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Yaoundé - 27 avril 2024 -

Le Cameroun va abriter le tout premier Centre Inter-régional de coordination pour la mise en commun des moyens contre les actes de piraterie dans le Golfe de Guinée. C’est l’une des principales décision du Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et la Commission du Golfe de Guinée sur la sûreté et la sécurité maritimes dans cette région de l’Afrique qui s’est achevé hier, 25 juin 2013, à Yaoundé.  « C’est l’occasion pour moi d’accueillir avec joie la création du Centre Interrégional de Coordination pour la mise en commun de nos moyens. Notre souhait  est que ce centre soit capable de concevoir des concepts nouveaux, des concepts en avance afin que nous ne soyons plus jamais surpris par l’ingéniosité des pirates ou des preneurs d’otages », s’est réjouit le président camerounais Paul Biya dans son discours de clôture du sommet.

Au cours du sommet de Yaoundé, les chefs d’Etat ont également plaidé pour la mise en place de la Force d’intervention rapide recommandée par l’Union africaine. C’est le cas du président tchadien, Idriss Déby Itno, qui, dès l’ouverture du sommet le 24 juin a interpellé ses pairs à ce sujet. « Face à ce problème qui transcende les frontières, le dernier sommet de l’Union africaine a pris la décision salutaire de créer une Force d’intervention rapide. C’est le lieu de lancer un appel à la mise en place de cette force avec les pays qui sont disposés et disponibles. La récente expérience du Mali nous montre que nous ne devons pas attendre. Une telle force peut avoir sa composante de sécurité maritime. Nous ne pouvons réussir qu’en mettant ensemble nos moyens limités et en les coordonnant au mieux», a-t-il déclaré.

D’après le colonel Didier Badjeck, le responsable de la division de la Communication de l’armée camerounaise, le Cameroun, fort de l’exemple du Bataillon d’intervention rapide (Bir), peut diriger cette force. « Il y a au Cameroun toute l’expertise pour pouvoir diriger cette force. Maintenant, il y  aura beaucoup de chose à faire au niveau de la formation. Le Cameroun ne va pas se démembrer de ses ressources humaines. Il faut que l’investissement soit fait par tous. Il y a un problème de mise à contribution des ressources humaines, des ressources financières et des ressources matérielles. Il faudrait qu’il y ait des normes en fonction des PIB de chaque pays, parce qu’on ne va pas demander aux pays pauvres de contribuer autant qu’un pays riche.  Tous ces mécanismes sont à régler par les experts », a-t-il confié à l’agence Ecofin.

Des initiatives qui limiteront les actes de piraterie dans le Golfe de Guinée. Selon les statiques du Bureau maritime international (BMI) sur les 102 attaques recensées dans le monde durant le premier trimestre 2012, plus de la moitié ont eu lieu sur les côtes africaines. Toujours selon le BMI, 34 attaques ont été signalées dans le Golfe de Guinée entre janvier et septembre 2012, contre 30 en 2011. D’autres statistiques font état de ce que 19 actes de piraterie ont été enregistrés pour le seul dernier trimestre de 2012.

Les 11 chefs d’Etat présents à cette rencontre ont également adopté une stratégie régionale commune sur la sécurité maritime, ainsi que les instruments pour sa mise en œuvre. Ils ont aussi signé la Déclaration des chefs d’Etat et de gouvernement des Etats de l’Afrique centrale et de l’Afrique de l’Ouest sur la sûreté et la sécurité dans leur espace maritime commun.  Egalement signé lors de ce forum, un Mémorandum d’entente entre la CEEAC, la CEDEAO et la CGG et enfin un Code de conduite relatif à la prévention et à la répression des actes de piraterie, des vols à main armée à l’encontre des navires et des activités maritimes illicites en Afrique de l’Ouest et du Centre.

 

Beaugas-Orain Djoyum 

Published in Sécurité

Reprenant une information du magazine parisien Jeune Afrique, toute la presse camerounaise annonçait ce 28 mai la décision du groupe AES de céder ses actifs dans l’entreprise de distribution de l’énergie électrique au Cameroun, Aes Sonel.

Le quotidien Le Jour, qui cite des sources internes à l’entreprise, annonce que « cette information tient simplement d’une spéculation boursière ».

En effet, le journal donne la parole à un responsable de l’entreprise qui parle sous anonymat, et qui soutient que « ce n’est pas la première fois qu’il y a ce type de spéculation boursière» autour des titres du groupe AES ». Avant d’ajouter : «jusqu’à présent, la géographie du capital de Aes Sonel n’a pas bougé d’un iota».

Published in Energie

La Société financière internationale (Sfi), filiale de la Banque mondiale spécialisée dans le financement du secteur privé, et la française Proparco vont prendre des parts dans le capital social d’Activa assurances, une compagnie camerounaise. Selon Le Quotidien de l’Economie qui annonce la nouvelle, la Sfi va prendre 20% des parts, tandis que Proparco va limiter à 10% des actions de la compagnie d’assurance.

Le contrat de partage d’actions serait actuellement en voie de finalisation entre Richard Lowé, le promoteur de cette compagnie d’assurances et ses nouveaux partenaires.

L’arrivée de ces deux références de la finance dans le capital d’Activa va permettre, apprend-on, d’envisager plus sereinement le lancement des activités de cet assureur camerounais en Sierra Leone et en Guinée Conakry, après son implantation au Ghana l’année dernière et au Libéria, il ya un an et demi.

Published in Finance

Sur instigation du Conseil interprofessionnel du cacao et du café (CICC) et en partenariat avec le ministère du Commerce du Cameroun, les géants mondiaux du cacao sous la houlette de l’Association européenne du cacao (ECA) se rendent aujourd’hui à Douala où s’ouvrent demain les Rencontres professionnelles Europe/Cameroun sur le cacao. Au menu des quelque 700 participants attendus, une visite de terrain dans la région de Muyuka où seront réceptionnés des fours de séchage de cacao réhabilités et une réunion sur 2 jours avec pour thèmes, notamment, les exigences du marché européen et la modernisation de la filière camerounaise.

Isabelle Adam, secrétaire générale de l‘ECA, qui représente environ 80% du cacao camerounais exporté, 2/3 de la capacité européenne de broyage, la moitié de la production européenne de chocolat industriel et environ 40% de la production mondiale de liqueur, de beurre et de poudre de cacao, nous livre ses attentes.

Le Cameroun est un relativement petit producteur de cacao (230 000 t) et ce depuis des années. Qu’attendez-vous des Rencontres professionnelles cacao qui s’ouvrent demain, mercredi 22 mai, et auxquelles vous vous rendez ainsi que plusieurs de vos membres?

Isabelle Adam : Le Cameroun  se range en 5ème ou 6ème position au niveau mondial (selon les années). Comme pour d'autres pays producteurs dans la région, la production par hectare reste modeste. Les volumes produits pourraient augmenter si de bonnes pratiques agricoles (BPA) étaient plus largement répandues. Des BPA notamment en matière de pratiques culturales, de récolte, de fermentation et de séchage, qui permettraient de produire davantage de cacao de qualité en de plus grandes quantités.

L'industrie européenne travaille de concert avec les pays producteurs afin de soutenir la mise en œuvre de ces bonnes pratiques. Et ce tant pour le bénéfice du planteur, qui voit ainsi ses efforts mieux récompensés, que pour le pays producteur, les intervenants de la chaîne cacaoyère (dont les sociétés que nous représentons), mais aussi le consommateur final.

Ces BPA permettent également de produire un cacao qui répond aux exigences règlementaires des pays importateurs, notamment de l'UE. 

L'objectif de ces rencontres est d'échanger sur tous ces points, de la même façon que nous le faisons dans d'autres origines (notamment en Côte d'Ivoire au mois de mars dernier). Le but de notre mission est également d'encourager différentes mesures qui ont été prises par les autorités camerounaises, notamment en ce qui concerne le séchage des fèves. Et enfin, de rappeler encore les différentes réglementations européennes que nous devons tous respecter. Sur ce dernier point, nous avons différents forums dans lesquels nous échangeons avec les pays producteurs.

Au delà de ces visites sur le terrain, nous sommes aussi présents à l'Organisation internationale du cacao (ICCO) dans le Comité consultatif où nous interagissons avec les pays producteurs (dont le Cameroun), et présentons aussi aux conférences scientifiques du Copal (l'Alliance des Pays producteurs de cacao), dont la dernière s'est tenue au Cameroun justement.

Quelle est votre perception de l’origine Cameroun par rapport aux autres origines?

IA : Chaque origine a sa spécificité - le Cameroun est notamment connu pour sa poudre de cacao (Barry-Callebaut commercialise depuis janvier de la poudre origine Cameroun pure), de couleur rouge foncé avec des caractéristiques de goût spécifiques.

Quels seront vos conseils aux producteurs camerounais afin qu’ils puissent mieux faire face à la règlementation européenne, notamment sanitaire, tant pour les fèves, le beurre que les produits dérivés?

IA : Nous estimons que la mise en œuvre des bonnes pratiques, surtout si elle est soutenue et encouragée par les structures cacao camerounaises (comme nous le voyons actuellement), permet au planteur de produire un cacao de meilleure qualité, en plus grande quantité, et qui répondra aux exigences des exportateurs/transformateurs, notamment en ce qui concerne la réglementation européenne.

 

Published in Agriculture

Fuh Calistus Gentry, le secrétaire d’Etat à l’Industrie révèle que la capitale camerounaise va abriter du 29 au 31 mai 2013, la première « Conférence internationale sur l’industrie minière du Cameroun » baptisée CIMEC. Cette manifestation qui aura lieu au Palais ces Congrès de Yaoundé va s’articuler au tour du thème «les industries minières au cœur du développement du Cameroun».

CIMEC, souligne ce membre du gouvernement camerounais, a pour objectif de présenter le potentiel minier du Cameroun afin d’attirer plus d’investisseurs, et même des industriels exerçant dans les activités connexes à l’exploitation minière tels que les laboratoires, les industries de forage et de sondage.

Environ 400 participants venus du monde entier sont attendus à ce rendez-vous. L’industrie minière représente actuellement à peine 1% du PIB du Cameroun, du fait de la faible exploitation des ressources dont regorge le sous-sol du pays.

Published in Mines

Le 10 mai 2013, ce sont achevés à Douala, la capitale économique du Cameroun, les Journées nationales des PME. Une rencontre au terme de laquelle les participants ont formulé des recommandations au gouvernement camerounais, à l’effet de permettre à ces structures de jouer effectivement le rôle majeur qui est le leur dans l’économie nationale.

Comme première recommandation, les participants, pour la plupart membres de l’Association des entreprises de sous-traitance du Cameroun, recommandent « au gouvernement d’initier un projet de loi à être voté par le parlement, rendant obligatoire le recours à la sous-traitance en faveur des PME camerounaises par toute grande entreprise nationale et internationale en activité sur le territoire camerounais, pour un minimum de 40% en valeur des travaux et des projets ».

En rappel, des directives gouvernementales et le code des marchés prévoient déjà ce type de collaboration entre grandes et petites entreprises, mais ces prescriptions ne sont pas souvent respectées. Aussi, les PME, qui constituent 90% des entreprises recensées au Cameroun, croient-elles pouvoir inverser la tendance en obtenant la prescription de cette obligation de sous-traitance par une loi dont le respect est obligatoire pour tous.

Published in Gestion publique

Depuis une semaine, la distribution de l’énergie électrique est à nouveau rationnée au Cameroun. Dans les grandes villes telles que Yaoundé et Douala, le calvaire des jours entiers sans électricité a recommencé, avec ce que tout cela comporte comme conséquences sur la production des entreprises. Dans la journée de dimanche dernier, par exemple, à Yaoundé, de nombreux quartiers de la capitale sont restés toute la journée sans électricité.

Cette situation surprise intervient un peu plus d’un mois seulement après l’entrée en activité de la centrale à gaz de Kribi, que le gouvernement camerounais, Aes Sonel, le concessionnaire de la production et de la distribution de l’énergie au Cameroun et Kpdc, la filiale du groupe Aes chargée de la construction et de la gestion de la centrale à gaz de Kribi, avaient présenté comme la solution à la fin des délestages.

De ce point de vue, comment en est-on retourné aux délestages alors que l’infrastructure dont le retard de livraison avait plongé  le pays dans le noir entre janvier et mars derniers est déjà opérationnelle ? Pour l’instant, aucune des parties prenantes ne s’empresse d’expliquer quoi que ce soit. Même le quotidien gouvernemental, Cameroon Tribune, qui s’en indigne dans son édition du 6 mai 2013, dit n’avoir obtenu aucune explication du Dg de Aes-Sonel que le journal a pourtant sollicité pour éclairage. «Le problème vient de la centrale à gaz de Kribi », a cependant révélé sous anonymat une source à Aes-Sonel, écrit Cameroon Tribune.

Cette thèse d’un dysfonctionnement à la centrale à gaz de Kribi a été également soutenue dans la soirée le 6 mai 2013 au cours du journal télévisé de 20 h à la télévision nationale, où il a été révélé que le rationnement actuel de la distribution de l’énergie électrique au Cameroun est la conséquence «d’une avarie survenue dans un moteur de la centrale à gaz de Kribi».

Des explications que le Réseau des consommateurs de l’énergie (Race) n’a pas attendues pour balancer le week-end dernier sur un forum de journalistes un communiqué dénonçant le bluff d’Aes-Sonel autour de la centrale à gaz de Kribi, et demandant au gouvernement camerounais de sanctionner cette entreprise qui «tourne les consommateurs en bourrique».

Published in Energie

Le 29 avril 2013 au siège d’Afriland First Bank à Yaoundé, le directeur général de cette institution bancaire à capitaux majoritairement camerounais, Alphonse Nafack, et le directeur général de Hevecam, Alain Young, ont procédé à la signature d’un accord de prêt à long terme (10 ans) d’un montant total de 10 milliards de FCFA.

Cette somme va permettre, selon le DG de Hevecam, de replanter une partie des plantations du géant du caoutchouc naturel, et d’ajouter aux 22 000 hectares de plantations d’hévéa actuellement exploités dans la localité de Niété dans le Sud du Cameroun, les 18 000 hectares que l’Etat du Cameroun vient de concéder à Hévecam dans le cadre d’un bail emphytéotique.

Ces projets de replantation et d’extension vont booster la production d’Hevecam qui est actuellement de 32 000 tonnes de caoutchouc naturel par an, pour la porter à plus de 50 000 tonnes, selon Alain Young, toute chose qui va permettre à l’usine de Niété de tourner désormais à plein régime.

Des performances sont donc attendues grâce à ce nouvel appui financier d’Afriland First Bank, qui revendique un volume de dépôts de 477 milliards de FCFA, pour des crédits d’un montant global de près de 300 milliards de FCFA à ce jour. Avant l’accord de financement signé le 29 avril à Yaoundé, Afriland First Bank et Hevecam avaient déjà expérimenté deux opérations d’émissions de billets de trésorerie, a rappelé le Dg de la First Bank camerounaise.

Published in Finance

Le Conseil de discipline budgétaire et financière du Contrôle supérieur de l’Etat a à nouveau frappé. Selon un communiqué rendu public hier par le gendarme de la gestion des fonds publics, Jean Marie Takam, ancien directeur général du Parc national du matériel de génie civil (Matgénie), établissement public administratif spécialisé dans la location des engins pour la réalisation des ouvrages dans le secteur du BTP, est coupable d’avoir accordé des décotes substantielles à des clients, sans autorisation du conseil d’administration.

En plus, ce dernier ne s’est pas pressé de reverser immédiatement à l’Etat la Tva collectée auprès de certains prestataires, pour un montant total de 656 millions de FCFA. Pour tous ces motifs, l’ancien Dg du Matgénie est condamné au remboursement de la somme de 43,9 millions de FCFA au Trésor public, représentant le préjudice causé à l’Etat par ses fautes de gestion sur la période 2007-2009, puis au paiement d’une amende spéciale de 2 millions de FCFA.

Quant à l’actuel DG, Niwa Long Othon, dont les comptes ont été audités sur la période allant de juin à décembre 2009, il est accusé de distraction de pièces détachées pour un montant de 28,27 millions de FCFA,  de passation d’avenant dans un contrat en violation du code des marchés, entre autres accusations. En plus d’une amende de 1,5 million de FCFA, ce dernier est constitué débiteur de la somme de 4,3 millions de FCFA.

Il s’agit là de sanctions moins sévères que celles infligées il y a quelques semaines  à trois anciens directeur généraux : celui de la Sodecoton, Iya Mohamed (déchéance de 5 ans), de EDC, Célestin Ndonga (déchéance de 5 ans) et de la Sonara, Charles Metouck (déchéance de 7 ans).

Published in Droit

Jean Bardet, le directeur général d’Orange Cameroun, filiale camerounaise du groupe France Télécoms, et Ibrahim Mbombo, account manager chez Samsung Electronics West Africa, viennent de parapher à Douala, la capitale économique du Cameroun, un contrat de distribution et de commercialisation exclusive du tout nouveau Samsung Galaxy S4, la nouvelle trouvaille de la firme sud-coréenne Samsung.

Cet accord d’exclusivité, qui va durer trois mois seulement, apprend-on de sources internes à Orange Cameroun, entre en vigueur le 8 mai 2013, date à laquelle est prévu le lancement du Samsung Galaxy S4 au Cameroun, lequel téléphone portable multimedia est arrivé sur le marché européen la semaine dernière.

Selon les responsables d’Orange Cameroun, la mise en vente du nouveau né de la firme Samsung va être accompagné de types d’offres, une offre business et une offre grand public.

Published in Investir Au Cameroun
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