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Yaoundé - 26 avril 2024 -

L’ingénieur polytechnicien camerounais, Bernard Bayiha (photo), actuellement conseillé technique numéro 1 à la Société nationale des hydrocarbures (SNH), a été nommé au poste de président du Conseil d’administration d’International Business Corporation (IBC), une filiale de la SNH spécialisée dans la construction métallique, la production et la transformation des aciers et des produits métallurgiques.

La décision prise au terme d’un Conseil d’administration tenu le 28 avril 2014 à Douala, a appris l’agence Ecofin dans un document publié par l’entreprise, consacre par ailleurs la disparition du poste de PDG, auparavant occupé par Léopold Ekwa Ngallé, actionnaire minoritaire de l’entreprise à travers LEN Holding, qui a été «révoqué» par le Conseil d’administration, à cause de bisbilles avec l’actionnaire majoritaire qu’est la SNH. En l’absence d’un DG, Augustine Ndum Broh, nommé au poste de DGA, «assure automatiquement l’intérim du DG», apprend-on.

L’arrivée de Bernard Bayiha à la tête du Conseil d’administration de cette filiale de la SNH sonne comme un lot de consolation, l’intéressé ayant d’abord été promu au poste de DG du Chantier naval et industriel du Cameroun (CNIC) le 12 mars 2014, mais n’avait pas pris ses fonctions à cause, apprend-on, d’une opposition de la SNH, également actionnaire majoritaire du CNIC, qui avait estimé n’avoir pas été consulté avant cette nomination. Finalement, sans avoir gouté aux délices de ce poste, M. Bayiha a été remplacé à la direction générale du CNIC par Alfred Forgwei Mbeng, le 6 mai 2014, au terme d’un Conseil d’administration extraordinaire tenu à Douala, la capitale économique.

Au demeurant, la promotion de l’ancien administrateur d’IBC qu’est par ailleurs Bernard Bayiha, au poste de PCA, confirme la fin de la bataille pour la gestion d’IBC que se sont livrés par justice interposée la SNH et son ancien partenaire, Léopold Ekwa Ngallé, pour le contrôle de cette entreprise. En effet, en date du 15 janvier 2014, la Cour commune de justice et d’arbitrage (Ccja) d’Abidjan, instance juridique de l’Ohada, a débouté IBC de sa plainte contre la SNH pour «abus de majorité», et l’a condamné à payer à l’entreprise bras séculier de l’Etat camerounais dans l’exploitation pétrolière, la somme de 2,1 milliards de francs Cfa.

En rappel, constatant les pertes cumulées par IBC et les difficultés qu’éprouvait cette entreprise à rembourser les fonds à elle prêtée par la SNH ( 61% du capital), la société pétrolière a décidé, au cours d’un conseil d’administration, de déchoir le PDG d’IBC, Léopold Ekwa Ngallé, de son super titre, et de procéder aux nominations d’un DGA, d’un PCA et d’un directeur financier. Une décision que vont contester M. Ekwa Ngallé et d’autres partenaires avec lesquels il détient 39% du capital d’IBC. Ces actionnaires vont saisir la CCJA à Abidjan, action qui s’est achevée par un camouflet.

BRM

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Alfred Forgwei Mbeng est le nouveau Directeur général du Chantier naval et industriel du Cameroun (CNIC). Il a été nommé à ce poste au terme d’un Conseil d’administration extraordinaire de cette entreprise publique camerounaise tenue le 6 mai 2014 à Douala, la capitale économique du pays. Il remplace théoriquement à ce poste Bernard Bayiha, qui n’a jamais pris ses fonctions après sa nomination intervenue le 12 mars 2014. Cet ingénieur polytechnicien avait vu sa désignation à la tête du CNIC contestée par l’ADG de la Société nationale des hydrocarbures (SNH), Adolphe Moudiki, qui agissait ainsi en qualité d’actionnaire majoritaire du Chantier naval. Selon nos sources, la SNH n’avait pas apprécié de n’avoir pas été consultée pour la désignation du nouveau DG du Chantier naval.

Alfred Forgwei Mbeng, dont la nomination met ainsi un terme à ce qui s’apparentait jusqu’ici à un bras de fer entre le gouvernement camerounais (ministère des Transports) et la SNH, hérite d’une entreprise en difficulté depuis l’arrestation de Zaccheus Forjindam, le tout premier DG de cette société d’Etat, condamné par la justice camerounaise pour détournements de deniers publics. Les difficultés du CNIC, qui revendique aujourd’hui un chiffre d’affaires d’environ 12 milliards de francs Cfa, contre 40 milliards il y a une dizaine d’année, se traduisent par des tensions de trésorerie ayant occasionné des grèves des employés tout au long de l’année dernière. Ceux-ci réclamaient le payement d’arriérés de salaires.

La nouvelle promotion d’un DG de nationalité camerounaise au CNIC met surtout un terme à l’assistance technique coréenne à la tête de cette entreprise publique. Un partenariat qui a finalement produit très peu de résultats, mais davantage de tensions dans la maison. En effet, sur un plan purement pratique, Alfred Forgwei Mbeng remplace au poste de DG du CNIC, le Coréen Seoung Rok Yang (M. Bayiha n’a jamais pris fonction), nommé au mois d’avril 2012 et installé à la tête de cette entreprise publique industrielle le 9 octobre 2012. Il a démissionné en mars 2013 à la suite des mouvements d’humeur à répétition, qui ont ponctué son passage à la tête du Chantier naval.

Qualifié d’incompétent par certains de ses plus proches collaborateurs, Seoung Rok Yang avait atterri à la tête du CNIC après le limogeage de son compatriote, Moon Kwi-ho, qui avait fait les frais de divergences d’ordre stratégique avec le président du conseil d’administration de l’entreprise, Louis Claude Nyassa. En effet, a-t-on appris de bonnes sources, le Coréen militait pour que le Yard pétrolier de Limbé, infrastructure stratégique que construit le CNIC, centre son action sur la construction navale, alors que le conseil d’administration préférait l’orienter vers la réparation navale sur la côte ouest-africaine.

BRM

 

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Au terme d’un conseil d’administration tenu le 12 mars 2014 à Yaoundé, l’ingénieur polytechnicien camerounais, Bernard Bayiha, jusqu’ici Conseiller technique numéro un à la Société nationale des hydrocarbures (SNH), a été nommé au poste de directeur général du Chantier naval et industriel du Cameroun (CNIC). Il sera secondé par Roland Maxime Aka'a Ndi'i, jusque là inspecteur des services au ministère de l’Economie, qui remplace Antoine Bikoro’o Alo’o au poste de directeur général adjoint. Les deux nouveaux responsables seront installés le 14 mars prochain, apprend-on de sources internes à l’entreprise.

Diplômé de la promotion 1982 de l’Ecole nationale supérieure polytechnique de Yaoundé, Bernard Bayiha hérite d’une entreprise en difficulté depuis l’arrestation de Zaccheus Forjindam, le tout premier DG de cette entreprise, condamné par la justice camerounaise pour détournements de deniers publics. Les difficultés du CNIC, qui revendique aujourd’hui un chiffre d’affaires d’environ 12 milliards de francs Cfa, contre 40 milliards il y a une dizaine d’année, se traduisent par des tensions de trésorerie ayant occasionné des grèves des employés tout au long de l’année dernière. Ceux-ci réclamaient le payement d’arriérés de salaires.

Mais l’arrivée de M. Bayiha à la tête du CNIC met un terme à l’assistance technique coréenne au CNIC. Un partenariat qui a finalement produit très peu de résultats, mais davantage des tensions dans la maison. En effet, M. Bayiha remplace au poste de DG le Coréen Seoung Rok Yang, nommé au mois d’avril 2012 et installé à la tête de cette entreprise publique industrielle le 9 octobre 2012. Il a démissionné à la suite des mouvements d’humeur à répétition, qui ont ponctué son passage à la tête du Chantier naval.

Qualifié d’incompétent par certains de ses plus proches collaborateurs, Seoung Rok Yang avait atterri à la tête du CNIC après le limogeage de son compatriote, Moon Kwi-ho, qui avait fait les frais de divergences d’ordre stratégique avec le président du conseil d’administration de l’entreprise, Louis Claude Nyassa. En effet, a-t-on appris de bonnes sources, le Coréen militait pour que le Yard pétrolier de Limbé, infrastructure stratégique que construit le CNIC, centre son action sur la construction navale, alors que le conseil d’administration préférait l’orienter vers la réparation navale sur la côte ouest-africaine.

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Nommé au mois d’avril 2012 à la tête du Chantier naval et industriel du Cameroun (CNIC), le Sud-coréen Seoung Rok Yang a discrètement quitté le Cameroun il y a quelques jours, apprend-on de sources internes à l’entreprise. Il avait préalablement déposé sa lettre de démission en décembre 2013, et a respecté un préavis d’une durée de trois mois. L’intérim est à nouveau assuré par le Camerounais Antoine Bikoro Alo’o, le DGA en charge des questions financières.

Depuis son installation officielle au poste de DG de cette entreprise publique camerounaise, le 9 octobre 2012, Seoung Rok Yang a essuyé de nombreuses critiques de ses collaborateurs sur ses choix stratégiques, ces derniers n’hésitant pas parfois à le qualifier d’incompétent. Sous son règne, le CNIC a connu une baisse d’activités, qui a provoqué des tensions de trésorerie ayant été à la base de nombreuses grèves des employés, qui réclamaient le payement de leurs salaires.

Finalement, le magister de Seoung Rok Yang à la tête du Chantier naval et industriel du Cameroun aura pas été aussi tumultueux que celui de son prédécesseur et compatriote Moon Kwi-ho, qui avait été remplacé à la suite de divergences d’ordre stratégique avec le président du conseil d’administration, Louis Claude Nyassa. En effet, le coréen militait pour que le Yard pétrolier de Limbé, que construit le CNIC, centre son action sur la construction navale, alors que le conseil d’administration et le DGA préféraient un Chantier naval du Cameroun orienté vers la réparation navale sur la côte ouest-africaine.

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A l’issue de l’audience d’hier, mardi 15 mai à la Cour d’appel du Littoral, il va sans dire que ce n’est pas pour demain le dénouement de l’affaire de détournement de deniers publics pour laquelle est accusé l’ancien directeur général du Chantier naval et industriel du Cameroun (CNIC).

Au cours de cette audience, la cour a demandé à ce que l’on reprenne les débats sur cette affaire. Lors de la prochaine audience, les différentes parties devront s’exprimer sur le rapport des experts récemment désignés par la cour, un rapport consigné sur environ 1 000 pages qui leur a été remis pendant l’audience.

En raison du volume important dudit rapport, le conseil du Chantier naval, plaignant dans cette affaire, ont demandé qu’il leur soit accordé un mois pour étudier le document. Un délai jugé trop long par les avocats de l’accusé qui ont hâte d’en découdre avec cette affaire.

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Les rapports conflictuels entre les administrateurs du CNIC et l’ingénieur et architecte naval sud-coréen sont à l’origine du limogeage de ce dernier.

Le communiqué à l’issue desdites assises indique que Seoung-Rok Yang, un ingénieur sud-coréen, est nommé directeur général du Chantier naval et industriel du Cameroun (CNIC), en remplacement de son compatriote, Moon-Kwi-Ho. Celui-ci avait hérité des rênes de l’entreprise à capitaux publics relevant du portefeuille de la Société nationale des hydrocarbures (SNH) en septembre 2010, en qualité de directeur général délégué pour une période d’un an éventuellement renouvelable.

Ces derniers mois, les rapports entre lui et le conseil d’administration se sont envenimés. Notamment au sujet de l’option choisie pour l’exploitation du yard pétrolier de Limbe, en projet depuis 2001. Le gouvernement camerounais a décidé d’en faire un yard de réparations navales, contrairement à l’avis de son partenaire sud-coréen qui souhaite plutôt un yard de constructions navales. Avec la désignation d’un nouveau manager à la tête du CNIC, la querelle est désormais close.

Seoung-Rok Yang qui est attendu au Cameroun dans les tout prochains jours est appelé à respecter le chronogramme des activités de construction du yard pétrolier de Limbe. Lequel prévoit notamment l’obtention, dans un délai d’un à deux mois, de la levée de suspension des décaissements de la Banque africaine de développement (BAD). Comme pour dire que le principal défi qui attend le sud-coréen est de convaincre les bailleurs de fonds de libérer les quelque 80 milliards F CFA attendus d’eux.

GCM

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