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Yaoundé - 01 mai 2024 -

La banque camerounaise Afriland First Bank étend son réseau de Mutuelles communautaires de croissance (MC2), institutions de microfinance, en République démocratique du Congo (RDC).

Afriland annonce que la pose de la première pierre d’une MC2 s’est déroulée sur le site du centre de négoce de Lualaba, situé à 20 km du centre-ville de Kolwezi, en mi-mars dernier. La banque camerounaise se réjouit du fait que la ville de Kolwezi puisse accueillir cet «instrument de création de la richesse qui a fait ses preuves ailleurs en Afrique».

La RDC est un pays dont le taux de bancarisation avoisine les 8 % seulement. Selon Afriland, la grande majorité de la population congolaise reste exclue du secteur financier parce que les agences bancaires se concentrent dans les milieux urbains, délaissant les zones rurales, où la rentabilité du modèle de banque classique est improbable.

Les clients des MC2 ont accès aux opérations de versements, retraits, achat de Flash Cash et crédits divers. Le fonctionnement de ce réseau de microfinances implique trois partenaires : les populations rurales, qui doivent prendre l’initiative de créer et de pérenniser leur MC2 ; Afriland First Bank, qui joue le rôle d’auditeur et de banque d’appui et l’ONG Appropriate Development for Africa Foundation (ADAF), qui a la charge du développement des capacités institutionnelles.

La première unité des MC2 a été créée en 1992. En 2018, la direction de la recherche et des investissements d’Afriland First Bank dénombrait 120 MC2 opérationnelles au Cameroun touchant 1 286 592 personnes. Chaque MC2 dispose d’un compte dans les livres de la banque mère, et a interdiction formelle de garder plus de 5 millions de FCFA dans ses propres coffres.

S.A

Published in Microfinance

Dans son récent rapport sur « l’évolution des taux débiteurs pratiqués par les établissements de crédit dans la Cemac au 2nd semestre 2018 », la Banque centrale (Beac) révèle que le marché de la distribution du crédit bancaire a été largement dominé par la Banque internationale du Cameroun pour l’épargne et le crédit (Bicec), filiale du Français BPCE.

Dans le détail, la Bicec concentre 36,66 % des parts du marché, suivi de la Société Générale Cameroun (21,43 %). En duopole, ces deux filiales concentrent plus de la moitié de l’offre (58,09 %). La Société commerciale de banque Cameroun (SCB), filiale d’Attijariwafa, et Commercial Bank Cameroon (CBC), qui ont vu leur part de marché s’accroître pendant la période sous revue, complètent le quatuor de tête avec, respectivement 9,34 % et 9,03 % du total des nouveaux concours bancaires.

La Beac fait remarquer que, « Afriland First Bank et Ecobank Cameroun, qui faisaient partie du peloton de tête au 1er semestre 2018, ont observé une baisse de leur part de marché au 2nd semestre 2018, ressortant respectivement à 6,18 % et 3,39 % ». La Bicec supplante donc ainsi Afriland First Bank au second semestre 2018. 

De façon générale, indique la Banque centrale, les établissements de crédit implantés au Cameroun ont traité, pendant la période sous revue, 517 486 nouveaux dossiers de demandes de crédit, avec une répartition dominée par les découverts (402 690 dossiers) et les crédits amortissables (106 468 dossiers), pour un montant total de 2 887,75 milliards de FCFA. Cette enveloppe est en baisse de 14,3 % par rapport à celle du premier semestre 2018 qui s’élevait à 3 372,11 milliards de FCFA.

Ce recul est confirmé sur toute l’année 2018 où le montant global des nouveaux concours bancaires a été de 6 260 milliards de FCFA contre 6 739 milliards en 2017, soit une baisse de 7,11 %. L’offre de crédit au Cameroun demeure essentiellement le fait des banques, qui concentrent 99,2 % du total des financements enregistrés.

S.A

Published in Banque

Les besoins d’endettement de l’État du Cameroun pour le triennat 2019-2021, appuis budgétaires (354 milliards de FCFA) compris, sont estimés à environ 3 307 milliards de FCFA. Ces données viennent d’être publiées par le Comité national de la dette publique du Cameroun.

En 2019, le Cameroun a besoin 1 260 milliards de FCFA. Ce déficit de financement sera comblé, selon le Comité, par la mobilisation effective de 74,2 % de dette extérieure (935 milliards de FCFA, dont 347 milliards de FCFA d’appuis budgétaires) et de 25,8 % de dette intérieure (325 milliards de FCFA).

Le plafond des nouveaux engagements extérieurs pour la période 2019 — 2021, est fixé à 2 150 milliards de FCFA, dont 650 milliards de FCFA en 2019. Ce plafond tient compte des contraintes liées au programme avec le Fonds monétaire international (FMI). Il s’agit notamment de maintenir la viabilité de la dette publique du Cameroun avec un risque de surendettement au plus modéré.

Le plafond des nouveaux engagements intérieurs sur la même période s’élève à 1 055 milliards de FCFA, dont 325 milliards de FCFA pour l’année 2019. Celui des avals à accorder par l’État est fixé à 120 milliards de FCFA dont 40 milliards de FCFA pour 2019.

S.A

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63,5 %. C’est la proportion des crédits bancaires captée par les grandes entreprises de la zone Cemac, au cours du 2e semestre 2018, selon le rapport sur «l’évolution des taux débiteurs pratiqués par les établissements de crédit de la Cemac», que vient de publier la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac).

Les PME, qui constituent pourtant la majeure partie du tissu industriel dans cet espace communautaire, n’ont pu capter que 18,8 % des financements bancaires recensés dans la zone Cemac, au cours de la période sous revue.

Sur la même période, «les crédits aux particuliers, quant à eux, qui n’ont atteint que 406,4 milliards de FCFA, soit 8,47 % du total des prêts, ressortent en hausse par rapport au montant du semestre précédent chiffré à 239,16 milliards de FCFA, représentant 5,31 % du total des nouveaux financements accordés», souligne la Beac dans le rapport sus-mentionné.

BRM

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Selon un rapport que vient de publier la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac), le montant des nouveaux financements bancaires accordés entre le 1er juillet et le 31 décembre 2018 s’est établi à près de 4 797 milliards de FCFA dans la zone Cemac. Un somme en hausse de près de 297 milliards par rapport au 1er semestre 2018, soit une augmentation de 6,59 %.

En parcourant ce rapport de la Beac, l’on note que la concentration de la production demeure forte autour de deux pays dont les établissements de crédit ont accordé près de 87 % des nouveaux prêts enregistrés sur la période : le Cameroun avec 2 887 milliards de FCFA (60 %) et le Gabon avec 1 302 milliards de FCFA (27 %).

Les banques implantées au Congo et au Tchad arrivent ensuite, avec respectivement 7 % et 3 % de part de marché. La part des banques localisées en RCA se maintient à 1 %, tandis que celle des banques de Guinée équatoriale représente 2 % du total de la zone.

L’essentiel des nouveaux crédits au 2nd semestre 2018 est accordé par les banques. Elles concentrent près de 99,33 % de part de marché représentant un montant de 4 465 milliards de FCFA. L’activité des établissements financiers non bancaires demeure résiduelle. Les sept établissements de ce type en activité dans la sous-région ont accordé 32 milliards de nouveaux prêts, soit seulement 0,67 % de part de marché.

Cette évolution au second semestre est liée notamment à l’accroissement saisonnier de l’activité de crédit due aux fêtes de fin d’année et aux crédits scolaires. La Beac note en effet que dans l’ensemble de l’année, on enregistre un recul de la production de crédits par rapport à 2017. Au total, le cumul des crédits mis en place en 2018 s’élève à 9 297 milliards de FCFA contre 9 897 milliards un an plus tôt, soit un retrait de 6,07 %.

Sylvain Andzongo

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La Banque de développement de l’Afrique centrale (Bdeac) affiche des performances haussières en 2018, comparativement à l’année 2017.

Selon les données publiées par cette banque commune au Cameroun, Congo, Guinée équatoriale, RCA, Tchad et au Gabon, le résultat net bénéficiaire affiché en 2018 atteint plus de 11 milliards de FCFA. Il était seulement de 2,3 milliards de FCFA en 2017, soit une augmentation de 8,7 milliards de FCFA. Selon la Bdeac, ce résultat qui « a quasiment été multiplié par cinq en comparaison au résultat enregistré en 2017, illustrant la bonne qualité du portefeuille et des transactions effectuées par la banque en 2018 et la maîtrise des charges d’exploitation ».

Examinant les comptes clos de l’exercice 2018, le Conseil d’administration de la banque, a en effet noté le 19 avril dernier, une bonne dynamique des principaux indicateurs de gestion.  À titre d’exemple, la marge d’activité bancaire s’établit à 19, 401 milliards de FCFA en 2018 contre 14, 103 milliards FCFA en 2017, soit une variation positive de 24 %. Le résultat d’exploitation a plus que doublé sur la même période. Il est de 8, 469 milliards de FCFA en 2018 contre 3, 082 milliards de FCFA un an plus tôt.

S.A

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La filiale guinéenne d’Afriland First Bank, établissement de crédit à capitaux majoritairement camerounais, a signé le 16 avril 2019 à Conakry, un accord de partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), apprend-on officiellement.

Ce partenariat rentre dans le cadre de la mise en œuvre d’un projet visant l’accroissement des volumes de financements en faveur des personnes vulnérables. Il permettra concrètement « de faciliter l’accès aux financements des jeunes, des femmes, des personnes vivant avec un handicap et autres personnes vulnérables, à travers des actions concertées entre les deux institutions ».

En dehors de la facilitation de l’accès au crédit, le partenariat entre Afriland First Bank et le Pnud en Guinée Conakry prévoit, soulignent les parties, le renforcement de l’écosystème de la finance inclusive dans le pays ; le développement des modèles innovants d’accompagnement et de financement pour les filières porteuses dans les secteurs prioritaires tels que l’agriculture, l’élevage, la pêche, l’artisanat, les minéraux de développement, l’agro-industrie, les nouvelles technologies de l’information et de la communication.

Il est également question d’œuvrer à terme, pour la mise en œuvre d’actions visant à réduire le coût du crédit à travers la mutualisation des risques ; et pour le renforcement des capacités des jeunes, femmes, personnes vivant avec un handicap et autres personnes vulnérables, notamment via une éducation financière. Elle vise à leur doter des capacités permettant une meilleure gestion des financements et des revenus, en vue de réduire le risque crédit.

Brice R. Mbodiam 

Lire aussi:

01-04-2019 - Cameroun : Afriland First Bank, championne du financement sur le marché des titres de la BEAC, à fin juin 2018

04-04-2019 - Le top 10 des banques qui financent les Etats sur le marché des titres publics de la BEAC

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Le Trésor public camerounais est préoccupé par un « risque de refinancement » dans le cadre du remboursement des titres publics au deuxième trimestre 2019. Le « refinancement » est le fait de contracter de nouveaux emprunts pour rembourser ses dettes actuelles.

Pour honorer ses remboursements au mois d’août prochain, le ministère des Finances pense qu’il vaut mieux constituer un tampon de liquidité. Cependant, l’institution admet que cette option est difficile. En effet, le contexte est marqué par d’importantes instances de paiements avec un stock des restes à payer d’une valeur de 369 milliards de FCFA.

L’autre option, selon le ministère des Finances, est de lisser le profil d’amortissement des titres pour le mois d’août 2019 par des émissions de titres de maturités un peu plus longues ; de manière à constituer une réserve de remboursement ou racheter la ligne de Bons du trésor assimilables (BTA) concernée et projeter les remboursements des nouveaux emprunts sur des échéances distinctes.

La dernière solution que propose le ministère des Finances est d’éviter d’émettre des nouveaux titres qui arriveront à échéance au mois d’août 2019. C’est-à-dire de ne pas émettre des BTA de maturité de 13 semaines au mois de mai 2019.

S.A

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La Commission bancaire de l’Afrique centrale (Cobac) a consulté récemment à Libreville, au Gabon, la profession bancaire et de microfinance sur les projets des règlements relatifs aux sanctions pécuniaires dans la Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad).

À l’occasion, Halilou Yerima Boubakary (en photo), secrétaire général (SG) de la Cobac, a présenté un exposé sur l’assujettissement des présidents des Conseils d’administration (PCA) aux sanctions pécuniaires ; le mode de calcul du montant de ces sanctions ; la responsabilité directe et personnelle des dirigeants sociaux ; les bénéficiaires des fonds collectés au titre de sanctions pécuniaires et les modalités de publication de ces sanctions.

Doléances

En réaction à cet exposé, les participants ont souhaité que le PCA de banque ou d’établissement de microfinance (EMF) soit exclu du champ d’application du dispositif des sanctions pécuniaires. Les banquiers ont proposé que le montant de ces sanctions soit aligné sur le résultat brut d’exploitation ou sur le chiffre d’affaires de la non-conformité de l’établissement. Il a aussi été demandé à la Cobac de fixer un montant forfaitaire à l’encontre de l’établissement dont le résultat brut d’exploitation (RBE) pourrait être négatif ou insignifiant. Les acteurs du secteur veulent également que les taux et les plafonds de ces sanctions soient revus à la baisse de même que les montants des sanctions en cas d’infractions multiples.

Pour les banquiers et promoteurs d’EMFs, la notion de « responsabilité directe et personnelle des dirigeants sociaux » doit être précisée. En plus, les fonds collectés au titre des sanctions pécuniaires doivent être reversés aux associations professionnelles des établissements de crédit et d’EMFs, au Conseil national du crédit et au fonds de garantie des dépôts à créer pour les établissements de microfinance. Il a par ailleurs été demandé à la Cobac de tenir notamment compte du risque de réputation des personnes morales et physiques faisant l’objet de publication des sanctions pécuniaires.

Réponses

Le SG de la Cobac a répondu que le PCA d’une banque ou d’un EMF est soumis aux sanctions pécuniaires en tant que dirigeant social comme prévu par le règlement sur le traitement des établissements de crédit en difficulté. De ce fait, il peut, en raison de sa fonction, influencer directement ou indirectement la gestion d'un établissement.

Aussi, a précisé  Halilou Yerima Boubakary, les règlements relatifs au gouvernement d'entreprise et au contrôle interne dans les établissements de crédit attribuent des tâches spécifiques au Conseil d'administration. Le PCA est donc chargé de veiller à leur mise en œuvre.

Sylvain Andzongo

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En présentant le bilan de sa mobilisation financière sur le marché monétaire au premier trimestre 2019, le gouvernement du Cameroun, à travers le ministère des Finances, se réjouit d’avoir une signature crédible.

« Le Cameroun n’affiche aucun défaut de paiement ni d’arriérés de paiements sur les titres publics, les engagements et les échéances sont rigoureusement respectés depuis 2011 », se félicite le ministère des Finances. Cette institution indique qu’au cours du 1er trimestre 2019, par exemple, le trésor public camerounais a honoré toutes ses échéances de remboursement sur le marché des titres publics soit un montant total de 77 milliards de FCFA. C’est une augmentation de 33,77 milliards de FCFA par rapport au premier trimestre 2018, période au cours de laquelle, ce remboursement s’est situé à 44 milliards de FCFA.

Au second trimestre 2019, le ministère des Finances annonce que le trésor public camerounais doit faire face à des débits d’office pour un montant de 137,69 milliards de FCFA. Ceux-ci sont constitués des remboursements de 5 Bons du trésor assimilables (BTA) pour un montant de 50 milliards de FCFA, des provisions à constituer pour le remboursement des annuités de trois emprunts obligataires et de l’eurobond en cours. Soit une provision mensuelle de 13,23 milliards de FCFA.

SA

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