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Yaoundé - 11 mai 2024 -

La Direction générale des Douanes (DGD) a signé le 9 octobre, au nom du gouvernement de la République du Cameroun, un projet d’accord de coopération en matière de transport terrestre des marchandises avec la République du Congo.

« Le Cameroun et le Congo devant être prochainement reliés par une route bitumée de 651 km reliant la ville de Sangmélima au Sud du Cameroun à la ville de Ouesso dans le Nord du Congo, le nouveau protocole d’accord impactera davantage leurs économies respectives.», indique la DGD. Elle ajoute que, conscients de l’importance des transports pour le développement et convaincus de la nécessité d’une étroite coopération entre les deux Etats en vue de maîtriser les problèmes inhérents aux transports des marchandises et des personnes, les participants ont notamment arrêté les lignes directrices de ce document de référence. Le but ultime étant la densification des échanges commerciaux et le renforcement de l’intégration sous-régionale.

Au-delà du contexte, le président Paul Biya a signé en décembre 2012, un décret portant ratification de l’accord de transport aérien conclu avec le Congo. Le Cameroun a par ailleurs, mené des actions semblables avec le Tchad et la RCA.

S.A

Published in Commerce

La Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), institut d’émission des six pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), vient de confier à quatre entreprises camerounaises, le contrat relatif à la production des supports de communication de l’année 2019.

Ainsi, la société Intemporel Sarl décroche le contrat pour la production des agendas, tandis que les sociétés Beta Print Sarl et JSR Photo Concept, produiront respectivement les calendriers et les conférenciers en cuir. La société Colorix, elle, s’adjuge le contrat pour la production des enveloppes et des cartes de vœux.

Ces contrats, dont les montants n’ont pas été divulgués, sont consécutifs à un appel d’offres international rendu public le 8 mai 2018 par la banque centrale des Etats de la Cemac. 

BRM

Published in Entreprises

Le ministère des Travaux Publics (Mintp) informe que le groupement brésilien Andrade Gutierrez vient de livrer au gouvernement camerounais, une route de 89 Km reliant le Cameroun à la RCA, le Nigeria et le Tchad.

La réception de l’infrastructure fait suite à la validation d’une Commission composée du Mintp, le ministère en charge de l’Economie, celui des Marchés publics, la cellule Banque africaine de développement-Banque mondiale et le Laboratoire national du génie civil. Coût des prestations : 41,42 milliards FCFA, financés par le gouvernement camerounais et la Banque mondiale. Le Groupement Egis International/Egis Cameroun chargé du contrôle et de la surveillance des prestations, a exécuté sa tâche pour un montant de 1,5 milliard FCFA.

C’est donc une route bitumée qui va désormais de Mbéré (région de l’Est frontalière avec la RCA) à Ngaoundéré (région septentrionale en connexion avec le Nigeria et le Tchad). La chaussée est de 7 m de large avec deux accotements de 1,5 m chacun. Les dalots sont en béton armé.

Ce projet routier, indique le Mintp, «contribuera au renforcement de l’intégration économique et de la coopération sous-régionale des pays membres de la Cemac et de la Ceeac et au désenclavement des pays de l’hinterland». Un peu plus loin encore, ajoute le ministère, il permettra d’améliorer le niveau de service sur les corridors concernés, de lever les entraves à la circulation routière en vue de réduire les coûts généralisés du transport et de promouvoir les échanges économiques entre le Cameroun, la RCA et le Tchad.

S.A

Published in Transport

Les prix des produits agricoles seraient de 42% moins élevés sur le corridor Cameroun-Gabon, s’ils n’existaient pas une multitude d’intermédiaires entre les acheteurs finaux et les producteurs. C’est du moins ce que révèle une récente étude réalisée par la Banque mondiale et intitulée « Briser les obstacles au commerce agricole régional en Afrique centrale ».

En effet, selon de nombreux commerçants, il n’est pas rare qu’un régime de plantain vendu sur les marchés de la capitale camerounaise à 3500 ou 4000 francs CFA soit cédé à plus de 10 000 francs, une fois sur le marché d’Abang Minko, frontalier au Gabon et à la Guinée équatoriale, dans la région du Sud du Cameroun.

Afin d’éviter ce renchérissement des prix des produits agricoles, des commerçants gabonais ont pris l’habitude, depuis quelques années, de venir eux-mêmes acheter les marchandises auprès des producteurs camerounais, évitant de ce fait les intermédiaires ; et préférant ainsi affronter eux-mêmes les tracasseries sur la route, lesquelles ne représentent que 14% du prix final des transactions, selon la Banque mondiale.

BRM

Lire aussi:

03-09-2018 - Les tracasseries augmentent de 14% le prix final des produits agricoles sur le corridor Cameroun-Gabon (Banque mondiale)

Published in Agriculture

Les ministres des Finances, les présidents des institutions régionales et les gouverneurs des banques centrales de la zone Franc se sont réunis le 8 octobre à Paris, sous la présidence de Bruno Le Maire, ministre français en charge de l'Economie.

Dans un contexte économique marqué par la reprise de la croissance à l'échelle du continent africain, les ministres des Finances, les présidents des institutions régionales, notamment le président de la Commission de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), Daniel Ona Ondo, et les gouverneurs des banques centrales ont rappelé leur souhait de mettre en œuvre « des politiques économiques soutenables ». Ces dernières seront axées autour « du renforcement de la mobilisation des ressources domestiques et de la diversification, afin de limiter les risques de dépendance économique et financière extérieure ».

Aussi, Daniel Ona Ondo et ses pairs ont réitéré leur volonté de continuer à faire de la zone franc, un espace de coordination active des politiques publiques en lien avec les principaux bailleurs et institutions. Un tel espace, qui revêt une dimension unique en Afrique, reste un facteur de stabilité et de développement.

S.A

Published in Finance

Les opérateurs économiques locaux sont de loin les principaux utilisateurs du terminal à conteneurs du port de Douala. Selon Frederik Klinke (photo), directeur général de Douala International Terminal (DIT), entreprise contrôlée par le couple Bolloré-APM Terminals, la répartition des volumes de marchandises traités par DIT révèle que 80% sont domestiques, alors que 20% sont consacrés au Tchad et la RCA.

Selon le DG de DIT, interviewé par le journal Défis Actuels, cette baisse des volumes à destination des pays de l’hinterland que sont le Tchad et la RCA, est consécutive à la baisse des prix du pétrole et des autres matières premières au cours des années 2015 et 2016, observée non seulement dans ces pays, mais aussi sur l’ensemble du territoire de la Cemac.

Mais de manière générale, les activités d’import-export des opérateurs économiques centrafricains et tchadiens sont en baisse sur la plateforme portuaire de Douala depuis quelques années. Selon les responsables du Port autonome de Douala (PAD), l’entreprise publique en charge de la gestion du port de la capitale économique camerounaise, cette plateforme a perdu plus de 50% des marchés centrafricains et tchadiens.

A en croire ces responsables, de nombreux opérateurs économiques centrafricains et tchadiens ont redirigé leurs activités vers le port de Cotonou (Bénin) et Port Soudan (Soudan), à cause des tracasseries vécues aussi bien au port de Douala que sur les corridors Douala-N’djamena et Douala-Bangui.

BRM  

Lire aussi:

14-12-2017 - Les ports soudanais et béninois font perdre au port de Douala, plus de 50% des parts des marchés tchadien et centrafricain

Published in Transports

C’est du yo-yo en fin de compte pour ce qui concerne le taux de croissance de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), cette année 2018.

Alors qu’en juillet dernier, la Banque centrale (BEAC) de cette région (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad) revoyait à la hausse le taux de croissance de la Cemac de 1,9% à 2,5% pour 2018, elle vient à nouveau d’abaisser ce taux au chiffre initial de 1,9% contre +0,2% en 2017. Cette croissance sera du fait du secteur pétrolier (+4,7%) et le secteur non pétrolier (+1,3%)

Le communiqué signé de Jean-Marie Ogandaga, ministre gabonais en charge de l’Economie et président statutaire du conseil d’administration de la BEAC, n’explique pas ce repli dans les prévisions économiques en zone Cemac. Il parle juste de « perspectives macroéconomiques pour 2018 mises à jour ».

Du reste, la Banque centrale table sur une progression du niveau général des prix autour de 1,5% en 2018 contre 0,9% en 2017. Par ailleurs, il y aura un accroissement de l’excédent du solde budgétaire à 1,4% du PIB, contre -3,1% du PIB, l’année précédente.

S.A

Published in Banque

La Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) vient de proroger au 1er novembre 2018 (et non plus le 11 octobre comme initialement prévu), la date limite de réception des offres des prestataires devant assurer le suivi des travaux de rénovation de son immeuble-siège à Yaoundé, la capitale camerounaise, apprend-on dans un communiqué officiel.

« Le dossier de sélection est exclusivement remis en version électronique au format PDF. La participation à la présente mise en concurrence n'est conditionnée par aucun paiement », précise l’institut d’émission des six Etats de la CEMAC dans l’appel d’offres.

Pour rappel, les travaux à superviser, souligne la Banque centrale, se rapportent à une réhabilitation générale de l’édifice, exception faite des volets climatisation et ventilation.

BRM

Published in BTP

Le ministère des Finances du Cameroun a annoncé que le gouvernement procèdera, le 10 octobre 2018, à une nouvelle émission de titres publics sur le marché de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), pour tenter de lever une enveloppe de financement de 10 milliards de francs CFA.

L’opération se fera, apprend-on dans un communiqué officiel, par une émission de bons du Trésor assimilables (BTA) d’une durée de maturité de 13 semaines, dont l’échéance est prévue pour le 11 janvier 2019.

Pour rappel, principal animateur du marché des titres de la BEAC depuis son lancement en fin d’année 2011, le Cameroun est désormais devancé sur ce marché par le Gabon, qui est désormais le plus gros emprunteur, selon la BEAC.

BRM

Published in Gestion publique

Le Groupe d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique centrale (Gabac), a transmis le 27 septembre, un rapport aux autorités des sept pays membres du Groupe : Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, Tchad et RD Congo.

Selon ce rapport, le Gabac note « la persistance des lacunes identifiées par les différentes missions d’évaluation » en matière  de lutte contre le blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme (LBC/CFT). Du côté des Etats en général, indique le Groupe, la mise en œuvre des recommandations de la Plénière d’avril 2018 ne s’est pas faite comme souhaitée.  

A cet effet, le Gabac déplore la « non prestation de serment de certains membres de nos ANIF [Agence nationale d’investigation financière] », « l’absence de la tenue des statistiques en matière de LBC/CFT », « l’insuffisance de moyens dont sont dotées les cellules de renseignements financier », « la non mise en œuvre par les magistrats des dispositions du Règlement Communautaire, ceux-ci préférant engager des poursuites pour les infractions sous-jacentes plutôt que pour blanchiment », « la non-adoption des codes pénaux révisés par certains pays », etc.

Ces différents manquements, selon le Groupe d’Action, peuvent avoir pour conséquence, outre les sanctions prévues par le Manuel de procédures des évaluations mutuelles, la saisine du Groupe de revue de la Coopération internationale (ICRG) du Groupe d'action financière (GAFI). Cet organisme intergouvernemental de lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme « pourrait décider de faire une déclaration publique, faisant ainsi de nos Etats des pays à risque, voire l’inscription sur la liste noire », craint le Gabac.

Néanmoins, le Groupe d’Action se satisfait de la nomination du membre douanier de l’ANIF par les autorités gabonaises, et de la transposition de la directive communautaire sur le Comité de coordination de politiques nationales de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme par trois pays (Congo, Centrafrique, Guinée équatoriale).

Par ailleurs, dans la perspective de l’évaluation de leurs dispositifs respectifs, le Congo et le Cameroun ont entamé leurs évaluations nationales de risques.

S.A

Published in Finance
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