Tower Resources est d’ores et déjà en possession d’un programme d’exploration sur ce bloc, pour les trois prochaines années. La planification des opérations prévoit l’acquisition des données sismiques 3D en 2016, et le lancement effectif des activités de forage sur la période 2017-2018.
En plus du bloc Thali, Tower Resources est également intéressé par le bloc Dissoni, également situé dans le bassin Rio Del Rey, une extension du système d’hydrocarbures du Delta du Niger, la riche région pétrolifère du Nigeria. L’on se souvient que cet opérateur pétro-gazier avait annoncé, au mois de mai 2014, être en discussion avec le gouvernement camerounais pour l’obtention d’une licence sur ce bloc.
En effet, selon Tower Resources, le bloc Dissoni est adjacent à des «blocs existants, qui ont une longue histoire de production pétrolière». La découverte Oak en 2012, sur le bloc adjacent Bolongo par Glencore, est un «élément rassurant sur son potentiel», soutient la firme pétro-gazière.
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Officiellement présenté le 17 juin 2015 à Yaoundé, la capitale camerounaise, le dernier rapport du Comité national de suivi et de mise en œuvre de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (Itie), révèle que pour le compte de l’année 2013, l’activité des industries extractives a généré des recettes globales d’un montant de 830 milliards de francs Cfa, soit 5,4% du PIB du pays. Ces revenus sont cependant en baisse de 2%, par rapport à l’année 2012.
Comme à l’accoutumée, ces revenus sont principalement générés par l’industrie pétrolière, qui est pour l’instant la plus dynamique et la mieux structurée dans le pays. Selon les chiffres du comité Itie, la Société nationale des hydrocarbures (SNH), le mandataire de l’Etat dans l’exploitation pétrolière, a généré des recettes de plus de 500 milliards de francs Cfa, contre 202 milliards de francs Cfa pour les 14 autres sociétés pétrolières qui ont fait l’objet de l’enquête du Comité national Itie.
Fait nouveau cependant, ce rapport révèle l’arrivée de nouvelles richesses du sous-sol dans le portefeuille des exportations camerounaises. Il s’agit principalement, apprend-on, du diamant, du saphir, du marbre, du granite, du calcaire, de l’argile et de l’or, dont les quantités exportées sont encore jugées insignifiantes.
Ce rapport 2013 est le 2ème du Comité national Itie, depuis l’admission du Cameroun au statut de «pays conforme» le 17 octobre 2013. Afin de garder ce statut, qui, selon certains avis, rassure les investisseurs sur la pratique de la transparence dans le pays, le Cameroun se doit de maintenir les performances qui l’y ont conduit, en publiant régulièrement et en vulgarisant les rapports sur son secteur extractif.
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L’embellie actuellement observée dans la production pétrolière au Cameroun devrait être de courte durée. En effet, après le franchissement, pour la première fois depuis 2002, de la barre de 100 000 barils par jour au cours des quatre premiers mois de l’année 2015, le rythme de production retombera à 65 000 barils par jour au cours de l’année 2018.
L’information est révélée par l’agence de notation américaine Standard & Poor’s (S&P), qui cite les prévisions du gouvernement camerounais, dont le bras séculier dans l’exploration et l’exploitation des ressources pétrolières est la Société nationale des hydrocarbures (SNH).
Cependant, dans l’immédiat, selon les projections de cette entreprise publique, la production pétrolière au Cameroun devrait doubler en 2016, à environ 57 millions de barils, contre 27 millions de barils en 2014 et 24,4 millions de barils en 2013.
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A fin avril 2015, le Cameroun a produit 4548,6 millions de pieds cubes de gaz, en hausse de 4,77% comparé à la même période l’année dernière, annonce la Société nationale des hydrocarbures (SNH), le bras séculier de l’Etat camerounais dans l’exploration et l’exploitation pétro-gazière.
Selon les statistiques de la SNH, cette production est principalement issue du champ Sanaga Sud, situé au large de la cité balnéaire de Kribi, duquel ont été extraits un peu plus de 3801 millions de pieds cubes de gaz sur la période considérée.
Les 747,5 millions de pieds cubes restants, apprend-on, ont été produits sur le champ gazier de Logbaba, exploité par la société britannique Victoria Oil & Gas (VOG) dans la banlieue de la ville de Douala, la capitale économique du pays.
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Au cours des quatre premiers mois de l’année 2015, la production pétrolière au Cameroun a franchi la barre de 100 000 barils par jour (contre une moyenne de 60 000 barils par jour par le passé), selon la Société nationale des hydrocarbures (SNH), qui précise dans un communiqué publié le 4 juin 2015, que cela n’était plus jamais arrivé au pays depuis 2002.
Ce rythme soutenu de la production a induit une augmentation du volume global de brut produit au 30 avril 2015 de 17,34%, à 10,33 millions de barils, informe la SNH, l’entreprise publique qui fait office de bras séculier de l’Etat camerounais dans l’exploration et la production pétrolière.
Pour rappel, depuis le début de l’année 2014, la production pétrolière est continuellement en hausse au Cameroun, grâce à l’entrée en activité de quatre nouveaux champs pétroliers. Il s’agit notamment du champ Mvia, situé en on-shore dans le bassin Douala-Kribi-Campo, qui est entré en production au mois de novembre 2013 ; puis les champs Padouk, inter Inoua-Barombi et Barombi, tous entrés en production au cours de l’année 2014.
Face à cette embellie observée dans la production pétrolière au Cameroun, en dépit de la baisse des cours mondiaux du brut, un doublement de la production est annoncé dès 2016, soutient la banque mondiale dans ses Cahiers économiques sur le Cameroun. «Selon les projections de la Société nationale des hydrocarbures, la production pourrait atteindre les 57 millions de barils en 2016, à comparer aux 24,4 millions de barils de 2013», souligne l’institution de Bretton Woods.
BRM
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Tradex, entreprise publique camerounaise opérant dans le trading, le soutage maritime et la distribution des produits pétroliers, vient d’annoncer l’entrée dans son capital du groupe suisse Geogas, présenté comme étant le «leader de la fourniture du gaz butane sur la côte ouest-africaine». Cette prise de participation dont l’ampleur n’a pas été précisée intervient, apprend-on, après «plusieurs années de partenariats» entre les deux entreprises, sur la fourniture du gaz domestique.
Selon Tradex, porte-étendard des nationaux dans la distribution des produits pétroliers au Cameroun, «cet investissement de Geogas découle de la volonté de l’entreprise de renforcer sa présence au Cameroun et de s’allier à un acteur offrant un potentiel de croissance à long terme, afin de développer à ses côtés une présence régionale forte».
Grâce à ce nouvel actionnaire, Tradex s’attache surtout l’expertise et l’expérience d’un opérateur de rang mondial, pouvant contribuer à ses ambitions d’expansion sur le marché pétrolier de l’Afrique centrale. Filiale de la Société nationale des hydrocarbures (SNH), le bras séculier de l’Etat camerounais dans le secteur pétrolier, Tradex, qui est arrivé sur le marché de la distribution des produits pétroliers il y a à peine 10 ans, dispose de nos jours d’un réseau de 76 stations-services au Cameroun, en République centrafricaine et au Tchad.
Après le super, le pétrole lampant et le gasoil, Tradex s’est lancé dans la distribution du gaz domestique en 2013, et revendique de nos jours le leadership dans la fourniture du GPL (Gaz de pétrole liquéfié) dans la zone CEMAC.
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La transaction relative à la prise des intérêts additionnels par les compagnies Lukoil et NewAge dans le permis Etinde, dans l’off-shore camerounais, s’achèvera dans quinze jours, suite à la publication déjà effective du décret présidentiel (signé par le chef de l’Etat camerounais le 6 février 2015) à cet effet dans le Journal officiel, a annoncé le 24 février Bowleven Plc.
Le pétro-gazier britannique basé à Edinburgh souligne qu’il doit recevoir à l’achèvement de la transaction 170 millions $ (environ 85 milliards de fCfa) de Lukoil et NewAge, qui prennent respectivement 30% et 10% d’intérêts additionnels pour une considération totale de 250 millions de dollars (environ 125 milliards de FCfa).
Au terme de la transaction, le statut d’opérateur sera transféré à New Age, via sa filiale locale Camop, sur le permis Etinde qui est un ensemble de trois blocs offshores couvrant 2316 km2. Bowleven Plc se retrouvera avec 20% d’intérêt, contre 30% pour New-Age, 30% pour Lukoil et 20% pour la compagnie pétro-gazière camerounaise, la société nationale des hydrocarbures(SNH).
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Sterling Cameroon Ltd prendra les 50% d’intérêt restant de la compagnie Murphy Cameroon Ntem Oil Co dans la concession Ntem de 2319 km2, située au large du Cameroun, sur laquelle elle évoluera avec un statut d’opérateur, a annoncé le 17 février 2014 la maison-mère Sterling Energy Plc cotée à Londres.
Selon le pétro-gazier britannique, sa filiale camerounaise entièrement détenue, a signé l’accord dans ce sens avec Murphy Cameroon Ntem, filiale d’Akansas Murphy Oil, qui se retire ainsi de cette concession. La transaction reste assujettie à l’approbation des autorités camerounaises mais, une fois achevée, Sterling Cameroon détiendra à 100% cette concession, qui est un vaste bloc sous-exploré, située à une profondeur d’eau variant entre 400 et 2000 m dans la zone orientale pétrolifère du bassin Douala-Rio Muni.
«Sterling espère travailler étroitement avec la compagnie pétrolière du Cameroun, la société nationale des hydrocarbures (SNH), pour décider du plan de la poursuite de l’exploration de ce bloc sous-exploré, suite au retrait de Murphy», a commenté Alastair Beardsall, CEO de Sterling.
En avril 2014, Sterling Cameroon avait annoncé les résultats du premier puits d’exploration Bamboo-1 qui avait atteint une profondeur totale de 4747 m, et dont les données n’avaient pas confirmé la présence d’hydrocarbures commercial dans les objectifs entrecoupés.
Sterling Energy Plc est une compagnie d’exploration du pétrole et du gaz qui possède déjà des intérêts dans des projets à fort potentiel à Madagascar, en Mauritanie et dans le Somaliland.
Golar LNG Ltd, listée sur Oslo Stock Exchange et le NASDAQ, va entrer avec sa technologie de liquéfaction flottante (GoFLNG) dans le projet gazier de Kribi, dans la région du Sud du Cameroun, par un contrat de travail à façon qui reste à finaliser avec la Société nationale des hydrocarbures (SNH) et la filiale camerounaise du pétrolier franco-britannique Perenco.
Ce propriétaire et exploitant mondial de navires méthaniers a dévoilé, le 24 décembre 2014, la signature, dans ce sens, avec les deux partenaires du projet, d’un protocole d’accord portant sur l’exportation de 500 milliards pied-cubes de réserves de gaz naturel, allouées à partir du champ gazier de Kribi, vers les marchés mondiaux.
Golar LNG compte assumer cette tâche, sur ce qu’il considère comme étant le «premier projet d’exportation du GNL offshore en Afrique», au moyen de son usine flottante Golar HIlli, qui est en cours de construction au chantier naval de Keppel à Singapour.
Des accords commerciaux définitifs sur ce projet interviendraient, souligne l’entreprise, au cours du premier semestre 2015, pendant que les licences et les agréments nécessaires seront obtenus pour la production, la liquéfaction et l’exportation des réserves avec, en vue, la production commerciale qui débutera au premier trimestre 2017.
D’après Golar LNG Ltd, la SNH et son partenaire Perenco projettent également de produire à Kribi, pour le marché local, du gaz de pétrole liquéfié (GPL) à hauteur de 1,2 million de tonnes par an sur une période d’environ huit ans.
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La Société nationale des hydrocarbures (SNH) vient d’annoncer que les réserves de gaz naturel du Cameroun ont été réévaluées à la hausse, passant de 144 milliards à 154 milliards de mètres cubes. Cette hausse de 10 milliards de mètres cubes fait suite à de nouveaux travaux d’exploration effectués dans certains champs pétro-gaziers du pays par des opérateurs sous contrat avec l’Etat du Cameroun.
Cette augmentation des réserves de gaz naturel survient après l’explosion de la production de cette ressource naturelle dans le pays, depuis le début de l’année 2014. En effet, selon les statistiques de la SNH, la production gazière du Cameroun «s’est établie à 4343,4 millions de pieds cubes sur les quatre premiers mois de l’année 2014, contre 93,4 millions de pieds cubes pour la même période en 2013».
A fin octobre 2014, a encore indiqué le bras séculier de l’Etat dans l’exploitation pétrolière au Cameroun, au sortir de son Conseil d’administration du 2 décembre 2014, la production gazière a de nouveau connu une augmentation de 124% à 9 160 millions de pieds cubes par rapport à la même période en 2013.
Cette embellie du secteur gazier, souligne la SNH, le Cameroun l’a doit au champ Sanaga Sud, dont la production est sans cesse croissante, et au champ Logbaba, dont l’exploitation par la société Rodeo Development, filiale de la britannique Victoria Oil & Gas, a donné lieu à la mise en service, en novembre 2014 dans la ville de Douala, de la toute première unité de traitement du gaz naturel d’Afrique subsaharienne.
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