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Yaoundé - 09 mai 2024 -

Afin de financer le déficit de trésorerie de l’Etat, le Trésor public camerounais a procédé, ce 10 février 2016, à l’émission de bons du Trésor (BTA) d’une maturité de 26 semaines sur le marché des titres publics de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac). L’opération vise à mobiliser une enveloppe de 7 milliards de francs Cfa, a-t-on appris dans un communiqué officiel.

C’est la 3ème opération de ce type effectuée par le Cameroun sur ce marché communautaire, depuis le début de l’année 2016. Une seconde émission de titres, pour le même montant, est prévue pour le 24 février prochain.

Pour rappel, selon le calendrier prévisionnel des opérations de l’Etat du Cameroun sur le marché de la BEAC en 2016, il est prévu de lever entre 52 et 57 milliards de francs Cfa sur ce marché au cours du premier trimestre courant.

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Le Groupement interbancaire monétique de l’Afrique centrale (Gimac) procédera, le 29 janvier 2016 à Yaoundé, la capitale camerounaise, au lancement officiel de la «carte Gimac», qui permettra d’effectuer des opérations de retrait d’argent et des paiements sur les terminaux électroniques dans les six pays (Cameroun, Congo, Gabon, Tchad, Guinée équatoriale et RCA) de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac).

L’information est révélée par le Camerounais Valentin Mbozo’o, le DG du Gimac, dans un entretien accordé au Quotidien de l’Economie. Selon ce dernier, cette carte bancaire communautaire «est une réalité depuis le premier trimestre 2015» et «deux cent cinquante mille (250 000) cartes ont été commandées à fin décembre 2015 par les banques déjà certifiées».

A en croire M. Mbozo’o, ce nouvel instrument d’intégration financière dans la zone Cemac «est commercialisé par la National Financial Credit (NFC)», une institution de microfinance camerounaise. «La Banque internationale du Cameroun pour l’épargne et le crédit (Bicec), la Commercial Bank Tchad (CBT), Ecobank Cameroun, déjà certifiées en 2015, se trouvent en phase de pré production interbancaire», précise le DG du Gimac.

Avec «une dizaine de banques déjà opérationnelles sur la plateforme» pour l’instant, «et plus d’une dizaine d’autres projets d’intégration de banques dès ce mois de janvier 2016, le Gimac vise à la fin 2016 l’intégration de la majeure partie de ses membres, pour achever la mise en place de l’infrastructure interbancaire de l’écosystème des paiements électroniques de la sous-région», indique Valentin Mbozo’o.

BRM

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Pour ses premières visites officielles de 2016, Christine Lagarde, Directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), est arrivée lundi 4 janvier 2016 au Nigéria, pour une rencontre avec les autorités de ce pays, a-t-on appris d'un communiqué de l'institution. « La visite au Nigérian sera l’occasion de renforcer le partenariat qui lie le FMI à la plus grande économie d’Afrique subsaharienne », a fait savoir l'institution

À Abuja, Christine Lagarde rencontrera le président Muhammadu Buhari et d’autres hauts responsables, ainsi que des chefs d’entreprise, des femmes dirigeantes et des représentants de la société civile. Elle s’entretiendra en outre avec les parlementaires. «Les réunions que j’aurai avec le président Buhari et ses collaborateurs s’annoncent productives, à l’heure où le pays doit faire face à de redoutables défis, et notamment aux conséquences de la chute des cours du pétrole», a déclaré Mme Lagarde à la veille de son déplacement.

Après le Nigéria, Christine Lagarde se rendra au Cameroun où il est prévu qu'elle rencontre le président Paul Biya et son équipe économique, de même que des responsables du secteur privé, des femmes dirigeantes et d’autres représentants de la société camerounaises. Il est aussi prévu un échange avec les ministres des finances des six pays membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC).

«Le pays et l’ensemble de la région de la CEMAC sont aux prises avec le double choc de la chute des cours du brut et des perturbations sécuritaires. Le renforcement de l’intégration régionale et la mise en œuvre d’ambitieux programmes de réformes dans les pays de la CEMAC seront déterminants pour assurer la stabilité macroéconomique et rétablir une croissance forte et inclusive dans la région», a fait savoir la DG du FMI dont la tournée africaine prendra fin le 9 janvier prochain.

Idriss Linge

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Au 31 mars 2015, le volume de crédits en souffrance dans les banques de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEMAC) est de 894 milliards de francs Cfa, soit 11,8 % des crédits bruts octroyés sur la même période par l’ensemble des institutions bancaires (environ 50) de cet espace communautaire. Ce volume de créances difficiles à recouvrer a augmenté d’environ 2% par rapport à la même période l’année dernière (696 milliards FCfa, soit 9,99% des crédits bruts).

Ces informations ont été révélées le 3 juillet 2015 à Douala, la capitale économique camerounaise, par Lucas Abaga Nchama (photo), le président de la Cobac, par ailleurs gouverneur de la banque centrale des pays membres de la CEMAC. C’était à l’occasion de la 7ème session de la rencontre entre le président de la Cobac et les dirigeants des établissements de crédit de la zone CEMAC, sorte de plateforme d’échanges permettant au régulateur du secteur bancaire et ses assujettis, d’évaluer le système bancaire dans les six pays de la CEMAC que sont le Cameroun, le Gabon, le Congo, le Tchad, la République centrafricaine et la Guinée équatoriale.

Bien qu’elle ne soit pas alarmante, selon la Cobac, la dégradation actuelle du portefeuille crédit des banques de la zone CEMAC a constitué l’un des points d’orgue de cet échange. En effet, la Cobac a saisi l’opportunité de cette rencontre pour présenter aux banquiers un exposé sur «la mise en œuvre du règlement Cobac relatif à la classification, à la comptabilisation et aux approvisionnements des créances des établissements de crédit». Un thème d’actualité, a indiqué le président de la Cobac, «eu égard à certaines interrogations qui subsistent de la part de certains établissements, d’une part, et l’évaluation incorrecte et la couverture insuffisante du risque de crédit par les établissements de crédits, d’autre part».

Entré en vigueur le 1er janvier 2015, a souligné Lucas Abaga Nchama, «ce nouveau règlement fixe le cadre de gestion du risque de crédit, qui constitue le risque le plus important pour les établissements de crédit dans la zone CEMAC». La prise en compte de ce dispositif règlementaire dans les politiques et les procédures mises en place par les banques, a précisé le président de la Cobac à l’intention des banquiers, «sera un facteur d’amélioration de la résilience de vos établissements, ainsi que du système bancaire dans son ensemble».

Au demeurant, en dépit des créances en souffrance, le secteur bancaire dans la zone CEMAC demeure solide et dynamique, si l’on s’en tient aux agrégats présentés le 3 juillet 2015 à Douala par le président de la Cobac. «Le total agrégé des bilans des banques s’est établi à 12 571 milliards de francs Cfa à fin mars. Il a progressé de 8,62% par rapport au 31 mars 2014. Les dépôts collectés ont suivi la même tendance et s’élèvent à 9 944 milliards de francs, soit 79,10% du total du bilan en hausse de 6,5% en variation annuelle. Les crédits bruts s’élèvent à 7 528 milliards de francs Cfa. Ils sont en hausse de 8,07%, en comparaison avec leur niveau de mars 2014. L’excédent de trésorerie se situe à 3 575 milliards de francs Cfa (28,4% du total du bilan). Il a enregistré une augmentation de 4,25% par rapport à la situation prévalant 12 mois plus tôt», a révélé Lucas Abaga Nchama.

Brice R. Mbodiam

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Tahir Hamid Nguilin (photo), le vice-gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), institut d’émission des six pays membres de la Cemac, que sont le Cameroun, le Congo, le Gabon, la République centrafricaine, la Guinée équatoriale et le Tchad, a officiellement lancé, le 26 juin 2015 au siège de la BEAC à Yaoundé, les activités du Comité régional de surveillance des systèmes de paiements de la zone Cemac.

La première tâche du tout nouveau comité, qui, au travers de contrôles sur pièces et surplace, veillera désormais aux respects scrupuleux de la Charte de bonne conduite en matière d’exploitation des systèmes de paiements dans la zone Cemac, a été d’adopter les outils de travail tels que le référentiel de surveillance, le guide d’utilisation de ce référentiel, les fiches de surveillance et les fiches de reporting.

Selon le vice-gouverneur de la BEAC, la mise en place de ce dispositif de surveillance, qui permet ainsi à cette banque centrale de «s’arrimer aux bonnes pratiques définies par la Banque de règlements internationaux», survient dans un contexte marqué par l’explosion des transactions sur les systèmes de paiements mis en place par la BEAC depuis 10 ans.

Il s’agit notamment du Système de gros montant automatisé (Sygma), qui permet le dénouement automatique et instantané des transactions de plus de 100 millions de francs Cfa ; et du Système de télécompensation de l’Afrique centrale (Systac), qui permet aux banques de compenser automatiquement les chèques et autres moyens de paiement scripturaux reçus de leurs clients.

93 000 milliards de francs Cfa de transactions en un 2014

Afin de démontrer le niveau d’engouement autour de ces systèmes de paiements et d’en dévoiler la nécessité d’une surveillance accrue du dispositif, Tahir Hamid Nguilin a révélé que pour la seule année 2014, plus de 185 000 transactions ont été effectuées via le Sygma, pour un montant total de plus de 76 600 milliards de francs Cfa, contre 5 millions de transactions effectuées sur le Systac, pour un montant de 16 500 milliards de francs Cfa. Calculette en main, cela fait 93 000 milliards de francs Cfa de transactions sur les deux plateformes en une seule année.

«L’importance tant par le nombre que par les montants des transactions échangées, ainsi que la rapidité de leur dénouement sur notre place financière totalement décloisonnée, constituent de réels facteurs de risque, dont la non prise en compte pourrait induire et transmettre des ondes de chocs, de nature à compromettre la stabilité monétaire et financière de la zone (…) Pour nous, la surveillance est la seule réponse à même d’endiguer les risques inhérents à l’exploitation des systèmes de paiements et de réduire les possibilités de survenance des crises financières, ainsi que les contagions systémiques éventuelles», a indiqué le vice-gouverneur de la BEAC.

A l’en croire, les 135 utilisateurs des plateformes Sygma et Systac (banques, Trésors nationaux, entreprises, etc.) dans la zone Cemac s’exposent à des sanctions allant du simple blâme à l’exclusion totale du système, selon la gravité des manquements qui seront observés pendant les contrôles sur pièces ou surplace du Comité régionale de surveillance des systèmes de paiements de la Cemac.

Brice R. Mbodiam

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Le Gouvernement camerounais et le Fonds Africain de Garantie et de Coopération Economique (FAGACE) sont heureux d’annoncer la signature d’un accord de siège le 22 Juin 2015, dans les locaux du Ministère des Affaires extérieures du Cameroun.

Créée en 1977 au Rwanda, le Fonds Africain de Garantie et de Coopération Economique est une Institution financière internationale spécialisée dans la promotion des investissements publics et privés. Il contribue au développement économique et social de ses Etats membres et compte actuellement quatorze (14) pays que sont : le Benin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, la Côte d’Ivoire, la Guinée Bissau, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Rwanda, le Sénégal, le Tchad et le Togo.

Les principaux métiers du Fonds sont:

  • la garantie des prêts à moyen ou long terme destinés au financement ou au refinancement d’investissements productifs ;
  • la garantie des opérations à court terme visant à promouvoir le commerce ou les productions locales, à renforcer les Institutions financières ou internationales, notamment les institutions de micro finance ;
  • l’allègement des conditions d’emprunt par la bonification du taux d’intérêt ou l’allongement de la durée de crédit ;
  • le financement direct des projets de développement ;
  • la prise de participation dans le capital social d’entreprises nationales ou régionales;
  • la gestion de fonds pour le compte de tiers;
  • la caution sur marché.

Zone CEMAC

Face à la diversité des réalités des pays membres et surtout pour mieux répondre aux besoins spécifiques provenant des Gouvernements et des opérateurs économiques de la zone CEMAC, le FAGACE s’est engagé depuis quelques années, dans une politique de décentralisation de ses activités avec la création d’une Représentation régionale du Fonds en Afrique centrale, basée au Cameroun. Le présent accord de siège qui consacre le démarrage d’une nouvelle ère de partenariat est placé sous le signe du renforcement de la coopération entre la République du Cameroun et le FAGACE.

Le Gouvernement du Cameroun, représenté par le Ministre des Relations extérieures, Professeur Pierre Moukoko Mbonjo (photo à droite) et Monsieur Henri-Marie Dondra (photo à gauche), Directeur Général du FAGACE, ont procédé, ce lundi 22 juin 2015 à la signature de l'Accord de Siège du Fonds, en vue de l’installation officielle du bureau de Représentation régionale du FAGACE, en Afrique centrale, à Yaoundé.

La cérémonie s’est déroulée dans la salle d'Apparat du Ministère des Relations extérieures, en présence d’une forte délégation du Gouvernement.

La signature de l’accord de siège pour l’ouverture officielle d’un Bureau régional du FAGACE au Cameroun traduit la volonté du Fonds de renforcer ses interventions en Afrique centrale. Le choix du Cameroun tient compte du poids économique et démographique ainsi que sa position géographique stratégique au cœur de la zone CEMAC.

Mobiliser des ressources

«Outre l’amélioration de la mise en œuvre des projets financés par le Fonds au Cameroun, au Congo, au Tchad et en Centrafrique, cet accord contribuera au renforcement du dialogue avec les décideurs et à la mobilisation de ressources supplémentaires en faveur de la sous-région », a indiqué le Directeur Général du FAGACE, Henri-Marie Dondra qui a souligné que l’institution financière «tient à participer» à l’édification de la sous-région.

Le Ministre des Relations extérieures, Professeur Pierre Moukoko Mbonjo, s’est également félicité de cet accord avant de témoigner toute la reconnaissance du Gouvernement au FAGACE et à son Directeur Général

Depuis 2007, le FAGACE est l’un des partenaires de développement du Cameroun. Ses interventions dans le pays ont permis de mobiliser plus de 73 milliards de FCFA au profit de quinze (15) projets notamment dans des secteurs prioritaires tels que l’agriculture, l’industrie et les énergies.

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Le Trésor public camerounais a procédé ce 10 juin 2015 sur le marché des titres publics de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac), à une émission de bons du Trésor assimilables (BTA) d’une durée de maturité de 13 semaines, annonce la banque centrale des six Etats-membres de la CEMAC.

Les souscriptions à cette opération par laquelle le Cameroun veut lever la somme de 5 milliards de francs Cfa, se font auprès des 13 banques de la zone CEMAC agréés comme spécialistes en valeurs du trésor (SVT) par l’Etat camerounais.

 

Principal animateur du marché des titres publics de la BEAC depuis 2011, le Cameroun y a fait jusqu’ici du 100% lors des émissions de BTA. Pour le compte du 2ème trimestre 2015, apprend-on officiellement, le Trésor public camerounais lèvera au total 35 milliards de francs Cfa par émissions successives de ces titres de créance de court-terme.

 

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Tradex, entreprise publique camerounaise opérant dans le trading, le soutage maritime et la distribution des produits pétroliers, vient d’annoncer l’entrée dans son capital du groupe suisse Geogas, présenté comme étant le «leader de la fourniture du gaz butane sur la côte ouest-africaine». Cette prise de participation dont l’ampleur n’a pas été précisée intervient, apprend-on, après «plusieurs années de partenariats» entre les deux entreprises, sur la fourniture du gaz domestique.

Selon Tradex, porte-étendard des nationaux dans la distribution des produits pétroliers au Cameroun, «cet investissement de Geogas découle de la volonté de l’entreprise de renforcer sa présence au Cameroun et de s’allier à un acteur offrant un potentiel de croissance à long terme, afin de développer à ses côtés une présence régionale forte».

Grâce à ce nouvel actionnaire, Tradex s’attache surtout l’expertise et l’expérience d’un opérateur de rang mondial, pouvant contribuer à ses ambitions d’expansion sur le marché pétrolier de l’Afrique centrale. Filiale de la Société nationale des hydrocarbures (SNH), le bras séculier de l’Etat camerounais dans le secteur pétrolier, Tradex, qui est arrivé sur le marché de la distribution des produits pétroliers il y a à peine 10 ans, dispose de nos jours d’un réseau de 76 stations-services au Cameroun, en République centrafricaine et au Tchad.

Après le super, le pétrole lampant et le gasoil, Tradex s’est lancé dans la distribution du gaz domestique en 2013, et revendique de nos jours le leadership dans la fourniture du GPL (Gaz de pétrole liquéfié) dans la zone CEMAC.

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Au terme du sommet qui vient de s’achever à Libreville, la capitale gabonaise, les chefs d’Etats de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) ont décidé de nommer le Camerounais Aboubakary Halilou au poste de Secrétaire général de la Commission bancaire d’Afrique centrale (Cobac), le gendarme du secteur bancaire dans cette communauté qui compte six pays, à savoir le Cameroun, le Gabon, le Congo, la Guinée équatoriale, le Tchad et la République centrafricaine.

La Cobac n’est pas inconnue du nouveau promu, puisque depuis novembre 2012, Boubakary Halilou occupait le poste de secrétaire générale adjoint de cette institution sous-régionale, dont le siège a été récemment transféré à Libreville. Ce haut commis de l’Etat camerounais avait alors été obligé de laisser vacant son poste de directeur général de la Société de recouvrement des créances (SRC) du Cameroun, poste auquel il avait été nommé en juin 2005 par le chef de l’Etat, Paul Biya.

Mais, avant de devenir le chef d’orchestre du recouvrement contre rémunération des créances douteuses ou contentieuses détenues par les institutions financières publiques, M. Halilou a été directeur général adjoint du Crédit Lyonnais du Cameroun, devenu plus tard Crédit agricole avant d’être racheté par le groupe marocain Attijariwafa il y a quelques années.

 

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07-05-2015 - Libre-circulation, Air CEMAC, APE : les décisions des chefs d’Etat de la CEMAC

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Le Sommet des chefs d’Etats de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), qui vient de s’achever à Libreville, a débouché sur des décisions importantes, dont nous vous en faisons l’économie ci-dessous :

Le siège de la Commission revient à Bangui. Le GABAC à Libreville.

« Se félicitant de la normalisation progressive de la situation en République Centrafricaine, la Conférence a décidé de la relocalisation immédiate et sans conditions du siège de la Commission de la CEMAC, de l’Ecole Inter-Etats de Douanes (EIED) et de la Carte Rose à Bangui d’une part, du Groupe d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique Centrale (GABAC) à Libreville d’autre part. »

Libre-circulation dans l’espace CEMAC avec la carte d’identité biométrique

« La Conférence a décidé de l’application immédiate de l’Acte additionnel y relatif sur l’ensemble du territoire de la CEMAC. A cet effet, les ressortissants des pays de la CEMAC sont autorisés à circuler sans visa, à l’intérieur du territoire communautaire, munis soit de la carte d’identité biométrique, soit du passeport biométrique, soit du passeport CEMAC biométrique homologué. »

Ali Bongo chargé de négocier un APE régional avec l’UE

« Les Chefs d’Etat, de gouvernement et de délégation se sont appesantis sur la situation actuelle des négociations de l’Accord de Partenariat Economique (APE) entre l’Afrique Centrale et l’Union Européenne. A cet effet, ils ont chargé Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA de jouer le rôle de parrain des négociations, assurant le leadership dans le dialogue politique en vue de la conclusion d’un APE régional, complet et équilibré. Ils ont adopté le projet de texte portant création, organisation et fonctionnement du Fonds Régional de l’Accord de Partenariat Economique (FORAPE) ».

Abandon du projet Air CEMAC

« En matière de transport aérien, au regard des difficultés de démarrage de la Compagnie communautaire Air CEMAC, les Chefs d’Etat, de gouvernement et de délégation ont décidé de renoncer à ce projet. »

Soutien collectif à la candidature de Kordjé BEDOUMRA à la présidence de la BAD

« Les Chefs d’Etat, de gouvernement et de délégation ont, à l’unanimité, soutenu la candidature de Monsieur Kordjé BEDOUMRA, actuel Ministre des Finances et du Budget de la République du Tchad, au poste de Président de la Banque Africaine de Développement. »

Passation de la présidence de la CEMAC au président Obiang Nguema

« La Présidence de la Communauté sera assurée, pour compter de ce jour, par Son Excellence OBIANG NGUEMA MBASOGO, Président de la République de Guinée Equatoriale. »

Nominations

«Au titre des mesures individuelles, la Conférence a procédé aux nominations aux postes ci-après :

  1. Président de la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC) : Monsieur ABBAS MAHAMAT TOLLI, de nationalité tchadienne ;
  2. Vice-Président de la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC) : Monsieur Armand Guy ZOUNGUERE- SOKAMBI, en remplacement de Monsieur André NZAPAYEKE, pour la durée du mandat de la République Centrafricaine restant à courir ;
  3. Secrétaire Général de la Commission Bancaire de l’Afrique Centrale (COBAC) : Monsieur BOUBAKARY YERIMA HALILOU, de nationalité camerounaise ;
  4. Secrétaire Général Adjoint de la Commission Bancaire de l’Afrique Centrale (COBAC) : Monsieur Maurice Christian OUANZIN, de nationalité centrafricaine ;
  5. Secrétaire Général du Parlement Communautaire : Monsieur Parfait ETONG ABENA,de nationalité camerounaise, à compter du 07 Juin 2015. »

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