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Yaoundé - 03 mai 2024 -

L’Université de Yaoundé I, la mère des universités camerounaises, met en service ce 2 juillet 2015, son 3ème bus électrique offert par Bolloré Africa Logistics, a-t-on appris dans un communiqué officiel rendu public par le leader de la logistique intégrée en Afrique. Les deux premiers bus électriques offerts à cette institution universitaire par le groupe Bolloré, avaient été réceptionnés puis mis en service le 2 mai 2014 par le Premier ministre camerounais, Philémon Yang.

A ce jour, apprend-on, «ces deux bus électriques ont déjà permis de transporter, sur un circuit de 5 km et de 7h30 à 21h00, près d’un million de passagers, avec une moyenne quotidienne de 4 000 personnes transportées au cours de 11 700 rotations. Fort de ce succès, le 3ème bus électrique va contribuer à l’amélioration de la mobilité en toute sécurité des étudiants, de multiplier les taux de rotation des bus et ainsi améliorer la desserte des différents sites du campus universitaire de Ngoa-ékelle».

Ces bus électriques, introduits pour la première fois en Afrique à l’Université Félix Houphouët Boigny de Cocody, en Côte d’Ivoire en octobre 2013, puis à l’université de Yaoundé I, au Cameroun en mai 2014 ; sont le fruit du programme «Bolloré Blue Solutions», qui vise à faire de Bolloré Africa Logistics «un acteur mondial de premier plan dans les solutions de gestion et de stockage de l’électricité», indique le logisticien français.

Pour ce faire, le groupe a mis au point une batterie capable d’accumuler l’énergie solaire. Une fois chargée au moyen d’un transformateur relié à un parc solaire, à l’instar de celui construit sur le campus de l’Université de Yaoundé I, cette batterie fait fonctionner le bus électrique en autonomie pendant toute la journée, avant d’être rechargée le soir pendant huit heures.

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Published in Energie

La Cameroon Railways (Camrail), filiale du groupe Bolloré, qui fête cette année son 15ème anniversaire sur le chemin de fer camerounais grâce à un contrat de concession signé avec l’Etat, consentira des investissements globaux d’un montant de 22 milliards de francs Cfa en 2015, a indiqué le magazine panafricain Jeune Afrique.

Selon la même source, ces investissements permettront à l’entreprise de poursuivre sa politique de renouvellement du matériel roulant et de certains tronçons de la voie ferrée camerounaise, de même qu’elle modernisera davantage ses systèmes d’information.

Dans le cadre de ce plan d’investissements 2015, Camrail a déjà réceptionné, en avril dernier, deux nouvelles locomotives d’une capacité de traction de 1500 tonnes de marchandises chacune. Ces engins ont été livrés par la société sud-africaine Grindrod, pour un montant de 3 milliards de francs Cfa. Au total, annonce Camrail, ce sont huit nouvelles locomotives qui seront réceptionnées cette année.

Ces nouvelles acquisitions devraient permettre au transporteur ferroviaire camerounais de booster ses performances, qui ont culminées à plus de 1,5 million de passagers et 1,6 million de tonnes de marchandises transportées en 2014. Le tout pour un chiffre d’affaires estimé à plus de 60 milliards de francs Cfa et un bénéfice de 4 milliards de francs Cfa, indique Jeune Afrique.

 

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Published in Transport

Le gouvernement camerounais a signé, le 6 mai 2015 à Yaoundé, un Memorandum d’entente (MoU, en anglais) avec la société chinoise CHEC, pour la réalisation des études de faisabilité du projet de construction de la ligne ferroviaire Edéa-Kribi-Lolablé, qui devra desservir le port en eau profonde de Kribi, infrastructure construite dans la région du Sud du Cameroun par CHEC.

Bien que l’on soit encore très loin de l’attribution du marché pour la construction proprement dite de cette ligne ferroviaire, qui s’intègre dans le plan ferroviaire national, l’on peut tout de même souligner l’intérêt qu’accorde au projet cette entreprise chinoise, qui est en passe de devenir le maillon essentiel de tous les projets construits autour ou en lien avec le port en eau profonde de Kribi.

En effet, après avoir construit les premiers terminaux (conteneurs et polyvalent) et autres infrastructures connexes de cette infrastructure portuaire déjà présentée comme étant la plus importante sur la côte ouest-africaine, CHEC est dans les starting-blocks, en groupement avec le logisticien Bolloré et l’armateur CMA CGM, pour le contrat de concession du terminal à conteneurs. Selon les informations puisées à très bonnes sources, ce groupement est d’ailleurs le postulant ayant fait la meilleure offre financière pour s’adjuger ledit contrat.

Dans le même temps, selon nos sources, la société chinoise CHEC a participé, aux côtés du gouvernement camerounais, à la négociation auprès d’Eximbank of China, des financements nécessaires (750 millions de dollars, soit environ 375 milliards FCfa) pour la construction du second terminal à conteneurs du port de Kribi, deux fois plus grand que le premier.

Par ailleurs, l’on se souvient qu’au moment où elle construisait encore le port en eau profonde de Kribi, la société CHEC a postulé, puis s’est finalement adjugé le marché du dragage du chenal du port de Douala, dans la capitale économique camerounaise, pour un montant total de 18,7 milliards de francs Cfa.

BRM

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Published in Entreprises

Les trois candidats en lice pour la concession du terminal à conteneurs du port en eau profonde de Kribi, dans la région du Sud-Cameroun, ont déposé, le 25 février 2015, leurs offres finales auprès de la commission spéciale mise en place dans les services du Premier ministre, au terme de plusieurs sessions de dialogue de pré-qualification, a-t-on appris de sources autorisées. Ladite commission, selon nos sources, vient de boucler l’analyse des offres définitives présentées par les trois candidats que sont le groupement Bolloré-CMA CGM-CHEC, APMT et ICTSI, et s’apprête à envoyer son rapport au Premier ministre camerounais, Philémon Yang, pour la désignation de l’adjudicataire du contrat de concession du terminal à conteneurs de ce qui deviendra la plateforme portuaire la plus grande du pays, voire de toute la côte ouest-africaine.

De sources proches du dossier, avec une offre financière définitive de 623,4 millions d’euros (environ 409 milliards de francs Cfa), le groupement conduit par Bolloré Africa Logistics, qui s’est associé à CMA CGM, le 3ème armateur mondial, et à la société chinoise CHEC, qui a construit le port en eau profonde de Kribi ; devance largement ses concurrents. A l’observation, cette offre financière (qui intègre à la fois le droit d’entrée, la redevance fixe et la redevance variable, qui correspond à un pourcentage qui sera annuellement prélevé sur le chiffre d’affaires du concessionnaire) a fortement progressé au terme du dialogue de pré-qualification, puisqu’elle se situait à 472,4 millions d’euros (environ 309 milliards de francs Cfa) à l’ouverture des plis le 4 octobre 2014.

Le candidat ICTSI, classée 2ème par la commission spéciale, a quant à lui fait une offre financière définitive de 467,3 millions d’euros, soit un peu plus de 306 milliards de francs Cfa. L’on remarque que l’offre finale d’ICTSI est d’un peu plus de 100 milliards de francs Cfa inférieure à celle du groupement conduit par Bolloré, mais qu’elle a également sérieusement progressé (70%) après le dialogue de pré-qualification. En effet, avant cette étape qui a permis à ce postulant de se classer finalement au 2ème rang derrière le groupement conduit par Bolloré, ICTSI avait fait une offre initiale de 284 millions d’euros, soit à peine 186 milliards de francs Cfa, et se classait 3ème à l’ouverture des plis.

458 milliards FCfa d’Eximbank of China pour construire le 2ème terminal

L’offre finale la moins importante a été faite par APMT, qui se situe à seulement 403,6 millions d’euros (environ 264 milliards de francs Cfa), soit un peu plus de la moitié de la meilleure offre financière détenue par le groupement Bolloré-CMA CGM-CHEC. Si ce groupement fait la course en tête depuis le lancement du processus de désignation du concessionnaire du terminal à conteneurs du port de Kribi, la société APMT, elle, a perdu sa place de 2ème après le dialogue de pré-qualification, en se classant finalement 3ème sur 3, selon le rapport final dressé par la commission spéciale sus-mentionnée.

Cependant, au-delà de ces offres financières qui sont le critère clé pour la désignation du concessionnaire du terminal à conteneurs du port de Kribi, souffle une source proche du dossier, le gouvernement camerounais a conditionné l’octroi de ce marché à l’engagement du futur concessionnaire du premier terminal, de construire le second, sur une distance de 700 mètres de quais, contre 350 mètres seulement pour le premier. Sur ce critère encore, apprend-on, la société chinoise CHEC qui postule pour la concession du premier terminal avec Bolloré Africa Logistics et CMA CGM, a déjà bouclé avec le gouvernement camerounais, auprès d’Eximbank of China, les financements (750 millions de dollars, soit environ 458 milliards FCfa) pour la construction du 2ème terminal.

BRM

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Published in Transport

Le dispositif de mise en activité du port en eau profonde de Kribi (maquette en photo), construit dans la région du Littoral du Cameroun, commence à se mettre en place. En effet, dans un communiqué rendu public le 20 avril 2015, le président du Comité de pilotage et du suivi de la réalisation du complexe industrialo-portuaire de Kribi, Louis Paul Motazé, attribue le contrat de concession des services de lamanage et de remorquage (assistance à l’amarrage des navires) dans ce nouveau port à la société néerlandaise Smit Lamnalco.

En février 2014, cinq entreprises avaient été short-listées pour ce contrat, dont deux société et groupement néerlandais : Kotug-Krve et Smit Lamnalco, qui s’est finalement adjugé le contrat. Etaient également en lice, les entreprises Boluda (Espagne), Svitzer (Afrique du Sud) et Linnhoff Schiffahrt (Allemagne).

Après cette désignation de l’adjudicataire du contrat de concession des activités de lamanage et de remorquage, il reste très attendu les concessionnaires des terminaux à conteneurs et polyvalent de l’infrastructure portuaire qui revendique déjà «le meilleur chenal» sur toute la côte ouest-africaine. Pour la concession de ces deux terminaux du port en eau profonde de Kribi, des mastodontes tels que Bolloré, Apmt, Ictsi et Necotrans sont en compétition.

 

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Published in Transports

Dans le cadre du projet de lancement du Cameroon Commodities Exchange (CCX), la future bourse des matières premières du pays, le cabinet Eleni LLC, qui conseille le gouvernement camerounais sur ce projet, suggère la création de centres d’entreposage et de livraison de produits échangés sur le CCX dans neuf villes camerounaises. Il s’agit des villes de Kumba, Douala, Yaoundé, Abong-Mbang, Foumbot, Bamenda, Ngaoundéré, Touborou et Kaele.

Cependant, souligne le cabinet, «l'évaluation de la capacité de l'entrepôt existant révèle un déficit en matière d'infrastructures d'entreposage de 300 000 TM sur 5 ans dans les villes ci-dessus, pour les volumes des échanges projetés pour les 8 matières premières d'intérêt». En clair, afin que la future bourse des matières premières du Cameroun fonctionne de façon optimale 5 ans après son lancement, il va falloir construire sur cette même période, des entrepôts d’une capacité totale d’au moins 300 000 TM.

De ce point de vue, l’on se souvient que le gouvernement camerounais vient de lancer deux appels d’offres, pour «la construction de complexes de conditionnement et de stockage de produits vivriers dans certains bassins de production» du pays. Plus de 3 milliards de francs Cfa seront investis dans ces infrastructures, a-t-on appris.

Mais à côté des investissements publics à consentir pour doper les capacités d’entreposage des produits agricoles dans le pays, des opérateurs privés seraient également intéressés par ce type d’investissement, en rapport avec le lancement annoncé du CCX. Dans son étude de faisabilité de ce projet, le cabinet Eleni annonce par exemple que le groupe «Bolloré aimerait investir dans la construction de nouveaux entrepôts destinés à la CCX et dispose de terres hors de Douala».

 

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Published in Agriculture

Le gouvernement camerounais a lancé ce 23 mars 2015, un avis d’appel à manifestation d’intérêt pour la présélection des cabinets, entreprises ou groupements, en vue de réaliser «l’audit de la convention de concession d’exploitation de l’activité ferroviaire sur le réseau de la République du Cameroun». Selon nos sources, ce type d’audit est prévu dans le cadre de la convention de concession signée en 1999 entre l’Etat du Cameroun et le groupe Bolloré via sa filiale Camrail (Cameroon Railways), afin d’assurer aussi bien le suivi que l’évaluation des engagements pris par les deux parties.

Cependant, l’avis à manifestation d’intérêt que vient de lancer le gouvernement camerounais annonce clairement que, cette fois-ci, l’audit envisagé «permettra d’alimenter les travaux en vue de la relecture de ladite convention de concession». Une relecture de la convention qui débouchera, souligne le gouvernement, sur «la création d’une société de Patrimoine de chemin de fer au Cameroun».

En clair, au sortir de la relecture de la convention de concession du chemin de fer camerounais, telle qu’envisagée par l’Etat camerounais, les activités d’exploitation du chemin de fer (transport des marchandises et des personnes) et celles de la gestion des infrastructures ferroviaires (entretien, maintenance et acquisition des équipements) devraient incomber à deux entreprises différentes.

Au regard des expériences existantes (dans le secteur de la distribution de l’eau potable, par exemple), l’exploitation du chemin de fer devrait incomber à un partenaire privé, tandis que la gestion des infrastructures devrait tomber dans l’escarcelle d’une entreprise publique détenue à 100% par l’Etat.

Pour rappel, Camrail, entreprise du groupe Bolloré et concessionnaire du chemin de fer camerounais cumulera, le 1er avril prochain, 15 ans d’expérience sur le rail camerounais. Camrail y avait notamment remplacé la défunte Régie nationale des chemins de fer du Cameroun (Régifercam), une entreprise publique presqu’en cessation d’activités au moment de la signature de la convention de concession.

Brice R. Mbodiam

 

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Published in Gestion publique

La 3ème session de la Commission ferroviaire Tchad-Cameroun, qui s’est tenue du 2 au 9 mars 2015 à Yaoundé, a débouché, apprend-on dans un communiqué rendu public à cet effet, sur l’adoption du «manuel de procédures simplifié d’élaboration de l’étude de faisabilité du projet d’extension du chemin de fer camerounais vers le Tchad». De sources autorisées, cette étape augure du démarrage imminent desdites études, dont les résultats devraient être disponibles à la fin de l’année 2016, apprend-on.

Par ailleurs, la commission a adopté son plan d’action et les modalités de financement de ses travaux pour le compte de l’année 2015, a procédé à la mise en place de la cellule de projet à travers la désignation de ses membres par les deux Etats et le partenaire technique qui est le groupe Bolloré Africa Logistics, ainsi qu’elle a constaté la constitution définitive de la commission ferroviaire Tchad-Cameroun.

En marge des travaux, les membres de la commission ont effectué une descente à la carrière d’Ebaka, où Camrail, filiale du groupe Bolloré et concessionnaire du chemin de fer camerounais, produit les intrants (traverses en béton bi-blocs et ballast) pour les travaux de renouvellement et de modernisation de la voie ferrée. Cette carrière devrait être le maillon essentiel du projet d’extension du chemin fer camerounais cers le Tchad.

Les membres de la Commission ferroviaire Tchad-Cameroun ont promis de se retrouver au mois de septembre 2015 à Ndjamena, la capitale tchadienne, pour les travaux de 4ème session.

 

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Published in Transports

Canyon Resources Ltd, junior minière australienne, a scellé un mémorandum d’entente avec Bolloré Africa Logistics Cameroun SA et Camrail SA pour faire un état des lieux logistique global du port de Douala et du réseau ferroviaire, en prélude à la mise en production du gisement de bauxite Birsok au Cameroun.

La compagnie listée sur ASX a annoncé le 23 février 2015 la signature de ce MoU, faisant état d’une coopération mutuelle des différentes parties pour cet état des lieux du port de Douala, dont Bolloré est opérateur, et qui est desservi par le réseau ferroviaire détenu par la Camrail, une autre filiale du groupe Bolloré au Cameroun. L’accord est dit «contraignant» et intervient suite à de récentes études qui ont confirmé la capacité du réseau ferroviaire à transporter des quantités commerciales de bauxite.

Ceci, pendant que Canyon Resources est en plein processus de joint-venture avec la britannique Altus Strategies Ltd, sur ce projet pour lequel elle avait à choisir entre le port de Douala ou celui de Kribi pour l’exportation du minerai DSO (Direct Shiping Ore) à produire à Birsok.

Pour Phillip Gallagher, DG de Canyon Resources, la conclusion de ce MOU est une «étape cruciale dans l’évolution de la mise en valeur de Birsok comme un projet d’exploitation low-capex de la bauxite DSO, avec l’utilisation des infrastructures ferroviaires et portuaires déjà en place».

La société Camrail et le groupe Bolloré, opérateurs respectivement du réseau ferroviaire et du port, seront des «partenaires importants» de Canyon dans le développement et le fonctionnement du projet, a-t-il précisé.

Le projet Birsok couvre 1462 km2 dans la région de l’Adamaoua, dans la partie septentrionale du pays, et comporte une zone minéralisée de bauxite de 3,5 km sur 40 m, avec une épaisseur moyenne 4 m et une teneur en oxyde d’aluminium variant entre 40 et 45%.

Published in Mines

Le transporteur maritime français CMA CGM a inauguré, le 19 février 2015, son terminal à conteneurs situé au port de Douala, infrastructure la plus importante du pays, en attendant la mise en service du port en eau profonde de Kribi, dans la région du Sud.

Baptisé 3CTC (CMA CGM Cameroun Container Terminal), ce terminal s’étend sur une superficie de 2 hectares. La nouvelle plateforme logistique permettra aux clients de CMA CGM de stocker des conteneurs, vides ou pleins, dans une zone sécurisée de 1200 m2.

Le 3CTC servira aussi de plateforme de transport  des marchandises par voie terrestre, au Cameroun ainsi que vers le Tchad et la république Centrafricaine. «Cette inauguration témoigne de notre volonté de renforcer notre présence en Afrique. Elle confirme également notre souhait de devenir un acteur majeur dans la croissance économique du Cameroun», a déclaré le vice-président du Groupe CMA CGM, Rodolphe Saadé (photo). Le 3CTC a été attribué à CMA CGM dans le cadre d'une concession d’une durée de 25 ans, a-t-on appris.

A noter que  CMA CGM est également candidat à l'appel d'offres pour la concession du terminal à conteneurs du port en eau profonde de Kribi, en association avec Bolloré Africa Logistics et China Harbour Engineering Company (CHEC), l’entreprise chinoise qui a construit cette plateforme portuaire. Le groupe CMA CGM est actuellement présent dans 43 pays africains, où il compte 1300 collaborateurs répartis dans 72 bureaux.

Published in Transport
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