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Yaoundé - 01 mai 2024 -

Le gouvernement camerounais a procédé, ce 17 mai 2017, à une nouvelle émission de bons du Trésor assimilables (BTA) pour un montant total de 5 milliards de francs Cfa et d’une maturité de 52 semaines. Les résultats de cette séance d’adjudication devraient être connus, demain 18 mai 2017, apprend-on.

De manière générale, le Trésor public camerounais a toujours réussi ses opérations de mobilisation de fonds sur le marché des titres publics de la BEAC, en dépit de la concurrence devenue très rude sur ce marché, avec notamment l’arrivée, ces derniers mois, de nouveaux Etats tels que la Guinée équatoriale ou encore le Congo.

Pour rappel, au 2ème trimestre 2017, à travers ces opérations d’émissions de titres publics, le gouvernement camerounais entend lever sur le marché de la BEAC une enveloppe globale oscillant entre 60 et 70 milliards de francs Cfa. Sur l’ensemble de l’exercice budgétaire 2017, il est prévu de mobiliser 300 milliards de francs Cfa en tout, par émissions de titres publics sur les marchés des capitaux.

BRM 

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13-04-2017 - Au 2ème trimestre 2017, le Cameroun lèvera entre 60 et 70 milliards de FCfa sur le marché des titres publics de la BEAC

Published in Gestion publique

La Commission des marchés financiers (CMF), le régulateur du Douala Stock Exchange (DSX), la bourse des valeurs mobilières du Cameroun, vient de rendre public un communiqué mettant en garde les épargnants contre les activités de la Société d’aménagement de l’Océan (Soado).

Cette entreprise, révèle la CMF, a récemment rencontré le public, à Douala, la capitale économique du pays, et Kribi, cité balnéaire de la région du Sud, afin de mobiliser des fonds devant permettre de financer un projet immobilier dénommé «Kribi horizon 2020».

Pourtant, souligne la CMF, «ladite société n’est pas autorisée à recueillir des souscriptions et consignations de la part du public camerounais» et «ne remplit pas à ce jour les conditions pour faire publiquement un appel à l’épargne et l’opération concernée n’a pas reçu le visa de la Commission des marchés financiers».

BRM

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25-04-2017 - La Commission des marchés financiers du Cameroun à l’école allemande

24-02-2017 - Face au manque de dynamisme de la DSX, le régulateur du marché financier camerounais vit sous perfusion de l’Etat

Published in Droit

Ecobank Cameroon annonce qu’il a lancé depuis février 2017 l’application « Ecobank Mobile » qui permet aux clients d’envoyer et de recevoir de l’argent instantanément à travers 33 pays africains (Côte d’Ivoire, Gabon, Bénin, Burkina, Ethiopie…) outre le Cameroun. La maison-mère, Ecobank Transnational Incorporated, elle-même est implantée à travers ses filiales dans 36 pays africains.

D’après les explications de Longo Manasse, responsable monétique de la banque panafricaine, les utilisateurs peuvent aussi ouvrir un compte numérique gratuit. Ce compte unique peut être ouvert à n’importe quel moment instantanément sans avoir à fournir de référence ni de document. « C’est une étape importante dans notre ambition de digitaliser le système bancaire du pays. », explique Gwendoline Abunaw, directeur général adjoint d’Ecobank Cameroun. Avec cette nouvelle application, l’établissement financier se félicite d’être la première banque à lancer un produit numérique au Cameroun qui permet aussi aux usagers de faire des achats, des transactions ou du commerce, sans avoir à utiliser des espèces.

Ecobank Cameroun affiche des performances louables depuis au moins 2 ans. Elle a réussi à quitter le 5ème rang au hit-parade des banques camerounaises, pour devenir la 4ème banque du pays derrière Afriland First Bank, la Bicec, et la Société générale.

S.A

Published in Banque

A la fin de l’exercice clos au 31 décembre 2016, la Société africaine forestière et agricole du Cameroun (Safacam), entreprise agro-industrielle cotée sur le Douala Stock Exchange (DSX), a enregistré un résultat net après impôts de 716 millions de francs Cfa, apprend-on dans les états financiers que vient de publier la Safacam.

En comparaison avec l’exercice précédent, ce résultat net est en recul de plus 50%, cette entreprise ayant clôturé l’exercice 2015 avec un résultat net après impôts de 1,8 milliard de francs Cfa. Selon la Safacam, en dépit d’une augmentation du chiffre d’affaires de l’entreprise (à cause notamment des activités des presseries d’amandes de palmistes démarrées l’année dernière), cette contreperformance s’explique principalement par une baisse de 13% sur la production de l’huile de palme, et la baisse du prix moyen de vente du caoutchouc (-4%).

En dépit de ces performances mitigées, la Safacam devrait distribuer un dividende global de 1,6 milliard de francs Cfa (des ressources ont été prélevées dans la rubrique Report à nouveau des années antérieures pour compléter le résultat net 2016) à ses actionnaires, à raison de 1 310 francs Cfa par action, apprend-on.

Brice R. Mbodiam

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29-07-2016 - Cameroun : au 1er trimestre 2016, Safacam a finalisé la construction d’une unité de production d’huile de palmiste

Published in Agro-industrie

Un séminaire interne sur l’examen du Plan stratégique 2017 – 2022 a été organisé par la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (Bdeac) le 28 avril 2017, au Congo Brazzaville.

Dans un contexte sous régional marqué par le ralentissement de la croissance économique et la baisse des cours des matières premières, la Bdeac a indiqué que pour jouer pleinement son rôle dans le financement, la priorité sera accordée aux projets à forte intensité de main d’œuvre respectant les normes environnementales et ceux du secteur de l’agriculture, l’agro-industrie, la pêche, la pisciculture et l’élevage. Ceci dans l’optique de réduire le niveau d’importation des denrées alimentaires dans les Etats de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac).

Le Plan stratégique 2017 – 2022, explique la Bdeac, est ainsi conçu sur la base des hypothèses crédibles et vraisemblables, des perspectives de mobilisation certaines de ressources et un programme de financement en adéquation avec la capacité réelle de la Banque à mobiliser ces ressources.

Le Plan quinquennal définit ainsi clairement les prochains choix stratégiques qui se fondent sur la vision de la Banque à l’horizon 2025 qui est « d’être un partenaire de référence pour l’intégration régionale et le développement humain ».

SA

Published in Banque

Arrivée au Cameroun il y a 4 ans, à la faveur du rachat des actifs détenus par le Crédit agricole français au sein de ce qui est désormais la Société commerciale de banque (SCB-Cameroun), le groupe bancaire marocain Attijariwafa, dirigé par Mohamed El Kettani (photo), quadrille méthodiquement le secteur de la finance dans le pays. La dernière action de ce maillage progressif du secteur financier local est la création, en septembre 2015 à Douala, la capitale économique camerounaise, d’une filiale de sa société de transfert d’argent Wafacash, qui ira à l’assaut du marché du transfert d’argent en Afrique centrale à partir du Cameroun.

Société anonyme dotée d’un capital initial de 2 milliards de francs Cfa, Wafacash Central Africa a pour directeur général Mehdi Khandid, qui sera secondé par une DGA de nationalité camerounaise, en la personne de Solange Dorothée Kotock Mpote épouse Yana Ntamack. Créé en 1991, Wafacash, qui gère les marques Western Union et Money Gram, est l’actuel leader du marché des transferts internationaux au Maroc.

Cette société arrive sur un marché camerounais du transfert d’argent sur lequel les leaders mondiaux que sont Western Union et Money Gram, font désormais face à la concurrence du leader des transferts domestiques, la société à capitaux camerounais Express Union en l’occurrence. Cette entreprise s’est également lancée avec bonheur dans le segment des transferts internationaux (notamment sur les pays d’Afrique centrale et de l’Ouest) avec des tarifs très compétitifs.

Cependant, afin de préserver ses arrières sur ce marché de plus en plus concurrentiel, Wafacash Central Africa s’est doté d’un champ d’action bien plus étendu. Il va du simple transfert d’argent à «la mise en œuvre et la maintenance des guichets automatiques», en passant par «l’exercice de l’activité de change manuel ; la gestion, l’administration, la direction, la mise en œuvre et le contrôle pour son compte personnel ou pour le compte de tiers, de tous les moyens informatiques et électroniques pour automatiser et faciliter les transactions financières, etc.»

Wafa, pour avancer en toute assurance

La création de Wafacash Central Africa est intervenue deux mois seulement après que le ministère camerounais des Finances ait délivré, le 8 juillet 2015, un agrément à Wafa Assurance Vie Cameroun S.A, filiale de l’assureur marocain Wafa Assurance également contrôlé par le groupe Attijariwafa. Le quitus de l’autorité en charge des assurances au Cameroun survenait ainsi après celui de la Conférence interafricaine des marchés d’assurances (CIMA), le régulateur du secteur en Afrique centrale et de l’Ouest.

Le bras armé du groupe Attijariwafa dans le secteur des assurances devient ainsi la 22ème compagnie d’assurance en activité au Cameroun. La nouvelle compagnie, qui est dotée d’un capital d’un milliard de francs Cfa, ambitionne de développer le marché de l’assurance vie dans le pays en s’appuyant sur le réseau de distribution de la SCB Cameroun, qui est à la base de l’expansion du groupe marocain sus-mentionné dans le pays.

En créant ainsi de toute pièce (sans rachat d’actifs dans une compagnie déjà existante) une filiale de sa compagnie d’assurance au Cameroun, Attijariwafa veut dupliquer dans ce pays l’exemple tunisien, où une synergie parfaite entre ses filiales bancaire et d’assurance ont permis au groupe de rapidement prendre ses marques dans ce pays du Maghreb. L’expérience camerounaise pourrait d’ailleurs être plus intéressante, si l’on s’en tient à la faiblesse actuelle du taux de pénétration de l’assurance dans le pays (environ 2% officiellement).

Mais, pour s’imposer au Cameroun, 2ème marché de la zone CIMA (154,2 milliards de francs Cfa de chiffre d’affaires en 2012) derrière la Côte d’Ivoire (209 milliards de francs Cfa sur la période considérée), Wafa assurance devra batailler aux côtés de deux compatriotes. Il s’agit notamment de RMA Watanya, qui a racheté les branches Vie et non Vie de Beneficial Insurance dans le pays en 2014, et de Saham, dont l’enseigne a récemment remplacé celle de Colina au Cameroun.

SCB Cameroun lève les capitaux pour l’Etat

Côté assurance donc, la bataille pour qu’Attijariwafa s’impose pourrait être bien plus rude que dans le secteur bancaire, où la filiale camerounaise du groupe a bien pris ses marques depuis 2011. En effet, a-t-on appris au sortir d’un Conseil d’administration de la SCB Cameroun en septembre 2015, grâce à une bonne exécution du plan stratégique de développement 2011-2015 de cette institution bancaire, la croissance moyenne annuelle de son Produit net bancaire (PNB) s’est située à 13%, tandis que celle du résultat net a atteint près de 43%.

C’est qu’en plus d’un réseau qui compte désormais 40 agences et environ 90 guichets automatiques dans le pays, SCB Cameroun est devenu un acteur clé dans la stratégie du gouvernement visant à diversifier le financement du budget de l’Etat, en faisant notamment recours au marché des capitaux. En effet, en plus d’être agréé par le ministère des Finances comme prestataire des services d’investissements (PSI) sur le marché des titres publics de la BEAC, SCB Cameroun a déjà arrangé deux emprunts obligataire d’un montant total de 200 milliards de francs Cfa pour le compte de l’Etat camerounais, en 2013 et 2014. En 2013, la filiale camerounaise d’Attijariwafa a également arrangé un emprunt obligataire de 85 milliards de francs Cfa pour l’Etat tchadien.

Pour que ces opérations de levée de capitaux soient couronnées du succès que l’on connaît (elles ont été toutes sursouscrites), cette institution bancaire n’a pas souvent hésité à faire d’importantes prises fermes. «La prise ferme de 50 milliards de francs Cfa a été réalisée par SCB Cameroun comme elle l’a annoncé lors du lancement de l’emprunt obligataire à Douala. Ils le font parce qu’en 2010 (date du lancement du tout premier emprunt obligataire de l’Etat, Ndlr), ils ont été convaincus de l’intérêt d’accompagner l’Etat dans cette opération», avait révélé le ministre des Finances, Alamine Ousmane Mey, en annonçant les résultats de l’emprunt obligataire 2014 de 150 milliards de francs Cfa.

Brice R. Mbodiam

 

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19-12-2013 - SCB Cameroun ouvre les portes du marché américain à ses clients

07-10-2015 - Attijariwafa veut conquérir le marché du transfert d’argent en Afrique centrale à partir du Cameroun

20-07-2015 - Wafa Assurance Vie Cameroun obtient son agrément

Published in Finance

Cimencam, leader du marché, vient d’opérer une baisse dans un contexte plus que jamais concurrentiel.

Un jour, le sac de ciment s’est vendu à 1050 FCfa au Cameroun, disent les anciens. Et même que dans leurs souvenirs, le prix a été plus bas. C’était à une époque lointaine, ajoutent les anciens, quand il n’y avait que Cimencam (Cimenteries du Cameroun) qui produisait le ciment. La société a vu le jour en 1963. C’est sous elle que les prix ont grimpé, année après année, pour atteindre le pic de 4600 FCfa le sac de 50 kg du Cpj 35, vendu à Douala, la capitale économique, principal lieu de production. Aujourd’hui, alors que la concurrence s’annonce rude, c’est Cimencam, leader du marché, qui engage la baisse des prix. Il y a comme un signe. Peut-être la fin d’une époque ou d’un cycle. Allez donc savoir à combien Cimencam vendra son produit demain ou après-demain.

Dans tous les cas, l’opérateur historique, qui pratiquait jusqu’ici les prix les plus élevés du marché, est devenu le moins cher. Son sac de ciment se vend désormais à 4350 FCfa à Douala. Il reste à voir comment vont se comporter les autres acteurs du secteur. A savoir les deux nouveaux producteurs implantés dans le pays : Dangote Cement Cameroon et Ciment d’Afrique (Cimaf). Il y a aussi les importateurs que sont Quiferou, Fokou, Afrique Construction et les autres. Tous ces opérateurs avaient déjà annoncé les couleurs en plaçant leurs prix sous ceux de Cimencam. Ce dernier n’a fait que suivre ou subir le nouveau rythme imprimé sur le marché du ciment au Cameroun.

Ce nouveau rythme est impulsé par la concurrence survenue dans le secteur. Des velléités s’étaient déjà exprimées il y a 20 ans par le biais des grossistes. Ceux-ci avaient reçu des pouvoirs publics l’autorisation d’importer afin de palier la pénurie locale, source de la flambée des prix. Ces importateurs se sont davantage affirmés en 2008 après que le ciment ait été inscrit parmi les produits de base désormais exonérés des droits de douane. Quiferou et Fokou pouvait même faire entrer au Cameroun jusqu’à 1,5 million de tonnes de ciment par an. Mais la demande nationale restait non satisfaite.

Les prix étaient donc partis pour rester élevés, surtout qu’en août 2014, le gouvernement suspendait les autorisations d’importation afin de protéger les producteurs locaux, à savoir Cimencam et Cimaf, l’opérateur marocain du groupe Addoha, en activité depuis février de la même année. Puis, il y a eu l’arrivée de Dangote Cement Cameroon du groupe nigérian Dangote. Les trois industriels ont placé la production nationale à 3,6 millions de tonnes par an. A cela, il faut ajouter les importations, bien que celles-ci soient régulées par le gouvernement.

Loi du marché

Désormais, il y a du ciment au Cameroun plus que jamais. En 2014, la demande se situait autour de 3 millions de tonnes, bien qu’elle augmente rapidement avec le boom du secteur des bâtiments et travaux publics. Dès lors, il est attendu que sur le marché s’opère la fameuse loi de l’offre et de demande. Jusqu’ici, elle a joué en faveur de la hausse des prix à cause de l’offre très insuffisante. Il est donc temps qu’un rééquilibrage se fasse dans le sens opposé, puisque l’offre s’est accrue, s’est diversifiée et tend désormais à satisfaire la demande. Le ciment ne devrait pas échapper à cette autre loi en économie : le bien qui cesse d’être rare ne saurait continuer de coûter cher. A moins que le marché camerounais ne soit aliéné par la fuite d’importantes quantités de ciment vers les pays voisins. C’est le cas. Le gouvernement doit combattre ce phénomène, lui qui claironne son engagement contre la vie chère.

Et encore, le Cameroun est appelé à devenir un pays exportateur de ciment sans que cela n’affole les prix sur le marché local. En effet, les perspectives annoncent la production nationale à la hausse. Elle devrait être portée à 5 millions de tonnes d’ici 2017, par le groupe Dangote qui annonce une 2ème usine à Yaoundé, pour une capacité annuelle de 1,5 million de tonnes. La production nationale continuera de croître si les autres industriels annoncés finissent par s’installer, à l’instar du Coréen Afko Cement et de l’Allemand G Power Cement.

Combien coutera le sac de ciment demain ou dans quelques années ? Bien maline fut la personne qui prédit qu’un jour les Camerounais achèteraient 10 litres d’eau minérale à 1250 FCfa, soit le litre à 125 FCfa. Or, la bouteille de 1,5 litre avait atteint le seuil de 400 FCfa. C’est aussi le cas pour les boissons gazeuses. On a vu les prix de plusieurs produits de consommation courante baisser au fil des ans du fait de la concurrence. On espère que ce sera le cas avec le ciment, même s’il faut prendre en compte le fait que certaines matières premières sont importées, comme le souligne Christophe Ekeng, président de la Chambre de Commerce, d’Industrie, des Mines et l’Artisanat du Cameroun. Il rappelle la difficulté à maîtriser les coûts de ces intrants qui sont, entre autres, le clinker et le gypse.

Il reste à savoir si ces aléas peuvent pour autant annuler les effets de la concurrence, car la loi du marché semble bien implacable, au grand bonheur du consommateur.

Assongmo Necdem

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Pour la première année de fonctionnement de son agence dédiée à la banque islamique, officiellement lancée le 20 février 2015 à Yaoundé, l’institution bancaire camerounaise, Afriland First Bank, voit bien grand en termes d’objectifs de collecte et d’octroi de crédits à sa clientèle finance islamique.

En effet, selon Youssoufa Bouba, le directeur de la finance spécialisée au sein de cette institution bancaire, Afriland First Bank table, en 2015, sur un volume de «collecte de 3 milliards de francs Cfa à travers les comptes chèques islamiques». Dans le même temps, indique la même source, la banque projette d’octroyer 2 milliards de francs Cfa de crédits sur le même guichet.

Ces objectifs reposent non seulement sur la proportion de la population musulmane du Cameroun (première cible de ce guichet spécialisé), qui représente officiellement 20% de la population ; mais surtout sur les produits mis en place par la banque, avec le concours de la Société internationale de développement du secteur privé (SID), filiale de la Banque islamique de développement (BID).

Pionnière de la finance islamique en Afrique centrale depuis le 20 février 2015, Afriland First Bank rejoint ainsi les quelques 500 institutions qui opèrent dans la finance islamique dans le monde, et dont les actifs cumulés actuels dépassent largement 1000 milliards de dollars.

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24-02-2015 - Le groupe camerounais Afriland First Bank ouvre une fenêtre islamique

Published in Finance

Le Cameroun a mis en place un Comité de Suivi au service de l’ensemble des contacts d’affaires qui ont été établis lors du  9ème forum EMA Invest, en octobre dernier à Genève. Ce comité, présidé par Léonard Henri Bindzi, ambassadeur du Cameroun à Berne, aidera les investisseurs à faire avancer leurs dossiers, à obtenir toutes les informations utiles ou à organiser leurs déplacements au Cameroun.

Déjà plusieurs promoteurs de projets se sont rendus sur place pour une première évaluation. Autant de dossiers pour lesquels le Comité de Suivi se tient à disposition afin de contribuer à leur aboutissement.

Pour rappel, le 9ème forum EMA Invest, en partenariat avec le Financial Times, s’était ouvert par une présentation très convaincante de la banque Julius Bär, première banque privée de Suisse, sur les perspectives économiques de l’Afrique.

Parmi les projets amorcés à cette occasion, on retiendra celui d’Addax & Oryx Group, présenté par son président Jean-Claude Gandur, qui a annoncé publiquement son souhait de reproduire au Cameroun, l’investissement qu’il a déjà réalisé avec succès en Sierra Leone et dont la haute qualité a été distinguée par l’ONU. Ce projet de biocarburant, développé en Sierra Leone et qui vise une production de 100 000 tonnes d'éthanol, a été mis en place selon des critères durables et socialement responsables très exigeants. Il représente 267 millions d'euros et s'étend sur 14 300 hectares.

Arborescence Capital s’est également engagé à développer au Cameroun un projet de 50 MW en solaire et 50 MW en éolien.

D’autres contacts ont été pris pour connecter le secteur camerounais de la microfinance aux fonds d’investissement suisses spécialisés tels que Symbiotics. Ou encore avec Swiss Mining Resources pour développer le secteur minier camerounais.

A noter également deux projets de hautes technologies qui sont en cours d'implantation au Cameroun. Un projet de l’UCLA, la prestigieuse université de Californie, qui prévoit de bâtir un campus et un centre de recherche du nom de « Centrer for Integrative Development », qui travaillera en connexion permanente avec la Californie sur les nouvelles technologies de développement durable. Dans le même esprit, un autre projet de l’Institut Polytechnique de Lausanne (EPFL) vise à créer à Yaoundé un incubateur de start-ups spécialisées dans les énergies, appliquées notamment au secteur de la santé.

Pour tout contact avec le comité de suivi : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

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