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Yaoundé - 11 mai 2024 -

Dans un rapport qu’elle vient de rendre public, la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), institut d’émission des six pays de la CEMAC (Cameroun, Congo, Gabon, Tchad, RCA et Guinée équatoriale), révèle que le volume des crédits accordés par les banques en activité dans cet espace communautaire a chuté de 11,9%, entre juin 2017 et juin 2018.

«Il ressort des données déclarées par les établissements de crédit que le montant total des nouveaux prêts mis en place au cours du 1er semestre 2018, s’élève à 4 500,2 milliards de francs Cfa (…), en baisse de 6,03% par rapport au niveau enregistré au semestre précédent où ce montant s’élevait à 4 788,76 milliards. En glissement annuel, le recul de l’activité de prêt dans la CEMAC est plus prononcé, avec une baisse de 11,91%, le montant des nouveaux financements bancaires s’étant chiffré à 5 108,71 milliards au 1er semestre 2017.», détaille le rapport susmentionné.

L’essentiel de ces crédits, apprend-on, a été accordé par les banques, qui concentrent près de 99,37 % de part de marché représentant un montant de 4 471,97 milliards de francs Cfa, contre une part résiduelle de « 0,63% de part de marché, soit un total de 28,25 milliards de francs Cfa de nouveaux prêts accordés par les 7 établissements financiers en activité dans la sous-région ».

Cette réticence des établissements de crédits de la zone CEMAC à délier les cordons de leurs bourses en faveur des demandeurs de crédits, peut s’expliquer par la détérioration du portefeuille crédit dans les banques depuis quelque temps. En effet, selon la BEAC, le taux de créances en souffrance dans la zone CEMAC a de nouveau cru de 9,2% à fin octobre 2018, se situant à 133,5 milliards de francs Cfa.

Brice R. Mbodiam

Lire aussi:

20-11-2018 - Les créances en souffrance dans les banques de la Cemac en hausse de 133,5 milliards FCFA

Published in Banque

Pour le compte de l’année 2019, la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), institut d’émission des six Etats de la CEMAC, vient de lancer un appel d’offres international, en vue de la sélection d’une compagnie d’assurance pour la souscription d’une police couvrant le transport de ses valeurs.

Les postulants, apprend-on, doivent s’assurer de disposer d’une garantie bancaire d’un montant de 50 millions de francs CFA, et la participation à cet appel d’offres est assujettie au paiement d’une somme non remboursable de 2 millions de francs CFA.

Les dossiers complets des soumissionnaires doivent être déposés au siège de la BEAC, à Yaoundé, la capitale camerounaise, au plus tard le 24 janvier 2019.

BRM

Published in Entreprises

Les opérateurs économiques algériens ambitionnent de se lancer à la conquête de parts de marchés en Afrique centrale, en commençant par le Cameroun. C’est du moins ce qui ressort d’une journée d’information, organisée le 5 décembre 2018, à Alger, sur les opportunités d'affaires, de partenariat et d'exportation vers le Cameroun et les pays de l'Afrique centrale.

« Nous nous sommes déplacés, ces dernières années, dans de nombreux pays africains pour prospecter les marchés [...] Les opérateurs algériens ont à présent une vision claire sur les besoins de ces marchés et le niveau de compétitivité des entreprises algériennes par rapport aux entreprises étrangères déjà présentes sur le marché […] Le Cameroun est une porte ouverte vers la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC), qui est un groupement économique très important avec 120 millions de consommateurs, ce qui représente un énorme potentiel pour nous », a déclaré Hocine Boubtina (photo), le secrétaire général de l'Agence nationale de promotion du commerce extérieur (Algex).

« Il y a effectivement des produits finis algériens qui peuvent être écoulés sur le marché camerounais, notamment les produits agroalimentaires et l’électroménager, qui sont compétitifs ; comme il y a des produits camerounais qui peuvent être exportés vers l'Algérie, notamment les produits agricoles et le bois », a précisé le premier conseiller de l'ambassadeur du Cameroun en Algérie, Dairou Bouba, qui a pris part à cette journée d’information.

BRM

Published in Coopération

Le président de la Commission de la Cemac, Daniel Ona Ondo, a soumis, le 3 décembre, en signature à Idriss Deby Itno, des projets de textes relatifs au fonctionnement de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC).

En tant que président de la Conférence des chefs d'Etat de la CEMAC (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad), Idriss Deby va acter la décision portant séparation des fonctions de président de la BDEAC et de celles de président du conseil d'administration.

Les deux autres décisions concernent la création d’un comité de rémunération et d’un comité de crédit.

Cette réforme de la BDEAC fait suite à la résolution n°5 de la session extraordinaire de la Conférence des chefs d'Etat de la CEMAC, tenue le 25 octobre dernier, à N’Djamena, au Tchad.

Peu avant, le 24 septembre à Brazzaville, au Congo, la BDEAC avait tenu un conseil d’administration et s’était dotée de nouveaux textes de fonctionnement pour s’arrimer aux standards internationaux.

La banque veut ainsi procéder au renforcement de sa gouvernance. Ceci en améliorant son efficacité fonctionnelle et opérationnelle, en modernisant la gestion du personnel et en définissant de nouvelles règles d’éthique et de déontologie applicables aux administrateurs, aux dirigeants et au personnel.

S.A

Published in Banque

Le ministère des Transports (Mint) du Cameroun informe que, dans le cadre de la facilitation des transports et du transit en zone Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad), il a délivré environ 1 640 agréments en 2017.

Dans le détail, indique le Mint, le Cameroun a délivré 1 484 agréments pour le transport des marchandises nationales, 141 pour le transit de marchandises diverses en zone Cemac et 15 pour le transport exceptionnel dans la même zone. « Cette branche d’activité a permis la création d’environ 4 920 emplois directs. Il sied aussi de relever que le suivi du respect permanent des cahiers des charges liés à ces agréments contribue à rendre plus performants et plus fluides les corridors.», se félicite le ministère camerounais des Transports.

Malgré ses performances côté camerounais, un rapport de la Banque mondiale intitulé «briser les obstacles au commerce agricole régional en Afrique centrale» et présenté le 30 août 2018 à Yaoundé, révèle que, les tracasseries administratives sont le principal obstacle au commerce des produits agricoles sur les corridors de la Cemac. La conséquence de cette réalité est que, les prix des produits «sont systématiquement plus élevés que les tarifs officiels».

La Banque mondiale recommande alors « une collaboration intersectorielle et un leadership politique fort, afin de surmonter la résistance inévitable en termes d’économie politique de ceux qui tirent actuellement des rentes du système au détriment des pauvres ».

S.A

Published in Transport

Adolphe Moudiki, président du Comité de pilotage et de suivi des pipelines (CPSP) vient de présenter les activités dudit Comité, menées entre le 1er janvier et le 31 octobre 2018. Ces activités ont notamment porté sur la surveillance des enlèvements de pétrole brut au terminal Komé-Kribi (KK1) du pipeline Tchad-Cameroun.

S’agissant des enlèvements du pétrole brut au terminal KK1, un volume cumulé de 33,90 millions de barils de pétrole brut a été enregistré, contre 30,052 millions de barils au cours de la même période en 2017. Ces quantités ont généré pour la République du Cameroun, un droit de transit de 24,36 milliards FCFA contre 22,94 milliards FCFA pour la même période, l’an dernier.

« Les revenus au titre de droit de transit connaissent ainsi une hausse significative, en raison essentiellement de l’augmentation des quantités de pétrole brut transportées sur la période considérée », explique Adolphe Moudiki.

En outre, ajoute le président du CPSP, en application des dispositions de l’avenant n°2 de la convention d’établissement de la Cameroon Oil Transportation Company (Cotco), opérateur du pipeline Tchad-Cameroun, le taux du droit de transit a été actualisé le 30 septembre 2018, passant de 1,30 dollar US à 1,32 dollar US par baril.

Ce taux actualisé est appliqué sur les quantités de pétrole brut enlevées au terminal KK1 depuis le 1er octobre 2018, et ce jusqu’au 30 septembre 2023, date de la prochaine actualisation dudit taux.

Sylvain Andzongo

Published in Hydrocarbures

Le Gabon, le Tchad et le Cameroun sont les plus grands animateurs du marché des bons du Trésor dans la CEMAC qui compte six Etats. C’est ce que révèle le rapport sur la politique monétaire produit par la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), pour la période allant de fin août 2017 à fin août 2018.

Au cours de cette période, indique la BEAC, 148 appels d’offres sur bons et obligations du Trésor assimilables ont permis de mobiliser un montant total de 1 349,7 milliards FCFA, dont 1 278,8 milliards en bons du Trésor assimilables (BTA) et 70,8 milliards en obligations du Trésor assimilables (OTA). 

Sur le compartiment BTA, le Trésor public gabonais a été le plus actif avec 42,0 % du volume total émis, soit 537,7 milliards FCFA. Ce pays est suivi du Tchad qui a levé 299,7 milliards. Le Cameroun est troisième avec 257 milliards. La Guinée équatoriale, 112,5 milliards. Le Congo, 52,9 milliards. La Centrafrique, 19 milliards.

La BEAC constate que l’augmentation de l’offre de titres publics a pesé sur le coût des émissions, à travers notamment les BTA dont le taux d’intérêt a été supérieur au taux d’intérêt des appels d’offres (TIAO), avec un taux moyen pondéré de 4,8 % contre 4,4 %, la période précédente.

Sur le compartiment des OTA, le taux de rendement moyen s’est situé à 5,7 % contre 4,8 %, l’année précédente. 

Sylvain Andzongo

Published in Bourse

Selon son directeur général, Johnny Malec, la Cameroon Oil Transportation Company (COTCO), l’entreprise qui gère le pipeline Tchad-Cameroun, les volumes de pétrole brut transportés à travers cet oléoduc pourraient doubler à l’horizon 2022.

En effet, les champs pétroliers tchadiens, qui ont produit les 680 millions de barils de brut exportés via l’oléoduc Tchad-Cameroun depuis l’année 2003, voient arriver de nouveaux opérateurs, ces dernières années ; ce qui devrait contribuer à booster la production pétrolière tchadienne, laquelle est évacuée grâce au pipeline.

De plus, bien que le projet soit très peu évoqué ces derniers mois, les autorités nigériennes n’ont pas encore abandonné l’idée de construire un pipeline devant être connecté à l’oléoduc Tchad-Cameroun, afin d’exporter le brut nigérien à partir de la cité balnéaire de Kribi, dans la région du Sud du Cameroun.

BRM

Published in Hydrocarbures

L’essentiel des concours de la Banque centrale au système bancaire de la Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, et Tchad) concerne l’opération d’injection de liquidités, décidée fin 2017.

Selon le rapport sur la politique monétaire que vient de publier la Banque centrale (BEAC) commune aux six Etats de la Cemac, l’encours moyen d’injection mensuelle des liquidités dans le système bancaire de la sous-région est revenu à 254,5 milliards FCFA en septembre 2018 contre 284,5 milliards au 30 juin 2018.

La BEAC n’explique pas la réduction de ces injections de liquidités à pratiquement 30 milliards FCFA entre juin et septembre 2018, mais elle présente tout de même la situation par pays, des encours moyens mensuels des avances de la Banque centrale.

Il en ressort que le Cameroun a pu bénéficier de 36,1 milliards en septembre 2018 contre 27,3 milliards FCFA en juin 2018, avec un pic de 46 milliards au mois de juillet. La Centrafrique, elle, s’en tire avec seulement 30 millions en septembre contre 43 millions FCFA en juin. Le Congo a bénéficié de liquidités à hauteur de 52 milliards en juin contre 37,4 milliards en septembre, avec un montant maximum de 57,3 milliards FCFA en juillet.

Le Gabon, quant à lui, a récolté 27,5 milliards en septembre contre 19,7 milliards FCFA en juin. La Guinée équatoriale est adjudicatrice de 96,3 milliards en septembre contre 147,6 milliards FCFA en juin.Le Tchad a reçu 57 milliards en septembre contre 38 milliards FCFA en juin 2018.

Sylvain Andzongo

Published in Banque

Selon la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), institut d’émission des six Etats de la CEMAC (Cameroun, Congo, Gabon, Tchad, RCA et Guinée équatoriale), les coffres-forts des institutions bancaires actives dans cet espace communautaire, étaient plutôt très bien fournis tout au long du premier semestre 2018. 

«Au deuxième trimestre 2018, la liquidité bancaire a continué de s’améliorer dans la CEMAC, tout en accentuant la surliquidité du système.», révèle cette Banque centrale dans un rapport sur la politique monétaire, publié en octobre 2018.

A en croire la BEAC, cette surliquidité globale du système bancaire de la CEMAC est visible à travers une progression des réserves brutes des banques (réserves libres et réserves obligatoires), qui «sont passées de 1 606,2 milliards Fcfa il y a un an à 1 932,6 milliards Fcfa en juillet 2018, soit une hausse de 20,3 % contre -30,8 % à la même période en 2017».

Dans le même temps, explique le rapport sus-mentionné, «l’analyse en glissement annuel laisse apparaitre une hausse continue de la part des réserves dans le bilan des banques (réserves / total du bilan) depuis la fin de l’année 2017».

Il en est de même du taux de couverture des crédits par les dépôts, qui s’établit à 110% à fin juillet 2018, gagnant 5,3 points par rapport à la même période l’année dernière, principalement en raison «de la hausse des dépôts de la clientèle (+3,2 %), conjuguée avec une baisse des crédits (-1,8 %)», explique la BEAC. 

Mais, dans l’ensemble, souligne la Banque centrale des Etats de la CEMAC, cette évolution à la hausse de la liquidité bancaire «s’explique par l’atonie des crédits bancaires, en lien avec la morosité de l’activité non pétrolière», d’une part, et «les rapatriements des avoirs extérieurs détenus par les banques commerciales, à la suite du renforcement des contrôles de vraisemblance effectués par la Commission bancaire (Cobac) auprès de toutes les banques de la sous-région», d’autre part.

Brice R. Mbodiam

Published in Banque
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