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Yaoundé - 27 avril 2024 -

La connexion Internet à domicile via les clés USB est à la mode au Cameroun. Son accès pratique et mobile fait d’elle un outil de plus en plus sollicité par les internautes qui veulent rester connectés en tout temps et en tout lieu. En face, il y a l’offre qui, elle, se diversifie chaque jour. Camtel, MTN et Orange et depuis quelques YooMee proposent des connexions Internet via des clés USB. La bataille se joue au niveau du débit, puisqu’au finish, c’est l’accès facile et rapide que l’internaute réclame. «Il n’y a pas un débit standard. Nous utilisons la même bande passante pour que pour les appels téléphoniques. De ce fait, si vous vous connectez à une heure durant laquelle il y a plusieurs personnes qui émettent des appels, la connexion ne sera pas bonne et vice-versa», explique-t-on à MTN.

Une autre source dans la même entreprise confirme cependant que «le débit qu’offre la clé Internet est limité. La clé est généralement utilisée pour la consultation des mails et le simple surf sur Internet. Lorsqu’il faut effectuer des téléchargements, elles sont peu recommandées».

Chez Camtel, on explique que le signal peut souffrir des intempéries (vent, température, climat, etc.) qui altèrent la qualité du débit. «Plus on est proche du point d’accès, sans intempéries, plus le débit est bon», fait savoir un responsable de cette entreprise qui dispose de deux offres de clés Internet pour un débit situé entre 1 et 3 mégabits par seconde. En fonction du forfait sollicité, l’internaute peut avoir accès à divers services.

Chez l’opérateur de téléphonie mobile Orange, la clé Internet offre un débit de 500 Ko/s. et, d’après des informations recueillies à l’agence de la compagnie de Yaoundé, elle permet de faire des téléchargements allant jusqu’à 500 mégaoctets (Mo). Sur le site Internet de YooMee, ce fournisseur d’accès Internet propose une connexion par modem et par clé USB. Le débit offert est de 640 kilobits par secondes à domicile.

GCM

Published in Télécom

Des épargnants observent depuis lundi un sit-in devant le siège de cet établissement de micro finance en liquidation depuis le 29 février 2011, sis au quartier Akwa à Douala, espérant le remboursement de leurs dépôts et la condamnation de personnes reconnues coupables de la mise à sac de la Cofinest, Compagnie financière de l’estuaire.

Furieux, ils ont dégonflé les pneus des roues de la voiture de François Xavier Zinga (photo), le liquidateur de l’établissement.

Sur les 45 000 épargnants enregistrés au moment de la fermeture, moins de 7000 personnes dont les dépôts sont compris entre 5000 et 100000 F Cfa, ont perçu leur dû. D’autres épargnants continuent d’attendre : «Il y a de l’argent disponible à Afriland First Bank, mais ils ne veulent pas payer pour des raisons que nous ignorons», explique sous le couvert de l’anonymat une source proche de la liquidation.

Published in Banque

Alors que l’entreprise Cameroon & Korea Mining (C&K) international doit débuter l’exploitation du gisement de Mobilong début 2012, le gouvernement sud coréen doit faire face au « scandale des diamants camerounais». Plusieurs hauts fonctionnaires et certains responsables de l’entreprise C&K international sont au cœur d’une enquête les accusant d’avoir surévaluer la mine de Mobilong afin de tirer des bénéfices exceptionnels.

D’après le correspondant de RFI à Séoul, Frédéric Ojardias, la justice sud-coréenne a mené, lundi 30 janvier dernier, une perquisition dans le bureau de l’ancien ambassadeur pour les ressources naturelles, Kim Eun-Seok, principal accusé de l’affaire. L’homme avait été défait de ses fonctions le 17 janvier 2012. Les enquêteurs ont saisi dans les locaux du ministère des disques durs ainsi que des documents de correspondance diplomatique entre la Corée du Sud et le Cameroun. L’acte judiciaire est d’importance puisque c’est la première fois qu’une telle perquisition a lieu au ministère.

L’affaire des diamants camerounais a débuté en décembre 2010 quand l’entreprise sud-coréenne a obtenu les droits d’exploitation de la mine Mobilong, au Cameroun. A ce moment, dans son rapport, Kim Eun-Sok avait estimé la valeur du gisement à 420 millions de carats, ce qui, en réalité, s’est avéré être environ dix-sept fois sa valeur réelle. Face à de telles estimations, le gouvernement sud coréen avait annoncé la création de 4000 emplois directs et évoqué 500 milliards de FCFA d’investissement au Cameroun. Cette surévaluation avait permis au gouvernement d’évoquer un « succès de sa diplomatie des ressources naturelles ». Les conséquences ont été immédiates, la valeur des actions de l’entreprise sud coréenne a été multipliée par 4,6 en seulement 16 jours.

Certains membres de la famille de l’ancien ambassadeur avaient acheté des actions de cette entreprise avant même l’annonce de l’accord dans l’idée de réaliser de façon certaine d’importants profits. Aujourd’hui ces éléments pèsent sérieusement contre Kim Eun-Sok dans une affaire très médiatisée en Corée du Sud.

Toutefois, l’ex ambassadeur ne serait pas le seul impliqué dans ce scandale. La justice entend convoquer d’autres suspects. Le patron de l’entreprise serait d’ailleurs déjà poursuivi.    

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Les multinationales en lice seront départagées sur la base du résultat d’un appel d’offres qui sera lancé par le gouvernement.

Depuis l’annonce, en 2011, de l’ouverture du marché camerounais de la téléphonie mobile à de nouveaux investisseurs, trois entreprises étrangères se sont déjà signalées. A l’Agence de régulation des télécommunications (ART) et au ministère des Finances (Minfi), on connaît l’identité des trois prétendants : c’est la société indienne Bharti Airtel, la monégasque Monaco Télécoms et la vietnamienne Viettel.

De sources généralement bien introduites, le comité interministériel commis au pilotage du dossier de l’octroi d’une 3eme licence d’exploitation, après étude des différentes offres, a déjà transmis ses propositions à la Primature en proposant pour sa part de trancher entre trois options.

La première proposition est bien sûr d’accorder cette 3eme licence à l’entreprise présentant la meilleure offre financière. Cependant, selon des informations puisées à bonne source, le choix de cette option est de plus en plus improbable, des membres du comité ayant arrêté le plancher de l’offre financière à 20 milliards de F CFA, alors que le meilleur prétendant, jusqu’ici, l’indienne Bharti Airtel, ne dépose sur la table qu’à peine 15 milliards.

S’ouvre alors la piste des deux autres possibilités : celle de lancer des appels d’offres. Ici, le gouvernement, à travers le ministère des Postes et télécommunications, est appelé à trancher entre le lancement d’un appel d’offres restreint aux trois prétendants qui seront alors invités à améliorer leurs offres financières actuelles et un appel d’offre ouvert aux autres sociétés qui n’étaient pas dans les starting-blocks au départ, mais dont l’intérêt pour le marché de la téléphonie mobile au Cameroun a pu naître dans l’intervalle.

C’est après le dépouillement des appels d’offres qui pourraient être lancés incessamment que la 3ème licence devrait être attribuée par décret présidentiel.

Encore que l’octroi d’une licence n’est pas synonyme de lancement des activités de l’opérateur bénéficiaire. Car, il faut encore compter entre 6 mois et un an pour la construction du réseau, le recrutement des personnels et l’installation de l’entreprise.

GCM

Published in Télécom

Des partenaires du monde arabe sont intéressés par les fruits et légumes made in Cameroun. La révélation est du ministre du Commerce Luc Magloire Mbarga Atangana qui a rencontré jeudi les opérateurs de la région du Centre. Objectif : s’enquérir des types de fruits et légumes produits ainsi que les capacités de production à court et à long terme en vue d’un possible démarrage des exportations en mars prochain.

Au cours des échanges, l’on a notamment abordé la question des normes internationales, de la formation de ces agriculteurs entre autres. Le Mincommerce a prescrit aux opérateurs de la filière le regroupement pour l’optimisation et une maîtrise des taux de production, ainsi qu’un meilleur accompagnement par le gouvernement.

Question de mieux profiter de ce débouché. La veille, Luc Magloire Mbarga Atangana se sera livré au même exercice avec les horticulteurs de la région du Littoral à Njombé. Dans cette ville considérée comme le «grenier du Littoral», les producteurs se sont aussi déclarés aptes pour l’aventure, pour peu que quelques conditions soient remplies. Entre autres, un appui technique et financier, l’aménagement des routes agricoles pour faciliter le déplacement des cultivateurs et commerçants vers les plantations, mais aussi l’écoulement des produits vers les zones de stockage.

GCM

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Les Traveller’s cheque ne sont plus disponibles depuis le 1er janvier 2012 au Cameroun. Ils étaient alors présentés comme un moyen pratique et fiable pour emporter de l’argent lors des déplacements à l’étranger. A Express Exchange, un établissement spécialisé dans le transfert, la vente et l’achat des devises, on avance vaguement que le contrat pour la vente des Traveller’s cheque n’a pas été renouvelé pour l’année 2012.

Par contre, du côté d’Exchange House, autre opérateur du secteur, on se veut plus précis : « ça ne rapporte rien, surtout en Afrique où les gens ne laissent pas traîner longtemps de l’argent dans ces Traveller’s cheque ». La thèse est confirmée par un cadre d’Afriland First Bank selon lequel « la mesure ne concerne pas seulement le Cameroun, mais plusieurs pays africains ».

Au moment où les Traveller’s cheque sont désormais frappés d’obsolescence, les cartes bancaires électroniques ont, du coup, le vent en poupe. Ce qui fait le bonheur d’un grand nombre d’établissements bancaires.

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Le ministre des Finances (Minfi) milite en faveur d’un meilleur suivi/évaluation des performances des entreprises publiques et parapubliques.

Il a prescrit, à l’ouverture de la conférence annuelle des responsables des services centraux et déconcentrés du département ministériel dont il est à la tête, l’évaluation de la situation réelle de toutes les entreprises relevant du portefeuille de l’Etat.

Dévoilant à l’occasion les grandes lignes de son programme pour la nouvelle année, le Minfi a annoncé comme cinquième point de son programme, qu’il allait s’appesantir sur le suivi de la performance et la réforme des sociétés à capitaux publics.

A l’évidence, les objectifs de ce programme visent, entre autres, l’amélioration de la gouvernance dans les entreprises du secteur public et parapublic, l’assainissement du portefeuille de ces entreprises, la relance du processus de la privatisation et l’apurement graduel du passif résiduel post-liquidation. Toutes choses qui laissent croire qu’il existe un sérieux problème de gestion de la fortune publique dans ces sociétés.

Ousmane Mey compte ainsi exorciser les vieux démons qui ont droit de cité dans les entreprises du secteur public et parapublique. A l’exemple du salaire jugé trop élevé de certains directeurs généraux et présidents de conseil d’administration (PCA) dont le taux maximal des indemnités mensuelle qui leur sont allouées, d’après les textes en vigueur, est fixé à 150 000 F CFA. Plusieurs PCA touchent une allocation mensuelle jusqu’à 10 fois le montant prescrit par les décrets de 1978 et 1987. Ailleurs, des administrateurs touchent jusqu’à 3,5 millions d’indemnités de session quand les PCA s’en tirent avec 5 millions. Pour le Minfi qui met un point d’honneur sur la qualité de la dépense publique, il reste à savoir s’il réussira à faire respecter l’orthodoxie en la matière. D’autant que le contrôle et le suivi des comptes réels des sociétés d’Etat ne sont pas sinécure.

GCM

Published in Gestion publique

A Olembe et Mbanga Bakoko, chantiers lancés en 2010, les travaux n’avancent pas comme prévu, par manque d’argent.

Avec une démographie sans cesse croissante dans les centres urbains, la question des  logements sociaux reste un véritable casse-tête pour les pouvoirs publics qui avaient trouvé une solution partielle : un programme de construction de 10000 logements et d’aménagement de 50000 parcelles constructibles dans tout le pays. Ce programme est sous la tutelle technique de la Société Immobilière du Cameroun (Sic). Il a été lancé voici bientôt deux ans à Yaoundé, du côté d’Olembe, où il est prévu, sur un site de 18 ha, la construction de 1300 maisons. Douala n’est pas en reste. La banlieue Mbanga Bakoko a été choisie pour abriter le chantier de construction de 1200 logements sociaux dans la métropole économique.

Sur le site d’Olembe, les parcelles attribuées à chaque entrepreneur retenu affichent des degrés d’avancement différents. Si pour certains, on en est au niveau des finitions, pour d’autres, les murs sont encore en train d’être montés. Les 65 immeubles de 4 étages, chacun abritant 20 appartements, peinent à être achevés. Les 120 logements témoins, destinés à présenter une image concrète des habitations une fois l’ensemble du chantier terminé ne sont pas non plus livrés.

Le ministre de l’Habitat et du développement urbain, Jean Claude Mbwentchou, récemment en visite au chantier, en a personnellement fait la remarque car la livraison des 1300 maisons d’Olembe était attendue au cours de l’année 2011. Dans la métropole économique, le chantier de Mbanga Bakoko est aussi au ralenti, faute d’argent.

A Olembe, chantier cofinancé par le Crédit foncier du Cameroun et la Caisse autonome d’amortissement, les entrepreneurs expliquent que, dans les contrats passés avec le ministère des Finances (MINFI), ils bénéficiaient de l’exonération totale de la TVA sur les achats locaux et extérieurs de matériaux de construction comme sur les frais de douanes. Or cet engagement ne serait pas respectée par le MINFI. En payant ces taxes afin de respecter leur part d’engagements,les soumissionnaires certifient que leurs budgets prévisionnels respectifs n’ont plus suffi. Ce qui explique pourquoi l’argent a commencé à manquer il y a déjà un an. Entre temps, au MINFI, on ne se presse pas pour rembourser ces frais supplémentaires.

En plus, les entrepreneurs accusent l’absence d’une étude technique préalable sur le site avant le début des travaux. Ce qui a entraîné les lenteurs constatées qui découlent des délais de livraison non respectés, sans compter les dépenses supplémentaires.

GCM

Published in Habitat
mercredi, 25 janvier 2012 10:22

Hévécam: tensions sociales dissipées

Le travail va reprendre dans les plantations d’hévéa de Niété dans les prochains jours. Les différentes parties ont trouvé un terrain d’entente.

Depuis le 3 janvier 2012, près de 3500 saigneurs d’hévéa, employés par cette entreprise, sont en grève, sans préavis préalable. Les grévistes revendiquent, entre autres, l’amélioration des conditions de travail et la cession du capital de l’entreprise aux employés à hauteur de 3%, comme prévu en 1996, lors de la privatisation de l’ex-entreprise publique Hévéa du Cameroun (Hévécam).

Les récriminations des manifestants portent également sur leur traitement salarial jugé inférieur à celui des autres employés travaillant pour des entreprises de sous-traitance avec GMG/Hévécam.

Grâce à la médiation du ministre du Travail et de la Sécurité sociale Grégoire Owona descendu sur le terrain, la direction générale de l’entreprise, en réponse, s’engage à verser une prime à ses 5200 employés. La prime à la production connaîtra une hausse de 65%. En plus, la société va restaurer le paiement des heures supplémentaires. Et la direction générale s’est aussi dite favorable à la mise en œuvre du processus d’acquisition de 3% du capital de la société aux personnels.

Séance tenante, le droit d’une prime d’apaisement correspondant à un mois de salaire a été concédé, ce qui représente près de 400 millions F Cfa. Ces concessions ont contribué à apaiser les tensions. Après environ 20 jours de grève, Hévécam évalue ses pertes journalières à plus de 80 millions F CFA.

Créée en 1975, Hévécam possède la plus grande plantation d’hévéa du Cameroun. Troisième employeur après l’Etat et la CDC, une autre entreprise qui fait dans l’hévéa située au sud-ouest du Cameroun.

Sa concession est de 41 388 ha dont 18 000 sont en plantation dans le district de Niété au sud Cameroun. Financé principalement par l’Etat et la Banque mondiale, Hévécam était entièrement contrôlée par le gouvernement jusqu’en 1996, date de sa privatisation et du rachat par le groupe GMG (Golden Millinium Group), multinationale basée à Singapour. L’Etat garde 10% des actions, tandis que GMG possède les 90%.

La totalité d’hévéa produit par Hévécam est vendue au marché international.

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Selon Lucas Abaga Nchama, gouverneur de la BEAC, personne «n’a reçu de dossier de création d’une banque agricole et d’une banque des PME» au niveau de la COBAC.

On croyait donc, en vain, les dossiers des deux établissements de crédit à l’étude sur la table de la Commission bancaire d’Afrique centrale (COBAC), régulateur du secteur banquier et financier dans l’espace Cemac, pour apposer son accord pour l’obtention des agréments.

En fait, si l’on en croit M. Abaga Nchama, la Cameroon Rural Financial Corporation (CARFIC) et la Banque camerounaise des Pme (BCPME SA), espérées pour financer les activités et les projets des populations n’ayant pas accès au crédit, sont encore dans les tiroirs et n’ont pas vraiment dépassé l’étape de leur annonce par le chef de l’Etat, lors du comice pastoral d’Ebolowa début 2011.

Published in Finance
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