logoIC
Yaoundé - 10 mai 2024 -

Selon le rapport des commissaires aux comptes de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), les réserves d’or de l’Etat camerounais étaient estimées à un peu plus de 29 954 onces au 31 décembre 2014. Ces réserves représentaient une valeur financière de 19,5 milliards de francs Cfa, contre 17 milliards de francs Cfa sur la même période en 2013, en augmentation de 2,3 milliards de francs Cfa.

Cette hausse de la valeur des réserves d’or camerounaises est imputable, souligne le rapport, à l’amélioration du prix de l’once d’or sur le marché international, puisque ce métal précieux était «coté à 994 euro l’once (environ 651 000 FCfa) à fin 2014, contre 875 euro (environ 573 000 FCfa) à fin 2013».

Des cinq pays de la Zone CEMAC disposant de réserves d’or à la banque centrale (la Guinée équatoriale n’en dispose pas selon le rapport), le Cameroun revendique le stock le plus important, loin devant le Gabon, qui dispose de 12 837 onces d’or en réserves à la BEAC. Celles du Congo, de la République centrafricaine et du Tchad sont presqu’égales : 11 125 onces.

Published in Gestion publique

Une délégation de membres de la Chambre de Commerce et de l’Industrie de Johannesbourg, en Afrique du Sud, vient de séjourner au Cameroun, où elle a notamment eu des séances de travail avec les responsables de la Chambre de Commerce du Cameroun (CCIMA). La délégation sud-africaine a clairement indiqué qu’elle venait au Cameroun pour explorer des opportunités d’affaires dans les domaines des infrastructures, du tourisme, de l’industrie pharmaceutique, de l’exploitation minière…

Selon Lebogang Makoloi, le chef du département Afrique centrale et de l’Est au sein de la Chambre de Commerce et de l’Industrie de Johannesbourg, le Cameroun est un pays «stratégique pour les investisseurs sud-africains, à cause du rôle que joue le port de Douala dans la zone CEMAC», regroupement communautaire qui compte six pays : le Cameroun, le Gabon, le Congo, la Guinée équatoriale, la République centrafricaine et le Tchad. En effet, à en croire ce dernier, des pays tels que le Tchad et la République centrafricaine étant dépendant du port de Douala, «faire des affaires avec le Cameroun ouvre également la porte à la conquête des marchés de la CEMAC».

Face à ces ambitions sud-africaines, le Vice-président de la Chambre de Commerce du Cameroun, Ekoko Mukété, a simplement souhaité que des partenariats soient rapidement noués entre opérateurs économiques des deux pays, tout en rappelant que plusieurs contacts ont eu lieu par le passé entre investisseurs camerounais et sud-africains, sans que rien de concret n’ait été tiré au final.

Pour rappel, les échanges commerciaux entre le Cameroun et l’Afrique du Sud sont officiellement estimés, selon les chiffres de la CCIMA, à environ 59 milliards de francs Cfa, dont 58 milliards de francs Cfa en faveur de l’Afrique du Sud, contre un milliard de francs Cfa seulement pour le Cameroun.

Published in Entreprises

La Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) annonce avoir mis en circulation «un volume limité de billets de 500, 1000 et 2000 francs Cfa ayant bénéficié d’un traitement de surface spécifique, visant à protéger ces billets contre toute forme de vieillissement précoce et à permettre leur traitement mécanisé par la suite», a-t-on appris dans un communiqué. Ces billets, indique la banque, «vont circuler de manière concomitante avec ceux précédemment émis».

L’institut d’émission des six pays de la Cemac, que sont le Cameroun, le Congo, le Gabon, le Tchad, la République centrafricaine (RCA) et la Guinée équatoriale, précise que cette décision a été prise en vertu de son «souci constant d’amélioration de la qualité et la tenue en circulation de ses coupures de basse dénomination».

Selon la banque centrale des Etats de la Cemac, «les rendus visuels, dimensions, teintes et signes de sécurité de ces billets restent en tous points identiques». Toutefois, la BEAC attire «l’attention des professionnels de la filière fiduciaire sur le fait que ces billets peuvent présenter un aspect légèrement plus lisse, ainsi qu’une rigidité accrue au toucher». Ce qui, souligne l’institut d’émission, «n’altère en rien leur authenticité».

BRM

Published in Finance

La société Alubassa, filiale de la société Aluminium du Cameroun (Alucam), a récemment procédé à une augmentation de son capital social, qui est passé de 185,5 millions de francs Cfa à 278 millions de francs Cfa, soit une hausse d’un peu plus de 50%, a-t-on appris dans une annonce légale rendue publique le 18 février 2015.

L’opération s’est faite au moyen, d’une part, du relèvement du montant de l’action de 15 000 francs Cfa, pour le porter de 10 000 à 25 000 francs Cfa ; du prélèvement de la totalité du poste «écarts de réévaluation», d’autre part ; et du prélèvement d’une partie du poste «réserves libres», par ailleurs.

Entité du groupe Alucam spécialisée dans la production des ustensiles de cuisine en aluminium, Alubassa, à travers cette réévaluation de son capital, dispose ainsi d’une bonne marge de manœuvre pour doper sa production et ses exportations vers les six pays de la zone CEMAC, qui a admis l’entreprise au régime préférentiel de cet espace communautaire le 30 avril 2014.

Lire aussi

02-05-2014 - 19 entreprises camerounaises et 145 produits admis au régime préférentiel de la CEMAC

Published in Entreprises

Depuis son lancement en 2011, le marché des titres publics de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) connaîtra son année la plus faste en 2015. Selon les calendriers prévisionnels des trois pays de la zone CEMAC qui animent ce marché depuis sa création, à savoir le Cameroun, le Gabon et le Tchad, 670 milliards de francs Cfa y seront levés cette année.

Le principal animateur du marché demeure le Cameroun, avec des prévisions d’émissions de titres publics pour un montant total de 375 milliards de francs Cfa, dont 55 milliards de francs Cfa qui serviront aux payements des intérêts précomptés sur les émissions de bons du Trésor assimilables (BTA). Il est à rappeler que la locomotive des pays de la CEMAC tentera cette année sa première émission d’eurobonds, pour un montant de 750 milliards de francs Cfa.

Le Tchad, qui n’est arrivé sur le marché des titres de la BEAC qu’en 2014, entend y lever cette année une somme de 160 milliards de francs Cfa, dont 130 milliards de francs Cfa par émissions de BTA et 30 milliards de francs Cfa par émissions d’Obligations du Trésor assimilables (OTA). La première opération tchadienne de l’année 2015, pour un montant de 10 milliards de francs Cfa, a eu lieu le 11 février dernier. Les résultats n’ont jusqu’ici pas été révélés.

Pour sa part, la République gabonaise tentera cette année de lever 135 milliards de francs Cfa sur le marché de la BEAC, dont 105 milliards par émissions de BTA et 30 milliards de francs Cfa par émissions d’OTA. La première opération du pays pour l’année budgétaire 2015 aura lieu le 18 février prochain. Montant de l’opération : 5 milliards de francs Cfa.

Pour rappel, parmi les six Etats de la CEMAC dont la BEAC est la banque centrale, seuls le Congo et la Guinée Equatoriale sont encore en retrait de ce marché. Même la RCA, malgré la situation politique instable qui prévaut dans ce pays, a réussi à lever 2,5 milliards de francs Cfa en 2014 sur le marché de la BEAC.

Published in Finance

Au bout d’un processus qui aura finalement duré 4 ans, Nestlé Cameroun commercialise officiellement depuis le 29 janvier 2015, sa boisson Nescafé faite à base du café camerounais. Après cette étape, apprend-on de sources internes à l’entreprise, la filiale camerounaise du géant suisse de l’agro-alimentaire ambitionne d’introduire le poivre de Penja parmi les ingrédients de son cube Maggi.

Ce projet permettra aux producteurs de ce poivre camerounais désormais labélisé, de s’offrir un débouché exceptionnel. Ceci dans la mesure où le cube Maggi à lui tout seul revendique 90% de la production de l’usine Nestlé de Douala (la seule en Afrique centrale), dont l’ensemble des produits (Cube Maggi, lait Nido en sachet, Nescafé) procurent au groupe Nestlé 5 milliards de francs Cfa de chiffre d’affaires mensuel dans les six pays de la CEMAC que sont le Cameroun, le Gabon, le Congo, le Tchad, la République centrafricaine et la Guinée équatoriale.

Cependant, ce projet de Nestlé Cameroun pourrait se heurter au défi de l’augmentation de la production du poivre de Penja, du nom de cette localité de la région du Littoral du pays où pousse ce condiment très prisé et vendu aux quatre coins du monde.

En effet, la production annuelle de cette épice tourne officiellement autour de 70 tonnes, dont près de 40 tonnes pour la société des plantations du haut Penja (PHP), et environ 30 tonnes pour les plantations villageoises. Du fait de l’importance du marché local, apprend-on de sources autorisées, à peine 15 tonnes de poivre de Penja sont exportées chaque année, malgré une demande existante.

Lire aussi

06-01-2015 - Erwann de Kerros, fondateur de Terre exotique : «2015 pourrait être l'année du poivre de Penja»

05-06-2014 - Avec le cube Maggi fortifié, Nestlé Cameroun annonce un CA mensuel de 5 milliards FCfa dans la CEMAC

03-06-2014 - Nestlé Cameroun ambitionne de réduire ses importations de matières premières de 70%

Published in Agriculture

Le Trésor public camerounais procède, ce 3 décembre 2014, à l’émission de bons du Trésor pour un montant de 5 milliards de francs Cfa, et d’une durée de maturité de 13 semaines, sur le marché des titres publics de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC).

Les souscriptions sont effectuées auprès des 13 banques de la zone CEMAC agréées par le ministère camerounais des finances, comme spécialistes en valeurs du Trésor (SVT). Au total, ce sont près de 100 milliards de francs Cfa que l’Etat du Cameroun aura levé sur le marché de la BEAC tout au long de l’année 2014.

Dans le même temps, le Cameroun a émis, depuis le 24 novembre 2014, des obligations du Trésor pour un montant total de 150 milliards de francs Cfa, à la Douala Stock Exchange (DSX), la bourse des valeurs mobilières du pays. Les souscriptions à cet emprunt obligataire s’achèvent le 23 décembre prochain.

Published in Finance

Selon Dagobert Boumal, le Directeur général de la Cameroon Tea Estate (CTE), cette entreprise agro-industrielle qui exploite des plantations de thé dans la région du Nord-Ouest du Cameroun, ambitionne de quadrupler sa production de thé dans 2 ou 3 ans (d’ici à 2016 ou 2017). Cette production oscille actuellement entre 5000 et 7000 tonnes par an, souligne-t-il.

La CTE, repreneur de la branche thé de la Cameroon Development Corporation (CDC), entreprise publique qui n’a conservé que ses branches bananes, caoutchouc et huile de palme ; veut ainsi profiter des opportunités que lui offrent les agréments aux tarifs douaniers préférentiels que viennent de lui conférer les responsables de la CEMAC et la CEEAC. Ces deux regroupements communautaires représentent un marché de 140 millions de consommateurs en Afrique centrale.

En effet, depuis le 2 mai 2014 et le 7 novembre 2014, la CTE est détentrice des agréments aux tarifs préférentiels de la CEMAC et de la CEEAC, respectivement, documents qui lui donne désormais la possibilité d’exporter ses produits en franchise de douane vers les 6 et 10 pays de l’Afrique centrale que comptent respectivement ces deux espaces communautaires.

Une véritable aubaine pour cette entreprise agro-industrielle qui évolue dans une filière dans laquelle le «marché local est confronté à une concurrence sans règle», reconnaît le ministre camerounais du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana. En effet, face à l’invasion du marché camerounais du thé par des produits en provenance principalement de la Chine, les producteurs locaux commercialisent leur production «essentiellement dans la région Afrique centrale», confie le Ministre Mbarga Atangana.

Lire aussi

10-06-2014 - Le marché du thé au Cameroun «est confronté à une concurrence sans règle», selon le ministre du Commerce

29-08-2013 - Grève des ex-employés de la Cameroon Tea Estate (CTE)

11-11-2014 - La CEEAC ouvre son marché de 140 millions de consommateurs à 13 entreprises camerounaises

02-05-2014 - 19 entreprises camerounaises et 145 produits admis au régime préférentiel de la CEMAC

Published in Agriculture

Le 7 novembre 2014 à Yaoundé, la capitale camerounaise, le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana (photo), a officiellement remis à 13 entreprises installées sur le territoire camerounais, l’agrément au régime préférentiel de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), qui va permettre à 81 produits de ces entreprises d’être exportés en franchise de droits de douane dans les 10 pays que compte la CEEAC.

Au rang de ces entreprises, se trouvent des industriels tels que la société des Aluminium du Cameroun (Alucam), l’agro-industriel Nestlé, le fabricant de buchettes d’allumettes Unalor, mais surtout la Société camerounaise de verreries (Socaver), entreprise la mieux lotie dans le lot des 13 élus de la CEEAC.

En effet, cette filiale des Brasseries du Cameroun, qui est spécialisée dans la fabrication de bouteilles, bonbonnes et flacons en verre, est à elle seule autorisée à exporter gracieusement en direction des pays de la CEEAC, 28 produits sur les 81 retenus pour les 13 entreprises camerounaises. Ces produits ont été choisis sur la base de critères tels que l’utilisation d’au moins 40% de matières premières locales et l’incorporation dans leur processus de fabrication, d’au moins 30% de la valeur ajoutée communautaire.

Marché de 140 millions de consommateurs, la CEEAC qui s’ouvre ainsi à ces 13 entreprises camerounaises regroupe dix Etats : l'Angola, le Burundi, le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée Equatoriale; la RDC, Sao Tomé & Principe et le Tchad. Le Rwanda a annoncé le 27 octobre 2014, son intention de rejoindre l’organisation après l’avoir quitté en 2010.

En avril 2014, ce sont 19 entreprises camerounaises et 145 produits qui avaient été agréés au régime préférentiel de la CEMAC, un autre espace communautaire qui compte six Etats sur les 10 qui constituent la CEEAC. Onze de ces 19 entreprises figurent également sur la liste des 13 bénéficiaires de l’agrément de la CEEAC officiellement remis le 7 novembre dernier.

Lire aussi

02-05-2014 - 19 entreprises camerounaises et 145 produits admis au régime préférentiel de la CEMAC

03/11/2014 - La communauté économique des Etats d'Afrique centrale lance un fonds  pour l'économie verte

Published in Gestion publique

Le Président directeur général (PDG) du groupe bancaire gabonais BGFI n’est pas peu fier des performances de sa filiale camerounaise. Au cours de la conférence budgétaire qui a regroupé les 10 filiales de ce groupe bancaire du 4 au 8 novembre 2014 à Douala, la capitale économique du Cameroun, Henri Claude Oyima a révélé que la filiale camerounaise du 1er groupe bancaire de la zone Cemac, avec un total bilan de 3023 milliards de francs Cfa à fin 2013, «est parmi les plus dynamiques du groupe».

Un dynamisme visible dans le résultat de l’exercice 2013 de BGFI Cameroun, qui, a-t-on appris au cours de la rencontre de Douala, a progressé de 50% par rapport à l’année 2012.  «Nous sommes très satisfaits des résultats de la filiale camerounaise», a commenté le PDG de BGFI, en ajoutant que le choix de Douala pour la conférence budgétaire du groupe BGFI est un signe de «reconnaissance et d’encouragement» pour l’équipe en poste au Cameroun.

Créée en 1971, la BGFI s’est installée au Cameroun en 2011. Elle dispose actuellement de quatre agences dans le pays, dont trois dans la seule ville de Douala et une à Yaoundé. En 2015, indiquent les responsables de ce groupe bancaire, BGFI Cameroun va étendre son réseau aux régions de l’Ouest et du Nord-Ouest.

 

Lire aussi

16-10-2014 - La Cameroun aligne 6 institutions bancaires dans le top 200 des meilleures banques africaines

06-10-2012 - Ecobank, Afriland First Bank et BGFI Bank : 6 milliards FCFA pour la construction logements sociaux

23-09-2013 - Cameroun : l’emprunt obligataire de BGFI Holding qualifié d’«illégal» et «irrégulier» par la CMF

Published in Finance
import-export-le-deficit-commercial-du-cameroun-franchit-la-barre-de-2-000-milliards-de-fcfa-en-2023-en-hausse-de-40-3
Au cours de l’année 2023, le déficit de la balance commerciale du Cameroun est ressorti à 2 004 milliards de FCFA, ce qui correspond à son...
electricite-le-barrage-de-nachtigal-420-mw-injecte-ses-60-premiers-megawatts-dans-le-reseau-electrique
Le ministre de l’Eau et de l’Énergie, Gaston Eloundou Essomba, a présidé ce 10 mai 2023 la cérémonie d’injection des premiers mégawatts du barrage de...
energies-renouvelables-le-cameroun-devoile-sa-strategie-pour-l-installation-de-1-500-mw-d-ici-2035
Le 3 mai 2024, lors du Forum sur la vulgarisation des énergies renouvelables au Cameroun, le ministre de l’Eau et de l’Énergie (Minee), Gaston...
bgfibank-cameroun-s-engage-dans-le-fogajeune-pour-renforcer-le-soutien-aux-jeunes-entrepreneurs
BGFIBank Cameroun a rejoint la liste des institutions financières engagées pour la mise en œuvre effective du Fonds de garantie aux jeunes entrepreneurs...

A la Une du magazine


Investir au Cameroun n121:Mai 2022

Les marges de progression du secteur télécom camerounais


Pourquoi les entreprises camerounaises cachent autant leurs comptes ?


Business in Cameroon n110: April 2022

Covid-19, war in Europe: Some Cameroonian firms will suffer


Albert Zeufack: “Today, the most important market is in Asia

  1. Plus lus 7 jours
  2. partagés 1 mois
  3. lus 1 mois
next
prev