi 3 milliards FCFA, les Ivoiriens d’Atlantic Financial Group ont, au détriment des actionnaires locaux, retiré ce montant à travers des frais d’assistance technique et diverses missions de conseil dont la nature n’était toujours pas justifiée et sans informer au préalable le conseil d’administration.

Bien plus, notre source indique que BACM a besoin de 25 milliards FCFA dans le cadre de sa restructuration et les actionnaires camerounais ne peuvent y faire face sans le soutien de l’Etat.

GCM

Published in Banque

Selon Lucas Abaga Nchama, gouverneur de la BEAC, personne «n’a reçu de dossier de création d’une banque agricole et d’une banque des PME» au niveau de la COBAC.

On croyait donc, en vain, les dossiers des deux établissements de crédit à l’étude sur la table de la Commission bancaire d’Afrique centrale (COBAC), régulateur du secteur banquier et financier dans l’espace Cemac, pour apposer son accord pour l’obtention des agréments.

En fait, si l’on en croit M. Abaga Nchama, la Cameroon Rural Financial Corporation (CARFIC) et la Banque camerounaise des Pme (BCPME SA), espérées pour financer les activités et les projets des populations n’ayant pas accès au crédit, sont encore dans les tiroirs et n’ont pas vraiment dépassé l’étape de leur annonce par le chef de l’Etat, lors du comice pastoral d’Ebolowa début 2011.

Published in Finance

 Au cours de la réunion de la zone franc du 11 janvier 1994 de Dakar, en présence du Directeur général du FMI de l’époque, Michel Camdessus, du ministre français de la Coopération, Michel Roussin, treize pays de l’UEMOA et de la CEMAC (Bénin, Burkina, Cameroun, République centrafricaine, Congo, Côte d’Ivoire, Gabon Guinée Bissau, Guinée équatoriale, Mali, Niger, Sénégal, Togo, Tchad) se sont vu imposés par la France et les organisations financières internationales une dévaluation de 50% de leur monnaie commune arrimée au franc français depuis 1948. Apres cette dévaluation 1 FCFA valait 0,01 Franc Français et le FMI mettait à disposition 3 milliards de franc français aux pays concernés.

« Les chefs d'État et de gouvernement de la zone UMOA et BEAC ont marqué leur accord pour modifier la parité du franc CFA, qui s'établit désormais à 100 F CFA pour 1 FF, à compter du 12 janvier 1994 à 0 heure. », avait déclaré à l’époque le ministre camerounais des Finances Antoine Ntsimi assisté par Charles Konan Banny, gouverneur de la BCEAO, Jean-Michel Sévérino, directeur du développement au ministère français de la Coopération, Jean-Marc Simon directeur adjoint de cabinet de Michel Roussin, Katherine Marshall directrice Sahel de la Banque mondiale…

Cette « thérapie monétaire » couplée aux ajustements réels prônés par le FMI avait pour objectif de corriger les déséquilibres économiques et financiers (forte contraction des recettes d’exportation du à une monnaie surévaluée, chute des recettes budgétaires, incapacité des gouvernements à réduire les dépenses budgétaires, recours à l’endettement extérieur excessif, augmentation des déficits publics…) dans la zone CFA.

Cet événement historique et politique a aussi signifié pour la France une « perte de pouvoir » sur plusieurs pays d’Afrique francophone en partageant le « pilotage économique » des 13 pays avec le FMI et la Banque mondiale.

Malgré le rétablissement momentané de la compétitive monétaire qui a permis de relancer les exportations de matières premières (coton, cacao….), la dévaluation a induit une perte de pouvoir d’achat de l’ordre de 40% et le renchérissement de la dette extérieure.

L’un des éléments positifs fut le renforcement de l’intégration régionale des pays de l’UEMOA et de la CEMAC par la convergence des politiques macroéconomiques et sectorielles.

Le franc CFA a été créé le 26 décembre 1945 sous la dénomination « franc des colonies françaises d’Afrique », puis, en 1958, « franc de la Communauté française d’Afrique » et ensuite« franc de la Communauté financière africaine » pour les pays de l’UEMOA et « Franc de la Coopération financière » pour les pays membres de la CEMAC.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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