logoIC
Yaoundé - 01 mai 2024 -

Pour l’exercice clos au 31 décembre 2018, Ecobank Cameroun affiche un résultat net de 7,6 milliards de FCFA, soit un taux de croissance de 28 % par rapport à l’année précédente. 

La banque indique que cette croissance est soutenue par l’efficience opérationnelle avec une économie de charges de plus de 2,9 milliards de FCFA en 2018 comparée à 2017. Par ailleurs, souligne le Conseil d’administration, la banque a aussi pu faire des économies de charges en renforçant sa stratégie digitale. On observe en effet que le coefficient d’exploitation (CIR) a baissé passant de 56,98 % en 2017 à 47,1 % en 2018.

Dans la prospective, Ecobank Cameroun maintient qu’il continuera d’ancrer sa stratégie digitale afin de soutenir sa position de leader de la digitalisation dans le marché camerounais. Elle espère améliorer davantage la rentabilité moyenne des fonds propres qui ont cru de 37,2 % en 2017 à 40,2 % en 2018.

Dès septembre 2018, Ecobank Cameroun appartenant au groupe bancaire panafricain Ecobank Transnational Incorporated était déjà considéré comme la 2e filiale la plus rentable de ce groupe bancaire sur les 18 que compte la zone « Central, Eastern and Southern Africa » (Tchad, RCA, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, Sao Tomé-et-Principe, Kenya,  Rwanda, Burundi, Ouganda, etc.). Seule la succursale zimbabwéenne d’Ecobank est classée devant celle du Cameroun.

S.A

Published in Banque

Le cabinet indépendant «Goodwill management» a mené une enquête à l’occasion du 20e anniversaire de la filiale camerounaise d’Orange. Cette enquête, publiée le 10 avril dernier, mesure l’empreinte économique du géant français des télécoms au Cameroun en 2018.

Selon «Goodwill management», le service d’Orange Cameroun, baptisé «Orange Money» (services et transfert d’argent par téléphone), est un moteur d’inclusion financière avec 4,5 millions de clients. C’est légèrement moins que les chiffres affichés par son concurrent MTN. Ce dernier revendique actuellement plus de 5 millions de clients au service «MTN Mobile Money».

Le service «Orange Money», toujours selon le cabinet indépendant, produit aujourd’hui des retombées économiques annuelles de 334,8 milliards de FCFA. Ceci grâce au transfert d’argent, au paiement de factures et marchand et aux opérations bancaires.

En termes d'utilisation des services Mobile Money au Cameroun, l’Institut national de la statistique indique dans une récente étude que l'ordre d’importance est le suivant : MTN mobile money (40,7%), Orange money (40,3%), et Afrikpay (8,5%).

S.A

Published in Télécom

Selon les données que vient de publier la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac), le compartiment primaire du marché des titres publics émis par adjudications dans la Cemac a été dynamique l’année dernière. Le volume des émissions a significativement progressé pour s’établir à 1 648,8 milliards de FCFA en 2018 contre 878,7 milliards en 2017, soit une augmentation d’environ 87,6%.

Au total, il a été enregistré 156 appels d’offres pour les émissions sur le marché des titres publics émis par adjudication, dont 1 538,1 milliards de FCFA en bons du Trésor assimilables (BTA) et 110,7 milliards seulement en obligations du Trésor assimilables (OTA).

Avec un volume des émissions de 629 milliards de FCFA, le Gabon a été le plus gros animateur du marché des titres publics (compartiment des BTA) de la Cemac en 2018. Le second pays est le Tchad avec 416,6 milliards de FCFA. Le Cameroun arrive en troisième position avec 287 milliards de FCFA. Il est suivi par la Guinée Équatoriale (114 milliards), le Congo (72,5 milliards) et la République Centrafricaine (19 milliards de FCFA).

Le compartiment obligataire a été uniquement animé par le Trésor public gabonais qui a mobilisé 110,7 milliards de FCFA à travers 10 émissions.

S.A

Published in Finance

Au cours de l’année 2018, les réserves d’or de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), l’institut d’émission des six Etats de la CEMAC (Cameroun, Congo, Gabon, Tchad, RCA et Guinée équatoriale), n’ont pas connu d’augmentation en volumes, demeurant à 201,865 onces, comme à la fin de l’année 2017.

En revanche, souligne le rapport de contrôle de la salle des marchés, à fin décembre 2018, la valeur de ces réserves d’or a progressé de 4,9 milliards de francs CFA, passant de 142,9 milliards à fin 2017, à 147,8 milliards de francs CFA.

Selon la Banque centrale des Etats de la CEMAC, cette hausse est consécutive à une hausse de 4 % du cours de l’or sur le marché international.

En effet, apprend-on, à fin 2017, l’once d’or valait 1074 euros, contre 1117 euros à la fin de l’année 2018, soit une variation de 43 euros par once.

BRM

Published in Finance

Le conseil d’administration de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) s’est réuni le 2 avril dernier à Douala, la capitale économique du Cameroun.

Ledit conseil a abordé, entre autres, la question de la rareté des pièces de monnaie dont se plaignent avec acuité les usagers de la sous-région, notamment au Cameroun.

Dans l’optique de prémunir la sous-région contre les risques  de pénurie de pièces de monnaie, « le conseil a autorisé le gouvernement de la Banque, d’une part, à entreprendre des démarches auprès des Etats de la CEMAC, en vue d’interdire l’usage des pièces de monnaie dans les salles de jeux, et d’autre part, à définir un plan pluriannuel de mise à disposition des pièces au profit des populations », selon le communiqué final des travaux.

Cette interdiction envisagée des pièces de monnaie dans les salles de jeux en zone CEMAC intervient à la suite du phénomène de leur exportation du Cameroun.

Jusqu’ici, le manège consiste pour des expatriés, notamment des Asiatiques, à faire sortir des pièces de 50 et 100 FCFA du Cameroun en grosse quantité à travers des machines à sous, pour les recycler dans la fabrication de bijoux à l’étranger.

Interpellé sur la question le 18 décembre 2018 à Yaoundé, Abbas Mahamat Tolli, le gouverneur de la Banque centrale, avait alors promis d’ouvrir une enquête sur ce phénomène d’exportation des pièces de monnaie hors de la zone CEMAC.

Sylvain Andzongo

Published in Finance

Au 31 décembre 2018, l’ensemble des six Etats de la CEMAC disposent de 3 359,8 milliards FCFA dans le compte d’opérations auprès du Trésor français. Ce compte a connu une performance en hausse, car en 2017 la CEMAC y avait déposé 2 551,8 milliards FCFA.

Selon la Banque centrale (BEAC) de la sous-région CEMAC , le Cameroun dispose de la plus grosse part - un peu plus de la moitié des fonds - dans ce compte d’opérations avec 1 945,2 milliards FCFA en 2018, contre 1 579,5 milliards en 2017.

Le Gabon se classe juste après avec des avoirs estimés à 638,9 milliards FCFA. La BEAC suit avec 350,4 milliards. Viennent par la suite : la Centrafrique (200,7 milliards FCFA), le Congo (182,4 milliards) et le Tchad (74,4 milliards FCFA). Le solde de la Guinée équatoriale lui, est négatif avec -32,3 milliards de FCFA.

Le Compte d’opérations auprès du Trésor français utilisé pour les importations reçoit au moins 50 % des avoirs extérieurs nets de la zone CEMAC depuis le 1er juillet 2009.

Toutefois, la convention du 3 octobre 2014 stipule que cette quotité peut être abaissée en deçà de 50 %, mais sans être inférieure à 40 %. La répartition des avoirs auprès du Trésor français entre les Etats membres de la sous-région est fonction des transferts nets effectués par ces Etats (trésors, comptables publics, banques et autres organisations) ainsi que des opérations intra-zone.

Sylvain Andzongo

Published in Finance

Les comptes annuels de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) révèlent que cet institut d’émission des six Etats de la CEMAC a réalisé un résultat net positif de 14,4 milliards de francs CFA, au terme de l’année 2018.

Cette performance est cependant en chute libre, comparée aux 77,1 milliards de francs CFA de bénéfice engrangé au cours de l’année 2017.

Le repli considérable du résultat net 2018 de cette Banque centrale peut s’expliquer par la baisse des produits sur les placements réalisés par la salle des marchés, avec notamment, apprend-on, l’arrivée à échéance en janvier, avril et juillet 2018, de trois lignes de titres du portefeuille investissement.

Par ailleurs, révèle le commissaire aux comptes dans son rapport, dans une posture de prudence et de maîtrise du risque dans sa salle des marchés, la BEAC a décidé, au cours de l’année 2018, de « ne pas constituer un nouveau portefeuille d’investissement, compte tenu du ratio de couverture des réserves de change à 2,4 mois, inférieur au seuil cible de trois mois fixé par le Comité de politique monétaire ».

BRM 

Lire aussi:

17-04-2018 - En 2017, un repli des revenus issus de ses placements extérieurs a fait baisser le bénéfice net de la BEAC de 53%

Published in Finance

La compagnie d’assurances camerounaise Activa ouvrira officiellement sa filiale en République démocratique du Congo (RDC) le 27 mai 2019, révèle Atlas Magazine, publication dédiée à l’actualité mondiale du secteur des assurances.

La compagnie camerounaise devient ainsi, apprend-on de la même source, le premier assureur étranger à avoir obtenu l’agrément du régulateur congolais, le 28 mars 2019, ce après la libéralisation du secteur en RD Congo, ainsi que l’ouverture du marché local des assurances aux capitaux étrangers.

 Activa rivalisera sur le marché congolais avec deux autres nouveaux venus, à savoir Rawsur SA et Rawsur Life, deux filiales du banquier congolais Rawbank ; et la Société financière d’assurance du Congo. Les courtiers Gras Savoye et Allied Insurance Brokers Sarl ont également reçu les agréments du régulateur congolais, le 28 mars 2019. 

Troisième compagnie d’assurances non-vie au Cameroun en 2016, avec un chiffre d’affaires de 17,7 milliards de francs Cfa, selon les chiffres du ministère des Finances, Activa assurances poursuit ainsi par la RD Congo, son expansion en Afrique subsaharienne, après ses implantations au Ghana, en Guinée Conakry, au Libéria et en Sierra Leone.

Fondée en 1998 par le Camerounais Richard Lowé, son actionnaire majoritaire, Activa assurances bénéficie de l’expertise des bailleurs de fonds internationaux tels que Proparco et la Société financière internationale (SFI), respectivement filiales de l’Agence française de développement (AFD) et de la Banque mondiale dédiées au financement du secteur privé ; qui font toutes les deux parties du tour de table de cette compagnie d’assurances.

Brice R. Mbodiam

Lire aussi:

19-04-2018 - Cameroun: la Banque mondiale et le groupe Activa s’engagent pour construire un modèle d'assurance basé sur le genre féminin

23-05-2013 - Cameroun : La Sfi et Proparco vont entrer dans le capital de Activa assurances

10-02-2015 - L’assureur camerounais Activa a fait progresser son CA en Afrique en 2014, à 37,3 milliards FCfa

Published in Finance

Le ministère camerounais des Finances vient de publier le calendrier des émissions de titres publics de l’Etat au cours du deuxième trimestre 2019. Pendant cette période, le Cameroun va tenter de lever 200 milliards FCFA.

En ce mois d’avril, le calendrier prévoit deux émissions par Bons du Trésor assimilables (BTA) d'un montant global de 20 milliards FCFA avec des maturités respectives de 26 et 52 semaines.

Au mois de mai, le rythme d’émissions va s’accroître avec deux Obligations du Trésor assimilables (OTA), chacune de 50 milliards FCFA (donc 100 milliards en tout) et un BTA de 10 milliards FCFA. Ce qui fait un total de 110 milliards FCFA en mai 2019.

En juin 2019, le Cameroun procèdera encore à trois émissions de titres publics d’un montant global de 70 milliards FCFA. Dans le détail, il y aura deux BTA chacun de 10 milliards FCFA, d’une maturité de 13 semaines, et une OTA de 50 milliards FCFA, d’une maturité de cinq ans.

En comparant les ressources à mobiliser au 2nd trimestre 2019 (200 milliards) à celles du premier trimestre (45 milliards) de l’année, l’on note une augmentation de 155 milliards FCFA.

Entre ces deux périodes, le Cameroun aura levé en tout la rondelette somme de 245 milliards FCFA. Ce qui signifie que le volume d’émissions de titres publics va drastiquement chuter à 15 milliards FCFA pour le restant de l’année, car la Loi de finances 2019 prévoit que le Cameroun va lever un montant total de 260 milliards FCFA.

Sylvain Andzongo

Published in Finance

Le Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam), la plus importante organisation patronale du pays, et l’Association des professionnels des établissements de crédit du Cameroun (Apeccam), se sont retrouvés le 4 avril 2019 à Douala, la capitale économique camerounaise, autour du thème « comprendre la nouvelle réglementation des changes dans la CEMAC ».

Célestin Tawamba, le président du Gicam, a saisi cette occasion, pour s’inquiéter des difficultés d’accès aux devises rencontrées par les opérateurs économiques dans les banques camerounaises.

« Pour 71 % des patrons membres du Gicam, l’accès aux devises est une préoccupation majeure », a-t-il indiqué, dénonçant au passage des banques qui font aux opérateurs économiques des « propositions indécentes » frisant des taux usuraires.

La rencontre de Douala s’est déroulée en présence de certains membres du gouvernement de la Banque centrale des Etats de la CEMAC, institut d’émission accusée par certaines banques commerciales d’être à l’origine de la rareté des devises.

Face à ces accusations, la BEAC, qui rassure sur la disponibilité des devises, a toujours répondu qu’elle avait simplement décidé d’appliquer à la lettre la réglementation relative aux opérations de change, avec laquelle certaines banques prenaient souvent quelques libertés.

BRM

Lire aussi :

28-03-2019 - La BEAC durcit les conditions d'ouverture d'un compte en devises hors et dans la CEMAC

12-03-2019 - La BEAC menace de sanctionner les banques qui créent la pénurie artificielle des devises dans la zone CEMAC

04-03-2019 - Abbas Mahamat Tolli, gouverneur de la BEAC : « la banque centrale dispose de devises en quantité suffisante pour répondre aux besoins des économies de la CEMAC »

Published in Finance
lutte-contre-l-inflation-la-beac-se-donne-deux-semaines-pour-prelever-150-milliards-de-fcfa-dans-les-banques
La Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) a lancé le 29 avril 2024, son 4e round d’émission des bons, à l’effet d’assécher la liquidité...
construction-de-la-route-ntui-ndjole-la-bad-suspend-ses-financements-du-fait-des-defaillances-de-china-railway
La Banque africaine de développement (BAD) vient de suspendre ses financements pour la construction de la route Ntui-Ndjole, un tronçon de 60 km sur...
dette-publique-en-3-mois-eximbank-chine-gagne-34-7-milliards-de-fcfa-d-interets-grace-a-ses-creances-sur-le-cameroun
Au cours des trois premiers mois de l’année 2024, l’État du Cameroun a remboursé à la banque publique chinoise Eximbank, des dettes d’un montant...
beac-l-encours-des-titres-publics-en-hausse-de-215-5-milliards-en-2-mois-malgre-la-baisse-d-interet-des-investisseurs
Au 31 mars 2024, l’encours des titres publics émis par les États sur le marché des titres publics de la Banque des États de l’Afrique centrale...

A la Une du magazine


Investir au Cameroun n121:Mai 2022

Les marges de progression du secteur télécom camerounais


Pourquoi les entreprises camerounaises cachent autant leurs comptes ?


Business in Cameroon n110: April 2022

Covid-19, war in Europe: Some Cameroonian firms will suffer


Albert Zeufack: “Today, the most important market is in Asia

  1. Plus lus 7 jours
  2. partagés 1 mois
  3. lus 1 mois
next
prev