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Yaoundé - 26 avril 2024 -

A l’ouverture, le 16 mars 2016 à Yaoundé, de la revue conjointe de projets financés au Cameroun par la Banque mondiale, la directrice des opérations de cette institution de Bretton Woods pour le Cameroun, l’Angola, la Guinée Equatoriale, le Gabon et Sao Tome et Principe, Elisabeth Huybens (photo), a révélé que «le portefeuille actif de la Banque mondiale comporte 14 projets nationaux et 6 régionaux». Ces projets, a-t-elle souligné, représentent une enveloppe financière globale de 1,338 millions USD, soit environ 715 milliards de francs Cfa.

A cette enveloppe, a souligné la directrice des opérations de la Banque mondiale, il faudra bientôt ajouter environ un milliard de dollars (550 milliards de francs Cfa), disponibles pour le financement de nouveaux projets. Il s’agit, a-t-elle énuméré, de la densification du réseau de transport de l’électricité, la construction du barrage hydroélectrique de Nachtigal, le développement hydroélectrique sur le fleuve Sanaga, la réhabilitation et le renforcement de la sécurité sur la route Bafoussam-Bamenda et dans quatre aéroports du Cameroun, etc.

Implémentés dans des secteurs aussi variés que l’énergie, les transports, le développement rural, l’assainissement, l’éducation… les projets financés par la Banque mondiale sur le territoire camerounais ne se déroulent cependant pas sans heurts. «Nous notons des retards importants dans la mise en œuvre des projets et un taux de décaissement de 37% pour les projets à portée nationale, ce qui est relativement faible compte tenu de l’âge du portefeuille (4 à 5 ans, Ndlr)», a révélé Elisabeth Huybens.

BRM

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Tout au long de l’année 2016, le Fonds spécial d’équipement et d’intervention intercommunale (Feicom) va investir une enveloppe globale de 34 milliards de francs Cfa dans les communes camerounaises, a-t-on appris officiellement.

Cette somme représente 23% de l’enveloppe budgétaire globale de 145 milliards de francs Cfa dont s’est dotée la banque des communes camerounaises pour le compte de l’exercice 2016.

Véritable bras armé des investissements communaux au Cameroun, le Feicom a pour vocation de financer, au sein des collectivités locales décentralisées, des infrastructures routières, scolaires et communales ; les projets d’adduction d’eau potable ; d’électrification rurale…

Mais, au-delà des infrastructures communautaires, le Feicom finance souvent la participation des communes dans certains projets d’envergure réalisés sur leurs territoires respectifs.

Ainsi de la participation des communes de l’Est dans le projet de complexe sucrier de Batouri, ou encore de la prise de participation de la commune de Mbalmayo dans le projet de construction d’une unité de transformation de cacao.

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Le Fonds africain de garantie et de coopération économique (Fagace) a accordé un financement direct à la société Transimex, qui opère au Cameroun depuis 2011 dans les secteurs de l’acconage, la consignation, l’entreposage, la manutention, le transport maritime, etc., a-t-on appris officiellement.

L’accord de prêt a été signé lors de la 41ème session du Conseil d’administration du Fagace, apprend-on. Ces fonds, selon les responsables de Transimex, serviront à financer le projet de construction d’un immeuble siège de six étages partiellement locatif à Douala, la capitale économique du Cameroun.

Avec ce nouvel accord de prêt en faveur de Transimex, le portefeuille des interventions du Fagace au Cameroun est désormais porté à 30 milliards de francs Cfa, des financements qui ont permis d’accompagner 14 projets au total.

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L’Agence française de développement (AFD) a officiellement présenté le 3 septembre 2015 à Yaoundé, la carte numérique recensant et localisant tous les projets de développement conduit par cet organisme au Cameroun. Cet outil de transparence et de promotion de l’aide au développement de la France dans le pays, a été élaboré, apprend-on, par le service de coopération et d’action culturelle de l’Ambassade de France à Yaoundé.

Consultable sur le site internet de l’Ambassade de France au Cameroun, cette carte numérique, en plus de recenser et de localiser tous les projets financés par la France, décline également leurs différents objectifs ainsi que leurs coûts respectifs. «L’importance de cette carte, c’est son exhaustivité. L’ensemble des outils que la France met à la disposition du Cameroun y sont représentés», explique Hervé Conan, le directeur de l’AFD au Cameroun.

Cet outil devrait permettre de donner davantage de visibilité aux actions de la France au Cameroun, pays dans lequel la chevauchée chinoise dans tous les secteurs d’activités est de plus en plus visible. D’ailleurs, a précisé Hervé Conan en présentant la carte sus-mentionnée à Yaoundé, cet outil a pour vocation «de rassurer que la France est bien présente sur le territoire» camerounais.

Pour rappel, depuis 2006, l’AFD a financé des projets pour près de 1000 milliards de francs Cfa au Cameroun. La Chine, à fin 2014, revendiquait un portefeuille d’environ 1850 milliards de francs Cfa

BRM

 

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Le ministère camerounais de l’Economie a signé, le 21 août 2015 à Yaoundé, des conventions de financement d’un montant total de plus de 2 milliards de francs Cfa avec neuf communes, afin de promouvoir la réalisation des infrastructures communautaires dans le cadre de projets à haute intensité de main d’œuvre (HIMO).

Grâce à ces financements, a-t-on appris, les communes de Meïganga, Bertoua, Meyomessala, Nkongsamba, Okola, Bangou, Ndobian, Yaoundé VII et Batcham sont appelées à créer plus de 1400 emplois, pour la réalisation des projets de réhabilitation des routes, de construction des ponts, de pavage et de rechargement de la chaussée à l’aide de la latérite.

Pour rappel, depuis le lancement en 2012 de cette formule visant à promouvoir l’approche HIMO dans la réalisation des projets au sein des collectivités locales décentralisées, plus de 1500 emplois directs ont été créés. Dans le même temps, de nombreux jeunes des zones rurales ont reçu des formations qualifiantes dans divers domaines, souligne-t-on au ministère de l’Economie.

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Afin de permettre aux autorités camerounaises de faire face à la crise multiforme «engendrée par les attaques de Boko Haram à l'encontre des populations civiles» dans la région de l’Extrême-Nord du pays, l’Union européenne (UE) annonce qu’elle lancera «bientôt» deux nouveaux projets d’aide, dotés d’un montant total de 4 milliards de francs Cfa, a-t-on appris le 24 mars 2015 dans un communiqué officiel.

D’une enveloppe globale de 2,6 milliards de francs Cfa, le premier projet permettra, apprend-on, «de renforcer les capacités opérationnelles de la protection civile, notamment le corps des sapeurs-pompiers et la police des frontières». Le second projet, d’un montant total de 1,5 milliard de francs Cfa, «vise à favoriser l'intégration socio-économique des jeunes défavorisés dans la région de l'Extrême Nord».

En effet, plusieurs sources accréditent la thèse selon laquelle Boko Haram, la secte islamiste et terroriste nigériane, réussi à effectuer d’importants recrutements de jeunes camerounais dans l’Extrême-Nord du pays, à cause principalement de leur désœuvrement et de leur état de pauvreté. De ce point de vue, le projet de l’Union européenne vise à rendre les jeunes de cette partie du pays moins réceptifs aux propositions de Boko Haram, et ainsi réduire les capacités de recrutements de la secte nigériane sur le territoire camerounais.

Selon l’UE, en plus des deux projets sus-mentionnés, «un nouveau programme pour le développement rural destiné en grande partie à la région de l'Extrême-Nord est en préparation avec le gouvernement camerounais».

 

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Obtenir l’ouverture d’une ligne de crédit de 500 millions de dollars (plus de 300 milliards de francs Cfa) auprès de la Deutsche Bank, afin de réaliser sur le territoire camerounais des projets dans les domaines de la construction des infrastructures routières et des logements sociaux, de la santé, de l’énergie et de l’adduction d’eau potable. Telle est la proposition que vient de faire au gouvernement camerounais le groupe espagnol Eurofinsa, indique-t-on au ministère de l’Economie.

Cependant, si les financements proposés par Eurofinsa semblent intéresser les autorités camerounaises, surtout que le groupe espagnol veut les pourvoir directement en francs Cfa, les secteurs dans lesquels Eurofinsa souhaite investir n’ont pas semblé aguicher la partie camerounaise, en dehors des projets routiers. En effet, le gouvernement, lui, souhaite orienter les financements proposés dans la construction d’une cité olympique ainsi que des structures hôtelières, en prévision de la Coupe d’Afrique des Nations que le pays organisera en 2019.

Eurofinsa est un groupe de sociétés spécialisées dans la vente internationale de marchandises et le développement et la mise en œuvre de projets intégrés d’infrastructures diverses, pour le compte des institutions publiques, apprend-on. Propose également des montages financiers à ses clients, avec le soutien de banques internationales telles que BNP Paribas Fortis, la Deutsche Bank, BBVA, Banco Santander…

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Le Fonds spécial d’équipements et d’intervention inter-communale (Feicom) vient d’accorder des financements d’un montant total de 11,7 milliards de francs Cfa à 60 communes ayant sollicité des crédits. Ces fonds ont été concédés au cours de la 29ème session du comité des concours financiers du Feicom, apprend-on dans un communiqué rendu public le 16 février dernier par la banque des communes camerounaises que dirige Philippe Camille Akoa (photo).

Cette enveloppe, apprend-on, servira au financement de 64 projets initiés par les communes bénéficiaires. Selon la grille de répartition publiée par la banque des communes, les régions de l’Ouest (20%) et du Centre (17%) s’adjugent 37% de cette enveloppe. Viennent ensuite l’Extrême-Nord, avec 12% de l’enveloppe allouée par le Feicom, le Sud et le Sud-Ouest, avec chacun 9%. La région de l’Est s’en tire avec 8% de l’enveloppe, contre 7% pour chacunes des régions du Nord, du Nord-Ouest et de l’Adamaoua, contre 4% pour la région du Littoral.

Ces investissements communaux sont concentrés, apprend-on, dans les infrastructures routières, scolaires et communales ; les projets d’adduction d’eau potable et d’énergie solaire ; l’électrification rurale… A travers ces nouvelles allocations financières, indique le Feicom, la banque des communes fait entrer «en vigueur de nouveaux outils de financement rénovés, adoptés par le Conseil d’administration du 22 décembre 2014. A travers ces outils, le Feicom entend renforcer ses interventions dans les domaines qui touchent directement l’amélioration du quotidien des populations. Il s’agit également de promouvoir la création des emplois pour les jeunes».

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Le plan d’urgence annoncé au Cameroun semble ne pas avancer à grande vitesse, au regard de son niveau d’exécution trois mois après l’annonce de son financement par le président de la République, Paul Biya. En effet, ce n’est que le 26 février 2015 que le ministère des Marchés publics a publié un appel d’offres invitant «les cabinets, bureaux d’études techniques et entreprises» à soumissionner pour participer aux différents projets.

La date limite du dépôt des dossiers de candidatures pour les entreprises souhaitant participer au plan d’urgence est fixée au 6 mars. Il est difficile de dire combien de temps prendra la publication des résultats. Afin d’éviter une prolongation des délais, le ministre Nganou Djoumessi de l’Economie avait exprimé le souhait de voir les procédures de commandes être effectuées par la procédure d’urgence, dans le cadre de ce plan.

En tout cas, à l’observation, le stade d’évolution actuel des activités ne semble pas cadrer avec la vitesse à laquelle l’opinion publique attend de voir être implémenté ce plan d’urgence, dont l’objectif officiel est de donner un coup d’accélérateur à la croissance du pays. Pour l’heure, selon nos sources, seulement quelques projets sont complètement matures. Il s’agit notamment de la construction des logements sociaux dans les dix régions du pays et du plan d’amélioration des plateaux techniques de certains hôpitaux.

Ces deux composantes du plan d’urgence seront financées par Banque Atlantique et exécutées par le groupe  marocain Alliances. Le deuxième projet qui est déjà presque mature est celui de la construction des abattoirs et entrepôts frigorifiques, qui  seront financés par la Deutsche Bank. Pour le reste des projets, soufflent des responsables du ministère de l’Economie, les niveaux de maturation sont encore faibles.

Par ailleurs, on attend toujours des nouvelles du groupe français  Société Générale et de Standard Chartered Bank Cameroun, qui ont reçu le mandat du gouvernement camerounais, de mobiliser à l’international une bonne partie du financement du plan d’urgence triennal (1,5 milliards de dollars, soit 750 milliards de francs Cfa). Le 10 février 2015, en remettant la lettre de mandat du gouvernement aux deux banques co-arrangeurs de cet emprunt, le ministre des Finances, Alamine Ousmane Mey, s’était montré confiant quant à la possibilité du pays de pouvoir mobiliser la somme souhaitée.

 

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Dans un arrêté conjoint rendu public le 25 février 2015, le ministre camerounais de l’Economie et celui des Finances ont rendu public une liste de 31 entreprises et organismes publics bénéficiaires de «ressources de réhabilitation», en rapport avec «les contrats plans» signés avec l’Etat. Selon le texte gouvernemental, ces entreprises et organismes bénéficient d’une allocation financière globale de 30 milliards de francs Cfa, pour la «mise en œuvre de certains projets identifiés».

Ces dotations financières vont de 100 millions de francs Cfa, pour le Laboratoire national vétérinaire (Lanavet), à 6 milliards de francs Cfa pour la Cameroon Water Utilities (Camwater), l’entreprise bras séculier de l’Etat en matière de construction et d’entretien des infrastructures d’adduction d’eau potable.

Par secteur, la santé s’adjuge une dotation de près de 10 milliards de francs Cfa. Cette enveloppe est mise à disposition de certains hôpitaux de référence, des laboratoires spécialisés et de l’Institut de recherche en plantes médicinales. L’on retrouve ensuite le secteur de l’eau potable, avec 6 milliards de Fcfa ; le secteur agricole, qui s’adjuge une dotation de plus de 6 milliards de francs Cfa. Ces fonds sont mis à la disposition des unités agro-industrielles publiques (Sodecao, Pamol, Semry…), un institut de recherche agricole, une unité de traitement des vergers, et une structure de promotion du machinisme agricole.

Sont également concernés, les secteurs de l’immobilier avec environ 3,5 milliards de francs Cfa que se partageront la Société immobilière du Cameroun (800 millions), la Mission de promotion des matériaux locaux (885 millions) et la Mission d’aménagement des terrains urbains et ruraux (1,7 milliard de Fcfa) ; le développement forestier avec l’Anafor ; le développement local, avec des autorités de développement de certaines zones du pays (Mideno, Miaden, UNVDA…).

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