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Yaoundé - 27 avril 2024 -

Dans le secteur des PME au Cameroun, la marche en solitaire est la démarche la plus répandue. C’est le constat fait le 10 avril dernier au cours d’un atelier à Yaoundé, sur les performances des PME. Selon Christophe Eken, le président de la Chambre de Commerce du Cameroun, cette propension des PME à évoluer en solitaire tient du manque de «culture collaborative et de la faiblesse du partenariat public-privé au niveau décentralisé».

Aussi, pour inverser cette tendance et inciter les PME à se mettre ensemble même lorsqu’il faut soumissionner à des appels d’offres, le ministre des PME, Laurent Serge Etoundi Ngoa, a indiqué que le regroupement est un excellent moyen pour les PME à faibles capacités d’être tirées vers le haut et de se préparer ainsi à conquérir le marché international.

Une attitude qui sera bénéfique dans un contexte marqué par l’avènement d’une banque publique spécialement dédiée au financement des PME, et dont le crédo sera de favoriser le développement des entreprises qui présentent un minimum de crédibilité et de performance. Pour mémoire, 90% des entreprises camerounaises sont constituées de PME.

Published in Entreprises

La Kribi Power Development Corporation (KPDC) a diffusé dans la presse camerounaise le 28 mars 2013, un publi-reportage annonçant la mise en activité «effective» de la Centrale à gaz de Kribi, anticipant ainsi sur la date d’avril 2013 annoncée il y a quelques jours par le DG adjoint de KPDC, lors d’une récente visite d’une délégation d’administrateurs de la Banque africaine de développement (BAD) sur le site de construction de cette infrastructure.

La centrale devra injecter dans le réseau électrique camerounais 216 MW d’énergie électrique supplémentaire.

La Centrale à gaz de Kribi était prévue pour entrer en activité en décembre 2012. Une échéance qui n’avait pas été respectée du fait de l’incapacité de la Société nationale des hydrocarbures (SNH) à approvisionner la centrale en gaz, ce qui avait fait subir au pays des délestages dès le mois de janvier, Aes Sonel ayant déclaré qu’elle comptait sur la mise en service de cette centrale pour satisfaire les besoins de consommation durant la saison sèche qui couvre les trois premiers mois de l’année, et qui est caractérisée par la baisse de la production d’électricité.

Finalement, la SNH avait promis d’achever les travaux de construction du gazoduc et de pouvoir approvisionner la centrale en gaz, de manière à la rendre opérationnelle dès le 23 mars 2013. Promesse enfin réalisée.

La centrale à gaz de Kribi aura coûté 173 milliards de FCFA et son extension prévue par le gouvernement camerounais et KPDC devrait porter sa capacité de production à 330 MW d’ici quelques années.

Published in Energie

A en croire le Premier conseiller de l’ambassade de Chine à Yaoundé, cité dans le quotidien Mutations ce 27 mars 2013, l’immense majorité des 4000 ressortissants chinois installés au Cameroun ont pour activité le commerce.

A en croire ce diplomate interviewé au lendemain d’une grève générale des commerçants chinois de Yaoundé et Douala le 25 mars dernier, l’activité de ces commerçants de l’Empire du milieu a considérablement contribué à accroître les échanges commerciaux entre la Chine et le Cameroun pour les porter à 1,8 milliard de dollars (environ 800 milliards de F.CFA) en 2012, contre 170 millions de dollars (environ 85 milliards de FCFA) seulement en l’an 2000.

Un accroissement du volume des échanges qui n’est pas seulement le fait des importations de produits venus de Chine, mais aussi des exportations qui ont augmenté de 170% en l’an 2000, représentant 7% de l’ensemble des exportations du Cameroun, contre 2,5% en 1999.

Published in Commerce

L’exploitation illégale des forêts au Cameroun s’est amplifiée en 2012, selon les statistiques que vient de rendre publiques le ministre camerounais des Forêts et de la Faune, Ngolle Philip Ngwesse.

A l’en croire, les opérateurs économiques du secteur des forêts exerçant au Cameroun ont payé, en 2012, des amendes pour un total d’un milliard de FCFA, contre 100 millions de FCFA seulement en 2011. Moralité, a interprété le membre du gouvernement camerounais, les mesures prises pour lutter contre l’exploitation illégale des forêts dans le pays n’ont pas encore produit les effets escomptés, puisque le volume des sanctions à l’encontre des contrevenants est en augmentation substantielle.

Mais, selon le Centre pour la recherche forestière internationale (CIFOR), il n’y a pas seulement l’exploitation illégale qui devrait donner du tournis aux pouvoirs publics camerounais en charge de la gestion des forêts. Il y a aussi l’exploitation artisanale des forêts camerounaises qui, du fait de sa non prise en compte dans les politiques de gestion des forêts au Cameroun, fait perdre au Trésor public environ 7 milliards de FCFA chaque année, souligne une étude récemment rendue publique par le CIFOR. Selon les statistiques officielles, l’exploitation forestière représente environ 10% du PIB du Cameroun.

Published in Gestion publique

La Société de négoce et de transport du Cameroun (Sonetranscam), vient de recevoir à Douala, la distinction récompensant le meilleur transporteur des produits pétroliers sur le réseau Total, leader du marché de la distribution des produits pétroliers au Cameroun.

Le prix de Sonetranscam a été remis par le directeur général de Total SA, Jean Pierre Batterman, qui a expliqué que les critères pour l’attribution de ce prix sont principalement la sécurité, le mangement et la protection de l’environnement.

Ce prix vise à «encourager une meilleure qualité de service pour valoriser des entreprises en quête de notoriété», a-t-il déclaré. 

Published in Energie

Le marché pour la mise en place d’un plan national des télécommunications d’urgence raccordé aux administrations camerounaises en charge de la gestion des catastrophes naturelles va être paraphé « la semaine prochaine » entre l’Etat du Cameroun et la société chinoise ZTE, selon une source autorisée au ministère des Postes et Télécommunications du Cameroun.

A l’annonce de cette nouvelle, les entreprises qui étaient dans l’attente du lancement d’un nouvel appel d’offres, après celui annulée en 2012 par le ministre des Postes et Télécommunications, Jean Pierre Biyiti bi Essam (photo), ruent sur les brancards. En effet, a appris l’agence Ecofin, alors que les entrepreneurs se préparaient à postuler pour la mise en place de cette infrastructure des télécoms d’urgence, le 15 janvier 2013, le ministre de l’Economie, Emmanuel Nganou Djoumessi,  a signé un mémorandum d’entente avec ZTE.

Au ministère des Postes et Télécoms du Cameroun, on affirme que l’attribution du marché, qui s’est finalement faite par la procédure de gré à gré, a été conclu lors de la visite du président Biya en Chine en 2011, et c’est la raison pour laquelle l’appel d’offres sur ce marché lancé en 2012 a été ensuite annulé sur instruction de la présidence de la République du Cameroun. Parce que, révèle notre source, Eximbank of China, qui va mettre à disposition les financements pour ce projet, a exigé que les travaux soient réalisés par ZTE.

Une décision prise par les pouvoirs publics camerounais qui étonne davantage les entrepreneurs qui s’estiment lésés, ce d’autant que, dans les premiers dossiers de soumission suite au lancement de l’appel d’offres annulé en 2012, ZTE présentait l’offre la plus élevée. Dans le détail, révèle notre source,  pour ces travaux, la société ZTE présentait une offre de 224 milliards de FCFA (498 millions de dollars), tandis que Motorola était à 62 milliards de F.CFA (135 millions de dollars), Ericsson à 57 milliards de FCFA (128 millions de dollars) et Huawei à 45 milliards de FCFA (soit 99 millions de dollars). Calculette en main, l’offre de ZTE qui a finalement eu le marché serait le quintuple de celle proposée par sa compatriote Huawei, par exemple. 

BRM

Published in Télécom

A partir du 1er avril 2013, rentrera en vigueur sur le territoire de l'Union européenne, la directive limitant le seuil de contamination du cacao au métal lourd (cadmium). Une nouvelle qui a mis en état d'alerte les acteurs de cette filière, non seulement parce que 80% du cacao produit au Cameroun est exporté vers les pays de l'Union européenne, mais surtout parce que la région du Sud-Ouest du Cameroun, grand bassin de production du cacao au Cameroun, a la particularité d'être dotée de sols volcaniques très riches en cadmium.

«Nous allons veiller à ce que dès le 1er avril, tout cacao ou tout café sortant du Cameroun soit exempt de contamination. Nous allons effectivement vers la tolérance zéro», assure Michael Ndoping, le directeur général de l'Office national du cacao et du café (Oncc), qui compte ainsi sur un laboratoire à Douala, qui devrait effectuer des prélèvements et analyses sur toutes les cargaisons destinées à l'exportation. Mais avant d'en arriver là, le Programme d'urgence pour la réduction des résidus de pesticides dans le cacao et le café (Purrpc) a procédé récemment encore, à la distribution de bâches aux producteurs de cacao, afin que ces derniers ne sèchent plus leur production sur le sol.

En janvier 2013, l'Oncc, le gouvernement à travers le ministère du Commerce, ainsi que le Conseil interprofessionnel du cacao et du café (Cicc) avaient lancé une opération coup de poing sur l'axe Yaoundé-Tonga, pour combattre le séchage du cacao sur le goudron, substance susceptible de contaminer le cacao aux hydrocarbures aromatiques polycycliques.

Depuis le début de la présente campagne cacaoyère au Cameroun, 172 000 tonnes

Published in Agriculture

Gilbert Didier Edoa, le secrétaire général du ministère camerounais de l’Economie, croit savoir la principale cause de la non-consommation des crédits affectés à l’investissement public au Cameroun. Cet obstacle qui se dresse sur le chemin de la consommation optimale des crédits à l’investissement est, selon lui, la non-maturation des projets devant accueillir lesdits investissements.

Pour preuve, a-t-il confié à l’Agence Ecofin, seulement 35% des projets (156 projets et programmes au total) inscrits dans le budget d’investissement public (Bip) actuellement en cours au Cameroun, ont atteint leur phase de maturation.

En conséquence, près de 65% des projets inscrits dans le BIP cette année pourraient ne pas être réalisés. C’est à l’effet d’éviter une énième sous consommation du BIP que le ministère de l’Economie a organisé le 1er mars dernier à Yaoundé, un séminaire de sensibilisation et de l’appropriation sur «la chaîne des résultats des programmes et projets».

En rappel, sur l’enveloppe de 3236 milliards de FCFA représentant le budget de l’Etat du Cameroun pour l’exercice 2013, 40% est alloué à l’investissement selon les déclarations du ministre des Finances devant la commission des Finances de l’Assemblée nationale, contre 60% pour le fonctionnement. 

Published in Finance

Le quotidien gouvernemental Cameroon Tribune a révélé dans son édition du 27 février 2013, qu’une cargaison de 7000 tonnes de riz embarquée le 3 décembre au port de Singapour et arrivée à Douala le 9 février dernier, a été successivement déclarée « toxique et impropre à la consommation », puis « sans danger pour la consommation humaine ».

Ces conclusions contradictoires ont été données, apprend-on, par deux laboratoires dont les noms n’ont pas été révélés, et qui ont été invités par les pouvoirs publics camerounais à effectuer des contrôles phytosanitaires sur cette cargaison de riz, à la suite d’une dénonciation d’une ONG dénommé Human Rights and Citizen Protection. Dénonciation de la présence de toxines dans ce riz que l’ONG dit tenir d’un collaborateur basé à Singapour, et qui a informé ses partenaires camerounais de la qualité douteuse de cette cargaison de riz.

Face aux résultats contradictoires issus de ces deux contrôles phytosanitaires effectués dès l’arrivée des 143 000 sacs de riz de marque « Soleil » au port de Douala, les autorités camerounaises ont ordonné de nouveaux contrôles phytosanitaires dont les conclusions sont très attendues.

Published in Commerce

Après avoir été formés pendant plus d’un an sur les bonnes pratiques culturales, les notions de sécurité alimentaire en rapport avec la santé, 400 producteurs de cacao du département de la Lékié, le plus grand bassin de production de cacao au Cameroun, viennent de recevoir la certification UTZ, un organisme de contrôle de la qualité du cacao basé aux Pays-Bas.

Selon l’information révélée dans l’édition du quotidien gouvernemental Cameroon Tribune du 18 février 2013, cette certification a été rendu possible grâce au concours d’un organisme camerounais dénommé Agro-produce Management Services Limited (AMS), qui s’est lui-même attaché les services de Theobroma BV, grand négociant de fèves aux Pays-Bas.

En rappel, les Pays-Bas qui consomment 70% du cacao camerounais, selon les chiffres officiels, vont interdire l’arrivée sur leur territoire du cacao non  certifié d’ici à 2020. Aussi, pour ne pas perdre le marché néerlandais, le Conseil interprofessionnel du cacao et du café (Cicc) s’est-il engagé dans un programme de certification des plantations. 

Published in Agriculture
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