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Yaoundé - 10 mai 2024 -

Dans un communiqué rendu public au terme de sa dernière mission au Cameroun, le 8 mai 2014, le Fonds monétaire international (FMI) annonce que le ratio endettement-PIB du pays atteindra 24% à fin 2014, contre 18% seulement en 2013, soit une augmentation de 6%. L’augmentation de cet indicateur, explique le FMI, «tient pour largement à de récents emprunts non concessionnels».

A en croire la même source, à l’horizon 2019, cette affection des pouvoirs publics camerounais à recourir à un endettement non concessionnels portera le ratio endettement-PIB du pays à 38%, soit une augmentation de 14% en 5 années seulement. Ce qui, indique le FMI, participe «d’une accumulation progressive de vulnérabilités». Aussi, le fonds suggère-t-il au gouvernement camerounais «de concevoir une stratégie globale d’endettement et d’assurer un suivi de sa mise en oeuvre, y compris les conséquences que pourraient avoir pour le service de la dette les plans d’expansion de l’investissement public ; et les répercussions en matière de responsabilité financière émanant des nouveaux partenariats public-privé».

Au demeurant, ces prévisions sur fond de sonnette d’alarme du FMI apparaissent plutôt reluisantes au regard des critères de convergence de la CEMAC, communauté de six pays de l’Afrique centrale dont le Cameroun est le leader en tout point. En effet, dans cet espace communautaire, il est admis qu’un Etat soit endetté jusqu’à hauteur de 70% de son PIB. Ce qui donne encore au Cameroun une très grande marge de manœuvre.

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Après l’ouverture d’un bureau de liaison à Abidjan, en Côte d’Ivoire, au mois de novembre 2013, la Standard Bank, établissement bancaire sud-africain considéré comme le plus grand prêteur en Afrique, envisage de se déployer dans l’ensemble des zones UEMOA et CEMAC, notamment au Cameroun, a appris l’agence Ecofin de sources internes à la banque.

Selon Greg Goeller, le responsable Afrique de l'unité corporative et d'investissement de la Standard Bank, en plus de regrouper quelque 148 millions d'individus et un PIB nominal cumulé de 167 milliards de dollars (environ 83 500 milliards de FCfa), les pays de la CEMAC et de l’UEMOA ont un important avantage, qui «réside dans le fait que leur monnaie (le franc CFA) est garantie par le Trésor public français, tandis que les devises en cours dans les deux unions monétaires, sont adossées à l'euro. Cela offre beaucoup plus de stabilité aux investisseurs du point de vue du risque monétaire».

Ce responsable de Standard Bank justifie également l’intérêt de cette institution bancaire pour les pays de l’Afrique de l’Ouest et centrale par le fait que, souligne-t-il, «les entreprises sud-africaines et celles d'une grande partie du monde occidental, à l'exception évidente de la France, n'ont traditionnellement joué aucun rôle majeur en Afrique francophone. Pourtant, le monde ne peut tout simplement plus se permettre de continuer à ignorer le potentiel de croissance économique de ces pays».

Pour M. Goeller, «bien que les investissements directs étrangers (IDE) en Afrique francophone aient jusqu'à présent été largement liés au secteur des mines et des ressources, qui compte pour 83,9 % de la valeur totale des transactions réalisées au Gabon, en Côte d'Ivoire, au Cameroun, en Guinée, au Sénégal, en Sierra Leone et au Congo entre 2008 et 2012, cette situation est appelée à évoluer». En effet, la Standard Bank estime que d'autres secteurs, dont le pétrole et le gaz, les infrastructures, les télécommunications, les biens de consommation à croissance rapide et l'agriculture, vont attirer de plus en plus d'investisseurs dans ces pays d’Afrique.

Cette réalité est même déjà observable au Cameroun, pays dans lequel le gouvernement est engagé dans de grands projets énergétique (électricité, gaz naturel, énergies renouvelables et pétrole), miniers (Fer de Mbalam et de Nkout, bauxite de Minim Martap, diamant de Mobilong…), infrastructurels (plan ferroviaire national) et agro-industriels, dont la majorité est encore en quête de financements. De plus, de par son bilinguisme, le Cameroun présente un avantage comparatif par rapport aux autres pays francophones, pour lesquels M. Goeller craint que «la langue puisse parfois être un léger obstacle» pour la conduite des affaires d’entreprises anglophones telles que la Standard Bank.

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Les bons du Trésor émis par l’Etat du Cameroun sur le marché des titres publics de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), viennent d’enregistrer un nouveau record de souscription. En effet, selon la BEAC, au cours de la séance d’adjudication du 30 avril dernier, la première du Trésor public camerounais pour le compte du second trimestre 2014, le taux de couverture de la demande a culminé à 587%, soit 17% de plus que les 570% établit au premier trimestre.

En effet, apprend-on dans un communiqué publié par la banque centrale, les investisseurs ont servi 29,350 milliards de francs Cfa à l’Etat camerounais, qui ne sollicitait que 5 milliards de francs Cfa. Cette sollicitude des investisseurs a permis au Trésor public de lever les fonds requis à un taux limite de 1,9%.

Selon le calendrier des opérations du Trésor camerounais sur le marché de la BEAC, deux nouvelles émissions de bons du Trésor sont prévues les 14 et 28 mai 2014, pour des montants respectifs de 5 et 10 milliards de francs Cfa. Sur l’ensemble du 2ème trimestre 2014, l’Etat du Cameroun envisage de lever entre 25 et 30 milliards de francs Cfa sur le marché des titres de la banque centrale des Etats de la CEMAC.

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L’agence de notation Standard and Poor’s (S&P) a annoncé, le 2 mai 2014, avoir confirmé la note à long terme et à court terme du Cameroun en devises étrangères et en monnaie locale à «B/B», avec perspectives stables. «Les notes reflètent notre vision de la faiblesse des institutions et de la gouvernance au Cameroun, un faible revenu par habitant, et d'importants besoins de financements externes», précise S&P dans un communiqué.

Côté points positifs, l’agence cite notamment le faible niveau de la dette publique du Cameroun depuis que le pays a bénéficié d’un allégement de la dette dans le cadre de l’initiative Ppte, ainsi que son adhésion à la Communauté économique et monétaire d'Afrique centrale (CEMAC).

S&P rappelle que le déficit public du Cameroun a atteint 3,9% du PIB en 2013 et s’attend à ce que ce déficit atteigne 4% en 2014, avant de diminuer progressivement pour se situer à 3,5% en 2017.

L’agence prévoit, d’autre part, une croissance du PIB de l’ordre 3% en moyenne par an entre 2014 et 2017, grâce notamment à la hausse de l'investissement public, à un rebond de la production pétrolière et à une hausse de la production du gaz. Elle avertit, cependant, que la forte dépendance du pays au secteur des hydrocarbures, qui contribue pour plus d'un quart aux recettes de l’Etat, risque de le rendre vulnérable à une baisse des prix internationaux.

S&P estime, par ailleurs, que les risques politiques entourant la prochaine élection présidentielle (2018) ont pesé sur la note du Cameroun.

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Le ministre camerounais du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana (photo), a annoncé le 30 avril 2014, que le Conseil des ministres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) a accordé l’agrément au régime préférentiel de la CEMAC, à 19 entreprises camerounaises, pour un total de 145 produits. Lesdites entreprises, a indiqué ce membre du gouvernement, recevront officiellement leurs agréments ce 2 mai 2014, au cours d’une cérémonie organisée à Yaoundé.

Selon le ministère du Commerce, «au travers du régime préférentiel de la CEMAC, les entreprises concernées bénéficient, pour ces produits, d’un accès sans entrave sur les marchés de l’ensemble des pays membres de la CEMAC, améliorant ainsi, de manière significative, leur compétitivité dans un contexte de compétition accrue».

Pour le gouvernement camerounais, cette nouvelle est considérée comme une étape décisive dans la politique de promotion des produits made in Cameroun sur les marchés extérieurs. Notamment dans l’espace CEMAC, qui compte six pays, à savoir le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée Equatoriale, le Tchad et la République centrafricaine.

Liste des entreprises agréées au régime préférentiel de la CEMAC

  • Colgate palmolive Cameroun (savon, pates dentifrice)
  • Alubassa (ustensiles de cuisine en aluminium)
  • SCR Maya (huile raffinée)
  • Socatral (tôles en aluminium)
  • Sitron
  • Chococam (chocolats et confiseries)
  • Azur (savon et détergent)
  • Socafer
  • Unalor (buchettes d’allumettes)
  • Sofavinc (Vins)
  • Sicalia
  • Semme Mineral Water (eau minérale)
  • Nouvelles parfumeries Gandour (produits cosmétiques)
  • Nestle Cameroun (lait et arômes pour cuisine)
  • New Foods (Biscuits, chocolats, sucre)
  • Ndawara Tea Estate (thé)
  • Cameroon Tea Estate (thé)
  • Air Liquide
  • Les grands complexes chimiques d’Afrique
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Selon Eleni Gabre-Madhine (photo), PDG du cabinet Eleni, structure qui conduit actuellement une étude de faisabilité, en vue de la création d’une bourse des matières premières agricoles au Cameroun, la Cameroon Commodities Exchange (CCX), ce futur lieu de rencontre des acheteurs et vendeurs de matières premières agricoles recèle le potentiel lui permettant de rapidement «devenir le hub commercial de la zone CEMAC».

La présentation, le 9 avril 2014 à Yaoundé, des résultats des premières enquêtes de terrain conduites par ce cabinet dans quatre régions du Cameroun (Centre, Ouest, Nord-Ouest et Sud-Ouest), confortent d’ailleurs dans cette posture. En effet, a-t-on appris, au cours de leur sept premières semaines de travail, les équipes du cabinet Eleni ont pu constater, dans les marchés camerounais, y compris les plus reculés, une présence importante de commerçants nigérians, gabonais et tchadien, venus se ravitailler au Cameroun. Une plateforme d’échanges, à l’instar de la CCX, devrait contribuer à moderniser et booster cette collaboration commerciale entre le Cameroun et les pays voisins.

Les produits sur lesquels lorgne déjà le cabinet Eleni, pour pouvoir animer la CCX, sont le riz, le maïs, le sorgho, le haricot, le manioc, l’huile de palme, le cacao et le café. Même si leurs volumes de production demeurent très faibles, constate Eleni Gabre-Madhine et son équipe, les volumes actuellement commercialisés (lorsqu’on exclu tous les besoins en consommation) sont intéressants, puisqu’ils oscillent entre 85% (cacao, café) et 35% (maïs, haricot, sorgho, etc.)

La CCX en 12 mois, c’est possible !

La commercialisation de ces produits sur la CCX apparaît d’autant plus idoine que, révèle le rapport des études préliminaires présenté au gouvernement camerounais le 9 avril dernier, le circuit actuel est truffé d’embûches. Il s’agit principalement du mauvais état des routes dans les zones de production, ce qui augmente les coûts des transports et rend difficile l’accès au marché ; la méfiance mutuelle entre vendeurs et acheteurs ; l’absence totale d’informations sur les prix du marché et des entrepôts de stockage ; la restriction des options de vente, qui impose aux producteurs de vendre généralement au premier acheteur rencontré…

Mais, malgré ces contraintes relevées dans le circuit de commercialisation des produits agricoles, auxquelles il faut ajouter les limites structurelles du Cameroun en matière d’infrastructures technologiques de pointe, le cabinet Eleni soutient, mordicus, que «le projet de la CCX est faisable». «Avec des contraintes plus importantes que celles qu’on observe au Cameroun, nous avons réussi à lancer une bourse des matières premières agricoles en Ethiopie. Je peux vous dire qu’il y a des bailleurs de fonds qui se sont bien marrés quand ils ont appris que l’Ethiopie envisageait de créer une bourse agricole. Nous avons cru en notre projet et nous y sommes arrivés», confie Eleni Gabre-Madhine.

Cette dernière soutient, par ailleurs, que la Cameroon Commodities Exchange peut être opérationnelle un an seulement après le bouclage de l’étude de faisabilité. «En Ethiopie, nous l’avons fait en 18 mois. Avec l’expérience dont nous disposons déjà, nous pensons que nous pouvons mettre en place la Cameroon Commodities Exchange en 12 mois», soutient la PDG du cabinet Eleni.

BRM

 

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Published in Agriculture

Les prix pratiqués dans les marchés du Cameroun ont connu une augmentation globale de 2,1% tout au long de l’année 2013, en recul de 0,3% par rapport à l’année 2012, révèle une enquête de l’Institut national de la statistique (INS). Ce taux de renchérissement des produits de consommation l’année dernière est cependant en dessous de la norme admise dans la zone CEMAC, qui est de 3%.

Selon l’INS, cette hausse du niveau général des prix observé sur le marché camerounais en 2013, «provient en grande partie du renchérissement de 3,6% des prix des produits alimentaires, et de ceux des services d’enseignement de 3%, des boissons alcoolisées et tabacs de 3%, ainsi que de ceux des services de logement à hauteur de 2,8%».

L’enquête de l’INS révèle par ailleurs qu’Ebolowa a été la ville la plus chère du Cameroun en 2013. La capitale régionale du Sud était talonnée par les villes de Bamenda et Bafoussam, avec respectivement 2,7% et 2,6% de taux d’inflation.

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Published in Commerce

La phase pilote du projet de création d’une académie des industries extractives dans la zone CEMAC vient d’être lancée à Yaoundé, la capitale camerounaise, où des responsables des administrations concernées par l’industrie extractive suivent une formation de 10 jours, jusqu’au 29 janvier 2014.

Les premiers modules de la formation dispensée aux apprenants, a appris l’agence Ecofin, concernent les spécificités des négociations des contrats miniers et pétroliers, ainsi que la bonne gouvernance dans les industries extractives.

En effet, soulignent les initiateurs du projet, parmi les obstacles à l’essor des industries extractives dans la zone CEMAC, se trouvent en bonne place «les contrats mal négociés, l’inadéquation de la formation du personnel administratif par rapport aux exigences du secteur extractif, d’une part, et le manque d’offre de formation, d’autre part».

La phase pilote de ce projet de création d’une académie des industries extractives dans la zone CEMAC va s’achever, apprend-on, au mois de décembre 2014, avant la transmission du document portant projet fonctionnel de ladite académie à la commission de la CEMAC, qui, apprend-on, souhaite en faire une « institution de référence en matière de formation continue dans le secteur extractif en Afrique centrale et au-delà».

Pour la mise en place de cette académie qui sera coordonnée par un réseau constitué d’universités et d’instituts de recherche spécialisés dans les industries extractives, confient nos sources, la commission de la CEMAC s’est attachée les services du Remap, le projet de Renforcement de la gouvernance des matières premières extractives en Afrique centrale.

 

Published in Mines

Longuement négocié, l’accord de libre circulation des personnes au sein de l'espace CEMAC devait garantir, au 1er janvier 2014, la suppression des visas et l'instauration d'un passeport biométrique commun au Gabon, Congo, Cameroun, Centrafrique, Tchad et Guinée équatoriale.

Le Gabon, longtemps opposé à cet accord, avait fini par accepter de jouer le jeu de l’intégration, en dépit de son niveau moyen de revenus sensiblement supérieur à celui de ses voisins camerounais et congolais.

Malheureusement cette belle harmonie aura été de courte durée : Malabo vient d’annoncer que, finalement, le gouvernement équato-guinéen n’appliquera pas l’accord : « Le gouvernement de la Guinée équatoriale constate ces jours-ci une situation (...) de préoccupation qui prévaut parmi les habitants équato-guinéens par rapport à l'entrée en vigueur de cet accord. »

Selon l’agence officielle d’information du pays de Teodoro Obiang Nguema (photo), la population équato-guinéenne craindrait « une immigration massive » en provenance des pays de la CEMAC les moins nantis. Une explication qui peine à convaincre puisque la première provenance des immigrés de Guinée équatoriale est le Nigéria, qui ne fait pas partie de la CEMAC mais de la CEDEAO, un espace qui, lui, a déjà adopté la libre circulation en son sein.

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28-08-2013 - Le passeport biométrique sera économiquement rentable pour la Cemac

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Les échanges commerciaux entre les six pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) que sont le Cameroun,  le Gabon, le Congo, la Rca , le Tchad et la République centrafricaine, sont estimés à moins de 1%, selon une analyse de la Commission de la Cemac. Ces statistiques sont dérisoires par rapport à des regroupements communautaires tels que celui de l’Afrique australe qui revendique des échanges intra-communautaires de l’ordre de 5%, mais surtout de la région Afrique de l’Ouest, dont les échanges entre pays membres culminent à 15 %.

Selon les experts, les échanges entre pays membres de la Cemac sont ainsi insignifiants à cause des difficultés rencontrées dans la libre circulation des hommes et des biens pourtant proclamée par la convention portant création de la Cemac, mais qui s’est pendant longtemps heurtée à la réticence des pays tels que le Gabon et la Guinée équatoriale. Aussi, pour accéder à ces pays, les ressortissants de la zone Cemac, y compris les opérateurs économiques, ont non seulement toujours eu maille à partir avec les autorités consulaires des deux pays sus mentionnés pour l’obtention des visas, mais aussi ont généralement fait l’objet de tracasseries diverses et de racket au cours de l’exercice de leurs activités.

A titre d’exemple, une étude réalisée par l’Union européenne et présentée devant les chefs d’Etat de la Cemac au cours du Sommet de Bata de 2006 en Guinée équatoriale, avait révélée que le fret entre Douala, la capitale économique du Cameroun, et Ndjamena au Tchad, correspondait au fret payé par vol par un opérateur économique, entre Paris et Douala ; ceci à cause des bakchich à verser aux différents contrôles de police, de gendarmerie et de la douane installés tout le long du corridor Douala-Ndjamena.

Avec le lancement du passeport biométrique Cemac qui va définitivement instituer la libre circulation des hommes et des biens dès le 1er janvier 2014 entre les pays membres de cet espace communautaire, c’est selon les experts une nouvelle ère qui s’ouvre sur les échanges commerciaux entre les pays membres de la Cemac.

Aussi, beaucoup voit-il par exemple les 350 milliards de francs Cfa de marchandises tchadiennes qui transitent par le Cameroun être décuplés, de même que les 55 milliards de francs Cfa de marchandises centrafricaines, sans compter la délocalisation et la création des entreprises de part et d’autre des pays, ou encore les transactions autour des produits de l’agriculture (secteur qui emploie 70% de la population active de la zone Cemac), qui représentent, selon la Commission de la Cemac, 44% des échanges entre les six pays membres de cette communauté économique.

BRM

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