logoIC
Yaoundé - 10 mai 2024 -

La dernière réunion des ministres des Finances de la zone franc, qui s’est tenue le 9 avril 2016 à Yaoundé, au Cameroun, a une nouvelle fois donné à voir le développement à géométries variables des économies constituées par cette espace monétaire. Selon le rapport des experts réunis la veille de la rencontre des ministres, la conjoncture économique morose actuelle n’impacte pas de la même manière les huit pays de l’Uemoa (Mali, Burkina Faso, Sénégal, Guinée Bissau, Côte d’Ivoire, Bénin, Togo et Niger) et les six pays de la Cemac (Cameroun, le Gabon, le Congo, le Tchad, la Guinée équatoriale et la RCA), même si ces deux espaces communautaires font usage de la même monnaie : le franc Cfa.

A titre d’exemple, alors que la croissance économique dans l’espace Uemoa a culminé à 6,5% en 2015 et est même annoncée à un peu plus de 7% en cette année 2016, dans la zone Cemac, c’est la dégringolade depuis l’année dernière. De 4,8% en 2014, la croissance économique dans l’espace Cemac a culminé à 2,8% en 2015, en baisse de 2%. En 2016, selon les prévisions officielles, elle est projetée à 2%, soit 5% de moins que les prévisions dans la zone Uemoa.

A l’origine de ce décalage, ont expliqué les experts de la zone franc, il y a d’abord le niveau d’intégration dans les deux espaces. Dans la zone Uemoa, la libre circulation des hommes et des biens en vigueur depuis des années favorise le développement des échanges commerciaux intra-communautaires, les propulsant à 10% en 2014. Dans le même temps, les six pays de la Cemac affichent un volume d’échanges intra-communautaire de 3% du PIB, parce qu’il est impossible pour les ressortissants de cet espace de voyager sans visa dans la plupart des cas, malgré un discours politique magnifiant une intégration sous-régionale qui semble s’être muée en serpent de mer.

Ensuite, ont également conclu les experts de la zone franc, le décalage des performances économiques observé entre les pays de l’Uemoa et ceux de la Cemac est étroitement lié au niveau de diversification des économies dans les Etats des deux espaces communautaires. De ce point de vue, dans la Cemac, où seul le Cameroun revendique une relative diversification de son tissu économique, les économies des Etats-membres dépendent étroitement de la production pétrolière, dont cinq des six pays de la communauté sont producteurs. En Guinée équatoriale, par exemple, les recettes pétrolières représentent jusqu’à 85% de l’enveloppe budgétaire nationale.

Dans le même temps, dans l’espace Uemoa, où les réalités géographiques et climatiques ne sont pas toujours des plus avantageuses, les gouvernants ont réussi à implémenter d’ambitieux programmes d’investissement dans le secteur de l’agriculture. Selon les experts de la zone franc, ce secteur fait partie des moteurs de la croissance économique dans la zone Uemoa, à côté des infrastructures, de l’immobilier, du commerce et des télécommunications. Autant de domaines dans lesquels des pays de la Cemac présentent pourtant plus d’avantages comparatifs par rapport à ceux de l’Uemoa.

BRM

 

Lire aussi

08-04-2016 - Yaoundé, la capitale camerounaise, abrite du 8 au 9 avril 2016 la réunion des ministres de la zone franc

11-04-2016 - L’UEMOA et la CEMAC annoncent pour «bientôt» l’interchangeabilité de leurs FCfa

07-04-2016 - La BEAC libère 600 milliards FCfa au profit des banques en baissant de 50% les réserves obligatoires

Published in Gestion publique

Le franc Cfa en vigueur dans les huit pays de l’UEMOA (Mali, Burkina Faso, Sénégal, Guinée Bissau, Côte d’Ivoire, Bénin, Togo et Niger) devrait bientôt être librement utilisé dans les six pays de la CEMAC (Cameroun, Gabon, Congo, Guinée équatoriale, RCA et Tchad). Les gouverneurs de la BCEAO, Tiemoko Koné, et de la BEAC, Lucas Abaga Nchama, en ont donné l’assurance le 9 avril 2016 à Yaoundé, la capitale camerounaise, au cours de la conférence de presse de clôture de la réunion semestrielle des ministres des Finances de la zone franc.

«Je ne donnerai pas de date exacte, mais c’est pour bientôt, afin de consolider l’intégration» de nos deux régions, a souligné Lucas Abaga Nchama. «Nous avons beaucoup travaillé sur la question. Malheureusement, l’évolution de la conjoncture nous amène à prendre des mesures plus rigoureuses», a renchéri Tiémoko Koné.

En effet, a indiqué le gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest, alors que beaucoup d’avancées avaient été faits sur le chemin de l’interchangeabilité des francs Cfa des zones CEMAC et UEMOA, «les risques sont devenus beaucoup plus importants», du fait de la montée du terrorisme dans ces deux parties de l’Afrique et des risques de blanchiment d’argent.

Aussi, a-t-on appris, les deux banques centrales travaillent-elles actuellement sur «l’interconnexion des systèmes de payement» des deux régions, afin d’éviter que l’interchangeabilité des Cfa émis par les banques centrales des pays de l’UEMOA et de la CEMAC n’ouvre pas la porte au financement du terrorisme et au blanchiment d’argent. «Bientôt, nous mettrons en place le dispositif», a rassuré Tiémoko Koné.

BRM

Published in Gestion publique

Afin d’injecter de la liquidité dans les coffres des banques des pays membres de la Cemac que sont le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, le Tchad et la République centrafricaine, la banque centrale a décidé de baisser de 50% les coefficients des réserves obligatoires applicables aux institutions bancaires. Cette décision a été prise au cours d’un Comité de politique monétaire extraordinaire de la Banque des Etats de l’Afrique centrale tenu le 6 avril 2016 à Yaoundé, la capitale camerounaise.

Selon Lucas Abaga Nchama (photo), le gouverneur de la Beac, cette décision prise à la suite du constat de «la contraction des dépôts bancaires» dans la zone Cemac, va permettre de libérer entre 500 et 600 milliards de francs Cfa au profit des banques installées dans la zone Cemac. Cet argent, a souhaité le gouverneur de la Beac, devrait permettre de booster le financement de l’économie dans cet espace communautaire, dans un contexte de baisse généralisée des recettes d’exportation.

«Nous avons beaucoup bougé sur le taux directeur ces derniers temps. Ensuite, nous avons revus à la hausse les plafonds de refinancement auprès de la banque centrale. Aujourd’hui, nous baissons le coefficient des réserves obligatoires applicables aux banques de la sous-région. Cela démontre que la banque centrale n’est pas restée les bras croisés face à la conjoncture qui impacte nos économies», a justifié Lucas Abaga Nchama.

BRM

Lire aussi

28-03-2016 - Bénéfice record pour la Banque des Etats de l’Afrique centrale en 2015, à 160,7 milliards de FCfa

20-01-2016 - La BEAC booste les capacités d’intervention de la BDEAC par un appui financier de 400 milliards FCfa

Published in Finance

Dans le cadre de ses opérations d’émissions de titres publics sur le marché de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), le Trésor public camerounais tentera de mobiliser une enveloppe comprise entre 62 et 72 milliards de francs Cfa au second trimestre 2016, selon le calendrier prévisionnel transmis à la banque centrale des six pays de la Cemac par le ministère des Finances.

Ces émissions de titres publics camerounais sont réparties en six émissions de bons du Trésor assimilables (BTA) pour un montant de 7 milliards de francs Cfa chacune, soit un total de 42 milliards de francs Cfa à mobiliser ; et deux émissions d’obligations du Trésor assimilables (OTA) d’une maturité de 2 et 3 ans, pour des montants compris entre 10 et 15 milliards de francs Cfa pour chaque opération.

La première opération de l’Etat camerounais sur ce marché pour le compte du second trimestre 2016 a eu lieu le 31 mars dernier, avec la première émission d’OTA à 2 ans de maturité. La 2ème émission d’OTA, de 3 ans de maturité cette fois-ci, est prévue le 1er juin 2016. Les deux premières opérations sur les BTA, elles, auront respectivement lieu les 13 et 27 avril prochains.

BRM

Lire aussi

11-01-2016 - Le Cameroun lèvera entre 52 et 57 milliards FCfa sur le marché de la BEAC au 1er trimestre 2016

24-03-2016 - Le Cameroun clôture le 1er trimestre 2016 sur le marché de la BEAC avec une émission de titres pour 7 milliards de FCfa

Published in Finance

Les comptes définitifs de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) pour l’année 2015 affichent un résultat de 160,7 milliards de francs Cfa, a-t-on appris au sortir d’une réunion du Comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (Umac), qui s’est tenue le 25 mars 2016 à Yaoundé, la capitale camerounaise.

En plus de multiplié par six les 25,1 milliards de francs Cfa de bénéfice engrangé par la BEAC à fin 2014, le résultat «exceptionnel» réalisé en 2015 par la banque d’émission des six Etats-membres de la Cemac est un record, a précisé Célestin Yanindji, ministre des Finances et du Budget de la RCA et président en exercice du comité ministériel de l’Umac. Ce dernier a d’ailleurs félicité le gouverneur de la BEAC, Lucas Abaga Nchama, et son équipe, pour avoir réalisé ce niveau de performance jamais atteint depuis la création de la BEAC en 1972.

Selon le gouverneur de la BEAC, «ce résultat est le fruit d’une stratégie de gestion des réserves de change mis en place en 2010». Les ressources ainsi engrangées, a souligné Lucas Abaga Nchama, «permettront de renforcer nos réserves afin de faire face à la baisse du taux de couverture de la monnaie, à financer davantage les économies de la Cemac et distribuer des dividendes à nos Etats».

Pour rappel, à partir de 2010, la BEAC a dû renforcer les mécanismes de gestion de ses réserves, à la suite d’un placement foireux qui avait été effectué fin 2008 auprès de la Société générale. Ce placement alors qualifié d’hasardeux avait fait perdre à la banque centrale des Etats de la Cemac une somme de 16,4 milliards de francs Cfa. Conséquence, la Beac avait clôturé l’exercice 2009 sur une perte sèche de 29,5 milliards de francs Cfa, contre un bénéfice net de 45,2 milliards de francs Cfa un an plus tôt, soit une variation de -165,4 %.

BRM

Lire aussi
22-03-2016 - Selon la BEAC, la croissance dans la zone Cemac a décroché de 2% en 2015 et retombera à 2% en 2016
20-01-2016 - La BEAC booste les capacités d’intervention de la BDEAC par un appui financier de 400 milliards FCfa
24-02-2016 - La BEAC ouvre 72 postes en vue du recrutement de ressortissants camerounais



Published in Finance

Le Trésor public camerounais a de nouveau émis, le 23 mars 2016 sur le marché des titres publics de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), des bons du Trésor assimilables (BTA) pour un montant total de 7 milliards de francs Cfa, a-t-on appris officiellement.

Pour cette dernière opération comptant pour le premier trimestre 2016, le gouvernement camerounais a opté pour des titres publics d’une maturité de 52 semaines, dont la date d’échéance est fixée au 24 mars 2017. Au total, ce sont 42 milliards de francs Cfa que le Trésor public camerounais a levé sur ce marché régional depuis le 13 janvier 2016, au moyen de six émissions de BTA.

Le calendrier prévisionnel des émissions de titres publics publié par le gouvernement en début d’année, prévoyait également une émission d’obligations du Trésor (OTA) pour un montant oscillant entre 10 et 15 milliards de francs Cfa, opération dont on n’a aucune nouvelle officielle jusqu’ici.

Published in Gestion publique

Le groupe Cfao vient d’annoncer qu’il investira bientôt la bagatelle de 500 millions de dollars (environ 275 milliards de francs Cfa) pour la construction de 20 centres commerciaux en Afrique centrale et de l’Ouest. Les pays concernés par ces investissements sont, apprend-on, le Cameroun, le Gabon, la RDC, le Sénégal, le Nigéria, le Ghana et la Côte d’Ivoire.

Au Cameroun, révèle notre source, le groupe Cfao, auquel est désormais associé l’enseigne Carrefour, le leader de la grande distribution en France, a d’ores et déjà identifié cinq sites sur lesquels pourront être construits les centres commerciaux en projet.

En plus de contribuer à la promotion de certains produits du terroir, ce positionnement de Cfao dans la grande distribution au Cameroun ouvrira à son associé Carrefour, les portes de la première économie de la zone Cemac.

Sur ce marché, le couple Cfao-Carrefour trouvera d’autres enseignes françaises telles que Casino, bien installé depuis des décennies, ou encore Super-U, qui a ouvert son premier centre commercial dans la capitale économique camerounaise en juin 2015. BRM

Lire aussi

01-07-2015 - La chaîne des supermarchés Super U débarque au Cameroun

13-11-2015 - Les produits du terroir débarquent sur les étals du supermarché Casino au Cameroun

Published in Entreprises

Comme on pouvait s’y attendre, la croissance économique n’a pas été au rendez-vous dans la zone Cemac en 2015. Selon le Comité de politique monétaire (Cpm) de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac), qui a tenu sa première session de l’année 2016 le 21 mars dernier à Yaoundé, le taux de croissance dans cet espace communautaire à six pays (Cameroun, le Gabon, le Congo, le Tchad, la Guinée équatoriale et la RCA) a culminé à 2,8% l’année dernière, contre 4,8% en 2014, soit une baisse de 2%.

A l’origine de cette contre-performance, a souligné le gouverneur de la Beac au sortir du Cpm du 21 mars dernier dans la capitale camerounaise, se trouvent principalement la baisse des cours mondiaux du pétrole, dont cinq des six pays de la Cemac sont exportateurs ; et l’insécurité aux frontières de certains pays, notamment au Tchad et au Cameroun, avec les exactions de la secte islamiste nigériane Boko Haram.

Tout au long de l’année 2016, projette le Cpm, cet environnement difficile perdurera, induisant un nouveau décrochage du taux de croissance économique dans la Cemac à 2%, en baisse de 0,8% comparé à 2015. Mais, pour en arriver là, le gouverneur de la Beac, Lucas Abaga Nchama, conseille aux Etats de la communauté d’améliorer la dépense publique, notamment les dépenses d’investissements ; et d’améliorer l’environnement des affaires, afin d’attirer des investisseurs étrangers.

Cependant, en 2016, les tensions inflationnistes dans cet espace communautaire se stabiliseront à 2,7% (contre 2,3% en 2015), c’est à dire en dessous de la norme de 3% admise dans la zone Cemac. Pas de crainte également pour les réserves de change qui, malgré la baisse des recettes d’exportation, demeureront «confortables» tout au long de l’année 2016, précise le gouverneur de la BEAC.

BRM

Lire aussi

24-12-2014 - La BEAC veut dynamiser le marché interbancaire dans la CEMAC grâce à la pension livrée

28-11-2012 - En décembre 2012, l’inflation va accroître de 3,5% dans la zone Cémac

Published in Gestion publique

Les jeunes camerounais âgé de 35 ans au plus ont jusqu’au 29 février prochain pour postuler, via l’adresse électronique www.apaveinternational-consulting.com, à un recrutement à la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac), annonce l’institut d’émission des six pays de la Cemac.

Les diplômes exigés vont du BTS à la Maîtrise. Les postes ouverts pour le Cameroun sont les suivants : comptables, informaticiens, juristes, secrétaires de direction, gestionnaires et analystes financiers, électrotechniciens, conducteurs offset et graphistes, maquettistes, statisticiens, documentalistes, économistes, techniciens en ressources humaines, etc.

Au moment de postuler, les candidats s’assureront de joindre à leur formulaire «une copie certifiée conforme du diplôme requis, une copie de la pièce d’identité. Les pièces jointes ne devront pas excéder 9 Mo au total. Un extrait de casier judiciaire sera demandé ultérieurement aux candidats admissibles aux épreuves orales».

Published in Gestion publique

Selon Clotilde Nizigama (photo), à l’horizon 2020, les gouvernements camerounais et congolais auront achevés les travaux visant à bitumer les 1624 km de route reliant Brazzaville à Yaoundé, les capitales politiques des deux pays. La Secrétaire générale adjointe chargée des programmes, du budget, de l’administration et des ressources humaines à la Communauté économiques des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac) a fait cette déclaration le 11 février 2016 à Ketta, à l’occasion de l’inauguration du premier tronçon de la route Ketta (Congo)-Djoum (Cameroun) par le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou Nguesso.

A en croire la SGA de la Ceeac, la route entre Yaoundé et Brazzaville «fait partie du plan directeur du transport consensuel en Afrique centrale, dont le but est de relier les différentes capitales de la sous-région. Ce plan a été adopté par la Conférence des chefs d’Etat et gouvernement de la Ceeac, le 27 janvier 2004 à Brazzaville». Depuis lors, les gouvernements camerounais et congolais ont lancé le projet de bitumage de la route Sangmélima-Ouesso, que la BAD, l’un des financiers du projet, présente comme étant «le maillon manquant de l’inter-capital Yaoundé-Brazzaville».

Longue de 651 Km, dont 316 Km à construire côté camerounais et 335 côté congolais (dont les 169 premiers Km inaugurés le 11 février dernier), la route Sangmélima-Ouesso est financée par de nombreux bailleurs de fonds, dont la BADEA, la BID, la BAD, le Fonds saoudien de développement, le Fonds koweitien et les deux Etats concernés par le projet.

BRM

 

Lire aussi

07-05-2015 - L’entreprise iranienne Kayson Inc accusée de plomber les travaux de la route transfrontalière Sangmélima-Ouesso

13-06-2014 - La ville camerounaise de Djoum bientôt reliée à la République du Congo par une route bitumée

 

Published in Transport
energies-renouvelables-le-cameroun-devoile-sa-strategie-pour-l-installation-de-1-500-mw-d-ici-2035
Le 3 mai 2024, lors du Forum sur la vulgarisation des énergies renouvelables au Cameroun, le ministre de l’Eau et de l’Énergie (Minee), Gaston...
bgfibank-cameroun-s-engage-dans-le-fogajeune-pour-renforcer-le-soutien-aux-jeunes-entrepreneurs
BGFIBank Cameroun a rejoint la liste des institutions financières engagées pour la mise en œuvre effective du Fonds de garantie aux jeunes entrepreneurs...
intelligence-artificielle-le-cameroun-invite-les-pme-a-se-mobiliser-pour-un-salon-prevu-a-tunis-en-juin-2024
Le Cameroun entend participer, du 26 au 29 juin 2024 dans la capitale tunisienne, au Salon international de la transformation digitale, des startups...
bois-au-cameroun-la-transformation-locale-dope-l-exploitation-forestiere-12-2-au-4e-trimestre-2023-ins
La branche sylviculture et exploitation forestière a été le principal moteur de la croissance des activités dans le secteur primaire au Cameroun, au cours...

A la Une du magazine


Investir au Cameroun n121:Mai 2022

Les marges de progression du secteur télécom camerounais


Pourquoi les entreprises camerounaises cachent autant leurs comptes ?


Business in Cameroon n110: April 2022

Covid-19, war in Europe: Some Cameroonian firms will suffer


Albert Zeufack: “Today, the most important market is in Asia

  1. Plus lus 7 jours
  2. partagés 1 mois
  3. lus 1 mois
next
prev