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Yaoundé - 27 avril 2024 -

Le gouvernement camerounais vient d’attribuer à la société chinoise Tianyuan Construction Group un marché en quatre lots, pour la réalisation des travaux de réhabilitation des stades d’entraînement dans la ville de Limbe, située dans la région du Sud-Ouest du pays.

Ces marchés d’un montant total de 4,4 milliards de francs Cfa concernent les travaux de génie-civil et d’aménagement des aires de jeu du Centenary stadium et du stade de CDC Middle farm de Limbe, apprend-on.

C’est le second contrat que décroche cette entreprise chinoise au Cameroun en l’espace de dix jours. Début novembre 2015, la société Tianyuan Construction s’était déjà adjugée un marché de 1,7 milliard de francs Cfa, pour l’aménagement des tribunes du stade annexe de Limbé.

La construction de ces stades rentre dans le cadre d’un vaste programme de développement des infrastructures sportives dans le pays, en prélude aux Coupes d’Afrique des Nations (CAN) féminine et masculine, que le pays organisera respectivement en 2016 et 2019.

 

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Le gouvernement camerounais, via le ministère des Marchés publics, vient d’attribuer le contrat pour l’aménagement de la tribune du stade annexe de Limbe, dans la région du Sud-Ouest, à la société chinoise Tianyuan Construction, apprend-on officiellement.

La prestation d’un montant total de 1,7 milliard de francs Cfa, souligne le communiqué annonçant les résultats de l’appel d’offres, seront exécutés dans un délai maximum de huit mois. Dans le même temps, le groupement de sociétés constitué par Cameroun Services et réalisation et la société italienne Impressa Sartori, est déclaré adjudicataire du contrat de plus de 548 millions de francs Cfa, pour les travaux d’équipement du stade Omnisports de Limbé.

Ces deux infrastructures sportives sont construites dans le cadre du Programme national de développement des infrastructures sportives, qui permettra au Cameroun d’accueillir les Coupes d’Afrique des Nations de football féminin en 2016 et masculin en 2019.

 

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Le gouvernement camerounais vient de lancer un appel d’offres international restreint, pour recruter un cabinet devant réaliser les études de faisabilité de trois projets de construction de lignes de chemin de fer dans le pays. Il s’agit des itinéraires ferroviaires Edéa-Kribi, Douala-Limbe et Ngaoundéré-Douala.

Ces nouvelles lignes ferroviaires, qui s’intègrent dans le plan ferroviaire national conçu par le gouvernement, sont liées à d’autres grands projets en cours de réalisation dans ces localités du Cameroun. En effet, la ligne de chemin de fer entre Edéa et Kribi permettra de desservir le port en eau profonde de Kribi, qui deviendra la plus grande infrastructure portuaire du pays dès sa mise en service.

L’optimisation de l’activité du futur port en eau profonde de Limbé, en projet dans cette localité de la région du Sud-Ouest, dépend beaucoup de la construction de la ligne de chemin de fer entre cette ville et Douala, la capitale économique du pays. Quant à la ligne de chemin de fer en projet entre Douala et Ngaoundéré, elle permettra simplement de relier la capitale économique du Cameroun à la partie septentrionale du pays.

 

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Le groupe Eranove vient de lancer un avis à manifestation d’intérêt (AMI) pour le recrutement d’un bureau ou un consultant, devant réaliser l’étude d’impact environnemental et social du projet de construction d’une centrale à gaz de 315 MW dans la ville de Limbé, dans la région du Sud-Ouest du Cameroun. «Les manifestations d’intérêts écrites» doivent être envoyées par email à l’adresse Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., au plus tard le 20 avril 2015 à 18h, souligne l’AMI.

Ces travaux consistent, apprend-on, à «rédiger les termes de référence (TDR) à soumettre à l’approbation des autorités camerounaises, identifier et analyser les impacts environnementaux et sociaux (négatifs et positifs) du projet, proposer des mesures d’atténuation et de bonification, réaliser les consultations et information du public, élaborer un plan de gestion environnementale et sociale (PGES) pour la mise en œuvre des différentes mesures pendant les différentes phases du projet».

Pour rappel, le 22 avril 2014, le gouvernement camerounais a signé avec le groupe Eranove, un protocole d’accord pour la conception, le financement, la construction et l’exploitation d’une centrale thermique à gaz et des ouvrages connexes dans la ville de Limbe. Le 5 mars 2015, le groupe Eranove, contrôlé par le fonds d’investissements Emerging Capital Partners (ECP), a lancé un premier appel à manifestation d’intérêt, en vue du recrutement d’un bureau d’étude et d’ingénierie chargé de faire une évaluation de ce projet, qui devrait contribuer à résorber le déficit énergétique dont souffre le Cameroun.

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Le groupe Eranove, anciennement connu sous l’appellation de Finagestion, envisage de construire dans la ville de Limbé, dans la région du Sud-Ouest du Cameroun, une centrale thermique d’une capacité de production de 315 MW. C’est ce que révèle un appel à manifestation d’intérêt lancé le 5 mars 2015 par l’entreprise, en vue du recrutement d’un bureau d’étude et d’ingénierie chargé de faire une évaluation du projet.

 

La consistance des travaux objet de l’appel à manifestation d’intérêt se résume à la réalisation d’une «étude d’avant-projet détaillé, une étude d’impact environnemental et social, un business plan». En cas de viabilité financière du projet, «les plans détaillés d’exécution et les dossiers d’appel d’offres pourront être ajoutés à la prestation du bureau d’études et d’ingénierie, ainsi que l’assistance à la maitrise d’ouvrage du projet», indique Eranove, qui envisage de construire la centrale de Limbé sous le modèle BOT, suivant un protocole d’accord signé le 22 avril 2014 avec le gouvernement camerounais.

 

Producteur indépendant d’électricité et d’eau, Eranove est contrôlé par le fonds d’investissements Emerging Capital Partners (57%), son actionnaire majoritaire. Fortement implanté en Afrique de l’Ouest, notamment en Côte d’Ivoire à travers quatre sociétés (Sodeci, CIE, Awale et Ciprel), Eranove est également présent au Sénégal depuis 1996, à travers la Sénégalaise des eaux (SDE).

En Afrique centrale, Eranove est présent en République démocratique du Congo (RDC) depuis 2012, grâce à un contrat de service d’opérateur spécialisé pour la gestion administrative, financière et technique des services d’eau potable de la Régie de distribution d’eau de la RDC (Regideso).

Le groupe Eranove, qui revendique 1,22 million de clients en Afrique dans le secteur de l’électricité, puis 1,35 million de clients dans le domaine de l’eau potable, envisage donc sa seconde implantation en Afrique centrale au Cameroun. Pour rappel, ce pays fait face à un déficit énergétique criard (1200 MW installés), bien que disposant du 2ème potentiel hydroélectrique (13 700 MW) en Afrique sub-saharienne, derrière la RDC.

Brice R. Mbodiam

 

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La construction du terminal multi-fonctions du futur port en eau profonde de Limbé, dans la région du Sud-Ouest du Cameroun, coûtera 105,9 milliards de francs Cfa, vient de révéler le Conseil d’appui à la réalisation des contrats de partenariats (CARPA), tout en précisant que les travaux y afférents sont «en cours de démarrage».

Ces travaux seront conjointement financés par l’Etat du Cameroun (30%) et à 70% par le consortium camerouno-coréen Limbe Port Industrial Development Corporation (LIPID), qui a signé avec le gouvernement camerounais un contrat PPP (partenariat public-privé) pour «le financement, la construction, l’exploitation et la maintenance d’un terminal multi-fonctions au port de Limbé», a annoncé le Premier ministre camerounais, Philémon Yang, en présentant en novembre dernier aux députés, le programme économique et social du gouvernement pour l’année 2015.

Le terminal multi-fonctions du futur port en eau profonde de Limbé, qui sera construit sur le modèle BOT (Built Operate Transfert), précise le CARPA, sera géré pendant une durée de 27 ans par le consortium camerouno-coréen LIPID, avant sa rétrocession à l’Etat du Cameroun.

Selon le ministre camerounais des Transport, Robert Nkili, cette infrastructure portuaire s’intègre dans le projet de construction d’une cimenterie dans la région du Sud-Ouest, par la société de joint-venture camerouno-coréenne Afko. Mais, en plus de permettre les importations des matières premières rentrant dans la production du ciment pour Afko, voire des autres cimenteries déjà existantes ou encore en chantier sur le territoire camerounais, le futur port en eau profonde de Limbe devrait également permettre d’exporter les produits des entreprises agro-alimentaires du département du Moungo (dans la région du Littoral) et de la région du Sud-Ouest.

 

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Les soumissionnaires à l’appel d’offres national lancé par le ministère des Postes et Télécommunications, en vue de la construction des boucles à fibre optique dans les villes camerounaises de Limbé (Sud-Ouest), Maroua (Extrême-Nord) et Buéa (Sud-Ouest), avaient jusqu’au 8 octobre 2014 pour faire parvenir leurs dossiers de soumission.

Financé par le Fonds spécial des télécommunications alimenté par les différents opérateurs du pays, les travaux de construction de ces nouvelles boucles optiques démarreront avant la fin de cette année, indique-t-on au ministère des Postes et Télécoms.

Ces travaux, selon nos sources, vont permettre de rallonger le réseau à fibre optique du pays de 49,4 Km dans la ville de Maroua, de 35,2 Km à Limbé et de 29,1 à Buéa, soit environ 104 Km supplémentaires de fibre optique. Pour rappel, le Cameroun dispose actuellement de 6000 Km de fibre optique, et envisage d’atteindre une longueur de 10 à 20 000 Km sur le long terme.

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Selon le ministre camerounais des Transports, Robert Nkili (photo), l’activité dans les ports du Cameroun a connu une augmentation de 31% en 2013. Cette performance est principalement le fait du port de Douala, a-t-on appris au sortir du conseil de cabinet du gouvernement camerounais le 26 février 2014, qui «concentre 95% du trafic et 98% du chiffre d’affaires».

En effet, a révélé le Ministre Nkili, malgré un ralentissement de ses activités entre novembre et décembre 2013, à cause de la maintenance de l’un des ses portiques, «ce port d’intérêt sous régional a atteint en 2013 le volume record de trafic de 10 millions de tonnes». Pour rappel, le Cameroun compte actuellement quatre ports : Douala, dans le Littoral, Limbé, dans le Sud-Ouest, Garoua dans la Nord et Kribi, dans la région du Sud. Ces infrastructures portuaires, souligne Robert Nkili, «enregistrent des niveaux d’activités très variables».

C’est ainsi que le port de Limbé «affiche une activité essentiellement tournée vers le petit cabotage local et le transport de passagers avec les pays voisins». Mais en dépit de ce «trafic essentiellement informel, le port de Limbé a réalisé en 2013 un chiffre d’affaires d’environ 800 millions de Cfa». En attendant la livraison du tout nouveau port en eau profonde de Kribi, l’ancien port de la localité «abrite sur son ancien site des activités de cabotage, de pêche artisanale et de plaisance».

Le port fluvial de Garoua, «qui contribue aux échanges avec le Nigeria, a été confié à la Communauté urbaine de cette ville depuis 2004 et se trouve presque à l’abandon en raison de l’ensablement notamment», renseigne le ministre des Transports.

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Le ministère camerounais de l’Environnement vient de lancer les audiences publiques pour la réalisation des études d’impact environnemental, en vue de la réalisation des projets de construction d’une cimenterie par la société G-Power Cement à Limbe, région du Sud-Ouest, ainsi que pour les constructions du port en eau profonde de Limbe et d’un pipeline devant relier les villes de Yaoundé, Limbe et Bamenda.

Ces audiences publiques, qui ont débuté le 18 novembre 2013 dans les villes de Limbe, Douala, Yaoundé, Bafoussam et Bamenda, vont s’achever le 23 novembre 2013 à 16h.

En rappel, la construction du port en eau profonde de Limbe est un projet porté par les Coréens de la Limbe Port and Industrial Development Corporation (LIPID), entreprise qui a signé le 1er novembre 2013 un protocole d’accord pour le développement de ce projet avec le gouvernement camerounais. Coût du projet : 400 milliards de francs Cfa.

La construction du pipeline Yaoundé-Limbe et Limbe-Bamenda rentre, quant à elle, dans le cadre d’un projet global de transport des produits pétroliers par pipeline (525 Km au total), afin d’approvisionner les grandes métropoles du pays, qui sont jusqu’ici approvisionnées par camion. Ce gigantesque projet sera réalisé par les entreprises Govind (Etats-Unis) et le consortium Nigériano-Sud-africain 3PL Cameroun, déclarées adjudicataires de ces marchés au terme d’un appel à manifestation d’intérêt lancé le 11 juin 2013.

Quant à la cimenterie de G-Power Cement, elle sera construite dans la localité de Bankingili, et devrait livrer 800 000 tonnes de ciment dès 2015. D’un coût global de 30 milliards de francs Cfa, ce projet a fait l’objet d’une cérémonie de pose de la première pierre en mars 2013.

BRM

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A la suite d’un appel à manifestation d’intérêt lancé le 11 juin 2013 par le ministre camerounais de l’Energie et de l’Eau, Basile Atangana Kouna, l’entreprise américaine Govind et le consortium Nigériano-Sud-africain 3PL Cameroun, viennent d’être désignés adjudicataire des marchés de construction d’un pipeline devant relier les principales villes camerounaises, afin de faciliter le transport des produits pétroliers.

Selon un communiqué que vient de publier le gouvernement camerounais, 3PL Cameroun (Petroleum Products Pipeline SA) va se charger de la construction d’un pipeline sur un linéaire de 248 km reliant les villes de Limbé (Sud-Ouest), Douala (Littoral), Edéa (Littoral) et Yaoundé (Centre). Tandis que Govind va réaliser ce même projet sur une distance de 377 km, afin de relier la cité pétrolière de Limbé (Sud-Ouest) aux villes de Bafoussam (Ouest) et de Bamenda (Nord-Ouest).

La construction de ce pipeline, selon les experts, recèlent nombre d’avantages : création d’emplois, facilitation de l’accès aux produits pétroliers, réduction des dépenses publiques nées du système de la péréquation transport pratiquée par la Caisse de stabilisation des prix des hydrocarbures (Csph), dans l’optique d’uniformiser les prix des carburants sur l’ensemble du territoire camerounais.

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