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Yaoundé - 03 mai 2024 -

Sur les 6 000 personnes ayant pris part à l’édition 2014 de la «Marche du Cœur», organisée à l’occasion de la Journée mondiale du cœur le 28 septembre 2014 à Douala, la capitale économique camerounaise, «plus de 1000 étaient les collaborateurs des entreprises filiales de Bolloré Africa Logistics», indique dans un communiqué ce groupe industriel qui revendique 25 000 employés au Cameroun.

Par la présence de ses filiales que sont Camrail, Sepbc, Socopao et DIT aux côtés de la société camerounaise de cardiologie, organisatrice de cette marche annuelle, «Bolloré Africa Logistics Cameroun exprime ainsi son attachement à la sensibilisation, à la prévention et à la lutte contre les maladies du cœur», explique le groupe français.

Pour Engelbert Djouomo, le responsable de la communication interne, de l’éthique et du développement durable de Bolloré Africa Logistics Cameroun, en nouant un partenariat avec la société camerounaise de cardiologie pour la «marche du Cœur», le groupe Bolloré «a voulu sensibiliser, à la fois, le grand public et ses salariés dans une démarche de prévention. Le sport permet de réduire les risques d’attaque cardiaque, de mort subite et de crise d’AVC».

Au Cameroun, plus de 17 000 hypertendus décèdent par an depuis quelques années, selon des statistiques de la société camerounaise de cardiologie, qui s’inquiète d’une tendance à la hausse. Selon la même source, 24 % des décès enregistrés au Cameroun sont le fait des AVC, tandis que 18 % de ces décès sont des cas de mort subite. Autant de maladies cardiovasculaires autour desquelles la société camerounaise de cardiologie, avec le soutien de certaines entreprises, s’échine depuis quelques années à sensibiliser les populations camerounaises.

 

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Published in RSE

Les autorités publiques et les opérateurs économiques tchadiens ont reçu, du 9 au 11 septembre 2014 à N’djamena, la capitale tchadienne, «une mission d’information» du groupe Bolloré Africa Logistics, conduite par le député camerounais Hamadou Sali et Mohamed Diop, respectivement coordonnateur des activités de Bolloré Africa Logistics pour le Tchad et le Cameroun, et nouveau Directeur régional Golfe de Guinée (Cameroun, Tchad, RCA et Guinée équatoriale) de ce groupe industriel.

 

Au cours de cette mission d’information, annonce l’entreprise dans un communiqué, les responsables de ce groupe, leader de la logistique intégrée en Afrique et concessionnaire de plusieurs terminaux dans des ports africains, ont présenté et expliqué aux opérateurs économiques et autorités tchadiens les «résultats des efforts mis en place entre les autorités camerounaises et les équipes du Terminal à conteneurs du port de Douala» pour décongestionner cette plateforme portuaire, et «l’amélioration des performances de Camrail, concession ferroviaire de Bolloré Africa Logistics au Cameroun».

Egalement au menu des discussions, apprend-on, «la prise par les structures de Bolloré Africa Logistics, de mesures spéciales d’évacuation des produits en transit pour le Tchad, le développement de solutions logistiques et des facilités pour le traitement dans des délais et coûts raisonnables des marchandises destinées au Tchad, l’extension du parc à conteneurs de la Société de manutention du Tchad (SMT), l’état d’avancement du projet d’extension du chemin de fer camerounais vers le Tchad».

Pour rappel, selon la douane camerounaise, des marchandises à destination du Tchad, pour un montant de 340 milliards de francs Cfa, transitent par le port de Douala chaque année. Ces marchandises sont majoritairement déchargées au terminal à conteneurs géré en concession par Douala International Terminal (DIT), entreprise du groupe Bolloré Africa Logistics, qui dispose également d’entreprises de transit au Cameroun et au Tchad.

Une fois hors du port de la capitale économique camerounaise, une bonne partie de ces marchandises est acheminée au Tchad par Camrail, une autre entreprise de Bolloré Africa Logistics, concessionnaire du chemin de fer camerounais, auquel il a d’ailleurs été confié le projet d’extension de cette infrastructure de transport jusqu’à la capitale tchadienne.

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Published in Transport

La Compagnie du Cambodge, entreprise du groupe Bolloré, qui détenait jusqu’ici 20,32% des actions de la Société anonyme forestière et agricole du Cameroun (SAFACAM), a cédé ses actifs (en conservant une seule de ses 84 127 actions, ce qui lui permet de continuer à siéger au Conseil d’administration) à la Française SAFA, maison-mère de SAFACAM, également contrôlée par l’industriel Vincent Bolloré (photo), a annoncé le groupe éponyme dans un communiqué.

A la suite de ce reclassement des titres du groupe Bolloré, SAFA conforte sa position d’actionnaire majoritaire de SAFACAM avec désormais «68,93% du capital social et des droits de vote», tandis que la participation totale du groupe lui-même dans cette entreprise agro-industrielle cotée à la Douala Stock Exchange (DSX), demeure inchangée.

Cette transaction, dont les motivations n’ont pas été précisées par le groupe Bolloré, apprend-on, a eu lieu le 4 juin 2014. «L’opération a été réalisée hors marché et a fait franchir à SAFA, à la hausse, les seuils de 50% et de 66,57% du capital et des droits de vote de SAFACAM, et à la Compagnie du Cambodge, à la baisse, les seuils de 20%, 10% et 5%. Pour les 12 mois à venir, SAFA n’envisage pas d’opération sur les titres SAFACAM (…) et n’a pas l’intention de demander la radiation de SAFACAM de la cote», indique le communiqué susmentionné.

SAFACAM exploite environ 6000 hectares de palmiers à huile et d’hévéa dans le département de la Sanaga maritime, région du Littoral du Cameroun. Selon les états financiers rendus publics par l’entreprise en mai 2014, son résultat net comptable à fin 2013 a dégringolé de près de 40%, pour se situer à 2,871 milliards de francs Cfa, contre 4,363 milliards de francs Cfa l’année précédente.

BRM 

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La Camreroon Railways (Camrail), entreprise du groupe Bolloré Africa Logistics, concessionnaire du chemin de fer camerounais, vient de receptionner 30.000 mètres linéaires de rails neufs de 54 kg. Cette commande a été livrée par la société francaise Arcelor Mittal, pour un montant total d’un milliard de francs Cfa, annonce Camrail dans un communiqué.

Ce stock de rails, apprend-on, va permettre «la réalisation des opérations d’entretien de la voie sur le réseau ferroviaire, avec pour incidence, l’amélioration substantielle de la sécurité des circulations et des temps de parcours».

Pour rappel, le 30 août 2013, Camrail a procédé au lancement de l’opération de réhabilitation de 175 km de voie ferrée au Cameroun, entre les localités de Batschenga (région du Centre) et de Ka’a (dans la région de l’Est), le tout pour un coût total de 9 milliards de francs Cfa, avait indiqué l’entreprise.

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Published in Transport

La Cameroun Railways (Camrail), entreprise du groupe Bolloré Africa Logistics, concessionnaire du chemin de fer camerounais, a procédé du 16 au 17 mai 2014, entre les villes de Yaoundé et de Ngaoundéré, au lancement officiel de nouvelles rames de trains «couchettes», afin d’améliorer les conditions de voyage des passagers sur cet itinéraire.

Les nouvelles rames ainsi mises en service font partie des 40 voitures récemment réceptionnées par Camrail, et fabriquées par le constructeur chinois Csr Nanjing Pulszen. Ventilées ou climatisées, selon qu’on est en 1ère ou 2ème classe, ces nouvelles rames de Camrail sont équipées d’un bar-restaurant et, soulignent l’entreprise dans un communiqué, «offrent aux voyageurs confort, sécurité et convivialité ; et permettent d’améliorer de manière substantielle l’offre de transport voyageurs par train sur la relation Yaoundé-Ngaoundéré-Yaoundé».

Le lancement de ces nouveaux trains «couchettes» entre Yaoundé et Ngaoundéré a été précédé, le 5 mai 2014, par le lancement d’un train rapide (baptisé Intercity) entre Yaoundé et Douala, les deux principales métropoles du Cameroun. Autant d’innovations qui, précise le transporteur ferroviaire camerounais, font partie des «engagements pris par l’Etat et Camrail  au terme de l’avenant n° 2 à la convention de concession, signé le 04 novembre 2008. Cet avenant prévoit sur la période 2009-2020, des investissements de l’ordre de 230 milliards de FCfa, dont 158 milliards à la charge du Concessionnaire».

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Published in Entreprises

Douala International Terminal (DIT), entreprise du groupe Bolloré Africa Logistics, concessionnaire du terminal à conteneurs du port de Douala a réceptionné le 10 mai 2014 dans la capitale économique camerounaise, «quatre portiques de parc de dernière génération» de la marque finlandaise Konecranes, a annoncé l’entreprise dans un communiqué. DIT indique, par ailleurs, que les pièces de rechange de ces nouveaux portiques ont été fournies par l’entreprise britannique Paterson Simons, qui en assurera également la maintenance.

Investissement d’un montant total de 4 milliards de francs Cfa, selon DIT, ces appareils de manutention portuaire qui seront assemblés en 12 semaines, apprend-on, vont «permettre d’accroître la compétitivité de DIT au port de Douala», dans ce sens qu’ils vont accélérer «les rythmes de déchargement et d’embarquement lors des opérations de transbordement des navires (…) et accélérer la vitesse de livraison des camions», de même qu’ils «vont permettre à DIT d’augmenter ses capacités de stockage».

Concrètement, ces portiques d’une capacité de levage de 40 tonnes, souligne DIT, revendiquent «une capacité d’environ 30 mouvements de conteneurs par heure, alors que les portiques de quais de la même génération également ont une capacité d’environ 22 mouvements de conteneur par heure». Réagissant à cette nouvelle acquisition, le DG de DIT, Neville Bissett, a indiqué que «par ces investissements, nous démontrons notre engagement pour développer le port de Douala et le Cameroun. Nous mettons tous les moyens en œuvre pour que le pays continue de jouir d'une croissance positive et qu’il devienne rapidement un modèle de développement économique en Afrique».

 

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Published in Entreprises

Depuis ce 5 mai 2014, les étudiants de l’Université de Yaoundé I, la mère des sept universités publiques du pays, peuvent sillonner le campus, de bout en bout, à bord des deux «Blue bus» mis à leur disposition par le groupe Bolloré Africa Logistics, et réceptionnés le 2 mai 2014 par le premier ministre camerounais, Philémon Yang.

Ces deux bus, qui fonctionnent à l’aide d’un moteur électrique ambitionnent de faciliter la mobilité sur le campus universitaire de Yaoundé I, à environ 3500 étudiants par jour, et représentent un investissement global de 1,4 milliard de francs Cfa, selon le groupe Bolloré.

En effet, dans le cadre de son programme «Blue solutions», qui vise à faire de Bolloré Africa Logistics «un acteur mondial de premier plan dans les solutions de gestion et de stockage de l’électricité», le groupe industriel a construit un parc solaire de 288 panneaux sur le campus de l’Université de Yaoundé I.

Selon Gossan Seka, le superviseur du projet «Blue bus», ces panneaux captent l’énergie durant toute la journée, et la transfert ensuite dans une sorte de transformateur à partir duquel les bus sont rechargés (exactement comme on recharge la batterie d’un téléphone portable à partir d’une prise de courant) chaque soir (après l’arrêt de la navette) pendant 8 heures.

Commentant cette innovation dans la valorisation de l’énergie solaire, Vincent Bolloré, le PDG du groupe éponyme, a indiqué qu’avec ces deux premiers «Blue bus», le groupe qu’il dirige «ne prétend pas régler tous les problèmes de mobilité urbaine, mais fait bénéficier aux étudiants et enseignants, une technologie nouvelle et écologique déployée pour la première fois au Cameroun. C’est un investissement 100% Bolloré pour les Camerounais. Et je dois dire que son Excellence M. Paul Biya (le chef de l’Etat, Ndlr), s’est immédiatement enthousiasmé pour le projet».

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Une délégation camerounaise, conduite par Richard Ambassa Ntede, chef de la Division des Affaires juridiques et des Traités au ministère des Relations extérieures, s’est rendue à Ndjamena, la capitale tchadienne, le 4 avril 2014, afin de parachever l’accord cadre relatif à l’extension du chemin de fer camerounais au Tchad. Selon des sources proches du dossier, ledit accord est fin prêt et n’attend plus que sa signature par les ministres des Transports du Tchad et du Cameroun, qui interviendra probablement au 2ème trimestre 2014.

Bien que l’accord précise, apprend-on, que les deux parties s’accorderont plus tard sur le tracé du projet d’extension du chemin de fer camerounais au Tchad, qui sera réalisé par Camrail, filiale du groupe Bolloré Africa Logistics et concessionnaire du chemin de fer au Cameroun ; des indiscrétions fiables révèlent que les protagonistes du projet se sont déjà discrètement accordés sur le tracé définitif.

Selon nos sources, le tracé retenu partira du terminus de Camrail de Ngaoundéré (Cameroun) pour Ndjamena, la capitale tchadienne, sur une longueur de 1400 Km, pour un investissement estimé à 1400 milliards de francs Cfa. Ce tracé exclu donc l’hypothèse n°2, la plus prisée par la partie tchadienne, et qui consistait à étendre le chemin de fer camerounais de Ngaoundéré (Cameroun) à Moundou (capitale économique du Tchad), sur un linéaire de 400 Km seulement, pour un investissement de 1160 milliards de francs Cfa, afin de desservir le Nord du Tchad. Cependant, précise une source proche du dossier, «le gouvernement tchadien s’engage à construire, lui-même, l’extension de ce chemin de fer entre Ndjamena et Moundou».

Cette extension du réseau ferroviaire camerounais au Tchad constitue une véritable aubaine pour le pays d’Idriss Déby, dont «la quasi-totalité des importations et des exportations passent par le port de Douala», avait déclaré le ministre tchadien des Infrastructures et des Equipements publics, Gata Ngoulou, au cours d’une cérémonie de Camrail le 26 février 2013 à Yaoundé. Et ce dernier d’ajouter : «le moyen idoine pour l’acheminement en direction du Tchad vers ce port et vice versa, est le chemin de fer. Je peux vous dire que 60% du transport actuel de Camrail concerne le Tchad». En attendant, une bonne partie des importations tchadiennes continuera d’être transportée par route, sur le corridor Douala-Ndjamena, réputé être l’un des terreaux des tracasseries policières et de la corruption dans la zone CEMAC.

BRM

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Le ministère camerounais de l’Economie a lancé le 7 février 2014, un nouvel «appel public international à manifestation d’intérêt pour un contrat de partenariat pour l’exploitation et la maintenance du terminal conteneurs au port en eau profonde de Kribi». Cette nouvelle procédure de recrutement d’un concessionnaire du terminal à conteneurs du port en au profonde de Kribi intervient après l’annulation, en janvier 2014, du lot 2.1 de l’appel d’offres de 2008 relatif à la même prestation.

Une annulation préjudiciable au groupe Bolloré Africa Logistics qui, avait appris l’agence Ecofin de sources proches du dossier, était seul à avoir soumissionné pour cet appel d’offres, sur les cinq entreprises ayant manifesté leur intérêt pour ce marché au départ. Au rang de celles-ci, la société Maersk et un groupement conduit par le belge Jan de Nul.

La réouverture de la compétition pour la concession du terminal à conteneurs de ce qui sera le plus grand port du Cameroun et probablement de toute la côte ouest-africaine, ouvre la porte à une nouvelle bataille entre Bolloré et Necotrans, devenu son éternel rival sur les ports africains.

En effet, Si chez Bolloré Africa Logistics l’on confirme vouloir repartir à l’abordage pour décrocher ce contrat après l’annulation du dernier appel d’offres, le groupe Necotrans, qui n’a pas concouru en 2008, a clairement manifesté son intérêt pour la concession de ce terminal au sortir d’une audience accordée à son DG, Gregory Querel, à la présidence de la République du Cameroun en avril 2013.

Selon l’appel public lancé par le gouvernement camerounais, les candidats à la concession de ce terminal doivent déposer leurs dossiers au plus tard «cinq semaines après la publication dans la presse de l’appel à manifestation d’intérêt». Le document gouvernemental a été rendu public pour la première fois le 7 février 2014.

A l’issue de cet appel à manifestation d’intérêt, apprend-on, une short-list «d’au plus 5 candidats» sera établie et ces derniers participeront à un appel d’offres restreint pour la présélection de trois candidats devant participer au dialogue de pré-qualification, qui va précéder la négociation du contrat. Cette longue procédure, renseigne un expert des procédures de passation des marchés au Cameroun, devrait durer 19 mois au minimum, alors que l’accostage du premier navire au port en eau profonde de Kribi est prévue pour le mois de juin 2014. C'est-à-dire dans quatre mois.

BRM

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Pour la seconde fois en 10 jours, le Premier ministre camerounais, Philémon Yang, a publié le 22 janvier 2014 dans le quotidien gouvernemental, Cameroon Tribune, un communiqué déclarant «infructueux» le marché pour le «financement, la construction et l’exploitation du terminal à conteneurs du port en eau profonde de Kribi». Le chef du gouvernement camerounais invite par ailleurs «le soumissionnaire» à «passer retirer sa soumission sous quinzaine».

Selon les sources de l’agence Ecofin, ce soumissionnaire n’est autre que le groupe Bolloré Africa Logistics, dont l’une des entreprises, Douala International Terminal (DIT), est déjà concessionnaire du terminal à conteneurs du port de Douala. L’identité de ce soumissionnaire est d’autant plus connue qu’au cours d’une conférence de presse donnée à Yaoundé le 26 février 2013, en marge d’une cérémonie de mise en service de nouvelles locomotives acquises par Camrail, Dominique Laffont (photo), président de Bolloré Africa Logistics, avait clairement indiqué à la presse que le groupe qu’il dirige avait soumissionné pour la concession du terminal à conteneurs du port en construction à Kribi.

Le revirement du gouvernement

Le 18 juin 2013, le ministre camerounais de l’Economie, Emmanuel Nganou Djoumessi, avait mis un terme aux supputations sur l’identité de l’entreprise qui s’adjugera le contrat de concession du terminal à conteneurs du port en eau profonde de Kribi, en publiant dans le quotidien gouvernemental, une liste d’entreprises retenues pour réaliser certains projets en cours dans le pays, sous le modèle PPP (partenariat public privé). Dans ce communiqué, le ministre Nganou Djoumessi révélait que les travaux de construction du terminal polyvalent au port en eau profonde de Kribi seront effectués par Bolloré Africa Logistics.

Que s’est-il donc passé entretemps, pour que l’appel d’offres pour lequel un adjudicataire avait déjà visiblement été choisi soit ensuite déclaré infructueux ? Selon certaines sources proches du dossier, le revirement de la partie camerounaise tient du désir d’éviter le monopole dans la gestion des terminaux à conteneurs des deux plus grands ports du pays, Bolloré étant déjà opérationnel au port de Douala.

D’autres sources évoquent l’existence d’une offre finalement jugée plus intéressante, venant d’un concurrent plutôt bien connu par le groupe Bolloré. Il s’agit, apprend-on, du français Necotrans. L’on se souvient qu’au cours d’une audience à lui accordée par le secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh, en avril 2013, le DG de Necotrans, Gregory Querel, bien que s’étant appesanti sur le projet d’un «nouveau schéma d’infrastructures portuaires au port de Douala», n’avait pas caché son intérêt pour le terminal à conteneurs du port en eau profonde de Kribi.

La revanche de Necotrans ?

L’arrivée probable de Necotrans sur le futur port en eau profonde de Kribi, qui attend son premier navire au premier semestre 2014, prendrait des allures de revanche, après la bataille que cet autre opérateur français à perdu devant Bolloré sur le terminal à conteneurs du port de Conakry, en Guinée. En effet, déclaré concessionnaire du terminal à conteneurs du port de Conakry suite à un appel d’offres gagné devant les concurrents, Necotrans a vu son contrat résilié et attribué à Bolloré dès l’arrivée au pouvoir du président Alpha Condé.

Face à cette décision, Necotrans avait dû assigner le groupe Bolloré devant le tribunal de commerce de Nanterre, en France, pour «concurrence déloyale et parasitisme». Le 10 octobre 2013, le tribunal de commerce de Nanterre a rendu la décision obligeant le groupe Bolloré à verser deux millions d'euros (environ 1,3 milliard de francs Cfa) au groupe Necotrans, somme représentant le coût des travaux réalisés par son partenaire Getma, avant que la concession ne soit finalement attribuée à Bolloré Africa Logistics.

BRM

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