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Yaoundé - 29 avril 2024 -

Dans un communiqué rendu public le 22 septembre 2014, le Directeur général de la Société nationale de raffinage (Sonara), Ibrahim Talba Malla, a annoncé que l’unique raffinerie de pétrole que compte le Cameroun envisage de s’offrir un nouvel immeuble-siège dans la ville de Limbe, région du Sud-Ouest du pays.

Bien que le montant de cet investissement ne soit pas révélé, l’annonce du DG de la Sonara suscite beaucoup d’interrogations dans les milieux économiques, aussi bien sur son opportunité que sa faisabilité. C’est que, de l’aveu même des autorités publiques camerounaises et des responsables de la Sonara eux-mêmes, cette entreprise publique est presqu’en cessation de paiement, du fait des manque-à-gagner accumulés entre 2008 et juillet 2014, à cause de la subvention à la consommation des produits pétroliers dans le pays.

En effet, à en croire le ministre de la Communication, Issa Tchiroma, au moment où l’Etat camerounais décidait de réduire la subvention à la consommation des produits pétroliers en réajustant les prix à la pompe à partir du 1er août dernier, la Sonara accumulait un manque-à-gagner de 300 milliards de francs Cfa non encore remboursé par l’Etat.

De même, avait révélé M. Tchiroma, la raffinerie accumulait à cette date des impayés de 550 milliards de francs Cfa auprès de ses fournisseurs. Sans compter l’encours de crédits auprès des banques locales ayant participé au financement du projet d’extension et de modernisation des infrastructures de la Sonara, encours qui a fait craindre au FMI, en mars dernier, une incidence notable sur l’équilibre du secteur bancaire camerounais en général, eu égard aux difficultés financières de cette entreprise dont la productivité est en baisse.

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A en croire le gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique centrale, Lucas Abaga Nchama, «la situation du secteur bancaire camerounais, jusqu’au mois de juillet dernier, est globalement satisfaisante. La plupart des banques respectent les ratios prudentiels. La situation à la Sonara ne peut pas mettre à mal le secteur bancaire camerounais».

Le gouverneur de la banque centrale des six Etats-membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), que sont le Gabon, le Congo, le Tchad, le Cameroun, la Guinée équatoriale et la République centrafricaine, a donné cette assurance le 3 septembre 2014 à Yaoundé, la capitale camerounaise, au cours d’une conférence de presse organisée en marge de la session inaugurale du Comité de stabilité financière d’Afrique centrale.

Lucas Abaga Nchama répondait ainsi à une question sur les risques que la situation à la Société nationale de raffinage (Sonara), entreprise publique camerounaise presqu’en cessation de payement, du fait des manque-à-gagner causés par le blocage des prix des produits pétroliers à la pompe de 2008 à juin 2014, fait courir aux banques locales, dont elle est l’un des plus gros emprunteurs.

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Au cours des 5 dernières années, indique-t-on à la Caisse de stabilisation des prix des hydrocarbures (CSPH), le Cameroun a importé 259 000 tonnes métriques de gaz domestique, pour assurer la consommation locale de cette source d’énergie.

Les cargaisons ainsi importées pour pallier le déficit de production de la Société nationale de raffinage (Sonara), qui ne produit qu’entre 10 000 et 15 000 tonnes métriques (subventionnés par l’Etat et non la CSPH) sur une demande estimée à 80 000 tonnes métriques ; ont coûté 106 milliards de francs Cfa à la CSPH, au titre de la subvention à la consommation du gaz importé.

En effet, en appliquant la réalité des prix sur ce produit, la bouteille de 12 Kg coûterait 11 200 FCfa au consommateur final, contre 6000 francs Cfa, prix officiel adopté en 2006, lequel a été revu à la hausse depuis le 1er juillet dernier à 6500 francs Cfa.

Selon la CSPH, le gaz domestique est subventionné au Cameroun parce qu’il constitue un instrument de lutte contre la désertification dans la partie septentrionale du pays (où l’utilisation du bois de chauffage est néfaste à l’environnement), et la déforestation dans la partie Sud du Cameroun.

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Depuis bientôt deux semaines, c’est à un rationnement dans la distribution des produits pétroliers, qu’on assiste dans la plupart des stations services des grandes métropoles du Cameroun. A l’origine de cette pratique qui pousse les automobilistes à faire le tour de ces points de ravitaillement, une pénurie que les opérateurs du secteur et les pouvoirs publics tentent de juguler tant bien que mal.

Cependant, selon des sources autorisées, le retour à la normale passe par l’importation urgente d’environ 120 000 tonnes de produits pétroliers. «Pour ce mois de juin, les besoins sont estimés à environ 220 000 tonnes métriques. La Sonara (Société nationale de raffinage), qui est en arrêt technique depuis le 31 mai, ce jusqu’au 21 juin 2014, a fait des prévisions de 66 000 tonnes. Des réserves sont estimées à environ 35 000 tonnes. Donc, le gap est d’environ 120 000 tonnes métriques», explique une source proche du dossier.

Faute de moyens financiers pour importer du brut à raffiner, apprend-on, la Sonara a fonctionné à pratiquement 50% de son potentiel tout au long du mois de mai dernier, ses fournisseurs étant désormais frileux à livrer du brut à cette entreprise publique très endettée du fait de difficultés de trésorerie. En effet, depuis 2008, à cause du blocage des prix des produits pétroliers à la pompe par le gouvernement, la raffinerie nationale cède ses produits finis à un prix largement inférieur au prix d’achat du brut, le manque-à-gagner devant être remboursé par l’Etat, qui tarde malheureusement à délier les cordons de sa bourse. De sorte qu’à fin 2012, l’Etat du Cameroun était officiellement débiteur envers la Sonara d’environ 400 milliards de francs Cfa.

De plus, les opérateurs privés qui ont pendant un temps répondu aux appels d’offres du gouvernement en vue d’assurer des importations des produits pétroliers sur le territoire national, réclament aujourd’hui une ardoise d’environ 235 milliards de francs Cfa à l’Etat, et rechignent désormais à engager de nouveaux fonds pour les importations.

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Neuf entreprises camerounaises figurent dans le classement des 500 meilleures entreprises africaines, que vient de publier l’hebdomadaire panafricain Jeune Afrique. Sur les neuf entreprises, cinq sont des entreprises opérationnelles dans le secteur de l’énergie, tandis que deux exercent dans le secteur des télécoms, contre une seule dans le secteur de l’agro-alimentaire.

Dans le détail, dans ce top 500 des entreprises africaines, le secteur énergétique camerounais est représenté par la Société nationale de raffinage (Sonara), classée première dans le sous-région Afrique centrale ; la société nationale des hydrocarbures (Snh), 2ème dans la sous-région, le groupe AES qui est présente dans la production et la distribution de l’électricité ; Tradex, filiale de la Snh spécialisée dans le trading et la distribution des produits pétroliers ; et Corlay Cameroun, qui distribue les produits pétroliers à travers ses stations-services MRS.

Les télécommunicants sont représentés dans ce classement par MTN et Orange Cameroun, les deux opérateurs de téléphonie mobile dans le pays, tandis que la Société anonyme des Brasseries du Cameroun, filiale locale du groupe Castel, est la seule représentante du secteur agro-alimentaire. La liste des entreprises camerounaises dans le top 500 de Jeune Afrique est complétée par CFAO Cameroun, dont les activités dans le pays sont assez diversifiées.

Cette prédominance des entreprises du secteur énergétique au Cameroun est transposable à l’ensemble du classement, puisque les deux premières sociétés africaines, selon le classement, sont l’Algérienne Sonatrach et l’Angolaise Sonangol, deux mastodontes du secteur des hydrocarbures en Afrique.

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Selon les statistiques officielles, la douane camerounaise n’a réalisé ses objectifs de collecte de recettes de l’année 2013 qu’à 93%, ne mobilisant finalement que 591,9 milliards de francs Cfa au 27 décembre 2013, contre des projections annuelles de 638 milliards de francs Cfa.

Mais, souligne-t-on à la direction générale des douanes du ministère des Finances, ces recettes auraient largement pu dépasser les prévisions, n’eut été les impayés d’un montant total de 100 milliards de francs Cfa accumulés tout au long de l’année écoulée par deux grandes entreprises camerounaises et l’administration publique elle-même.

Il s’agit notamment, apprend-on, de la société Aluminium du Cameroun (Alucam), filiale du Canadien Rio Tinto Alcan, qui achève l’année 2013, selon la douane, avec des impayés de 3,3 milliards de francs Cfa ; de la Société nationale de raffinage (Sonara), entreprise parapublique qui affiche 41,7 milliards de francs Cfa de droits de douane impayés en 2013 ; et des différentes administrations publiques qui sont redevables de 55,8 milliards de francs Cfa envers la direction générale des douanes.

Au demeurant, en dehors de ces impayés, la douane met la non réalisation de ses objectifs de collecte de l’année 2013 sur le compte du mauvais état du chenal du port de Douala, qui a détourné certains bateaux vers le port de Pointe noire au Congo, privant ainsi la douane camerounaise d’importantes recettes.

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Depuis plusieurs jours, les soutes des stations-services des villes de Yaoundé et de Douala sont dépourvues de super. Les automobilistes ne consommant pas le gasoil, qui lui est disponible, sont parfois obligés de sillonner la ville pour se ravitailler.

A la Société camerounaise des dépôts pétroliers (SCDP), apprend-on de bonnes sources, les chargements des camions-citernes ont été interrompus pendant quelques jours, avant de reprendre, avec à la clé, le rationnement des quantités au grand dam de certains distributeurs de produits pétroliers.

Interrogé sur les raisons de cette pénurie partielle au sortir d’une rencontre avec les députés à l’Assemblée nationale, le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, a expliqué que cette perturbation est la conséquence de la suspension des activités à la Société nationale de raffinage (SONARA), pour maintenance des équipements.

Cette opération de nettoyage de l’unique raffinerie du Cameroun a lieu chaque année, mais a été couplée cette fois-ci, apprend-on, à «des problèmes» survenus à la raffinerie ivoirienne, qui est généralement mise à contribution pour raffiner le pétrole du Cameroun pendant la suspension des activités de la SONARA. Les autorités camerounaises promettent un retour rapide à la normale.

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«La situation du secteur bancaire s'est quelque peu améliorée, mais cela varie d'une banque à l'autre. Les indicateurs prudentiels s'améliorent, quoique lentement, pour une grande banque en difficulté, et la mise en œuvre d’un plan de restructuration annoncé depuis longtemps pour une banque régionale de taille moyenne se rapproche». Après avoir, quelques mois auparavant, invité les pouvoirs publics camerounais à redoubler de vigilance autour des banques, telle est l’appréciation globale que fait le Fonds monétaire international (FMI) sur le secteur bancaire camerounais, au terme de sa dernière mission d’évaluation.

Mais, bien que cette institution se satisfasse de la «solidité» d’une bonne partie du système bancaire, en dehors des «trois petites banques qui affichent encore des fonds propres négatifs», le FMI soutient que le système bancaire camerounais demeure «vulnérable». Ceci, apprend-on, à cause de la «concentration dans un petit nombre de secteurs et entreprises. En outre, les arriérés persistants de l'État envers la SONARA se traduisent par un risque de crédit considérable pour le secteur bancaire».

En rappel, pour le programme de modernisation de ses équipements pour un montant de plus de 200 milliards de francs Cfa, la SONARA, l’un des plus gros emprunteurs du pays, selon le FMI, a dû recourir à des prêts bancaires locaux pour obtenir une partie des financements nécessaires.

Cependant, les remboursements de ces crédits sont de plus en plus rendus difficiles, à cause des difficultés de trésorerie que rencontre l’unique raffinerie du Cameroun. Une situation qui tire sa source dans les manque-à-gagner enregistrés par cette entreprise publique, et qui découlent de la politique de subventions à la consommation des produits pétroliers décidée par l’Etat.

En effet, depuis des années, le Trésor public ne reverse pas toujours à la SONARA la différence entre les prix réels des produits raffinés arrimés au cours mondiaux, et les prix pratiqués à la pompe qui ne tiennent pas compte de l’évolution des cours à l’international.

Pour l’année 2013, par exemple, ces subventions qui sont autant de manque-à-gagner pour la SONARA, indique une source autorisée, devraient dépasser 300 milliards de francs Cfa. Ce manque de liquidité fait en sorte qu’au premier trimestre 2013, apprend-on de sources officielles, la SONARA cumule des impayés de droits de douane d’un montant de plus de 22 milliards de francs Cfa.

BRM

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Au premier semestre 2013, même si l’on observe une hausse (+3,7 milliards) par rapport à la même période l’année dernière, la direction générale des impôts n’a réalisé ses objectifs de recouvrements de recettes qu’à 90%. En effet, les agents de cette administration, rapporte la note de conjoncture sur l’exécution du budget, n’ont pu recouvrer que 602 milliards de francs Cfa, sur les 669 milliards de francs Cfa attendus.

Le gap de 67 milliards qui se dégage ainsi, apprend-on, est imputable aux difficultés de recouvrement de la TVA (-49 milliards), des droits d’enregistrements et du timbre (-9,2 milliards) et de l’impôt sur les sociétés non pétrolières (-8,8 milliards). Mais de manière globale, cette sous-performance enregistrée par l’administration des impôts, précise le rapport, est à mettre sur le compte des «impayés d’impôts et taxes dus par les administrations et les entreprises de services publics».

La situation n’est guerre reluisante à la direction générale des douanes. Ici, apprend-on de la note de conjoncture du ministère des Finances, en plus d’une baisse de recettes de plus de 7 milliards de francs Cfa par rapport à l’année dernière, sur la même période, les objectifs au premier semestre 2013 n’ont été réalisés qu’à 92%.

Une fois de plus, la performance de la douane, confessent les rapporteurs du ministère des Finances, «est en partie plombée par les impayés de TVA et de droits de douane qui s’élèvent à 55,9 milliards de francs Cfa, dont 33 milliards de francs Cfa pour les administrations publiques et 22,5 milliards de francs Cfa pour la Société nationale de raffinage (SONARA)».

BRM

Published in Gestion publique

Selon le dernier rapport rendu public par le Fonds monétaire international (FMI) sur l’économie camerounaise, à l’issue de sa dernière consultation dans le pays au titre de l’article IV, le «secteur des entreprises publiques a obtenu de piètres résultats». A en croire cette institution financière internationale, «les autorités réforment les entreprises publiques afin d'en réduire la charge budgétaire et d'en améliorer les résultats, mais les progrès sont lents».

Il en est ainsi, par exemple, de Camair-co. La compagnie aérienne à capitaux publics vient d’avoir son 3ème Dg, après seulement 2 années d’activités clôturées avec un endettement de plus de 10 milliards de francs Cfa, malgré des subventions gouvernementales officiellement estimées à environ 30 milliards de francs Cfa.

La Société nationale de raffinage (SONARA) n’est pas mieux lotie. En effet, cette entreprise publique accumule depuis 2008 d’importants manque-à-gagner, du fait de la politique de subvention des prix des produits pétroliers à la pompe pratiquée par le gouvernement, mais qui n’est pas accompagnée du versement par le Trésor public, de la dette due par l’Etat à la SONARA. Cette dette représente le gap entre les prix réels des produits pétroliers si on les arrime à l’évolution des cours du brut à l’international, et les prix pratiqués à la pompe, qui ne tiennent pas compte des cours sur le marché mondial.

Dans cette liste des sociétés d’Etat aux «piètres résultats», l’on peut également citer CAMTEL, l’opérateur public de la téléphonie, qui, du fait de tensions de trésorerie récurrentes, peine même à reverser à la Caisse nationale de Prévoyance sociale (CNPS), les frais pourtant prélevés mensuellement aux employés au titre de prestations sociales. Selon des sources fiables au sein de CAMTEL, cette dette sociale s’élève de nos jours à environ 6 milliards de francs Cfa.

Face à ces performances moribondes des sociétés d’Etat du Cameroun, le FMI prescrit la réduction des transferts à ces entreprises publiques tout en améliorant leur contrôle et en encourageant une plus grande efficience ; l’achèvement des réformes en cours, en particulier dans les secteurs des télécommunications, des services postaux et du transport aérien, afin de réduire les subventions et d'améliorer la qualité du service.

Les services du FMI, qui précisent que l’Etat du Cameroun compte 125 entreprises (21 sous le contrôle total de l'État, 46 sous le contrôle partiel de l'État et 58 organismes administratifs dans l'éducation, la santé, etc.) dans son portefeuille, recommandent, par ailleurs, «de renforcer la surveillance des engagements conditionnels des entreprises publiques, en établissant une base de données exhaustive sur la dette» de ces dernières.

BRM

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