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Yaoundé - 30 avril 2024 -

Le trésor public du Cameroun procède ce 22 mai, à l'émission, par voie d'adjudication, des obligations du trésor assimilables (OTA) d’un montant de 10 milliards de FCFA. La maturité est de trois ans. L’échéance étant fixée au 24 mai 2022.

Selon le communiqué publié par la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac), les lieux de souscriptions se feront auprès des banques et établissements financiers de la Cemac agréés comme «Spécialistes en Valeurs du Trésor» (SVT) par le ministre en charge des Finances de la République du Cameroun.

Parmi les dix-sept SVT, il y a la Banque Internationale du Cameroun pour l’épargne et le crédit (BICEC), Banque Internationale pour le Commerce et l’industrie du Gabon (BICIG), BGFIBANK Gabon, Crédit du Congo, Ecobank Cameroun, Ecobank Centrafrique, Société Commerciale de Banque (SCB) Cameroun, Société Générale (SG) Cameroun, Standard Chartered Bank Cameroon (SCBC), Union Bank of Cameroon Limited (UBC), etc.

C’est un challenge pour le Cameroun qui émet plus souvent des bons du trésor assimilables (BTA) d’une maturité de 26 semaines. Ces titres de créance de court terme sont, avec ceux de 13 semaines de maturité, les plus prisés sur le marché, comparativement aux OTA, titres de moyen et long terme pas très courus par les investisseurs.

S.A

Published in Finance

Les représentants de quatre pays africains, dont le Cameroun, ont appelé, le 17 mai à Abidjan en Côte d’Ivoire, à une approche équilibrée sur la difficulté croissante qu’ils éprouvent à s’acquitter de leurs dettes. C’était lors d’une consultation organisée conjointement par la Banque africaine de développement (BAD) et la Banque mondiale.

Les représentants de la Zambie et du Sénégal ont indiqué prendre des mesures pour s’attaquer à leur endettement. Le Camerounais Richard Evina Obam, directeur général de la Caisse autonome d’amortissement (CAA), a, pour sa part, appuyé l’appel en faveur de sources de financement plus larges, dont celles provenant du monde islamique.

En l’espace de sept ans, a indiqué Evina Obam (photo), le profil de la dette publique dans la plupart des pays africains à faibles revenus et à revenu intermédiaire de la tranche inférieure s’est considérablement dégradé. Bien plus, le nombre de pays confrontés à de graves défis d’endettement a doublé. Le ministre des Finances de la Côte d’Ivoire, Adama Koné, a aussi lancé un appel en faveur d’un relèvement des « sources de financement novatrices et stratégiques ». Il a souhaité que « des obligations libellées en FCFA soient disponibles sur les marchés ».

En guise de réponse, Akihiko Nishio, le vice-président de la Banque mondiale pour le financement du développement, a indiqué que « l’Association internationale de développement (IDA) de la Banque mondiale et le Fonds africain de développement (FAD) œuvrent en faveur d’une mission commune visant à mieux s’attaquer aux vulnérabilités de la dette dans les pays de l’IDA et du FAD ».

Le vice-président principal de la Banque africaine de développement, Charles Boamah, a déclaré, quant à lui, que la gestion de la dette doit tenir compte des besoins en matière d’investissement et de développement. Pour atteindre ses objectifs de développement durable (santé, éducation et infrastructures), le continent a besoin de 500 milliards de dollars américains.

S.A

Published in Aide au développement

Le Camerounais Ferdinand Ngon Kemoum prend à la tête du groupe bancaire panafricain Oragroup dès le 1er juin prochain. Il remplace Binta Touré Ndoye démissionnaire. 

Ferdinand Ngon Kemoum a été directeur général adjoint d’Oragroup d’octobre 2009 à septembre 2015, avant de rejoindre Emerging Capital Partners, d’où il a démissionné pour prendre ses nouvelles fonctions à Oragroup.

Le Camerounais arrive à la tête d’Oragroup dans un contexte où le groupe bancaire panafricain annonce une forte progression de ses performances au cours de l’exercice 2018. Il affiche un total de bilan à 2 171 milliards de FCFA, soit une progression de 21 % par rapport à l’année précédente. M. Ngon Kemoum a tour à tour travaillé au Cameroun dans des banques comme Amity Bank Cameroon, Banque Méridien Biao Cameroon, Meridien Bank Cameroon et Afriland First Bank.

Published in Banque

Source du Pays (SP), leader du marché des eaux minérales au Cameroun depuis l’année 2016, a encore glané des parts de marché en 2018. D’après le groupe SABC, qui contrôle notamment la Société des eaux minérales du Cameroun (SEMC), son principal concurrent a maintenu son leadership sur le marché des eaux dans le pays l’année dernière, « avec environ 67 % des parts ».

Calculette en main, les parts de marché de Source du Pays (avec sa marque phare Supermont) progressent ainsi de 9 % sur une période de 2 ans. Cette entreprise contrôlait 58 % du marché en 2016. Cette année-là, l’entreprise avait notamment racheté Nabco, faisant ainsi tomber la marque Opur dans l’escarcelle de Source du Pays.

Cette performance de Source du Pays permet de tenir toujours à bonne distance le groupe SABC, dont la filiale spécialisée dans la production des eaux minérales a pourtant réalisé d’importants progrès en 2018, dans le cadre de sa stratégie de reconquête du leadership perdu il y a 2 ans. Au cœur de cette stratégie se trouve la marque Vitale, lancée pour les besoins de repositionnement.

À en croire les données de la SABC, dont les ventes des eaux ont globalement progressé de 19,2 % en 2018 (Aquabelle, Vitale et Tangui), cette nouvelle marque se comporte plutôt bien. En effet, apprend-on de sources officielles, Vitale a enregistré une augmentation de 8,5 % de parts de marché au cours de l’année 2018.

Cette embellie est principalement due aux bons résultats commerciaux obtenus sur les ventes du bidon de 10 litres lancé en 2017, et qui représente aujourd’hui 24 % des ventes totales. Le groupe SABC précise d’ailleurs qu’entre 2017 et 2018, les ventes enregistrées sur le bidon de 10 litres de la marque Vitale ont connu une progression de 157,7 %. Cette percée peut être mise sur le compte de son prix très attractif.

Au demeurant, dans leur bataille commerciale, le groupe SABC et Source du Pays doivent désormais tenir compte des autres concurrents, qui, de leur côté, rivalisent de stratégie pour conquérir davantage de parts de marché. Il s’agit d’abord de Sano, dont la campagne de communication et la baisse des prix n’ont pas empêché un léger fléchissement des performances en 2018 (7,5 % des parts du marché, en recul de 1,6 % par rapport à 2017).

Il y a ensuite la marque Vaclair, la dernière-née du marché de l’eau au Cameroun, dont les performances commerciales ont progressé au cours de l’année 2018, passant de 1 % à 2,7 % sur une période d’un an.

Brice R. Mbodiam

Lire aussi:

18-08-2017 - Grâce au rachat des actifs de Nabco, Source du Pays contrôle désormais 58% du marché des eaux minérales au Cameroun

16-05-2019 - Malgré l’accumulation des pertes, le groupe SABC décide de ne pas dissoudre sa filiale spécialisée dans la production des eaux minérales

Published in Entreprises

Des informations font état, depuis quelques mois, de pannes subies au Centre national de développement de l’informatique (Cenadi), hébergeur du Système informatique de gestion des personnels de l’État (Sigipes) au Cameroun. C’est là où se traitent, entre autres, les salaires des agents publics.

Le ministre des Finances, Louis Paul Motaze, a abordé la question le 13 mai dernier à Yaoundé. C’était à l’occasion de la relance des activités du Conseil de direction du Cenadi en hibernation depuis près d’un quart de siècle. « L’architecture matérielle, infrastructurelle du Cenadi est un peu vieillissante (...) Nous avons trouvé des solutions palliatives qui permettent que les salaires continuent d’être servis. Des dispositions ont été prises pour que des experts de CFAO, de IBM, qui sont déjà là, travaillent. Nous avons un grand espoir que nous allons finir par comprendre ce qui s’est passé », a déclaré le ministre des Finances.

Louis Paul Motaze a révélé qu’au mois de septembre 2018, un matériel nouveau a été commandé pour le Cenadi. Ledit matériel est arrivé au Cameroun en janvier 2019. Le ministère en charge des Domaines a déjà permis d’avoir des locaux pour installer un système de back-up, de sorte que, lorsque les machines tombent en panne, un système de réserve prend immédiatement le relai du traitement des salaires.

Sylvain Andzongo

Published in Gestion publique

Dans le cadre du programme économique et financier triennal (2017-2019) conclu avec le Fonds monétaire international (FMI), le Cameroun, d’après la loi de finances, attend des appuis budgétaires d’un montant global de 329 milliards de FCFA afin de soutenir l’équilibre financier de l’État en 2019.

Dans les détails, le Cameroun devrait bénéficier d’une enveloppe de 99 milliards de FCFA de la Banque africaine de développement. L’Agence française de développement devrait apporter 66 milliards. La Banque mondiale, 56 milliards de FCFA. L’Union européenne, 23 milliards et le FMI, lui-même, 86 milliards de FCFA.

Mais l’obtention de toutes ces ressources est conditionnée par le succès des revues du programme économique avec le FMI. La dernière revue, conduite Corinne Deléchat, s’est déroulée à Yaoundé du 23 avril au 3 mai 2019. « L’équipe du FMI est parvenue à un accord avec les autorités en ce qui concerne les mesures économiques et financières qui pourraient favoriser l’approbation de la quatrième revue de leur programme sur trois ans au titre de la Facilité élargie de crédit (Fec) », avait déclaré Mme Deléchat à l’issue de cette revue.

Cette dernière a laissé entendre que le conseil d’administration du FMI pourrait procéder à un cinquième décaissement d’un montant de 76,5 millions de dollars (près de 45 milliards de FCFA) à fin juin 2019, en faveur du Cameroun. Ce qui va automatiquement déclencher les appuis budgétaires des autres partenaires sus-cités.

S.A

Published in Finance

Paul Biyan (photo), le président de la République du Cameroun, vient de signer un décret habilitant le ministre en charge de l’Économie à signer avec l’Association internationale de développement (IDA), filiale de la Banque mondiale, un accord de crédit d’un montant de 26,5 millions d’euros, soit 17,38 milliards de FCFA.

Cette cagnotte de la Banque mondiale va servir au financement du projet d’amélioration de l’efficacité de la dépense publique et du système statistique. Ce qui entre droites ligne avec un diagnostic que cette institution avait réalisé en 2018 dans une revue sur le Cameroun intitulé « revue des dépenses publiques ».

Dans ce document, la Banque indiquait déjà que le gouvernement camerounais a considérablement accru ses dépenses au cours de la dernière décennie (de 15 à  20 % entre 2006 et 2017), alors que ses revenus baissaient (de 20 % à moins de 15 % en 2017). « Bien que conforme aux objectifs de la vision 2035, cette forte hausse des dépenses publiques a détérioré la situation budgétaire de l’État », s’était inquiétée la Banque mondiale.

La BM avait alors conseillé « la réorientation d’une grande partie des dépenses de l’administration générale et financière, en particulier les frais de représentation, de mission, de cérémonies, de carburant, de voyages et de services extérieurs afin de générer des économies budgétaires substantielles ». Cette recommandation est couplée à celle de la production de statistiques fiables.

S.A

Published in Gestion publique

Le Groupe Ecobank vient de publier son rapport financier qui contient des données sur la place de l’Afrique dans les flux financiers mondiaux au cours de l’année 2018.

L’on apprend de ce rapport que les transferts de fonds intra-africains représentent 20 % [12,8 milliards de dollars US, soit 7 491,9 milliards de FCFA] des flux financiers mondiaux au cours de la période sous revue. Le classement réalisé dans ledit rapport établit que, le Cameroun avec 2,15 milliards de dollars [1 258,4 milliards de FCFA] est le premier pays africain d’envoi d’argent vers les autres pays africains.

Le Cameroun devance la Côte d’Ivoire [1,66 milliard de dollars, soit 971,6 milliards de FCFA], l’Afrique du Sud (1,06 milliard de dollars, soit 620,4 milliards de FCFA, le Ghana [1 milliard de dollars, soit 585,3 milliards de FCFA] et le Nigeria [0,9 milliard de dollars, soit 526,7 milliards de FCFA].

A contrario, le Cameroun n’apparaît pas dans le classement des pays africains qui reçoivent des transferts des fonds de l’étranger. Le top dix est composé du Nigeria [20,66 milliards $], l’Égypte [19,71 milliards $], la Tunisie [2,35 milliards $], l’Algérie [2 milliards $], le Ghana [2 milliards $ également], le Sénégal [1,61 milliard $], le Kenya [1,56 milliard $], l’Ouganda [1,07 milliard $], le Mali [0,89 milliard $] et l’Afrique du Sud [0,87 milliard $].

Sylvain Andzongo

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En parcourant la loi de finances 2019, l’on y apprend que les dépenses de personnel au Cameroun devraient connaitre une augmentation de 3,3 % en valeur relative. De fait, indique la loi de finances, l’État du Cameroun devrait consacrer 1 058 milliards de FCFA pour payer les salaires des agents publics en 2019 contre 1024 milliards en 2018. Soit une augmentation de 34 milliards de FCFA.

Selon le ministère des Finances, cette croissance de la masse salariale est le fait de la poursuite de la prise en charge de nouvelles recrues à la fonction publique et dans les forces de l’ordre. La courbe de la masse salariale du Cameroun est sans cesse croissante au fil des années. « Lorsque nous regardons l’évolution de la masse salariale, nous étions pratiquement à 393 milliards FCFA en 2006, nous sommes à 945 milliards FCFA dans le cadre du budget 2017. », affirmait déjà en 2018 le directeur du Budget, Cyrille Edou Alo'o.

Au cours des dernières années, les effectifs de la Fonction publique sont passés de 163 000 agents en 2006, à environ 322 000 en 2017. Mais le Cameroun espère voir sa masse salariale diminuer. Entre le 20 avril et le 10 juillet 2018, le gouvernement a en effet procédé au comptage physique des personnels de l’État. Cette opération, qui concernait l’ensemble des agents publics, a révélé que seuls plus de 285 000 d’entre eux étaient effectivement actifs, tandis que 4 621 ont vu leur recensement invalidé pour diverses raisons.

S.A

Published in Gestion publique

Au sortir d’une audience que vient de lui accorder le ministre camerounais de l’Économie, le président du groupe bancaire gabonais BGFI, Henri Claude Oyima, a annoncé que la filiale camerounaise a procédé à une augmentation de son capital. Celui-ci a été doublé, passant de 10 à 20 milliards de FCFA, a-t-on appris.

À la faveur de cette augmentation du capital de sa filiale camerounaise, le groupe bancaire gabonais réaffirme son ambition de contribuer au financement de grands projets d’investissements en cours dans le pays. Le PDG du groupe l’a d’ailleurs réaffirmé au sortir de son audience au ministère de l’Économie.

Pour rappel, au Cameroun, le groupe BGFI participe actuellement au financement d’une usine de transformation de fèves d’une capacité de 32 000 tonnes, dans la zone industrielle du port en eau profonde de Kribi.

BRM

Lire aussi:

14-06-2018 - BGFI Cameroun valide un plan de restructuration de la dette que lui doit la filiale locale du britannique Victoria Oil & Gas

14-11-2017 - La Cobac met sous surveillance cinq filiales de BgfiBank, le premier groupe bancaire de la zone Cemac

Published in Banque
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