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Yaoundé - 28 avril 2024 -

Le président de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC), Fortunato-Ofa Mbo Nchama, a achevé à la mi-février 2019 une visite de travail en Arabie saoudite. Il a rencontré Nasser B. Al-Kahtani, le directeur exécutif du Programme du Golf arabe pour le développement (AGFUND).

De cette rencontre, l’on apprend que les échanges ont porté sur l’implémentation d’un programme d’appui aux populations les plus vulnérables, à travers la création d'établissements de microfinances dans les six pays de la CEMAC : Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad.

Un investisseur social a déjà été identifié

Le démarrage des activités de ces établissements de microfinance est prévu cette année 2019. Cela permettra d’octroyer environ 37 000 financements aux petits investisseurs, dans le cadre de la réduction de la pauvreté dans la zone CEMAC.

L’autre information glanée à l’issue de la rencontre entre Fortunato-Ofa Mbo Nchama et Nasser B. Al-Kahtani, est que la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA) interviendra également dans ce projet, à travers une assistance technique qui sera fournie au lancement des activités.

S.A

Published in Microfinance

La Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) vient de publier une revue de la stabilité financière en zone Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, et Tchad).

S’agissant des activités monétiques bancaires, la Beac indique que, le nombre de cartes en circulation s’est accru d’environ 10,0 %, passant de 1,8 million en 2016 à 2,1 millions en 2017, à la faveur d’une forte augmentation des cartes Gimac (Groupement interbancaire monétique de l’Afrique centrale). Ces dernières sont passées de 63 000 à 220 000, entre janvier et décembre 2017.

Cette croissance a eu le don de booster la plateforme de la monétique interbancaire dans la sous-région qui a traité 500 000 opérations en 2017, pour une valeur de 28,2 milliards de transactions contre 128 000 opérations en 2016. L’on observe ainsi une augmentation de 372 000 opérations au cours de la période sous revue.

Néanmoins, constate la Beac, le secteur a été confronté, entre autres, à l’hétérogénéité de technologies rencontrées sur le marché, susceptible de freiner l’interopérabilité, la perfectibilité et les retards dans la communication de l’information par les assujettis au régulateur. Sans oublier la fraude et la falsification, en raison du nombre élevé de cartes à pistes magnétiques encore en circulation.

Sylvain Andzongo

Published in Finance

La filiale au Tchad du groupe bancaire Orabank a été agréée par le ministère camerounais des Finances, pour officier en qualité de Spécialiste en valeurs du Trésor (SVT) sur le marché des titres publics de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), pour le compte de l’Etat du Cameroun, apprend-on dans une note officielle. 

Avec le recrutement d’Orabank Tchad, le réseau des SVT du Cameroun sur le marché des titres publics de la Banque centrale des Etats de la CEMAC affiche désormais 17 institutions bancaires (contre 13 jusqu’en 2015) installées au Cameroun (8), au Gabon (3), en Guinée équatoriale (1), au Tchad (2), au Congo (1) et en République centrafricaine (2).

Grâce à cet élargissement de son réseau de SVT, le Trésor public camerounais accroît ainsi ses capacités à pouvoir mobiliser les fonds sur le marché des titres de la BEAC, notamment lors des émissions d’obligations du Trésor assimilables (OTA), titres de créance de long terme sur lesquels le Cameroun remporte jusqu’ici un succès mitigé, à la différence des bons du Trésor assimilables (BTA), qui sont des titres de court terme, sur lesquels les investisseurs se ruent à chaque émission.

BRM

Lire aussi:

15-01-2016 - Le Cameroun recrute trois autres banques comme SVT pour ses émissions de titres à la BEAC

Published in Finance

Après une chute de 1,9% au dernier trimestre de l’année 2018, les cours mondiaux des produits agricoles exportés par les six pays de la CEMAC (cacao, café, coton, etc.), repartiront à la hausse en 2019, à hauteur de 2% par rapport à leur niveau en fin d’année 2018.

Ces projections révélées par la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), institut d’émission des pays de la CEMAC, révèlent également une augmentation de 5% des prix des métaux exportés par la CEMAC au cours de l’année 2019, après une stagnation observée au 4ème trimestre 2018.

Cette hausse des cours mondiaux, souligne la Banque centrale, se situe dans une «perspective de baisse des quantités offertes et de maîtrise des contentieux commerciaux».

 

BRM

Published in Agriculture

C’est encore de façon discrète que l’on apprend, ce mois de février 2019, que la Commission des marchés financiers (CMF) du Cameroun a physiquement fusionné avec le gendarme sous-régional, la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf) dont le siège est à Libreville, au Gabon.

Le délai initial était le 30 novembre 2018, conformément à la décision prise le 31 octobre 2017 par les chefs d'Etat de la Cemac concernant l'unification des marchés financiers d'Afrique centrale.

Le Tchadien Nagoum Yamassoum (photo), nommé lors de cette même conférence des chefs d'Etat de Ndjamena, le 31 octobre 2017, va présider la Cosumaf new-look pour une période de cinq ans, au détriment du Camerounais Jean Claude Ngbwa. Ce dernier, lui, avait été nommé à la tête de la CMF nationale par décret présidentiel, il y a trois ans. M. Ngbwa n’a donc pas pu achever son mandat initial de cinq ans en terre camerounaise.

Selon des informations fiables, quelques cadres camerounais travaillant jusque-là à la CMF à Douala ont été incorporés dans la nouvelle Cosumaf à Libreville. L’autre partie du personnel camerounais a été remerciée, y compris Jean Claude Ngbwa.

Une source qui a suivi de près la fusion des régulateurs, révèle : « Dans le schéma cible de la nouvelle Cosumaf, l'idée d'un poste de vice-président ou de CEO qui reviendrait au Cameroun et qu’aurait pu occuper logiquement le président de la CMF n’a pas prospéré. Encore moins l’idée selon laquelle la CMF soit une antenne nationale de la nouvelle Cosumaf ».

En octobre 2017,  les chefs d'Etat de la Cemac avaient décidé de l'unification des marchés financiers d'Afrique Centrale. L'acte additionnel y relatif a mandaté la Banque centrale pour conduire la fusion (régulateurs, bourses, dépositaires centraux, banques de règlement) au plus tard le 30 juin 2019. Les régulateurs (CMF et Cosumaf) sont les premiers à matérialiser leur fusion physique.

S.A

Published in Bourse

Le Groupement d’intérêt économique (GIE) du groupe bancaire camerounais Commercial Bank (CBC), veut étendre son marché au-delà de ses filiales du Tchad et de la République centrafricaine (RCA). Cette annonce est de Joseph Fotso.

L’administrateur délégué du Groupement explique qu’en raison des besoins actuels du marché dans le secteur de la monnaie numérique et de la digitalisation des transactions monétaires, le GIE veut saisir l'opportunité de rentabiliser davantage ses prestations en s’ouvrant à d’autres clients autres que CB Cameroun, Commercial Bank Tchad et Commercial Bank RCA. C’est ce trio de banques qui a constitué le Groupement le 26 décembre 2008, dans le but de fournir des services, des équipements informatiques et monétiques.  

«Nous avons l’avantage de l’interbancarité qui est d’ailleurs en train d’être mise en place par le Gimac [Groupement interbancaire monétique de l’Afrique centrale]. Nous avons aussi l’avantage d’avoir un data center assez performant. Des ingénieurs qui participent à l’offre du Groupement comptent développer des applications pour aider les banques dans la gestion quotidienne.», affirme Joseph Fotso.

Cette ouverture du GIE intervient au moment où, après une longue restructuration qui s’est achevée en 2016 grâce au concours de capitaux publics, la CBC elle-même est sous contrat de performance dans l’intervalle 2018-2020. Au cours de cette période, l’Etat exige de la Commercial Bank-Cameroun un résultat de 2,6 milliards FCFA en 2020 afin d’ouvrir le capital aux investisseurs privés.

Fondée en 1997, la CBC est tombée en faillite en 2009 à cause, notamment, du non-respect des ratios prudentiels. La banque était dirigée à l’époque de ses contre-performances par le milliardaire Yves Michel Fotso, aujourd’hui emprisonné pour détournement de deniers publics. 

Sylvain Andzongo

Published in Banque

Le prix du coton exporté par les pays producteurs de la zone CEMAC (Cameroun, Tchad) a fléchi de 7,7% au cours des trois derniers mois de l’année 2018, selon les données compilées par la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC).

A en croire la Banque centrale des Etats de la CEMAC, cette baisse des cours  « s’explique par la hausse continue des quantités produites, dans un contexte de conditions climatiques favorables ». Par ailleurs, précise la BEAC, « les monnaies des grands exportateurs de matières premières agricoles se sont dépréciées » au cours de la période considérée.

Cependant, de manière plus globale, les cours des produits agricoles exportés par les pays de la CEMAC ont reculé de 1,9% au 4ème trimestre 2018, le coton étant celui ayant connu le plus gros fléchissement de son prix.

BRM

Published in Agro-industrie

En sa qualité de président de l’Union des patronats d’Afrique centrale (Unipace), le Camerounais Célestin Tawamba (photo) a interpellé, le 18 janvier à Yaoundé, le Premier ministre, Joseph Dion Ngute, et d’autres membres du gouvernement au sujet de la rareté des devises dans la sous-région Cemac. C’était à l’occasion de l’ouverture officielle du Salon de l’entreprise, de la PME et du partenariat de Yaoundé (Promote), au Cameroun. Le président de la Commission de la Cemac, le Gabonais Daniel Ona Ondo, était présent.

Cette pénurie de devises, selon Célestin Tawamba, «met à mal la crédibilité des entreprises auprès des fournisseurs. Elle dégrade le risque-pays de la sous-région, et tend à détourner les institutions en assureurs-crédit de nos entreprises».

Pour le président de l’Unipace, cette situation expose les entreprises de la sous-région à des risques réels, importants au regard de la protection de leurs actifs. Ceci, du fait de la non-effectivité du paiement des primes dues aux compagnies de réassurance internationales.

Comme solutions, le président Tawamba a recommandé l’examen en urgence de la question des devises. Car, il importe que soient prises des mesures établissant des priorités dans le choix des opérations faisant l’objet d’ordres de transfert.

«Aussi arbitraire qu’il pourrait être, l’établissement de telles priorités est absolument stratégique, le temps nécessaire de passer un cap critique, afin d’éviter des difficultés en chaîne préjudiciables aux entreprises et à l’économie en général. L’Unipace et ses membres organisations patronales sont disposés à s’associer à cette réflexion.», a déclaré Célestin Tawamba.

Cela fait plusieurs mois que le secteur privé camerounais se plaint de la rareté des devises. L’Association professionnelle des établissements de crédit du Cameroun (Apeccam) révèle à cet effet que, «les délais de traitement et de réponse aux demandes de devises par les banques commerciales à la Banque centrale sont devenus incertains et vont désormais de plusieurs semaines à plusieurs mois».

La Banque des Etats de l’Afrique centrale, elle, rejette la faute sur les banques commerciales qui refuseraient de rapatrier les devises.

S.A

Published in Commerce

Le bois en grumes ou scié en provenance du Cameroun, du Congo, du Gabon et de la République centrafricaine sera moins cher à l’export, tout au long de l’année 2019, projette la Banque des Etats de l’Afrique centrale, dans un récent rapport.

Cette baisse des prix, explique la Banque centrale des six Etats de la CEMAC, est consécutive au niveau élevé des stocks enregistrés dans les pays producteurs, les incertitudes sur le plan macro-économique en Europe, continent qui est l’une des principales destinations du bois produit par les pays de la CEMAC.

A l’origine de la baisse annoncée des cours des produits forestiers de la CEMAC en 2019, se trouvent également, selon la BEAC, « le ralentissement de la demande chinoise, la faiblesse des investissements à l’exportation dans les économies émergentes et en développement et, enfin, l’alourdissement de la dette du secteur privé ».

BRM

Published in Forêt

Sur les trois derniers mois de l’année 2018, l’indice des prix des matières premières exportées par les six pays de la Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, RCA et Tchad) a chuté de 7,7% par rapport au 3ème trimestre, révèle un rapport de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC).

Cette baisse, apprend-on, est imputable aux cours des produits énergétiques, qui ont baissé de 9,2% au 4ème trimestre, « reflétant principalement le repli du prix de baril de pétrole, qui est revenu de 73 dollars au 3ème trimestre 2018, à 64,3 dollars au 4ème trimestre, soit un recul de 11,9%, dû à l’effet combiné d’une offre surabondante provenant de la Russie, des Etats-Unis et des pays membres de l’OPEP », explique la BEAC. 

Dans le même temps, les cours des produits agricoles ont reculé de 1,9%, contre 0,9% pour les produits forestiers. Les cours des métaux et minéraux sont restés inchangés, tandis que ceux des produits de la pêche ont légèrement progressé (1,6 %), au cours de la même période.

BRM

Published in Commerce
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