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Yaoundé - 28 avril 2024 -

La Commission européenne et la Banque africaine de développement (BAD) ont procédé, le 20 décembre 2018, à la signature d’un accord sous forme de don, d’un montant de 30 millions d’euros (près de 20 milliards FCFA), pour le financement du projet d’interconnexion électrique entre le Tchad et le Cameroun, a annoncé la BAD dans un communiqué officiel publié le 9 janvier 2019.

« La Banque africaine de développement avait donné son feu vert, en décembre 2017, pour financer à hauteur de 65% le projet d’interconnexion électrique Cameroun-Tchad, d’un coût de 399 millions d’euros (environ 262 milliards FCFA). Le don consenti par la Commission européenne représente quant à lui, 7,5% de ce montant. », souligne la banque panafricaine.

Ce projet, dont l’achèvement est prévu pour l’année 2022, améliorera le cadre de développement économique et social au Tchad et au Cameroun, grâce à la hausse du taux d’accès à l’électricité et des échanges transfrontaliers d’une énergie bon marché et plus propre.

BRM

Published in Electricité

Des camions transportant des denrées alimentaires à destination du Gabon sont stationnés, depuis bientôt deux jours, dans la localité camerounaise de Kyé-ossi, apprend-on de sources locales.

Cette situation est consécutive à la décision de fermer la frontière avec le Cameroun, prise par les autorités gabonaises après le coup d’Etat manqué du 7 janvier 2019, à Libreville, en l’absence du président Ali Bongo, en convalescence au Maroc.

Ville camerounaise située dans la région du Sud du pays, Kyé-ossi est la principale plaque tournante des échanges commerciaux entre le Gabon et la Guinée équatoriale, notamment grâce au marché frontalier d’Abang Minko.

BRM

 

Published in Commerce

Le journal en ligne Air Journal révèle que la compagnie aérienne Air Algérie devrait lancer, début mars, deux nouvelles liaisons vers la zone Cemac, dont Douala au Cameroun. Mais, apprend-on, les réservations ne sont toujours pas ouvertes.

Selon les projections, Air Algérie effectuera trois vols par semaine entre sa base à Alger-Houari Boumediene et l’aéroport de Douala. La compagnie algérienne utilisera des Boeing 737-800 pouvant accueillir 48 passagers en classe « affaires » et 114 en « économie ».

Les avions décolleront d'Alger-Houari Boumediene les lundi, mercredi et vendredi à 20h00 pour arriver le lendemain à 1h05 à Douala. Quant aux vols retour quittant le Cameroun, ce sera les mardi, jeudi et samedi à 2h05 pour se poser à 7h05.

« Air Algérie sera sans concurrence sur cette route », indique Air Journal.

En dehors du Cameroun, le Gabon sera l’autre ligne qu’Air Algérie pourrait desservir, dès le mois de mars prochain. Aucune autre nouveauté ne figure dans le programme de cette compagnie aérienne en 2019.

Sylvain Andzongo

Published in Transport

Au cours de son dernier Comité de politique monétaire de l’année 2018, tenu le 18 décembre 2018 à Yaoundé, la capitale camerounaise, la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), institut d’émission des six Etats de la CEMAC (Cameroun, Gabon, Guinée équatoriale, Tchad, RCA, Congo), a décidé de durcir davantage les conditions de crédit.

C’est ainsi que le taux de la facilité marginale de prêt a été relevé de 75 points de base, passant de 5,25 à 6% ; tandis que le taux de pénalité aux banques, passait de 7,55 à 8,30%. Seul le taux d’intérêt sur appels d’offres (TIAO) est resté inchangé, à 3,50%, après une hausse de 55 points de base survenue le 31 octobre 2018.

En effet, l’on se souvient qu’au cours du Comité de politique monétaire du 31 octobre dernier, la Banque centrale des six Etats de la CEMAC avait déjà procédé à une augmentation de ses principaux taux d’intérêt. Ainsi, le TIAO avait été porté de 2,95 à 3,50%, le taux de pénalité aux banques de 7 à 7,55%, et le taux de la facilité marginale de prêt de 4,70 à 5,25%.

Interrogé sur les motivations de ces relèvements répétés des taux d’intérêt au cours des trois derniers mois, le gouverneur de la BEAC, Abbas Mahamat Tolli, soutient que ces mesures visent à développer les prêts interbancaires, plutôt que d’inciter les établissements de crédit à recourir au guichet de la banque centrale pour se faire refinancer.

Au sein de cette banque centrale, l’on soutient également que ces relèvements successifs des taux, contribuent à freiner la fuite des capitaux ; ce qui permet de reconstituer les réserves de change toujours sous pression ; la zone CEMAC étant une grosse importatrice de pratiquement tous les produits de consommation courante. « Quand on injecte 100 francs Cfa dans la zone CEMAC, presque 90 francs Cfa vont à l’étranger, parce que nous faisons beaucoup d’importations.», explique un cadre de la BEAC.

Cependant, ces arguments sont contestés par des experts de la finance, qui perçoivent davantage ces mesures de la BEAC comme un frein au financement des économies de la sous-région. En clair, selon les tenants de cette thèse, à cause des mesures de la banque centrale, il sera encore plus difficile pour les entreprises d’accéder aux crédits bancaires au cours des prochains mois ; ce qui pourrait conduire à un ralentissement de leurs activités.

Pour rappel, selon les statistiques de la BEAC, le volume de nouveaux crédits mis en place dans la zone CEMAC au premier semestre 2018, a connu une baisse de 11,91% par rapport à la même période en 2017, passant de 5 108,71 milliards de francs Cfa, à seulement 4 500,2 milliards de francs Cfa.

Brice R. Mbodiam

Lire aussi:

13-12-2018 - CEMAC : chute de 11,9% des crédits à fin juin 2018, à cause de la prudence des banquiers face à l’explosion des créances en souffrance

Published in Banque

L’activité économique va reprendre du poil de la bête dans la zone CEMAC au cours de l’année 2019, avec un taux de croissance réel du PIB projeté à 3%, a révélé le gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), Abbas Mahamat Tolli (photo). C’était le 18 décembre 2018 dans la capitale camerounaise, au sortir du dernier Comité de politique monétaire de cette banque centrale, pour le compte de l’année 2018.

Cette reprise, consécutive à la remontée des cours des matières premières (notamment le pétrole brut) sur le marché international, et aux mesures d’ajustements budgétaires prises par les Etats de la CEMAC pour améliorer la gestion des finances publiques, viendra mettre un terme à deux années plutôt moroses.

En effet, à cause de la chute des prix du pétrole, qui ont creusé les déficits budgétaires des pays de la CEMAC, cet espace communautaire a affiché un taux de croissance nul en 2017, lequel est légèrement remonté à 1,5% au cours de l’année 2018, selon les chiffres de la BEAC.

 

BRM

Published in Gestion publique

Le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a achevé le 17 décembre à Washington, les entretiens annuels avec la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (Cemac) qui regroupe le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale et le Tchad.

Au terme des entretiens, le FMI estime qu’à moyen terme, il est prévu que la situation économique et financière s’améliore de manière progressive dans la sous-région. « Des réformes visant à améliorer le climat des affaires et la gouvernance, ainsi qu’à renforcer le secteur financier, conjuguées à un desserrement du frein exercé par l’ajustement budgétaire et au remboursement des arriérés de l’État, contribueraient à la reprise progressive de la croissance hors pétrole, qui s’établirait à 4,5% d’ici 2021.», indique le FMI. Ces perspectives sont à la hausse lorsqu’on relève que le FMI prévoit que la croissance hors secteur pétrolier de la Cemac devrait tomber en 2018 à 1,0 %, contre 2,6 % en 2017.

Par ailleurs, le solde budgétaire global (à l’exclusion des dons) serait proche de l’équilibre à compter de 2019, en raison d’une nouvelle réduction du déficit primaire hors pétrole. La dette publique baisserait sensiblement, de près de 50 % du PIB à la fin de l’année 2018 à moins de 44 % du PIB d’ici la fin de 2020. Aussi, une nouvelle baisse du déficit des transactions courantes, à environ 1½ % du PIB en 2018-20 (contre 4 % du PIB en 2017), contribuerait à une accumulation progressive de réserves, la couverture des réserves atteignant près de quatre mois d’importations d’ici 2020.

Ces perspectives, indiquent le FMI, reposent sur la mise en œuvre intégrale par les pays membres de la Cemac et les institutions régionales, des engagements qu’ils ont pris en matière de politique économique et de réforme afin de rétablir la stabilité extérieure de la région.

S.A

Published in Economie

La Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (Bdeac), commune au Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et le Tchad, a été honorée le 15 décembre à Paris, en France.

En effet, rapporte la Bdeac, son président Fortunato-Ofa Mbo Nchama (photo) a reçu l’oscar du leadership et de l’excellence, décerné par le Conseil international des managers africains (CIMA).

«Ce prix récompense les efforts consentis par le président de la Banque pour réformer l’Institution de financement de développement dans un contexte économique difficile, marqué par la baisse des prix des matières premières et leur corollaire, la rareté dans les Etats de la Cemac, des ressources financières.», indique la Bdeac.

Selon le Cima, Fortunato-Ofa Mbo Nchama a su, en 18 mois, impulser une dynamique très active et positive, qui se traduit par la mobilisation des ressources conséquentes qui servent au financement des économies de la sous-région. Il a également, sur cette même période, mis en œuvre toutes les réformes institutionnelles et structurelles indispensables à la pérennisation de la Bdeac, avec son arrimage aux meilleurs standards internationaux.

Le Cima a été créé au Yaoundé, au Cameroun, le 13 mars 1986, par feu Babakar Ndiaye, président honoraire de la Banque africaine de développement. Ce conseil promeut le patriotisme économique et le développement du partenariat Sud-Sud.

S.A

Published in Banque

Paul Tasong (photo), le ministre délégué camerounais en charge de l’Economie, a présidé le 14 décembre à Kribi, cité balnéaire du Cameroun, la restitution de l'étude d'avant-projet sommaire relatif au pont sur le fleuve Ntem. C'est sur la transnationale Kribi-Campo-Bata, reliant le Cameroun et la Guinée équatoriale.

La partie équato-guinéenne était représentée par Baltasar Engonga Edjo’o (ministre en charge de l’Intégration régionale), et Reginaldo Asu Mangue, ministre délégué en charge des Travaux publics, du logement et de l'urbanisme.

Au terme de la restitution de l’étude, le ministre Paul Tasong a indiqué qu’après sa construction, ce pont dont la longueur est comprise entre 600 et 800 mètres, permettra «de renforcer et d’accroître la circulation des personnes et des biens entre les deux Etats, de faciliter et promouvoir les échanges commerciaux, et enfin, d’assurer la traversée du fleuve en toute sécurité».

Les parties ont convenu de se réunir à Douala, la capitale économique camerounaise, le 1er février 2019, à l’effet de choisir le site d’implantation ainsi que le type de pont sur la base des résultats de l’étude d’avant-projet sommaire et des propositions du Comité technique mixte de suivi du projet.

C’est depuis 2013 que la Banque africaine de développement (Bad) a donné son accord de principe pour l’octroi d’un financement de 2 milliards FCFA pour construire le pont sur le Ntem.

En 2016, un contrat a été signé avec le groupement ECTA BTP/Tractebel, en vue de l'étude technique.

S.A

Published in Infrastructures

A fin juin 2018, les banques en activité au Cameroun ont octroyé des crédits d’un montant de 3372,1 milliards de francs CFA, représentant 75% (en progression de 4% par rapport à fin juin 2017) des 4500,2 milliards de francs CFA de nouveaux crédits mis en place dans les six pays de la CEMAC, au cours de la même période.

Selon la BEAC, l’institut d’émission des Etats de la CEMAC, qui vient de révéler ces statistiques dans un rapport, le Gabon est le 2ème pays en matière de financement de l’économie, avec un volume de 646,85 milliards de francs CFA (soit 14% du total) de nouveaux crédits octroyés au premier semestre 2018.

Calculette en main, ces deux pays concentrent, à eux seuls, 89,31% des crédits bancaires distribués dans la zone CEMAC au 30 juin 2018. Arrivent ensuite le Congo (4%), la Guinée équatoriale et le Tchad (3% chacun) et la République centrafricaine (1%).

« Par type de bénéficiaire, les nouveaux crédits mis en place au 1er semestre 2018 sont essentiellement destinés aux grandes entreprises et aux PME, qui concentrent respectivement 71,88 % et 12,97 % des prêts accordés, représentant 3 234,97 et 583,57 milliards de francs CFA. Les crédits aux particuliers s’élèvent à 239,16 milliards de francs CFA, soit 5,31 % du total des nouveaux financements accordés au cours de la période de référence », fait observer la Banque centrale des Etats de la CEMAC.

BRM

Published in Banque

Christine Lagarde (photo), directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), a rencontré le 10 décembre, au Gabon, une délégation des institutions de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Cemac).

La délégation de la Cemac était constituée, entre autres, de Jean-Marie Ogandaga, président du Conseil des ministres de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (UMAC) et ministre des Finances du Gabon, Daniel Ona Ondo, président de la Commission de la Cemac, et Abbas Mahamat Tolli, gouverneur de la Banque des Etats de l'Afrique centrale (Beac).

Les parties ont échangé sur les progrès réalisés et les défis à venir dans la mise en œuvre des programmes relatifs à la Facilité élargie de crédit, en réponse à la forte baisse des prix du pétrole de 2014.

« Nous avons convenu que les efforts ont permis de prévenir une crise plus profonde, mais qu’une mise en œuvre vigoureuse des programmes au niveau des pays, combinée avec le soutien des institutions régionales, est nécessaire pour le succès de la stratégie », a déclaré Mme Lagarde.

La directrice générale du FMI a noté avec « satisfaction » l’engagement des autorités de la Cemac, à tous les niveaux, à mettre en œuvre des politiques vigoureuses et des réformes en profondeur, pour le succès des programmes soutenus actuellement par le FMI, dans le court et le moyen terme.

Ces programmes appuient aussi financièrement, jusqu’en 2019, quatre (Cameroun, Gabon, Tchad et Centrafrique) des six pays de la Cemac. « Des efforts sont en cours pour conclure des programmes soutenus par le FMI avec les deux pays restants [Guinée équatoriale et Congo] », a affirmé Christine Lagarde.

S.A

Published in Gouvernance
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