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Yaoundé - 27 avril 2024 -

Renforcer le réseau interconnecté Sud (RIS), augmenter le taux d'accès à l’énergie électrique des populations, garantir l’essor de tous les secteurs de l’économie. Voilà quelques objectifs que se fixe le projet du barrage hydroélectrique de Njock, qui se situe près d’Eséka dans la région du Centre. Dans cette localité, le fleuve Nyong, sur une distance de 75 km, descend de l'altitude 620 m à l'altitude de 150 m.

 

Le bassin du Nyong

Il faut noter que par sa superficie (27900 km2), le bassin du Nyong se classe au second rang des bassins fluviaux entièrement camerounais, après celui de la Sanaga (140000 km2).

Des études de l’Institut de recherche pour le développement (Ird) montrent que le Nyong prend sa source près d'Abong-Mbang vers 700 m d'altitude. Le fleuve franchit une série de chutes rapides dont les plus importantes sont celles de Mpoume près de Makak et de Njock près d’Eseka.  La longueur totale de son cours atteint 670 km et la plus grande longueur de son bassin est seulement de 400 km. Le projet d’aménagement hydroélectrique de Njock sur le Nyong couvrira six régions, à savoir le Centre, le Sud, le Littoral, l’Ouest, le Sud-Ouest et le Nord-Ouest.

 

270 millions €

La puissance estimée du barrage est de 200 MW. D’après le ministère en charge de la Planification, les études techniques sont en cours et les financements sont recherchés.

Il faudrait mobiliser 180 milliards de francs CFA pour parvenir à la concrétisation de ce projet. Un projet qui peut se réaliser en 48 mois, d’après les études déjà disponibles.

 

B-O.D.

 

 

Ce projet sera présenté à Genève à l’occasion du IXeme forum EMA Invest, en mars 2013.

 

 

 

 

 

 

Published in Energie

Un atelier sur l’appropriation des lois et textes réglementaires du secteur des télécommunications et des TIC se tient à Douala depuis le 17 juillet dernier. Cette rencontre réunit le gouvernement, les responsables des organes de régulation, les opérateurs, les fournisseurs des services de communications électroniques, les autorités de certification et les experts auditeurs de sécurité électronique et les experts en TIC.

En effet, les textes d’application de la loi de 2010 sur les communications électroniques ont été signés en juin 2012 par le Premier ministre, Philemon Yang. Les participants à cette rencontre seront édifiés sur les contours de la nouvelle réglementation.

A la même occasion, la deuxième session du comité de pilotage du projet de Réseau de télécommunications haut débit à fibre optique d’Afrique Centrale (projet CAB) s’est tenue mardi sous la supervision du Ministre des postes et télécommunications, Jean-Pierre Biyiti bi Essam, président dudit Comité et du Ministre de la communication, Issa Tchiroma, vice-président.

B-O.D.

Published in Législation

Un mémorandum d’entente a été signé vendredi dernier, 29 juin 2012, entre l’Etat camerounais et le groupe MTN International pour l’utilisation du câble sous-marin à fibre optique WACS, qui a désormais un point d’atterrissement à Limbé. Après ce mémorandum d’entente, une entité juridique de droit camerounais, devant gérer la branche camerounaise du câble sous-marin à fibre optique WACS, sera mise sur pied de commun accord avec le groupe MTN pour l’exploitation de ce câble.

Pour Jean-Pierre Biyiti bi Essam, le ministre des Postes et des Télécommunications du Cameroun, ce mémorandum d’entente «définit le cadre de collaboration entre l’Etat du Cameroun et la société MTN Dubaï Limited». « Il va être constitué dès ce jour, une équipe qui s’associera à la vôtre, pour travailler à la mise en place urgente de cette entité juridique. En signant le MoU objet de la présente cérémonie, nous reconnaissons que l'adoption d'une approche privilégiant l'accès ouvert aux câbles internationaux à fibre optique est la meilleure façon d'obtenir la largeur de bande internationale abordable qui contribuera à stimuler la croissance des marchés au niveau national», a déclaré le ministre camerounais.

John Unterhost, le représentant du groupe MTN, a pour sa part indiqué que le groupe a choisi le Cameroun pour son potentiel. «Nous avions la lourde charge de choisir parmi les 10 pays dans lesquels nous opérons le long de l’Océan Atlantique où le WACS est déployé et nous avons choisi le Cameroun. Le Cameroun est un marché important pour le groupe MTN ; il s’impose de plus en plus comme un hub pour les infrastructures de télécommunications en Afrique Centrale. C’est l’un des 5 premiers pays dans lesquels MTN s’est installée et nous avons toujours eu des relations fructueuses avec le gouvernement et le peuple du Cameroun. Le groupe MTN est par conséquent fier d’être un partenaire de la vision du gouvernement camerounais pour le développement technologique», explique-t-il.

D’après un communiqué de MTN Cameroun, le câble sous-marin WACS, long de près de 14500 km, relie l’Europe et l’Afrique à travers l’Océan Atlantique. «Il représente un investissement de près de 400 milliards de francs CFA supporté en grande partie par l’Etat sud-africain et de grandes entreprises sud-africaines telles que le Groupe MTN, Vodacom, Telkom SA, Broadband Infraco et Neotel. Il a été construit pour fournir l’accès large bande aux universités sud-africaines et rendre la fibre optique accessible à d’autres pays africains. 15 pays de la côte ouest africaine sont ainsi connectés au Wacs. Le Cameroun en fait partie sur proposition du Groupe MTN», indique le communiqué qui précise que WACS offrira au Cameroun une capacité de transmission énorme de 5,12 Térabytes.

Le câble sous-marin WACS est le second câble à fibre optique qui dessert le Cameroun. Le premier, mis en service en 2002, est déjà arrivé à saturation d’après de nombreux experts. C’est le câble sous marin SAT-3, dont le point d’atterrissement est à Douala.

B.-O.D. 

Published in Télécom

Le président de la République Paul Biya a signé le 19 juin 2012, une circulaire précisant les modalités de passation, de contrôle et d’exécution des marchés publics. Ce texte qui constitue une réforme, selon Paul Biya, vise à accroître la transparence dans ce secteur, à réduire les délais de passation des marchés publics, à rendre les contrôles plus efficaces et à assurer la qualité des ouvrages réalisés par l'Etat et ses démembrements.

Plusieurs réformes sont à noter dans cette circulaire. Elle met un point d’honneur sur les pouvoirs du ministère des marchés publics, qui devient la plaque tournante du système. L’attribution des marchés de gré à gré qui relevait jusqu’ici de la compétence du Premier ministre revient désormais au ministère en charge des Marchés publics. Cette procédure doit demeurer exceptionnelle. « Elle n'est possible que dans l'un des cas limitatifs prescrits par le code des marchés publics. C'est dans ce cadre exclusif que le ministre des Marchés publics peut procéder à la passation d'un marché de gré à gré, notamment pour ceux relevant de la compétence des commissions centrales », indique la circulaire du président de la République. Ce ministère doit s’assurer que tous les projets de routes, de bâtiments, d’équipements collectifs et autres infrastructures soient précédés des études géotechniques.

Contrôle

C’est toujours le ministère en charge des Marchés publics, en collaboration avec les administrations bénéficiaires, qui détient les pleins pouvoirs en matière de contrôle et de suivi des marchés publics. Selon cette circulaire, «le ministère en charge des Marchés publics est compétent pour le contrôle sur le terrain de l'exécution des marchés publics en cours de réalisation ou de démarrage qu'il s'agisse des approvisionnements, études, audits, maîtrises d'œuvres complètes ou partielles de routes, de bâtiments ou des équipements collectifs et autres projets structurants, tel que prévu par les dispositions sus-évoquées». La transmission par le contractant des documents de paiement des prestations est donc subordonnée au visa préalable du ministre en charge des Marchés publics qui émet son avis dans un délai de trois jours. C’est toujours ce département ministériel qui procède,
avec le concours de ses services compétents, à des contrôles inopinés des marchés en cours d'exécution, en vue notamment de s'assurer du respect des clauses du marché et effectue
des contrôles a posteriori pour analyser le comportement des ouvrages réalisés.

Lettres-commandes

Un accent est aussi mis dans les délais de passation de marchés dans cette circulaire. «La commission de passation des marchés publics dispose d'un délai maximal de 21 jours, à compter de la date d'ouverture des offres, pour formuler sa proposition d'attribution, y compris les délais accordés à la sous-com­mission pour l'analyse des offres», précise le président. Le délai d'analyse des offres techniques et financières, quant à lui, est fixé à 7 jours maximum. L'ouverture des offres s'effectue en un temps. Le délai est de 10 jours lorsque cette ouverture intervient en deux temps, quelque soient l'importance et la nature du projet, objet de la consultation. Dans le cas d'une procédure d'urgence, le délai est ramené à 5 jours, précise le texte présidentiel.

Autre innovation, le relèvement du plafond des lettres-commandes qui passe de 5 millions à 50 millions de FCfa. De quoi donner un large champ d’action aux Dg et chefs de départements ministériels. Explications de Paul Biya : «Le relèvement du plafond des lettres-commandes à
50 millions de FCfa a pour objectif, d'une part, d'éviter un engorgement du ministère en charge des Mar­chés publics, susceptible de constituer une source de lenteur et d'inefficacité dans la mise en œuvre des projets retenus ; et, d'autre part, d'éviter le blocage des activités quotidiennes ou courantes des départements ministériels, pour lesquelles les ministres devraient pouvoir recourir,
soit aux bons de commande, soit aux lettres-commandes
».

L’Agence de régulation des marchés publics (ARMP), reste, selon Paul Biya, le surveillant et le facilitateur du système des marchés publics.

B-O.D.

Les nouvelles compétences des ordonnateurs

Ordonnateurs

Montants des marchés à attribuer

Commissions de passation

Ministre délégué à Présidence en charge des marchés publics

Au moins égaux à 50 millions de FCfa

Commissions centrales de passation des marchés et commissions spéciales de passation des marchés

Chefs de départements ministériels et autres administrations publiques

Egaux à 5 millions de FCfa et à 50 millions de FCfa

Commissions ministérielles de passation des marchés

Délégués régionaux des Marchés publics

Egaux à 5 millions de FCfa et ˂ à 50 millions de FCfa

Commissions régionales de passation des marchés

Délégués départementaux des marchés publics

Egaux à 5 millions de FCfa et ˂ à 50 millions de FCfa. A l’exception des marchés de services et prestations intellectuelles dont les montants plafonds sont de 15 millions de FCfa

Commissions départementales de passation des marchés

DG, chefs des exécutifs des collectivités territoriales décentralisées, chefs des projets.

Au moins égaux à 50 millions de FCfa et inférieur à 500 millions de FCfa pour les marchés de routes et autres infrastructures ;

Au moins égaux à 50 millions de FCfa et inférieur à 200 millions de FCfa pour les marchés des bâtiments et équipement collectifs ;

Au moins égaux à 50 millions de FCfa et inférieur à 100 millions de FCfa pour les marchés d’approvisionnement généraux ;

Au moins égaux à 15 millions de FCfa et inférieur à 50 millions de FCfa pour les marchés des services et prestations intellectuelles.

Commissions internes de passation des marchés

Published in Gestion publique

Cameroon Industrial Development Corporation (CIDC) veut installer au Cameroun des centrales solaires de 35 MW. Cette entreprise, à capitaux sud-africains, a rencontré le ministère de l’Energie et de l'Eau lundi dernier, 4 juin 2012, pour la signature des premiers accords.

Ces centres d’énergie solaire seront implémentés dans deux villes à savoir Yagoua et Kousseri. Le président de la CIDC, Manu Disame, laisse entendre qu’une bonne partie sera exportée et l’autre vendue à AES-Sonel pour renforcer l’offre énergétique du Cameroun.  20 MW vont alimenter ces deux villes.

«Les 15 MW restants seront repartis dans le Sud du pays, ici à Yaoundé et à Douala, où nous avons déjà un client industriel. Le déficit énergétique ne se ressent pas uniquement au niveau des ménages, mais aussi au niveau des industries. Si on peut aussi vendre notre production aux industries, ce sera également bien. Mais, c’est à AES-Sonel de décider, car nous allons leur revendre notre production», explique-t-il. D’après lui, l’implémentation de ce projet prendra cinq mois. Les études seront lancées au mois de juillet 2012. Après ces études, le ministère de l’Energie et de l’Eau va accorder à CIDC les autorisations nécessaires.

Published in Energie

(Agence Ecofin) Dès le 1er juin 2012, des clients vont observer sur leur facture une hausse de 7% pour les clients de basse tension et de 8,2% pour les consommateurs non domestique.

Ceux qui utilisent l’énergie électrique basse tension à domicile et dont les consommations mensuelles sont comprises entre 111 Kwh et 400 Kwh vont désormais débourser 79 FCfa pour payer le kilowatt d’électricité au lieu de 70 FCfa comme l’indiquait la grille tarifaire de 2008.

C’est la substance d’un communiqué du directeur général de l’Agence de régulation du secteur de l’électricité (Arsel), Jean Pierre Kedi, paru ce 28 mai 2012 dans le quotidien gouvernemental Cameroon Tribune.

Ceux qui consomment chaque mois entre 401 Kwh et 800 Kwh payeront pour chaque kilowatt 94 FCfa au lieu de 80 FCfa, tandis que les consommateurs utilisant au-delà de 801 Kwh payeront 99 FCfa au lieu de 85 FCfa. Par contre, les tarifs des consommations inférieures ou égales à 110 kwh restent inchangés à 50 FCfa. Les frais d’entretien et de renouvellement des compteurs des clients BT sont par ailleurs suspendus. Pour Aes-Sonel, cela va entraîner une baisse moyenne de 22% sur la facture des consommateurs domestiques les plus vulnérables. Autre changement, l’éclairage public payé par l’Etat revient à 66 FCfa/Kwh contre 55 FCFa/Kwh.

Le communiqué fixe aussi les nouveaux tarifs pour les clients de moyenne tension. Pour ce qui est des clients haute tension, il est indiqué que les tarifs de vente d’électricité aux nouveaux abonnés est fixé «dans le cadre des contrats passés entre Aes-Sonel et lesdits abonnés, après avis de l’Arsel, suivant les dispositions du cahier des charges du contrat cadre de concession et de licence d’Aes-Sonel ».

Selon le directeur général d’Aes-Sonel, Jean-David Bilé, «en concertation avec le régulateur, nous avons pris l’option de protéger les couches les plus vulnérables qui représentent 60% de nos consommateurs domestiques. Leur facture moyenne d’électricité baisse d’environ 22 % au bénéfice de la suppression des frais d’entretien et de renouvellement des compteurs. L’ensemble de ces clients bénéficient du tarif de la tranche sociale (jusqu’à 110 kWh) qui est resté inchangé depuis dix ans». Pour lui, cette hausse des tarifs devenait inévitable.

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Published in Energie

Le ministre de l’Agriculture et du développement rural Essimi Menye et Paul Ginies, directeur général de l’Institut l’Institut international d’ingénierie d’eau et d’environnement de Ouagadougou (2ie) ont paraphé lundi à Yaoundé un contrat qui porte notamment sur la rénovation et l’extension (sur un nouveau campus sous-régional) de l’Ecole pour la formation des spécialistes en équipements et aménagements ruraux (EFSEAR) de Kumba et l’appui au développement des technologies innovantes pour le secteur agricole et rural.

En remerciant Paul Ginies, Essimi Menye a déclaré que l’engagement des deux parties vient à point nommé, d’autant plus que le Cameroun est en plein dans la relance de son agriculture.

Aussi a-t-il souhaité que le concours de 2ie serve à «élargir la base du savoir et du savoir-faire dont l’agriculture camerounaise a besoin». Mais, pour Paul Ginies, il s’agissait bien plus d’un juste «retour sur investissement», le Cameroun ayant «fortement investi sur 2ie pendant 40 ans».

2ie d’Ouagadougou (photo) est une école internationale africaine issue des mutations de l’Ecole d’ingénieurs de l’équipement rural depuis 1968. Aujourd’hui, l’Institut forme des futurs ingénieurs ou titulaires de licence, masters issus d’une cinquantaine de pays de divers continents.

Avec le Cameroun, sa coopération se déploie sur divers axes. En plus de réhabiliter les écoles d’agriculture de Kumba et Garoua en vue d’y former des apprenants de la sous-région, elle vise aussi à former 1000 ingénieurs et 500 cadres à l’horizon 2022.

 

GCM

Published in Formation

Selon le journal l’Info, la première raison qui pourrait justifier la fermeture imminente de la Banque Atlantique du Cameroun (BACM) se trouve dans des décisions judiciaires prises par la Cour de justice de la Cémac à N’djamena qui annule la restructuration d’Amity Bank. Conséquence : BACM, née des cendres de la dernière institution bancaire citée, se retrouverait sans agrément. Ce qui veut dire que l’établissement bancaire ne peut plus continuer à opérer, de peur de s’exposer aux sanctions relatives à l’exercice illégal de la fonction bancaire.

Par ailleurs, toujours selon la même source, BACM ferait également face à une situation de solvabilité largement dégradée, dans la mesure où les attaques des actionnaires d’Amity Bank, le poids du plan de restructuration dans lequel les actionnaires s’étaient engagés, les arrêts de la Cour de N’djamena et bien d’autres problèmes encore auraient fini par mettre en péril l’exploitation de BACM.

Mais le fait le plus grave, souligne le journal l’Info, concerne «l’attitude de l’actionnaire principal qui contribue à mettre en péril la survie de la banque». Car, explique-t-il, après avoir investi 3 milliards FCFA, les Ivoiriens d’Atlantic Financial Group ont, au détriment des actionnaires locaux, retiré ce montant à travers des frais d’assistance technique et diverses missions de conseil dont la nature n’était toujours pas justifiée et sans informer au préalable le conseil d’administration.

Bien plus, notre source indique que BACM a besoin de 25 milliards FCFA dans le cadre de sa restructuration et les actionnaires camerounais ne peuvent y faire face sans le soutien de l’Etat.

GCM

Published in Banque

Le contrat d’exécution a été signé hier, jeudi 12 avril à Yaoundé entre le Cameroun et la Chine. Ce qui, de l’avis de Basile Atangana Kouna, ministre de l’Eau et de l’Energie, représentant à l’occasion la partie camerounaise, marque le début effectif des travaux sur le site.

En attendant la date de la pose de la première pierre qui, selon le chef de la cellule d’appui à la maîtrise d’ouvrage du projet d’aménagement hydroélectrique de Memeve’ele, dépend du chef de l’Etat, les travaux sur les voies d’accès continuent sur le terrain. On situe leur évolution à 60%.

D’un coût estimé à 365 milliards FCFA, les travaux de construction du barrage hydroélectrique de Memve’ele seront exécutés par l’entreprise chinoise Sinohydro Corporation Limited, pour ce qui est du barrage, de l’usine et des voies d’accès.

 

 

 

Published in Energie

En cause, policiers, gendarmes et douaniers commis pour y assurer la sécurité des personnes et de leurs biens réclament un an d’arriérés de primes.

Ils affirment que depuis maintenant 12 mois, leurs primes ne sont pas payées par la direction de l’Autorité civile aéronautique du Cameroun (CCAA). «En 2011, nous avons été payés pour le compte d’un seul trimestre. Depuis, personne parmi nous n’a reçu de prime, alors que tous les jours, nous sommes obligés de venir au travail», se plaint un policier rencontré à l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen. A en croire cette source, tous les éléments des forces de l’ordre travaillant dans les aéroports de Yaoundé, Douala, Maroua et Garoua sont concernés par le non paiement des primes.

Selon certaines indiscrétions, les montants trimestriels varient entre 70 000 et 120 000 F CFA, selon le grade du policier, gendarme ou douanier.

A la CCAA, le chef de la cellule de communication, Joël Wadem, ne reconnaît que trois trimestres non payés : les deux derniers trimestres 2011 et le premier trimestre 2012. Et dénonce la mauvaise foi des plaignants qui, explique-t-il, lors d’une réunion récemment tenue à Douala entre le ministre des Transports et les agents en service dans les aéroports du Cameroun, ont déclaré que « tout allait bien ».

Joël Wadem indique aussi qu’actuellement, le directeur général de la CCAA multiplie les efforts pour résoudre le problème dans les brefs délais.

Guy C. Moussi

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