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Yaoundé - 28 avril 2024 -

Dans la dernière édition de ses «cahiers économiques» sur le Cameroun, récemment présentée à la presse dans la capitale camerounaise, la représentation locale de la Banque mondiale révèle que «la production de pétrole et de gaz au Cameroun devrait augmenter sensiblement au cours des années à venir».

Les prévisions sont d’autant plus intéressantes que, révèle la même source, «à moyen terme, la production pétrolière pourrait plus que doubler grâce à l’exploitation de nouveaux gisements pétroliers. Selon les projections de la Société nationale des hydrocarbures (SNH), elle pourrait atteindre les 57 millions de barils en 2016, à comparer aux 24,4 millions de barils de 2013».

Pour rappel, la SNH, le mastodonte public de l’exploitation pétrolière au Cameroun, a déjà projeté pour cette année 2014, une augmentation de la production nationale de l’ordre de 24% à 30 millions de barils, grâce notamment à l’entrée en production, depuis novembre 2013, du champ pétrolier de Mvia, situé en on shore dans le bassin Douala-Kribi-Campo.

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Neuf entreprises camerounaises figurent dans le classement des 500 meilleures entreprises africaines, que vient de publier l’hebdomadaire panafricain Jeune Afrique. Sur les neuf entreprises, cinq sont des entreprises opérationnelles dans le secteur de l’énergie, tandis que deux exercent dans le secteur des télécoms, contre une seule dans le secteur de l’agro-alimentaire.

Dans le détail, dans ce top 500 des entreprises africaines, le secteur énergétique camerounais est représenté par la Société nationale de raffinage (Sonara), classée première dans le sous-région Afrique centrale ; la société nationale des hydrocarbures (Snh), 2ème dans la sous-région, le groupe AES qui est présente dans la production et la distribution de l’électricité ; Tradex, filiale de la Snh spécialisée dans le trading et la distribution des produits pétroliers ; et Corlay Cameroun, qui distribue les produits pétroliers à travers ses stations-services MRS.

Les télécommunicants sont représentés dans ce classement par MTN et Orange Cameroun, les deux opérateurs de téléphonie mobile dans le pays, tandis que la Société anonyme des Brasseries du Cameroun, filiale locale du groupe Castel, est la seule représentante du secteur agro-alimentaire. La liste des entreprises camerounaises dans le top 500 de Jeune Afrique est complétée par CFAO Cameroun, dont les activités dans le pays sont assez diversifiées.

Cette prédominance des entreprises du secteur énergétique au Cameroun est transposable à l’ensemble du classement, puisque les deux premières sociétés africaines, selon le classement, sont l’Algérienne Sonatrach et l’Angolaise Sonangol, deux mastodontes du secteur des hydrocarbures en Afrique.

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Le divorce est prononcé entre les actionnaires fondateurs de la société de transformation d’acier et de métaux industriels dénommée International Business Corporation (IBC), et son partenaire d’affaires, la Société nationale des hydrocarbures (SNH). Selon un communiqué publié par la SNH, la Cour commune de justice et d’arbitrage (Ccja) d’Abidjan, instance juridique de l’Ohada, a, le 15 janvier 2014, débouté IBC de sa plainte pour «abus de majorité» contre la SNH, et l’a condamné à payer à l’entreprise bras séculier de l’Etat camerounais dans l’exploitation pétrolière, la somme de 2,1 milliards de francs Cfa.

En effet, apprend-on, constatant les pertes cumulées par IBC et les difficultés qu’éprouvait cette entreprise à rembourser les fonds à elle prêtée par la SNH, actionnaire majoritaire d’IBC avec 61% du capital, la société pétrolière a décidé, au cours d’un conseil d’administration, de déchoir le PDG d’IBC, Léopold Ekwa Ngallé, de son super titre, et de procéder aux nominations d’un DGA, d’un PCA et d’un directeur financier.

Une décision que vont contester M. Ekwa Ngallé et d’autres partenaires avec lesquels il détient 39% du capital d’IBC. Ces actionnaires minoritaires saisissent alors la Ccja à Abidjan, pour arbitrage du litige avec l’actionnaire majoritaire qu’est la SNH. D’où la décision rendue «en premier et dernier ressorts» le 15 janvier 2014.

Mais, la SNH, en plus de la victoire remportée sur son partenaire d’affaires à la Ccja, révèle que depuis le 8 octobre 2012, elle a déposé devant le Tribunal criminel spécial, une plainte contre les dirigeants d’IBC, pour détournements de deniers publics. «L’affaire suit encore son cours», souligne la SNH.

Entreprise publique camerounaise du secteur pétrolier, la SNH conduit depuis des années une politique de diversification de ses activités, au moyen de prises de participations dans certaines entreprises. Il en est ainsi de Tradex, bien implantée dans la distribution et le trading des produits pétroliers au Cameroun, en RCA et au Tchad ; d’Hydrac, un laboratoire d’analyse des hydrocarbures ; de Chanas assurances, du Chantier naval et industriel du Cameroun, d’IBC…

BRM

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Selon les statistiques que vient de révéler la Société nationale des hydrocarbures (SNH), le Cameroun a produit 24,2 millions de barils de pétrole en 2013, dont 15,2 millions de barils revenant à l’Etat et 8,9 millions de barils pour les sociétés partenaires du Cameroun dans l’exploitation pétrolière. Cette production, si l’on s’en tient aux chiffres de la SNH, est de 2 millions de barils supérieure à celle de 2012, qui avait culminée à 22,6 millions de barils, dont 14,7 millions de barils revenant à l’Etat.

Les ventes de pétrole par l’Etat camerounais en 2013 quant à elles, apprend-on, ont atteint un peu plus de 832 milliards de francs Cfa sur une prévision budgétaire de 708 milliards de francs Cfa (en hausse de 124 milliards), contre 785 milliards de francs Cfa en 2012, soit une hausse de plus de 47 milliards de francs Cfa. Sur cette enveloppe, la SNH dit avoir transféré au trésor public, en 2013, la somme de 553 milliards de francs Cfa, contre 510 milliards de francs Cfa en 2012.

En 2014, l’Etat camerounais mise sur une production pétrolière globale d’environ 30 millions de barils, soit plus de 6 millions de barils en plus par rapport à l’année 2013. Cette prévision d’évolution de la production pétrolière dans le pays en 2014 est assise sur l’entrée en production, depuis le mois de novembre 2013, du champ de Mvia, situé en onshore dans le bassin Douala-Kribi-Campo.

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Selon Financial Afrik, Ogar, le leader du marché de l’assurance au Gabon, vient de faire une offre pour l’acquisition des parts de Mme Jacqueline Cassalegno (photo), dans le capital de la compagnie d’assurances camerounaise Chanas, qui en 2012 détenait encore 25% des parts de marché dans le pays.

L’assureur gabonais serait disposé à mettre sur la table la somme de 1,6 million d’euros, soit un peu plus d’un milliard de francs Cfa, pour acquérir les 35% du capital de Chanas détenus par l’ancienne toute puissante PDG de Chanas Assurances, qui est presque tombée en disgrâce en septembre 2013 à l’issue d’un long bras de fer avec les administrateurs et autres actionnaires de la compagnie.

Cependant, apprend-on de la même source, il sera difficile pour Ogar de réaliser l’affaire, dans la mesure où, non seulement les parts du capital de Mme Cassalegno sont mises «sous séquestre», mais aussi parce que des actionnaires de poids de Chanas tels que la Société nationale des hydrocarbures (Snh), ne regardent pas d’un œil intéressé la proposition gabonaise.

En rappel, c’est le 13 septembre 2013, au cours d’un conseil d’administration de crise, que Mme Cassalegno a perdu, contre son gré, sa casquette de PDG de Chanas, avec la nomination d’Henri Ewélé au poste de DG. Les administrateurs de la compagnie, après plusieurs mois de tractations, réussissaient ainsi à implémenter une recommandation de la CIMA, le gendarme de l’assurance en Afrique central et de l’Ouest, dont la PDG ne voulait pas en entendre parler.

Depuis son éviction du poste de PDG, Mme Cassalegno, qui avait boudé la cérémonie d’installation du nouveau DG déjà suspendu par ses soins au moment de sa désignation, se fait jusqu’ici discrète. Mais des sources au fait du dossier redoutent qu’elle soit en train de se préparer pour mieux revenir aux affaires, directement ou indirectement. L’opération que tente Ogar pourrait bien s’inscrire dans cette logique.

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Le 30 novembre 2013 devant la Commission des finances de l’Assemblée nationale, le ministre camerounais des Finances, Alamine Ousmane Mey, a révélé que le pays table en 2014 sur une production pétrolière d’un peu plus 30 millions de barils, pour des recettes devant atteindre 718 milliards de francs Cfa, ainsi que le prévoit le projet de loi des finances 2014 actuellement examiné par les députés.

Cette production devrait donc être en hausse (au 31 octobre 2013, la production se situe officiellement à 19,7 millions de barils), grâce à l’entrée en production du champ pétrolier de Mvia situé en onshore dans le bassin Douala-Kribi-Campo, et dont le démarrage des activités, révèle la Société nationale des hydrocarbures (SNH), est effectif depuis ce mois de novembre 2013.

En rappel, entre 2009 et 2011, la production pétrolière du Cameroun est passée de 26,8 millions à 21,4 millions de barils, soit une baisse de 5,4 millions de barils en 2 ans. Depuis 2012, la SNH annonce une remontée de la production nationale, qui était projetée à 24,4 millions de barils en 2012.

Au finish, seulement 22,5 millions de barils avaient été effectivement produits, selon les chiffres de la SNH, soit 2 millions de barils en moins que les prévisions de départ.

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«L’énergie est la reine de la bataille du développement et du progrès. Et cette bataille, nous allons la gagner», a promis le Président Paul Biya le 15 novembre 2013 à Douala, juste avant de couper le ruban symbolique marquant l’ouverture officielle de l’unité de traitement de gaz naturel de Logababa-Ndog-Passi, que le ministre de l’Energie, Basile Atangana Kouna, a présenté comme étant une grande première en Afrique sub-saharienne.

Tout en remerciant les responsables de la société Rodeo Developement LTD, dont il a apprécié «à leur juste valeur les investissements réalisés dans le champ gazier de Ndog-Passi», le chef de l’Etat camerounais a indiqué que ce projet aura des «effets positifs au plan économique, technologique et social, pour les populations et les entreprises de la ville de Douala».

La centrale à gaz naturel de Logbaba-Ndog-Passi est le fruit d’un partenariat public-privé, notamment entre la Société nationale des hydrocarbures (SNH) et l’entreprise Rodeo Developement LTD, filiale de la Britannique Victoria Oil & Gas. Depuis le mois de janvier 2012, à travers un pipeline long de 16 Km, la centrale à gaz naturel de Logbaba livre son combustible à 18 entreprises industrielles dans la capitale économique du Cameroun.

Investissement d’un montant total d’environ 50 milliards de francs Cfa, cette centrale à gaz naturel, qui a généré 100 emplois directs, revendique une capacité de production journalière d’environ 1,4 million de m3. Les responsables de Rodeo Developement LTD envisagent d’ailleurs de forer de nouveaux puits dès 2014, et accroître ainsi sa production, comptant sur des réserves actuellement estimées à 11 milliards de m3 de gaz.

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Selon la Société nationale des hydrocarbures (SNH), l’entreprise publique qui est le bras séculier de l’Etat du Cameroun dans le secteur pétrolier, 65 puits d’exploration et d’appréciation ont été forés au Cameroun entre 2008 et 2013.

Le dynamisme observé dans la recherche pétrolière au Cameroun au cours des six dernières années, et qui a conduit à 9 découvertes d’hydrocarbures, renseignent les statistiques de la SNH, peut se justifier par une baisse constante de la production pétrolière nationale.

En effet, officiellement, la production de pétrole au Cameroun, qui se situait à 30,70 millions de barils en 2008, a régulièrement chuté à partir de 2009 (26,6 millions de barils), pour finalement atteindre 21,6 millions de barils en 2011.

En 2012, cette production a légèrement augmenté. Elle a culminé à 22,3 millions de barils, selon la SNH, contre des prévisions de production gouvernementales de 24 millions de barils.

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Le groupement d’entreprises constitué par Instrumelec et ITS, a été retenu pour la réalisation du marché pour la rénovation des installations électriques à l’immeuble siège de la Société nationale des hydrocarbures (SNH, photo), à Yaoundé.

Ce marché, d’un montant total de 542,1 millions de francs Cfa et objet d’un appel d’offres lancé le 23 juillet 2013, apprend-on, va se réaliser dans un délai de 11 mois.

Le groupement d’entreprises adjudicataire du marché, selon le communiqué rendu public par le ministre des Marchés publics, a un délai de sept jours pour se présenter à la direction générale des marchés d’infrastructures du ministère des Marchés publics, pour la signature du contrat de marché.

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«Nous avons repris nos activités en République centrafricaine depuis le mois d’août 2013». Cette déclaration est d’Emmanuel Tamnga, le directeur commercial de la société de Trading et d’exportation de pétrole brut et de produits pétroliers (Tradex), cité par Le Quotidien de l’Economie.

Selon ce responsable de cette société pétrolière camerounaise, qui dispose de 20 stations services en République centrafricaine, seulement 80% du réseau de distribution de Tradex Centrafrique est actuellement opérationnel. «La remise aux normes des stations vandalisées [après le départ de Bozizé du pouvoir] est en cours», confie M. Tamnga.

Ce dernier annonce également un projet de construction de nouvelles stations-services dans ce pays désormais contrôlé par la rébellion de la Séléka. Avant la fin de cette année, a-t-il encore révélé, Tradex va inaugurer ses deux premières stations-services dans la ville de Ndjaména, au Tchad, sous le label de Tradex Tchad SA.

Entreprise publique camerounaise, filiale de la Société nationale des hydrocarbures (SNH), Tradex, après ses activités dans le trading des produits pétroliers et le soutage maritime, est devenu le porte étendard des nationaux dès son arrivée sur le marché de la distribution des produits pétroliers.

Cette année, Tradex s’est lancé dans la distribution du gaz domestique, en mettant sur le marché 30 000 bouteilles neuves de 12 Kg, équipées d’un compteur de contrôle de la consommation.

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