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Yaoundé - 29 avril 2024 -

Le gouvernement camerounais vient de lancer deux appels d’offres internationaux, pour la fourniture de 12 engins des travaux publics et 11 véhicules lourds à la Société de développement de coton (Sodecoton). Il s’agit concrètement de deux niveleuses, deux bouteurs, deux chargeuses pelleteuses, deux chargeuses sur pneus, un compacteur monocylindre et trois compacteurs double cylindre, d’une part, et de cinq camions benne, trois camions citerne à gasoil, un camion citerne à eau, deux véhicule pick-up 4x4, d’autre part.

Les soumissionnaires à ces appels d’offres, apprend-on, ne doivent pas être des entreprises des pays membres de la Banque islamique de développement (BID), et doivent impérativement justifier de chiffres d’affaires respectifs supérieurs ou égaux à un milliard et 500 millions de francs Cfa au cours des trois derniers exercices. Les dossiers de soumission sont attendus au ministère des Marchés publics à Yaoundé, au plus tard le 15 juillet 2014.

Les deux marchés, qui seront livrés dans un délai de 150 jours, à compter de la date de notification de l’ordre de service, sont financés par la Banque islamique de développement. L’on se souvient qu’en novembre 2013, cette institution financière internationale a accordé un crédit de 8,5 milliards de francs Cfa à la Sodecoton, pour le financement de la campagne cotonnière 2013-2014. Cette entreprise agro-industrielle publique attend cette année, selon son DG, Marc Samatana, une production de 240 000 tonnes de coton, en hausse de 30 000 tonnes par rapport à la dernière campagne.

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Le ministre camerounais des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique, Emmanuel Bondé (photo), vient de lancer quatre appels à manifestation d’intérêt, respectivement pour la réalisation de l’étude géotechnique et architecturale ; l’élaboration des plans d’équipement ; la réalisation de l’étude du plan d’organisation des effectifs et du projet de formation ; et la réalisation de l’étude de faisabilité d’un complexe industriel agro-alimentaire à Kaélé, dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun.

Les dossiers de soumission à ces marchés financés sur le budget d’investissement public de l’Etat camerounais, apprend-on, doivent parvenir au ministère des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique, à Yaoundé, au plus tard le 1er mai 2014 à 13h. Les délais de réalisation des différentes prestations oscillent entre 2 et 3 mois.

Les détails précis sur les activités de ce futur complexe industriel agro-alimentaire n’ont pas été communiqués. L’on se souvient cependant que dans une interview accordée à l’hebdomadaire camerounais «l’œil du Sahel» en janvier 2014, le ministre de l’Environnement, Hélé Pierre, élite du département du Mayo-Kani, dont Kaélé est le chef lieu, présentait déjà ce complexe agro-alimentaire en gestation, comme devant être «une entreprise majeure qui dépassera la structure actuelle de la Sodecoton».

En effet, dans la ville de Kaélé, la Société de développement du coton (Sodecoton), le fleuron de l’agro-industrie dans la partie septentrionale du Cameroun, dispose déjà d’une unité d’égrenage de coton, ainsi que d’une huilerie. Deux unités qui emploient environ 400 personnes, mis à part les saisonniers qui atteignent souvent 500 employés au cours de certaines campagnes cotonnières.

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Selon un rapport du Service international d’acquisition d’applications agro-biotechnologiques (ISAAA) révélé par Commodafrica, «sept pays africains effectuent (actuellement) des essais de cultures biotechnologiques, ce qui constitue l’avant-dernière étape du processus d’approbation pour leur commercialisation. Ces pays sont l’Égypte, le Ghana, le Kenya, le Malawi, le Nigeria, l’Ouganda et le Cameroun», les essais de ce dernier pays portant principalement sur les plants de coton génétiquement modifiés.

En effet, l’on se souvient qu’au cours de la 8ème réunion de l’Association cotonnière africaine (ACA), organisée en mars 2010 à Yaoundé, le directeur général de la Sodecoton de l’époque, Iya Mohamed, s’appuyant sur l’exemple du Burkina-Faso, avait publiquement souligné l’intérêt que cette entreprise agro-alimentaire camerounaise avait à aller vers les OGM pour accroître sa production.

Celui qui présidait alors aux destinées de la Sodecoton avait même annoncé le début imminent des essais, en vue de l’introduction de plants de coton transgénique au Cameroun. La Sodecoton attend cette année une production de 240 000 tonnes, soit 30 000 tonnes de plus que celle de l’année 2013. Toutefois, bien que cette production soit constante autour de 230 000 tonnes depuis quelques années, elle demeure bien loin des 350 000 tonnes de l’année 2004.

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Selon l’hebdomadaire camerounais l’œil du Sahel, l’Agence française de développement (AFD), via l’ambassade de France à Yaoundé, a saisi la Commission nationale anti-corruption du Cameroun (Conac) d’une correspondance dans laquelle elle menace d’engager des poursuites judiciaires, si la Conac que dirige le Rév Dieudonné Massi Gams (photo) ne «rétablit pas son honneur sali dans son rapport 2012».

En effet, en décembre 2013, la Conac a rendu public son rapport annuel 2012, qui révèle des détournements d’un montant global de 113 milliards de francs Cfa à la Société de développement du coton (Sodecoton) entre 2002 et 2011. Selon cette institution de lutte contre la corruption au Cameroun, ces détournements ont été perpétrés par le biais de deux «sociétés écrans» de droit français.

Il s’agit, selon la Conac, du négociant séculaire qu’est la Compagnie cotonnière française (Copaco) et de la Société des services pour l’Europe et l’Afrique (Sosea), une centrale d’achat dont le capital est majoritairement contrôlé par l’AFD, et dans laquelle la Sodecoton détient 2% des participations. Au sujet de la Sosea précisément, la Conac souligne dans son rapport 2012 qu’elle «pourrait être la source de spéculation sur les prix du coton et principal canal de fraude commerciale».

Des accusations pour lesquelles l’AFD demande désormais réparation, et qui embarrassent la Conac, institution au sein de laquelle des langues commencent à se délier sur la fiabilité de son rapport 2012. «Les données sur la Sodecoton sont fausses. Nous nous en sommes rendus compte bien avant la publication du rapport et nous avons corrigé ce qui pouvait l’être. Le problème est que les corrections n’ont pas été reportées sur le document final qui a été envoyé à la présidence (…) Dès la première mouture, nous avons relevé de nombreuses incongruités. Par exemple, le cabinet d’experts-comptables et l’équipe de mission de la Conac ont qualifié de détournements des pertes cumulées de plusieurs années. Depuis quand une perte dans une entreprise est un détournement ? » s’interroge un membre de la Conac cité par l’œil du Sahel.

La même source révèle que pour ne pas «se décrédibiliser» aux yeux de l’opinion, «nous comptons sur la démarche des Français (les menaces de poursuites judiciaires de l’AFD, Ndlr) pour lancer une contre-expertise et nous tirer d’affaire. Car, il revient au cabinet d’experts-comptables qui a accompagné la mission de la Conac d’assumer l’entière responsabilité de son incompétence».

Ce n’est pas la première fois que les rapports de la Conac sont sujet à caution. En 2011, par exemple, un rapport sur les détournements de deniers publics dans le projet de construction de la route Ayos-Bonis avait été abondamment critiqué, aussi bien par les mis en cause que par des experts du secteur du BTP, qui s’accordaient tous à douter de l’expertise, mieux de la capacité des membres de la Conac à conduire des audits sur des questions à la technicité avérée.

BRM

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En 2013, selon les statistiques révélées par Commodafrica, le Cameroun a exporté vers la Chine 66 000 tonnes de coton, soit une baisse des exportations de 7,3% par rapport à l’année 2012. Ces exportations représentent cependant près de 32% de la production nationale camerounaise, la Société de développement du Coton (Sodecoton) ayant déclaré une production globale de 210 000 tonnes au cours de la dernière campagne.

Mais, malgré ce recul de ses exportations de coton vers la Chine, le Cameroun demeure le 2ème fournisseur de ce produit à l’Empire du milieu, derrière le Burkina-faso, qui a également vu ses exportations vers la chine baisser de 2,4% en 2013, pour se situer à 95 000 tonnes.

Le Burkina-Faso et le Cameroun sont cependant mieux lotis au hit-parade des fournisseurs de coton à la Chine, puisque des pays tels que le Mali (-50%), le Bénin (-25%), la Zambie (-37%) et l’Egypte (-26%) ont vu leurs exportations de coton vers la Chine baisser de manière drastique en 2013. En rappel, la Chine représente environ 60% du marché mondial du coton.

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Les responsables de la Société de développement du coton (Sodecoton), a appris l’agence Ecofin de sources internes à l’entreprise, table sur une production de 240 000 tonnes de coton en 2014, contre 210 000 tonnes en 2013, soit une augmentation de la production de 30 000 tonnes.

Pour ce faire, apprend-on, le management du fleuron de l’agro-industrie dans la partie septentrionale du Cameroun envisage d’entamer rapidement les opérations d’achat du coton auprès des producteurs cette année, afin que ces derniers ne vendent pas leur production au Nigéria, activité frauduleuse qui est également entretenue par des réseaux au sein de la Sodecoton elle-même.

En décembre 2013, par exemple, le quotidien La Nouvelle Expression a révélé que le responsable de l’usine de la Sodecoton à Maroua, ainsi que son magasinier, ont été accusés d’entretenir un réseau de vente de coton grain à des acheteurs nigérians. Abdou Namba, le Dg, a ouvert une enquête sur cette affaire qui, apprend-on, a fait perdre à l’entreprise «une dizaine de camions» de coton grains sur son site de Maroua.

En plus de combattre l’exportation frauduleuse de la production cotonnière camerounaise vers le Nigéria, la Sodecoton se propose, cette année, de mettre, tout aussi rapidement, des crédits de campagne et les intrants à la disposition des producteurs, afin d’assurer de bonnes récoltes.

Pour dérouler son plan de sécurisation et d’augmentation de la production nationale de coton, cette entreprise parapublique vient d’obtenir, auprès de cinq banques camerounaises, un crédit syndiqué d’un montant total de 35,5 milliards de francs Cfa.

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La Société de développement du coton (Sodecoton), entreprise parapublique camerounaise, vient de bénéficier d’un prêt syndiqué de 35,5 milliards de francs Cfa octroyé par cinq banques camerounaises, en vue du lancement de la campagne cotonnière 2014.

Ce crédit a été concédé par Afriland First Bank, le plus gros pourvoyeur de fonds dans cette opération avec 10 milliards de francs Cfa dans la cagnotte, Ecobank, la Société générale Cameroun, et la Commercial Bank of Cameroon (CBC), tête de file de ce prêt syndiqué.

Concrètement, a déclaré Abdou Namba, le Dg de la Sodecoton, cet argent va permettre au fleuron de l’agro-industrie dans la partie septentrionale du Cameroun, de lancer rapidement les opérations d’achats du coton auprès des producteurs, et d’éviter ainsi que ces derniers, généralement en proie aux difficultés financières en cette période, vendent leur production vers le Nigéria.

Créée en 1974, la Sodecoton est une entreprise au capital de 5,4 milliards de Fcfa. Ce capital est détenu à 59% par l’Etat du Cameroun, 30% par Geocoton, une entreprise française, et 10% par Smic, une société d’actionnaires constitués par des privés camerounais. La Sodecoton encadre 250 000 producteurs dans la partie septentrionale du Cameroun.

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Selon la Commission nationale anti-corruption du Cameroun (Conac), qui vient de présenter son rapport d’activités 2012 à Yaoundé, plus de 113 milliards de francs Cfa ont été détournés à la Société de développement du coton (Sodecoton) entre 2002 et 2011.

Des détournements perpétrés, apprend-on, par le biais de deux «sociétés écrans», à savoir la Compagnie cotonnière française (Copaco) et la Société des services pour l’Europe et l’Afrique (Sosea).

A en croire la Conac, la Copaco, entreprise dans laquelle la Sodecoton détient «4% des participations», et «dont le contrôle échappe à l’Etat camerounais, semble être la porte d’évasion financière des ressources de la Sodecoton».

Le conseil d’administration de cette entreprise française, qui «achète l’ensemble de la production exportée par la Sodecoton», est présidé, souligne la Conac, par Iya Mohamed, Ex-Dg de la Sodecoton incarcéré depuis quelques mois pour des détournements présumés au sein de cette entreprise agro-industrielle camerounaise.

Au sujet de la Sosea, «entreprise contrôlée par l’Agence française de développement (Afd)», la Conac pense qu’elle «pourrait être la source de spéculation sur les prix du coton et principal canal de fraude commerciale». Ce d’autant que, souligne cette institution de lutte contre la corruption au Cameroun, Sosea «s’occupe du contrôle des prix et des quantités sur le marché chinois qui représente 60% du marché mondial». La Sodecoton y détient 2% du capital.

Une 3ème entreprise française est mise à l’index par le même rapport de la Conac. Il s’agit du Groupement économique des opérations cotonnières, en abrégé Geocoton, que la Conac croit être la principale bénéficiaire des «fraudes commerciales» et autres «évasions financières» imputées à Copaco et Sosea. Mais grosso modo, la Conac accuse Geocoton, actionnaire de la Sodecoton, de mener ses activités «en violation des textes organiques et des accords passés avec la partie camerounaise».

Cependant, ainsi que le souligne le quotidien privé Le Jour, qui s’est également fait l’écho de ce rapport de la Conac, notamment la partie réservée aux détournements à la Sodecoton, force est de constater «l’utilisation de verbes approximatifs ou encore du conditionnel» par les rapporteurs de la Conac. De même, nulle part dans ce document, fait encore remarquer le journal, l’on ne lit «la réplique des dirigeants de la société mise en cause. Quels étaient leurs arguments? Se sont-ils vraiment défendus sans convaincre la Conac?».

BRM

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Un podium pour accueillir des défilés de mode érigé au centre de chapiteaux dans lesquels stylistes, tisserands traditionnels, entreprises de l’industrie du coton et du textile exposent leur savoir-faire. Voilà l’image que projette depuis le 10 décembre 2013 l’une des esplanades du palais polyvalent des sports de Yaoundé, qui accueille la 2ème édition de la foire du textile camerounais baptisée «Textile Show 2013».

Dans les 38 stands qui meublent cette foire, le visiteur peut apprécier des tissus dits «du roi Bamoun» tissés à la main et séance tenante par la tisserande traditionnelle Suzanne Njankouo, des robes de soirées taillées dans des tissus de soi par le styliste Jean Philippe Azégué, des costumes cousus avec la même finesse, ou encore des variétés de tissus et pagnes sorties tout droit de l’usine de la Cotonnière industrielle du Cameroun (CICAM), le porte-flambeau de la filière textile camerounaise.

Non loin du stand de la CICAM, la Société de développement du coton (SODECOTON) donne à voir tout le cycle de vie du coton, de la plante au coton raffiné qui sert de matière première à la fabrication des tissus, en passant par la graine de coton. «La première condition pour exposer à cette foire est de promouvoir des produits dans lesquelles ont été utilisés le coton ou le tissage locale», confie Amstrong Loga, le directeur technique de cette foire.

Ce «Textile Show», en dehors de l’exposition, a ouvert le débat sur l’état des lieux et l’avenir de la filière coton-textile-confection camerounaise, à travers des échanges thématiques. Un avenir plutôt prometteur, ainsi que l’a expliqué Blaz Essomba, styliste camerounais de renom, qui a entretenu des jeunes lycéens invités à cette foire le 11 décembre 2013, à l’occasion d’un « forum des jeunes » sur le thème : «Insertion professionnelle des jeunes et création d’emplois dans la filière coton-textile-confection».

Une filière qui subit malheureusement les effets de la contrebande et de l’extraversion de la consommation des vêtements au Cameroun. En effet, selon les statistiques officielles, plus de 80% des tissus actuellement rencontrés sur le marché camerounais proviennent des exportations parfois douteuses, effectuées principalement de la Chine et du Nigéria voisin.

Dans le même temps, le ministère du Commerce révèle que 99% des vêtements consommés par les camerounais proviennent de la friperie (vêtements de seconde main importés de l’étranger) ou alors des confections européenne, américaine et de plus en plus chinoise. Une tendance que tentent d’inverser les opérateurs camerounais, à travers des évènements tels que le «Textile Show 2013 », qui s’achève le 14 décembre 2013 à Yaoundé.

BRM

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Le président de la République du Cameroun, Paul Biya, vient de signer un décret habilitant le ministre de l’Economie, Emmanuel Nganou Djoumessi, à conclure un accord de prêt d’un montant de 8,5 milliards de francs Cfa, avec l’International Islamic Trade Finance Corporation (ITFC), filiale du groupe de la Banque islamique de développement (BID).

Selon le texte présidentiel, ce prêt qui est contracté pour le compte de l’entreprise publique qu’est la Société de développement du coton (Sodecoton), va permettre de financer la campagne cotonnière 2013-2014 au Cameroun.

En janvier 2013, pour les besoins de cette même campagne cotonnière, la Sodecoton avait déjà bénéficié de la sollicitude de cinq banques camerounaises, qui, sous la houlette de la Commercial Bank of Cameroon (CBC), avaient mis à la disposition de cette entreprise agro-industrielle un crédit de 15 milliards de francs Cfa.

La Sodecoton, qui attend une production oscillant entre 240 et 250 000 tonnes au cours de la campagne actuelle, encadre officiellement près de 250 000 producteurs de coton dans la partie septentrionale du Cameroun. Son capital social et détenu à 56% par l’Etat du Cameroun, à 30% par la société française Geocoton et à 11% par Smic.

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