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Yaoundé - 01 mai 2024 -

La Banque des États de l’Afrique centrale (Beac), institut d’émission des six pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), recherche un consultant pour l’assister dans l’évaluation et le renforcement du cadre légal et règlementaire des systèmes et moyens de paiement dans la Cemac.

Selon la sollicitation à manifestation d’intérêt lancé à cet effet, le consultant doit évaluer le « règlement 02/03 portant sur les systèmes, moyens et incidents de paiement, au regard des nouveaux textes sur l’interopérabilité et les services de paiement ; formuler des recommandations sur les réformes qui pourraient être entreprises par les autorités de la Cemac, telles que la mise en place d’un règlement spécifique sur la Centrale des incidents de paiement, etc. »

En outre, apprend-on, le prestataire retenu devra fournir une feuille de route pour le processus de réforme ; proposer des projets de lois et règlements sur la base de la feuille de route. La prestation se déroulera sur huit mois, à compter de juillet 2019.

Les prestataires intéressés par cet appel d’offres avaient jusqu’au 10 mai 2019, pour déposer leurs offres au siège de la Beac à Yaoundé, la capitale camerounaise.

BRM

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Une discrète bataille de positionnement se déroule dans le secteur de la monnaie électronique au Cameroun. Elle est aiguisée par l’imminence de l’interopérabilité des systèmes de paiement au sein de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (Cemac). Cette communauté regroupe six pays : le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée Équatoriale, la République centrafricaine et le Tchad. Et l’interopérabilité devrait booster le marché déjà juteux de la monnaie électronique dans la sous-région. Elle va donner la possibilité de faire des transactions entre différents types de comptes (mobile, bancaires…) et entre les pays de la Cemac.

« Toutes les banques se sont déjà équipées de plateformes qui leur permettront d’émettre leurs propres monnaies électroniques, interchangeables entre divers acteurs », confie à l’Agence Ecofin, une source proche du processus. Des groupes comme Société Générale ont déjà pris les devants. Cette banque a lancé au niveau africain (donc au Cameroun) une plateforme de transactions à travers le mobile baptisée YUP.

Dans un autre registre, les groupes de téléphonie mobile Orange et MTN viennent de mettre sur pied une plateforme. Elle devrait gérer l’interopérabilité de transactions, entre ces deux grands acteurs du Mobile Money en Afrique. Dénommé Mowali, cette plateforme n’est pas encore fonctionnelle. Nextell, le troisième opérateur n’est pas en reste. Il a lancé son service de Mobile Money baptisé Possa.

En attendant la règlementation…

La possibilité offerte à chacun des acteurs d’avoir son propre système de création et de mise en circulation de monnaie électronique participe de la volonté de la Cemac d’accroître l’inclusion financière. Mais il y a encore des réglages à faire pour rendre l’interopérabilité effective à l’échelle de la sous-région. On est en attente de deux règlements qui viendront statuer sur les normes à respecter en termes de réserves et de statut pour les établissements de paiement.

Dans l’attente de ces ajustements, certains opérateurs camerounais des télécommunications appliquent déjà ce principe. Grâce à des accords avec certains établissements de crédit, ils permettent de retirer de l’argent de son compte bancaire via un code tapé sur son téléphone, ou de transférer des unités de Mobile Money vers son compte bancaire. Mais les frais varient d’un opérateur à l’autre et d’une banque à l’autre. Ecobank par exemple prélève 1000 francs lors du transfert d’argent d’un de ses comptes vers un compte Orange Money, mais facture la même opération à 1 % du montant traité lorsqu’il s’agit de MTN Mobile Money.

Au-delà de l’efficacité technique, la bataille de l’interopérabilité risque de se situer dans les prix des prestations. Tout dépendra donc des redevances qu’exigeront, aussi bien le Groupement interbancaire monétique d’Afrique centrale (Gimac) pour l’émission monétaire, que les régulateurs de télécommunication pour les infrastructures techniques.

Au Cameroun, rien que le transfert de monnaie électronique à partir des terminaux mobiles a représenté un marché de 1 500 milliards FCFA. À près de 1 % les frais de retrait, on peut aisément comprendre le gros investissement effectué par l’ensemble des acteurs, pour tirer profit de l’interopérabilité.

Idriss Linge

Published in Finance

La Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf), version unifiée, a rencontré le 2 mai dernier, pour la première fois, les acteurs du marché financier de la Cemac, à Douala, au Cameroun.

Le président de la Cosumaf, Nagoum Yamassoum, a saisi cette occasion pour présenter la structuration cible du régulateur régional qui doit porter sa nouvelle vision de développement de l’écosystème des acteurs, des produits et des opérations du marché financier en zone Cemac. Selon le nouveau régulateur, la Commission des marchés financiers du Cameroun (CMF), qui a animé le marché pendant vingt ans, laisse un bilan prometteur dont ne manquera pas de profiter la Cosumaf.

Cette rencontre a également permis de présenter au marché en particulier et au grand public de la sous-région, les bénéfices et opportunités qu’offre cette nouvelle articulation institutionnelle et réglementaire.

Pour mémoire, le processus d’intégration des deux marchés financiers d’Afrique centrale, engagé au lendemain de la décision des chefs d’État de la Cemac du 30 octobre 2017, a débouché au 1er mars 2018 sur la fusion matérielle des deux régulateurs (Cosumaf et CMF). Le 31 mars 2019, en présence d’autorités régionales réunies dans le cadre du Comité de pilotage du programme des réformes économiques et financières de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (PREF-Cemac), la Cosumaf et la CMF ont signé une convention d’unification consacrant la fusion des deux autorités de régulation.

Prélude à l’intégration totale de tous les compartiments du marché financier, cette fusion a consacré la cessation des activités de la CMF au profit de la Cosumaf. La naissance d’un régulateur unique précède la fusion effective des deux bourses, en une seule entreprise de marché basée à Douala, ainsi que celle du dépositaire central, qui est transitoirement la Banque centrale (Beac).

S.A

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Au cours des neuf dernières années, le gouvernement camerounais a été très dynamique sur le marché des capitaux. Selon les statistiques compilées par le ministère des Finances, le pays a levé une enveloppe globale de 2 616,3 milliards de FCFA. Il l’a fait à travers diverses opérations de levée de fonds, aussi bien au plan local, régional et international.

Au cours de la période sous revue, le principal pourvoyeur de fonds au Trésor public camerounais a été le marché des titres publics de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac). Le Cameroun y a mobilisé 1370,9 milliards de FCFA depuis 2010.

Le gros de cette enveloppe, soit 1322,2 milliards de FCFA, a été levé par des opérations d’émission de bons du Trésor assimilables (BTA). Il s’agit des titres de créances de court terme. Seulement 48,8 milliards de FCFA ont été mobilisés grâce à des émissions d’obligation du Trésor assimilables (OTA, titres de long terme).

En plus de ses opérations sur le marché des titres publics de la Beac, le Trésor public camerounais a procédé à une série d’emprunts obligataires sur le Douala Stock Exchange (DSX), le marché financier local. Au total, 795 milliards de FCFA y ont été levés depuis l’année 2010.

Eurobond

Par ailleurs, en 2015, le Cameroun a procédé à la toute première émission d’eurobond de son histoire. Sur les 750 milliards de FCFA recherchés, le Trésor public ne réussira finalement à mobiliser que 375 milliards de FCFA, à un taux d’intérêt de 9,75 %.

Mais, pour se prémunir des fluctuations du dollar et abaisser le taux d’intérêt de cet emprunt à l’international, le gouvernement camerounais décide d’effectuer un swap (changement de nature ou des conditions d’une action ou d’une obligation).

Cette opération permet au gouvernement de changer ses obligations souveraines, initialement émises en dollars US, contre des titres désormais libellés en euro (monnaie beaucoup plus stable). Cette opération fait passer l’encours de cet emprunt à un peu plus de 450 milliards de FCFA, à un taux d’intérêt de 8,8 %.

Selon le ministère des Finances, les fonds ainsi mobilisés ont servi à la conduite de grands projets d’infrastructures dans le pays. Dans le détail, 44,2 % de l’enveloppe globale a été investi dans les infrastructures énergétiques et d’adduction d’eau potable, contre 28,5 % pour les projets routiers et 13,4 % pour la construction et la réhabilitation des stades, en prélude à la Can 2021.

Brice R. Mbodiam 

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Published in Gestion publique

Au cours de ce mois de mai 2019, le Trésor public camerounais devrait tenter de lever une enveloppe record de 150 milliards de FCFA sur le marché des titres publics de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac), l’institut d’émission des six États de la zone Cemac.

Selon les informations glanées auprès de sources autorisées, cette opération de levée de fonds devrait se faire à travers trois émissions distinctes d’obligations du Trésor assimilables (OTA). Les titres à émettre porteront, apprend-on, sur une enveloppe de 50 milliards de FCFA chaque fois, pour des durées de maturité respectives de 3, 4 et 5 ans. Les taux d’intérêt proposés aux investisseurs, quant à eux, oscilleront entre 3,7 % et 4,7 %.

Sauf modification de dernière minute, toutes les trois opérations devraient se dérouler au cours de la 2e semaine du mois de mai courant. Le gros de l’enveloppe de 150 milliards de FCFA recherchée, selon nos sources, servira à financer le projet de construction de l’autoroute Yaoundé-Nsimalen (25 milliards de FCFA), le projet de désenclavement du bassin agricole de l’Ouest (15 milliards de FCFA) et le bitumage de la route Foumban-limite région de l’Ouest et Nord-Ouest (un plus de 10 milliards de FCFA).

C’est la première fois depuis le lancement du marché des titres de la Beac, que le Cameroun tente pareille opération. Surtout à travers des émissions des OTA, titres de long terme sur lesquels le Trésor public n’a réussi à lever que 48,68 milliards de FCFA depuis 2010.

Par ailleurs, l’on observe que le gouvernement camerounais a préféré le marché de la Beac au marché financier local (Douala Stock Exchange), sur lequel l’État camerounais a pu mobiliser 795 milliards de FCFA depuis 9 ans.

Ce choix du gouvernement peut s’expliquer par la transition que vit ce marché financier, en cours de fusion avec la bourse régionale basée à Libreville, la capitale gabonaise.

Brice R. Mbodiam

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15-04-2019 - Le Cameroun, 3è animateur du marché des titres publics dans la Cemac en 2018, après le Gabon et le Tchad

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Selon le ministère des Finances, le Cameroun a recouvré, à fin mars 2019, des recettes non pétrolières de 649,1 milliards de FCFA. Par rapport aux 799,2 milliards de prévisions trimestrielles, elles sont en retrait de 150,1 milliards, soit un taux de réalisation de 81,2 %.

Les recettes des impôts et taxes recouvrées au terme du premier trimestre 2019 s’élèvent à 461,3 milliards contre 449,3 milliards sur la même période en 2018, soit une hausse de 12 milliards (+2,7 %). Mais par rapport aux 543,9 milliards attendus au cours du premier trimestre 2019, elles sont en retrait de 82,6 milliards, soit un taux de réalisation de 84,8 %.

L’évolution des principales sous rubriques est la suivante : l’Impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPP) est de 78,5 milliards, en augmentation de 14,9 milliards avec un taux de réalisation de 126 % ; la TVA diminue de 14,1 milliards est réalisée à 64,5 % ; l’impôt sur les sociétés non pétrolières est de 141,9 milliards, en augmentation de 17,3 milliards avec un taux de réalisation de 102,2 % ; les droits d’accises et des droits d’enregistrements et du timbre qui reculent de 3 milliards et 9,5 milliards, avec des taux de réalisation de 79 % et 90 % respectivement ; la taxe spéciale sur les produits pétroliers (TSPP) se situe à 32 milliards, en augmentation de 0,2 milliard et réalisée à 99 %.

Les recettes douanières, elles, se chiffrent à 153,9 milliards de FCFA à fin mars 2019 contre 148,5 milliards à fin mars 2018, soit une hausse de 5,4 milliards (+3,6 %) en glissement annuel. Par rapport aux 210 milliards prévus au premier trimestre 2019, elles sont en retrait de 56,5 milliards, soit un taux de réalisation de 74,3 %. Les recouvrements des droits de douane se stabilisent à 66,4 milliards et ceux de la TVA à l’importation reculent de 4,7 milliards.

Les recettes non fiscales quant à elles, baissent de 5,8 milliards (-14,6 %) en rythme annuel et s’établissent à 33,9 milliards à fin mars 2019. Par rapport aux 45 milliards de prévisions trimestrielles, elles sont en retrait de 11,1 milliards, soit un taux de réalisation de 75,3 %.

S.A

Published in Fiscalité

Selon la note d’exécution budgétaire publiée par le ministère des Finances (Minfi), les dépenses courantes de l’État camerounais se situent à 446,2 milliards de FCFA à fin mars 2019. Par rapport aux 611,3 milliards prévus, lesdites dépenses sont en retrait de 165,1 milliards de FCFA, soit un taux d’exécution de 73 %.

Dans le détail, les dépenses de personnel décroissent de 20,7 milliards (-8 %) et s’établissent à 238,5 milliards au premier trimestre 2019 contre 259,2 milliards à la même période de l’exercice budgétaire 2018. Elles sont en retrait de 25,8 milliards par rapport aux 264,3 milliards prévus, soit un taux d’exécution de 90,2 %.

Les dépenses de biens et services s’accroissent de 1 milliard (+1 %) en glissement annuel et s’élèvent à 105,8 milliards à fin mars 2019. Le taux d’exécution de ces dépenses est de 53,9 % par rapport aux 196,2 milliards d’objectifs trimestriels.

Les dépenses de transferts et pensions se chiffrent à 101,9 milliards au terme du premier trimestre 2019, croissant ainsi de 12,9 milliards (+14,5 %) par rapport à la même période lors de l’exercice précédent. Comparativement aux 150,8 milliards prévus, elles enregistrent une sous-consommation de 48,9 milliards et un taux d’exécution de 67,6 %.

S.A

Published in Gestion publique

Le Port autonome de Kribi (PAK) recrute en ce moment un consultant devant l’accompagner dans l’implémentation d’une zone économique spéciale (ZES). La mission de cette structure est de fournir au PAK une assistance stratégique et financière.

Pour ce faire, le PAK informe du lancement depuis le 22 avril dernier d’un appel d’offres international restreint à l’attention de six candidats. Le premier est le groupement marocain Attijari Finance Corp – Tangermed – Roland – Berger – Attijari Securities – Dentons Morocco. Le second candidat est le groupement français Catram – Samarcande – Finance Consult – PI Engineering. Le troisième postulant est l’entreprise hollandaise Maritime and Transport Business Solutions (MTBS). Le quatrième est le groupement tunisien Studi – Hanon Capital – Gmaps. Le cinquième concurrent est le groupement anglais WSP House – Bowman Gilfillan – Moore Stephens. Le sixième candidat est le groupement camerounais Cabinet Nyemb – Okan Partners.

Selon des informations puisées à bonne source, le projet de ZES tel que conçu par le PAK consiste à la viabilisation complète d’un espace de 500 hectares. Il s’agira de faire le terrassement et la préparation des parcelles pour les rendre prêtes à la location ; de construire des réseaux routiers, d’eau, d’électricité, d’assainissement, d’éclairage public et de réaliser des aménagements paysagers. La composante immobilière dudit projet prévoit la construction d’un centre des affaires et de plusieurs entrepôts logistiques.

Outre la qualité des infrastructures offertes, les investisseurs pourront bénéficier de toutes les incitations administratives et fiscalo-douanières prévues par la loi. Le PAK, en tant que promoteur de cette zone économique, envisage de s’associer avec des partenaires techniques et financiers. Objectif : co-développer ce projet à travers la création d’une structure ad hoc qui devrait gérer la zone économique.

Sylvain Andzongo

Published in Investissement

Le 8 mai 2019, le Trésor public camerounais va procéder, au siège de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) à Yaoundé, à une nouvelle émission de titres publics. Le montant de cette opération est de 10 milliards de FCFA. L’information est donnée par la Banque centrale des États de la Cemac.

Cette opération se fera au moyen d’une émission de bons du Trésor assimilables à 26 semaines de maturité. Les investisseurs peuvent y souscrire auprès des 17 banques agréées comme spécialistes en valeurs du trésor par l’État camerounais.

Pour rappel, depuis 2011, le Cameroun a toujours réalisé avec succès toutes ses opérations de levées de fonds sur le marché des titres de la Beac. Ce qui est le témoignage de la confiance des investisseurs pour la signature du Cameroun.

BRM

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01-04-2019 - Cameroun : Afriland First Bank, championne du financement sur le marché des titres de la BEAC, à fin juin 2018  

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L’encours de la dette publique du Cameroun au 31 mars 2019, s’établit à 7 494 milliards de FCFA et représente environ 35 % du PIB. Ces données sont du ministère des Finances (Minfi).

En termes de composition, la dette publique au premier trimestre de l’année est constituée de 76,6 % de dette extérieure évaluée à 5 737 milliards de FCFA, dont 718 milliards d’appuis budgétaires reçus dans le cadre du Programme économique et financier avec le FMI ; 22,8 % de dette intérieure évaluée à 1 710 milliards de FCFA et 0,6 % de dette avalisée, soit 47 milliards de FCFA.

Selon le Minfi, la dette extérieure du pays est constituée de 40,4 % de dette concessionnelle, contre 59,6 % de dette non concessionnelle. Quant aux titres publics, ils représentent 30,5 % de la dette intérieure, et sont constitués de 32,5 % de dette de court terme (BTA) et 67,5 % de titres publics de moyen terme (OT et OTA). Les titres détenus par les non-résidents étant classés dans la dette extérieure.

De manière comparative, l’encours de la dette du Cameroun est estimé respectivement à 7 318 milliards de FCFA, soit 34,4 % du PIB, à fin 2018 et 6 255 milliards de FCFA, soit 30,8 % du PIB, à fin 2017. Cette évolution observée sur les deux dernières années, explique le Minfi, est principalement le fait des tirages effectués sur les avances statutaires accordés par les partenaires au développement (FMI, Banque mondiale, BAD et la France) dans le cadre du Programme économique et financier signé avec le FMI en juin 2017, et de l’accélération des travaux des grands projets d’infrastructures.

Sylvain Andzongo

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