La Kribi Power Development Corporation (KPDC) a diffusé dans la presse camerounaise le 28 mars 2013, un publi-reportage annonçant la mise en activité «effective» de la Centrale à gaz de Kribi, anticipant ainsi sur la date d’avril 2013 annoncée il y a quelques jours par le DG adjoint de KPDC, lors d’une récente visite d’une délégation d’administrateurs de la Banque africaine de développement (BAD) sur le site de construction de cette infrastructure.
La centrale devra injecter dans le réseau électrique camerounais 216 MW d’énergie électrique supplémentaire.
La Centrale à gaz de Kribi était prévue pour entrer en activité en décembre 2012. Une échéance qui n’avait pas été respectée du fait de l’incapacité de la Société nationale des hydrocarbures (SNH) à approvisionner la centrale en gaz, ce qui avait fait subir au pays des délestages dès le mois de janvier, Aes Sonel ayant déclaré qu’elle comptait sur la mise en service de cette centrale pour satisfaire les besoins de consommation durant la saison sèche qui couvre les trois premiers mois de l’année, et qui est caractérisée par la baisse de la production d’électricité.
Finalement, la SNH avait promis d’achever les travaux de construction du gazoduc et de pouvoir approvisionner la centrale en gaz, de manière à la rendre opérationnelle dès le 23 mars 2013. Promesse enfin réalisée.
La centrale à gaz de Kribi aura coûté 173 milliards de FCFA et son extension prévue par le gouvernement camerounais et KPDC devrait porter sa capacité de production à 330 MW d’ici quelques années.
Les rapports conflictuels entre les administrateurs du CNIC et l’ingénieur et architecte naval sud-coréen sont à l’origine du limogeage de ce dernier.
Le communiqué à l’issue desdites assises indique que Seoung-Rok Yang, un ingénieur sud-coréen, est nommé directeur général du Chantier naval et industriel du Cameroun (CNIC), en remplacement de son compatriote, Moon-Kwi-Ho. Celui-ci avait hérité des rênes de l’entreprise à capitaux publics relevant du portefeuille de la Société nationale des hydrocarbures (SNH) en septembre 2010, en qualité de directeur général délégué pour une période d’un an éventuellement renouvelable.
Ces derniers mois, les rapports entre lui et le conseil d’administration se sont envenimés. Notamment au sujet de l’option choisie pour l’exploitation du yard pétrolier de Limbe, en projet depuis 2001. Le gouvernement camerounais a décidé d’en faire un yard de réparations navales, contrairement à l’avis de son partenaire sud-coréen qui souhaite plutôt un yard de constructions navales. Avec la désignation d’un nouveau manager à la tête du CNIC, la querelle est désormais close.
Seoung-Rok Yang qui est attendu au Cameroun dans les tout prochains jours est appelé à respecter le chronogramme des activités de construction du yard pétrolier de Limbe. Lequel prévoit notamment l’obtention, dans un délai d’un à deux mois, de la levée de suspension des décaissements de la Banque africaine de développement (BAD). Comme pour dire que le principal défi qui attend le sud-coréen est de convaincre les bailleurs de fonds de libérer les quelque 80 milliards F CFA attendus d’eux.
GCM
Avec actuellement 31 stations-service réparties à travers le triangle national, Tradex, entreprise à capitaux publics relevant du portefeuille de la Société nationale des hydrocarbures (SNH) affiche clairement son ambition : être leader dans son secteur d’activité au Cameroun. Raison pour laquelle l’extension du réseau Tradex se poursuit à travers le pays.
L’inauguration de la 32e station service du côté de Mvolyé à Yaoundé est annoncée dans les tous prochains jours. L’avènement de Tradex dans le marché de la distribution des produits pétroliers fait suite à la libéralisation d’un secteur, naguère contrôlé par des multinationales.
Au regard de la qualité des produits commercialisés et du service, l’entreprise que dirige Perrial Nyodog a littéralement damé le pion ses concurrents.
Signé le 12 janvier dernier, le contrat concerne le bloc Fako situé au pied du Mont Cameroun et fait suite aux travaux prospectifs effectués par l’entreprise américaine déjà active au Cameroun dans les blocs Ndian River et Kombe-N’sepe. en partenariat avec Perenco.
Ce contrat de partage couvre une superficie de 1289 km². Il a été signé côté camerounais par le ministre de l’Industrie, des Mines et du Développement technologique, Emmanuel Bonde et l’administrateur DG de la Société Nationale des Hydrocarbures (SNH), Adolphe Moudiki. Côté américain le signataire était le vice président et directeur national de Kosmos Energy Cameroon HC, Christopher Stone.
Aussi devra-t-on s’attendre au démarrage à brève échéance d’une activité de recherche pétrolière de ce côté, alors que, jusqu’alors on attribuait au bloc du pied du mont Cameroun un caractère éventuellement nocif du fait de sa proximité avec la ligne volcanique.
Pour ce faire, Kosmos Energy Cameroon HC mobilisera la somme de 9 milliards de F CFA au titre des frais de recherche. La société américaine s’est aussi engagée à réaliser ce programme de recherche sur cette zone pendant six ans, reparti sur trois sessions de deux ans chacune.