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Yaoundé - 30 avril 2024 -

La Banque chinoise d’import-export (Exim Bank of China), l’institution financière publique qui fait office de bras séculier des investissements chinois à l’étranger, pourrait ouvrir une filiale au Cameroun, a-t-on appris le 13 janvier 2014 à Yaoundé, la capitale camerounaise, à l’occasion de la visite officielle que vient d’achever le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi (photo).

Selon les documents officiels conçus à l’occasion de cette visite, le projet d’ouverture au Cameroun d’une filiale de cette banque chinoise avait déjà été évoqué en juillet 2011, au cours d’une audience accordée au PDG d’Exim Bank of China par le chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, à l’occasion de sa visite d’Etat en Chine.

Depuis 2011, selon les chiffres de la Caisse autonome d’amortissement (CAA), le gestionnaire de la dette publique du Cameroun, Exim Bank of China est devenu le principal bailleur de fonds du pays. Cette année-là, indique la CAA, la banque chinoise a injecté 536 milliards de francs Cfa dans les circuits économiques du Cameroun, contre 105 milliards de francs Cfa seulement pour l’Agence française de développement (AFD).

Mieux, l’institution financière chinoise a financé la plupart des grands projets d’infrastructures en cours dans le pays : le barrage de Memve’ele (280 milliards), le port en eau profonde de Kribi (218 milliards), l’autoroute Yaoundé-Douala (241 milliards), le déploiement de la fibre optique (environ 72 milliards à ce jour), le projet e-post destiné à interconnecter tous les bureaux de poste du pays (32 milliards)…

Selon nos sources, Exim Bank of China devrait également participer au financement de la construction d’infrastructures sportives au Cameroun, dans le cadre de la préparation de la coupe d’Afrique des nations de football que le pays abritera en 2019 ; ainsi que du second terminal à conteneurs du port en eau profonde de Kribi, qui s’étendra sur 700 mètres de quais, contre 350 mètres pour le premier.

BRM

 

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KPMO, un consortium de 9 opérateurs camerounais (APM, 2M, Transimex, Sapem, 3T Cameroun, Cam-Transit, Copem, STAR et GOS ) du secteur portuaire, qui revendiquent ensemble environ 75 % du débarquement des marchandises au port de Douala, est en lice pour la conquête de la concession du terminal polyvalent du port en eau profonde de Kribi, en construction dans la région du Sud.

Dans le communiqué rendu public par le gouvernement camerounais le 5 novembre 2014, lequel texte désigne les trois entreprises short-listées pour participer au dialogue de pré-qualification, l’on découvre que le consortium KPMO est en attelage avec l’opérateur français Necotrans, avec lequel il a constitué un groupement pour s’adjuger la concession du terminal polyvalent de Kribi.

Au demeurant, pour arracher leur première concession portuaire au Cameroun, Necotrans et KPMO devront remporter la bataille contre la société danoise APM Terminals, et le philippin ICTSI, deux mastodontes qui, par ordre de mérite, souligne le communiqué du Premier ministre, Philémon Yang, arrive devant le groupement Necotrans-KPMO, au terme de l’appel à manifestation d’intérêt. Il est également à signaler qu’APM Terminals et ICTSI, sont également dans les starting-blocks pour la concession du terminal à conteneurs du même port, cette fois-ci face au groupe Bolloré.

KPMO, apprend-on de bonnes sources, ambitionne d’ailleurs d’entrer dans le capital de l’entreprise qui sera constituée dans le cadre de la concession du terminal à conteneurs du port en eau profonde de Kribi, indépendamment de ses ambitions plus affirmées sur le terminal polyvalent. Une démarche d’ailleurs soutenue par l’Etat camerounais qui, confie une source proche du dossier, a expressément prescrit que le concessionnaire final du terminal à conteneurs de Kribi ouvre au moins 20% de son capital aux opérateurs nationaux.

 

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Le Premier ministre camerounais, Philémon Yang, a signé le 31 octobre 2014, la décision portant publication des résultats de la présélection des candidats devant participer au dialogue de pré-qualification, pour la concession du terminal à conteneurs du port en eau profonde de Kribi, dans la région du Sud. Deux entreprises et un consortium sont dans les starting-blocks.

Il s’agit de la société philippine ICTSI, qui est également en lice pour la concession du terminal polyvalent du port de Kribi avec Necotrans ; d’APM Terminals, basée aux Pays-Bas, qui est déjà actionnaire de Douala International Terminal (DIT), le concessionnaire du terminal à conteneurs du port de Douala ; et d’un consortium conduit par Bolloré Africa Logistics, le groupe industriel français qui contrôle déjà la gestion de plusieurs terminaux à conteneurs en Afrique sub-saharienne.

Pour conquérir la concession du terminal à conteneurs du port en eau profonde de Kribi, le groupe Bolloré s’est allié à la China Harbour Engineering Corporation (CHEC), l’entreprise chinoise qui a construit ledit terminal et pourrait construire le second à la suite d’un nouveau financement chinois ; et à CMA CGM, un armateur bien connu dans les ports africains.

Ces alliances contractées par le groupe Bolloré, notamment celle avec le chinois CHEC, confie une source autorisée, découle des nouvelles exigences faites par le gouvernement camerounais dans un nouvel appel d’offres restreint, discrètement envoyé aux soumissionnaires du premier appel d’offres lancé en février 2014, mais qui a été tout aussi discrètement annulé au mois de mars 2014.

En effet, apprend-on, après cette annulation, l’Etat camerounais a intégré dans le nouvel appel d’offres, dont la date limite de dépôt des dossiers de soumission était fixée au 30 septembre dernier, une clause engageant les soumissionnaires à construire le 2ème terminal à conteneurs du port en eau profonde de Kribi, sur une longueur de quai de 700 mètres, contre 350 mètres seulement pour le premier.

Eu égard à cette clause de dernière minute, fait remarquer une source proche du dossier, l’entreprise chinoise CHEC ayant déjà contribué à la négociation des financements pour la construction du 2ème terminal, devenait ainsi un maillon essentiel, un partenaire incontournable pour les prétendants au contrat de concession du premier terminal à conteneurs du port en eau profonde de Kribi.

Brice R. Mbodiam

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Le groupe français de logistique Necotrans confirme ses ambitions pour le continent. Alors qu’il a obtenu la gestion du terminal vraquier à Dakar (Sénégal) et celle du port fluvial de Brazzaville (Congo) en mai 2014, il a déposé le 13 octobre un dossier auprès du comité de sélection pour la gestion du terminal polyvalent de Kribi. Necotrans est opposé à APMT (Maersk) et au philippin ICTSI. Cette annonce intervient alors qu’il avait déposé une semaine auparavant une offre pour le terminal à conteneur de Kribi qui n’a pas été retenue. Une décision qui confirme sa stratégie de se concentrer sur la logistique globale.

Emmené par Grégory Quérel (photo), appuyé par Jean-Philippe Gouyet, ancien cadre d’EADS en charge de l’Afrique, Necotrans est à l’offensive en Afrique, un continent où il est présent depuis 30 ans. Forte d’un financement international de 110 millions d’euros, obtenu en août, la société basée à Paris entend développer ses métiers (logistique, commission de transport, services pétroliers et miniers, distribution d’équipements) et conforter ses positions en Afrique de l’Ouest et du Nord. Mais il vise aussi les territoires prometteurs de l’Est du continent, dont la croissance devrait être dopée par les récentes découvertes massives d’hydrocarbures (Ouganda, Kenya, Tanzanie et Mozambique).

«L’Afrique représente un marché porteur», explique Grégory Quérel, PDG du groupe de 3500 personnes présent dans 42 pays - dont 33 ports en Afrique. «La population est en forte augmentation, une classe moyenne commence à émerger et les activités mines, pétrole et gaz connaissent de nouveaux développements. Le flux logistique africain, qui représente environ 15 milliards d’euros de chiffre d’affaires par an, devrait doubler d’ici à 2020 ».

Selon la Banque africaine de développement (BAD), les quantités de marchandises (conteneur, vrac, matériel roulant…) traitées dans les ports africains devraient passer de 265 millions de tonnes en 2009 à 2 milliards de tonnes en 2040. Necotrans mise sur ces futurs marchés et réfléchit aussi à des investissements dans les corridors ferroviaires, en tant qu’opérateur. «L’activité conteneur est importante mais les autres métiers portuaires représentent autour de 70 % de l'activité. Quand la concession d’un terminal est accordée, il faut ensuite développer toutes les activités spécialisées et les corridors terrestres », explique Grégory Quérel.

Le groupe a également reçu des bonnes nouvelles sur le front judiciaire. Alors qu’il avait perdu l’appel d’offres du deuxième terminal à conteneur d’Abidjan au profit de son concurrent Bolloré, l’attribution à son rival a été remise en cause par un avis préliminaire de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). Autre bonne nouvelle pour le groupe français : évincé de Conakry, toujours au profit de Bolloré, le tribunal de commerce de Nanterre a condamné ce dernier en octobre 2013 à verser 2,1 millions d’euros à Necotrans. La Cour commune de justice et d’arbitrage (CCJA) de l’Ohada a aussi condamné la Guinée à lui verser 38,4 millions d’euros.

Necotrans, qui affichait un chiffre d’affaires de 954 millions d’euros en 2013, devrait franchir le cap du milliard cette année.

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Le navire remorqueur baptisé «Val Paraiso» accostera ce 8 juillet 2014 sur les berges de l’océan atlantique à Mboro, localité de la ville de Kribi (région du Sud du Cameroun) qui abrite le port en eau profonde en cours de construction. Le comité de pilotage de ce gigantesque projet organise à cette occasion, une cérémonie symbolique, pour célébrer le respect du chronogramme des activités de la première phase de ce projet, qui consiste en la construction d’une digue de protection, d’un chenal d’accès des navires, des quais d’accostage, deux terminaux polyvalent et à conteneurs.

Des travaux qui, apprend-on de sources internes au Comité de pilotage, sont actuellement réalisés à 65%. Des appels d’offres pour le recrutement de concessionnaires des deux terminaux sus mentionnés ont d’ailleurs été lancés depuis quelques mois. Sans compter l’acquisition et la réception, il y a quelques mois en Chine, de deux navires remorqueurs baptisés «Roi Madola» et «Roi Mayesse», pour le compte de ce port, qui deviendra l’un des plus importants sur la côte ouest-africaine.

Construit par la China Harbour Engeneering Company (CHEC), grâce à un financement d’Eximbank of China accordé à l’Etat camerounais, le port en eau profonde de Kribi sera également doté d’un terminal minéralier, d’un terminal hydrocarbures, d’un appontement fer… Toutes ces autres infrastructures seront construites dans le cadre de la seconde phase du projet, sous le modèle BOT (Build-Operate-Transfert). Des partenaires privés ont d’ailleurs déjà été identifiés à ce sujet.

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Les cinq entreprises pré-qualifiées pour un contrat de partenariat public-privé, en vue de la concession de l’exploitation et la maintenance du terminal polyvalent du port en eau profonde de Kribi, en construction dans la région du Sud du Cameroun, ont jusqu’au 8 juillet 2014 pour déposer leurs offres auprès du comité de pilotage du projet à Yaoundé.

C’est ce qu’indique l’appel d’offres que vient de lancer le président du comité de pilotage, Louis Paul Motazé (photo), qui fait par ailleurs savoir aux candidats en lice que chaque offre doit être accompagnée «d’une caution de garantie de soumission d’un montant de 200 millions de francs Cfa, qui sera libérée dans un délai maximum de 180 jours à compter de la date limite de remise des offres».

Pour rappel, à la suite d’un appel à manifestation d’intérêt lancé par le comité de pilotage du projet le 13 novembre 2013, cinq entreprises avaient été short-listées, selon les résultats publiés le 7 mars 2014. Il s’agit des groupements Necotrans-KPMO (Cameroun), International Container Terminal Services Inc (Philippines), la Société d’exploitation des ports-Marsa (Maroc), Sea Invest- CLGG (France) et APM Terminals BV (Pays-bas). Le premier bateau est officiellement attendu au port en eau profonde de Kribi au mois de juin 2014.

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Le 27 avril 2014, a-t-on appris de sources internes au comité de pilotage et de suivi de la réalisation du complexe industrialo-portuaire de Kribi (Cipk), l’Etat camerounais a réceptionné à Guangzhou, en Chine, deux navires remorqueurs pour le compte du port en eau profonde de Kribi, en cours de construction dans la région du Sud Cameroun.

Les navires ainsi réceptionnés, apprend-on, d’une capacité de traction de 4000 tonnes chacun, auront pour rôle de porter assistance aux navires en difficultés au port en eau profonde, d’une part, et d’aider à l’amarrage sur les quais du port, d’autre part. Les deux navires ont été baptisés «Roi Madola» et «Roi Mayesse», des noms de deux rois nationalistes du département de l’Océan, qui abrite le futur port.

Pour rappel, le premier navire est attendu au port en eau profonde de Kribi au mois de juin 2014. En février dernier, le gouvernement camerounais a, au terme d’un appel international à manifestation d’intérêt, sélectionné cinq entreprises devant gérer les deux navires réceptionnés le 27 avril dernier en Chine, dans le cadre d’une concession des activités de remorquage et de lamanage.

Parmi ces entreprises, l’on dénombre deux entités néerlandaises : le groupement Kotug-Krve et Smit Lamnalco. Sont également en lice, les entreprises Boluda, Svitzer et Linnhoff Schiffahrt. Elles sont respectivement espagnole, sud-africaine et allemande.

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Une délégation de quatre responsables du groupe Eco Resources, firme basée à Hong Kong en Chine, a été reçue le 21 mars 2014 à la présidence de la République du Cameroun, par le secrétaire général adjoint à la présidence, Peter Agbor Tabi, a appris l’agence Ecofin de sources autorisées.

Au sortir de cette audience, Buden Emir Gnanaligam, qui conduisait cette délégation d’opérateurs économiques, a révélé que les discussions avec M. Agbor Tabi ont tourné autour de la possibilité, pour le groupe Eco Resources, de participer à la gestion du port en eau profonde de Kribi, après sa construction.

Selon ce dernier, le groupe basé à Hong-Kong dispose de l’expertise nécessaire pour faire du futur port en construction à Kribi, non seulement le hub portuaire de la sous-région Afrique centrale, mais aussi «une place portuaire de référence mondiale, à l’instar des ports de Hong-Kong et de Singapour».

Pour rappel, en novembre 2013, Le Comité de pilotage du projet de construction du complexe industrialo-portuaire de Kribi a lancé un appel international à manifestation d’intérêt, pour le recrutement d’un partenaire privé devant assurer la gestion du port en eau profonde de Kribi, dont la construction est en cours.

Les candidats intéressés étaient invités à déposer leurs offres au plus tard le 7 janvier 2014. Une évaluation de ces offres devait permettre, plus tard, de retenir une short-liste de 5 concurrents, qui devront rivaliser d’offres pour l’attribution définitive du marché. En l’état actuel de la procédure, l’agence Ecofin n’a pas pu confirmer si oui ou non le groupe Eco Resources a soumissionné à l’appel à manifestation d’intérêt lancé par le gouvernement camerounais.

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Le gouvernement camerounais vient de rendre publique la liste des cinq entreprises pré-qualifiées à l’issue de l’appel international à manifestation d’intérêt, pour l’exploitation et la maintenance du terminal polyvalent du port en eau profonde de Kribi. Parmi ces entreprises, se trouve le groupe français Necotrans, qui postule pour ce marché en groupement avec une autre entité dénommée KPMO.

Mais pour s’adjuger cette concession sur le modèle d’un contrat partenariat public-privé (PPP), Necotrans, qui lorgne également sur le terminal à containers du port en eau profonde de Kribi, devra d’abord de défaire de ses concurrentes. Il s’agit du groupement SEA Invest-CLGG, de la Société d’exploitation des ports-Marsa Maroc, de l’entreprise philippine International Container Terminal Services Inc et de la Néerlandaise APM Terminals.

Infrastructure d’un coût estimé à 282 milliards de francs Cfa, financé par Eximbank of China et construit par la China Harbour Engineering Comppany (CHEC), le port en eau profonde de Kribi accueillera, selon les prévisions officielles, son premier navire au mois de juin 2014.

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Au terme d’un appel à manifestation d’intérêt, le gouvernement camerounais vient de retenir cinq entreprises devant participer à l’appel d’offres international restreint pour le contrat de concession des services de remorquage et de lamanage (assistance à l’amarrage des navires sur les quais) au port en eau profonde de Kribi.

Parmi ces entreprises, l’on dénombre deux entités néerlandaises : le groupement Kotug-Krve et Smit Lamnalco. Sont également en lice, les entreprises Boluda, Svitzer et Linnhoff Schiffahrt. Elles sont respectivement espagnole, sud-africaine et allemande.

Financé par Eximbank of China et construit par la China Harbour Engineering Comppany (CHEC), le port en eau profonde de Kribi devra officiellement accueillir son premier navire dans quatre mois.

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