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Yaoundé - 03 mai 2024 -

Le Premier ministre camerounais, Philémon Yang (photo), a signé le 12 septembre 2014, et rendu public le 18 septembre dernier, un «décret portant création, organisation et fonctionnement des centres de négoce dans les zones frontalières».

Il s’agit, apprend-on à l’article 2 du texte gouvernemental, «de points uniques d’entrée de marchandises dans les localités frontalières de l’hinterland, de magasins ou aires de dédouanement aménagés dans le cadre d’un partenariat entre l’administration des douanes et les communes intéressées».

En son article 3, le texte du Premier ministre précise que ces structures ont «pour but de lutter contre la fraude et la contrebande, par la mise en œuvre de moyens propres à permettre la sécurisation, l’organisation, la facilitation et la régulation du commerce extérieur dans les localités frontalières».

Les centres de négoce devraient constituer une nouvelle source de revenus pour les communes situées dans les zones frontalières, dans la mesure où, souligne l’article 11 du texte gouvernemental, «les communes ayant aménagé des centres de négoce bénéficient, en guise d’appui à l’investissement réalisé, d’une allocation financière annuelle calculée sur la base des recettes budgétaires réalisées par les bureaux des douanes installés sur le territoire de la commune».

Prescrite par la loi des finances 2011 de l’Etat du Cameroun, la création de ces centres de négoce devrait contribuer à la réduction des pertes causées par la fraude et la contrebande aussi bien à l’administration douanière qu’aux entreprises, pertes estimées à 225 milliards de francs Cfa par an par la Chambre de Commerce. Cependant, soutient un douanier, l’action de ces centres sera malheureusement limitée par l’extrême porosité des frontières camerounaises.

 

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Ça y est ! Après plusieurs années de complaintes, les notaires, avocats et autres employés des professions libérales peuvent désormais bénéficier des prestations de la sécurité sociale au Cameroun. De même, les acteurs du secteur informel, dans lequel évolue officiellement plus de 51% des opérateurs de l’économie camerounaise, peuvent désormais profiter des prestations de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS), le bras séculier de l’Etat en la matière.

 

C’est la révolution qu’apporte un décret signé le 13 août 2014 par le Premier ministre camerounais, Philémon Yang (photo), lequel texte fixe «les conditions et modalités de prise en charge des assurés volontaires au régime d’assurance pension de vieillesse, d’invalidité et de décès».

 

Sont concernés par cette nouvelle mesure, précise le texte du PM, les «personnes dotées de capacités contributives, mais qui ne sont pas soumises à un assujettissement obligatoire contre les risques de vieillesse, invalidité et décès ; les travailleurs qui ne remplissent pas les conditions d’affiliation au régime général, au régime des personnels de l’Etat, ou à un quelconque régime spécial de sécurité sociale ; les anciens assurés sociaux qui cessent de remplir les conditions d’assujettissement au régime général».

 

Traduction : tous les exclus de la sécurité sociale au Cameroun peuvent désormais rentrer dans le fichier de la CNPS, sur «présentation d’une demande au centre de l’organisme de sécurité sociale compétent rattaché au lieu de son domicile contre récépissé», apprend-on. Selon le ministre du Travail et de la Sécurité sociale, Grégoire Owona, ce décret du PM vise à augmenter le taux de couverture de la population par les prestations offertes par la CNPS, lesquelles se limitaient jusqu’ici aux travailleurs du secteur formel (exclusion faite des agents des professions libérales), tandis que les agents de l’Etat bénéficient du régime spécial implémenté par les ministères de la Fonction publique et des Finances.

 

Mais par-dessus tout, le décret signé le 13 août 2014 par le chef du gouvernement camerounais, constitue une avancée notable vers la réalisation de l’ambition gouvernementale, de faire passer le taux de couverture de la sécurité sociale dans le pays, des 10% actuels à 20% des travailleurs, d’ici à l’année 2015.

Brice R. Mbodiam

 

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Afin de ramener dans le circuit formel les 90% de l’or produite au Cameroun, mais qui sont malheureusement écoulés dans le circuit informel, selon les estimations officielles, le gouvernement a mis en place le Cadre d’appui à l’artisanat minier (CAPAM). Le rôle de cette structure consiste à encadrer les artisans miniers, à inciter les opérateurs à la mécanisation plus poussée de la mine artisanale, mais surtout à racheter l’or produite par les exploitants miniers artisanaux, afin de constituer des réserves d’or au Trésor public, dans le cadre d’un projet baptisé «Opération Gold».

Mais, face à l’insuffisance des moyens mis à la disposition (un milliard de FCfa en 2014) du CAPAM pour canaliser l’or produite au Cameroun dans le circuit formel, et l’efficacité des trafiquants sur les sites miniers, le Premier ministre (PM) camerounais, Philémon Yang, a pris, le 1er août 2014, un décret autorisant le CAPAM a prélevé directement sur site, 15% de la production des opérateurs de l’artisanat minier peu mécanisé. Le décret précise d’ailleurs que sont à inscrire dans ce registre, tous les exploitants utilisant «une pelle chargeuse, un à trois excavateurs au maximum et un centre de lavage».

Pour les exploitants miniers engagés dans un partenariat technique ou financier avec une personne physique ou morale de droit camerounais, précise le décret, l’activité «est soumise aux dispositions législatives de la mine industrielle relative à la participation de l’Etat, au payement de l’impôt sur les sociétés et de la taxe Ad valorem». Par conséquent, apprend-on, les 15% à prélever par le CAPAM, dans ce cas, correspondent uniquement à la part de l’Etat et à l’impôt sur les sociétés. «L’opération Gold va prendre de l’envol avec ce décret du Premier ministre», annonce Jean Marcel Essomba, le Coordonnateur du CAPAM.

Suspension de la délivrance des autorisations

En effet, selon le décret du 1er août 2014, les prélèvements effectués par le CAPAM sont répartis ainsi qu’il suit : 70% pour l’Etat, dont 40% déposés au ministère des Finances pour la constitution des réserves d’or, et 30% pour la poursuite des activités de canalisation sur le terrain (10% pour la prise en charge du comité de suivi de l’artisanat minier mécanisé, 10% pour la réalisation de projets en faveur des populations riveraines des sites miniers, 10% pour l’appui au fonctionnement des équipes de collecte).

Cette réorganisation de l’exploitation minière artisanale au Cameroun intervient après la suspension, le 14 mai 2014, de la délivrance des autorisations par le ministère des Mines. A l’origine de cette décision, qui court jusqu’au mois de novembre prochain, plusieurs dérapages constatés sur le terrain.

Parmi ceux-ci, indiquent nos sources : la destruction de l’environnement ; l’implication des étrangers dans l’exploitation minière artisanale, prérogative qui est pourtant règlementairement l’exclusivité des nationaux ; l’exploitation minière clandestine, le non-respect des textes régissant l’artisanat minier tel que la tricherie sur le matériel utilisé. «Beaucoup d’étrangers sont en partenariat avec les locaux» et «ont poussé cette activité au-delà des exigences de l’artisanat minier, en utilisant jusqu’à sept excavateurs avec un centre de lavage», a par exemple révélé le Secrétaire d’Etat auprès du ministre des Mines, Fuh Calistus Gentry, au terme d’une récente inspection des sites miniers de la région de l’Est.

BRM

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Qualifié d’Afrique en miniature à cause de la concentration de toutes les spécificités du continent noir sur son territoire, la République du Cameroun escompte 2 millions d’arrivées de touristes sur son sol en 2015, selon le Premier ministre camerounais, Philémon Yang, qui a révélé cette ambition à l’occasion de l’inauguration récente d’un nouveau complexe hôtelier privé dans la capitale du pays.

Déclaré «destination touristique» (pays qui accueille au moins 500 000 touristes chaque année, Ndlr) par l’Organisation mondiale du Tourisme en 2010, le Cameroun, selon les statistiques du ministère du Tourisme et des Loisirs, a accueilli, à fin novembre 2013, un total de 912 000 touristes, contre 817 000 à la fin de l’année 2012. Ce qui équivaut à une augmentation de près de 100 000 touristes en un an, soit 10% de plus. Des statistiques qui auraient pu être plus reluisantes, n’eut été l’insécurité qui règne dans la partie septentrionale du pays, où est concentrée une bonne partie des sites, du fait des attaques répétées de la secte islamiste nigériane Boko Haram.

Afin d’augmenter la part du tourisme dans la formation du PIB du pays, laquelle contribution est actuellement estimée à 1% seulement, le gouvernement camerounais s’est engagé dans des projets d’envergure, à l’instar de l’aménagement de nouveaux circuits touristiques, notamment dans la région de l’Extrême-Nord. Il en est de même pour la construction d’un gigantesque complexe touristique dans la localité de Yoyo, dans la région du Littoral. Ce projet d’un montant prévisionnel de 1000 milliards de francs Cfa sera réalisé avec le concours du groupe britannique Ruwaad, une entreprise de droit émirati.

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Selon un décret signé le 21 juillet 2014 par le Premier ministre camerounais, Philémon Yang (photo), sept banques et institutions financières privées camerounaises et étrangères vont siéger au sein du comité technique chargé de la mise en œuvre et du suivi du plan d’urgence du gouvernement. Il s’agit de la Standard Chartered Bank, de la Deutsch Bank Madrid, du groupe marocain Alliance, de la BICEC, de la SCB Cameroun, de la Banque atlantique et de la Société générale Cameroun.

Aux côtés de représentants des administrations publiques concernées par ce plan triennal, ces institutions bancaires nationales et étrangères, apprend-on, vont contribuer à la «mise en œuvre et au suivi de l’exécution des actions prioritaires retenues par le gouvernement autour des volets sectoriels» tels que la santé, l’agriculture et l’élevage, les infrastructures routières, l’énergie, l’eau, l’urbanisation et la sécurité dans les grandes villes.

Globalement, ce comité technique élargi au secteur privé, s’attèlera à «définir les orientations stratégiques à suivre par les administrations et structures sectorielles compétentes dans les cadre de la mise en œuvre des volets sus-indiqués ; identifier et arrêter les projets spécifiques à réaliser, leur implantation géographique, en cohérence avec les volets sectoriels ; conduire les négociations avec les partenaires techniques et financiers du gouvernement, en vue de la mobilisation des fonds nécessaires à la mise en œuvre du plan d’urgence ; sélectionner les petites et moyennes entreprises (PME) camerounaises éligibles à la mise en œuvre du plan d’urgence, sur la base des critères objectifs… ».

 

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La Cameroon Railways (Camrail), entreprise du groupe Bolloré Africa Logistics, concessionnaire du chemin de fer camerounais, lance dès le lundi 5 mai 2014, le train rapide baptisé «Intercity», entre Yaoundé et Douala, les deux principales villes du pays. La cérémonie officielle de lancement de ce nouveau service, qui permettra aux clients de Camrail de parcourir les 265 Km qui séparent les villes de Douala et Yaoundé en 3h 40 mn, est présidée ce 2 mai 2014 à l’esplanade de la gare voyageur de Yaoundé, par le Premier ministre camerounais, Philémon Yang.

Selon Camrail, l’Intercity assurera quatre rotations journalières entre les capitales économique et politique du Cameroun, dont deux départs à Douala à 6h et 14h 45 mn, puis deux départs de Yaoundé, à 10h 25 mn et 19h 20 mn. Pour le confort (cabines climatisées ou ventilées, toilettes, rafraîchissants à bord, téléviseurs, voitures neuves, salle d’attente climatisée, sièges auto-réglables…) que ce train rapide leur offrira, les passagers de l’Intercity, apprend-on, devront respectivement débourser 9000 et 6000 francs Cfa, pour la première classe (voitures climatisées) et la classe prémium (voitures ventilées).

A l’observation, ces prix sont arrimés à ceux déjà pratiqués pour les services VIP des compagnies de transport interurbain entre Yaoundé et Douala, qui devront désormais compter avec l’Intercity de Camrail, dans les stratégies de développement de leurs activités. Ce d’autant que, renseigne-t-on chez le transporteur ferroviaire camerounais, le lancement du train rapide entre Yaoundé et Douala participe de la lutte contre les accidents de la circulation sur cet axe routier, en particulier, et au Cameroun, en général ; le train étant un moyen de transport plus sécurisé que les véhicules.

En rappel, selon les statistiques du ministère camerounais des Transports, en moyenne 1300 personnes périssent chaque année sur les routes camerounaises, faisant ainsi des accidents de la circulation, la 3ème cause de mortalité dans le pays, derrière le paludisme et le Vih Sida.

Le lancement du train rapide de Camrail est, apprend-on, consécutif à l’achat et la réception de 40 voitures voyageurs par l’entreprise, pour un investissement total de

11,2 milliards de francs Cfa. Grâce à l’Intercity, Camrail compte booster ses performances dans le transport des voyageurs en 2014, indicateur qui est actuellement estimé par l’entreprise à environ 1,5 million de passagers par an.

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Au lieu des 4,8% de taux de croissance du PIB escomptés en 2014, tel qu’annoncé par le Premier ministre, Philémon Yang (photo), devant les parlementaires lors de la présentation du programme économique et social de l’Etat en novembre 2013, le gouvernement camerounais voit désormais un peu plus grand. En effet, a-t-on appris au terme du conseil de cabinet du mois d’avril qui s’est tenu à Yaoundé le 21 avril 2014, un plan d’urgence a été conçu par le ministère de l’Economie, afin de porter le taux de croissance du PIB du pays à «au moins 6% dès 2014, et d’engranger dans les années prochaines d’autres gains substantiels d’augmentation des différentes productions et de la richesse nationale».

Même si le communiqué ayant sanctionné le conseil de cabinet sus mentionné ne s’étend pas de manière détaillée sur le contenu de ce programme, qui attend d’être validé par le présidence de la République avant son implémentation, l’on apprend cependant que «les actions et mesures retenues tendent, entre autres, à améliorer le climat des affaires, moderniser l’appareil de production, renforcer l’accès et la disponibilité des facteurs de production, favoriser l’accès aux financements et accélérer l’industrialisation».

S’agissant des investissement publics, apprend-on, le plan d’urgence s’appesantira sur la nécessité «de relever le taux d’exécution du budget d’investissement public (BIP) pour le porter à plus de 90%, d’améliorer la maturation des projets inscrits au BIP et d’accélérer la mise en vigueur des accords de financement, pour une utilisation plus conséquente des ressources issues de la coopération bilatérale et multilatérale».

Le gouvernement précise, par ailleurs, que «ce plan, adossé sur le Document de stratégie pour la croissance et l’emploi (Dsce), a été élaboré de manière participative, notamment avec l’apport des organisations représentant le secteur privé. Il sera financé sur les ressources du budget 2014 et comportera un programme dédié d’investissements prioritaires».

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Dans un communiqué qu’elle vient de rendre public, la Ligue camerounaise des consommateurs (LCC) annonce avoir saisi le Premier ministre (PM) camerounais, Philémon Yang (photo), par correspondance datée du 14 avril 2014, afin de le «prier de ne pas donner une suite favorable à la demande de l’Agence de régulation du secteur de l’électricité (ARSEL), de revoir à la hausse le tarif du kilowatt d’électricité distribué par AES Sonel», démarche qui, écrit la LCC, «pourrait être à l’origine de troubles à l’ordre public».

Selon la LCC, cette augmentation du prix du kilowatt est à la fois «inique et cynique, dans un contexte où les consommateurs d’électricité font face aux innombrables et anarchiques coupures d’électricité, entrainant d’importants préjudices» aussi bien aux ménages qu’aux entreprises. Pourtant, poursuit cette association de protection des droits des consommateurs, «AES Sonel, au lendemain de la mise en fonction de la centrale à gaz de Kribi, avait promis la fin de ces longues et désastreuses interruptions de fourniture d’énergie électrique».

En rappel, l’Agence de régulation du secteur de l’électricité a annoncé aux associations de protection des consommateurs, qu’elle a réuni les 13 et 14 mars 2014, qu’une révision à la hausse des tarifs de l’électricité au Cameroun interviendrait dans les prochains jours. Le 11 avril 2014 au cours d’une conférence de presse à Douala, Jean David Bilé, le DG d’AES Sonel, entreprise concessionnaire du service public de l’électricité, a également invité les populations à se préparer à une hausse du prix du Kilowatt (KW) d’électricité.

Cette augmentation du prix, selon les informations puisées à bonnes sources, aurait pu intervenir dès le 12 avril 2014, n’eût été les craintes d’un soulèvement populaire émises par certaines parties prenantes au dossier. A en croire les mêmes sources, cette hausse du prix du kilowatt devrait concerner uniquement la tarification de la tranche sociale mise en place pour les couches défavorisées, c'est-à-dire les consommations inférieures ou égales à 110 kilowatts par mois, et qui représentent le plus gros lot des abonnés d’AES Sonel. Antérieurement facturée à 50 francs Cfa le KW, apprend-on, la facturation de cette tranche sociale devrait passer à 70 francs Cfa le KW, soit une augmentation de près de 50%.

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Le 18 mars 2014, le Premier ministre camerounais, Philémon Yang, a fait publier dans le quotidien gouvernemental, un communiqué rapportant sa décision prise le 21 février 2014. La décision ainsi rapportée déclarait infructueux l’appel d’offres lancé le 13 juin 2013 par le ministère de l’Energie et de l’Eau, pour les travaux de conception, de financement, de construction et d’exploitation d’un pipeline pour la distribution des produits pétroliers entre les villes de Limbe, Douala, Edéa et Yaoundé.

Les motivations de ces décisions antinomiques du 21 février et du 18 mars n’ont pas été explicitées. Cependant, a appris l’agence Ecofin, 24 heures seulement après cette volte-face du gouvernement camerounais, une délégation de membres du consortium 3PL (Petroleum Products Pipeline), qui a signé en juin 2013 avec le gouvernement camerounais, un mémorandum d’entente sur ce projet de pipeline, a été reçue par le ministre de l’Energie et de l’Eau, Basile Atangana Kouna.

Au cours de cette rencontre, a-t-on appris de sources proches du dossier, le consortium 3PL a redit son engagement à réaliser ce projet «malgré les difficultés de départ». En rappel, c’est en août 2013 que ce consortium avait été déclaré adjudicataire du marché de construction d’un pipeline long de 248 Km, reliant les villes de Limbé (Sud-Ouest), Douala (Littoral), Edéa (Littoral) et Yaoundé (Centre), afin de faciliter la distribution des produits pétroliers.

Dans le même temps, le groupe américain Govind était choisi pour construire un pipeline sur une distance de 377 km, afin de relier la cité pétrolière de Limbé (Sud-Ouest) aux villes de Bafoussam (Ouest) et de Bamenda (Nord-Ouest).

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Détaillant «les mesures de soutien envisagées pour un bon déroulement de la campagne agricole 2014» au Cameroun, à l’occasion du conseil de cabinet du gouvernement camerounais du mois tenu le 26 février 2014 à Yaoundé, le ministre de l’Agriculture, Essimi Menyé (photo), a annoncé l’acquisition par l’Etat de 12 025 tonnes d’engrais minéraux et 525 tonnes de fumure organique.

Ces 12 550 tonnes de fertilisants, apprend-on, seront gracieusement mis à la disposition de regroupements de producteurs, afin de garantir de bonnes récoltes. Outre ces appuis en intrants, le Ministre Essimi Menyé a également annoncé la «poursuite de la promotion du mouvement coopératif, la construction de 20 kilomètres de pistes de collecte et l’entretien de 200 autres kilomètres, l’opérationnalisation des fermes semencières et des pools d’engins, ainsi que la formation de près de 2000 jeunes dans les écoles et centres sur les itinéraires techniques, concomitamment à l’installation de 1150 jeunes agriculteurs dans de nouvelles exploitations».

Placée sous le signe de l’augmentation substantielle de la production nationale, dont le Premier ministre, Philémon Yang, a demandé au Ministre Essimi de lui faire tenir les chiffres prévisionnels dans «de brefs délais», la campagne agricole 2014 au Cameroun a été officiellement lancée le 14 février 2014 dans la ville de Mélong, département du Moungo, région du Littoral.

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