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Yaoundé - 02 mai 2024 -

Le Port autonome de Kribi (PAK) recrute en ce moment un consultant devant l’accompagner dans l’implémentation d’une zone économique spéciale (ZES). La mission de cette structure est de fournir au PAK une assistance stratégique et financière.

Pour ce faire, le PAK informe du lancement depuis le 22 avril dernier d’un appel d’offres international restreint à l’attention de six candidats. Le premier est le groupement marocain Attijari Finance Corp – Tangermed – Roland – Berger – Attijari Securities – Dentons Morocco. Le second candidat est le groupement français Catram – Samarcande – Finance Consult – PI Engineering. Le troisième postulant est l’entreprise hollandaise Maritime and Transport Business Solutions (MTBS). Le quatrième est le groupement tunisien Studi – Hanon Capital – Gmaps. Le cinquième concurrent est le groupement anglais WSP House – Bowman Gilfillan – Moore Stephens. Le sixième candidat est le groupement camerounais Cabinet Nyemb – Okan Partners.

Selon des informations puisées à bonne source, le projet de ZES tel que conçu par le PAK consiste à la viabilisation complète d’un espace de 500 hectares. Il s’agira de faire le terrassement et la préparation des parcelles pour les rendre prêtes à la location ; de construire des réseaux routiers, d’eau, d’électricité, d’assainissement, d’éclairage public et de réaliser des aménagements paysagers. La composante immobilière dudit projet prévoit la construction d’un centre des affaires et de plusieurs entrepôts logistiques.

Outre la qualité des infrastructures offertes, les investisseurs pourront bénéficier de toutes les incitations administratives et fiscalo-douanières prévues par la loi. Le PAK, en tant que promoteur de cette zone économique, envisage de s’associer avec des partenaires techniques et financiers. Objectif : co-développer ce projet à travers la création d’une structure ad hoc qui devrait gérer la zone économique.

Sylvain Andzongo

Published in Investissement

Depuis le 15 avril 2019, les stations de traitement d’eau d’Akomnyada et de la Mefou, qui permettent d’alimenter en eau potable les populations de la capitale camerounaise, tournent à plein régime.

En effet, soulignent les responsables de ces structures de production, alors qu’elle produisait entre 120 et 130 000 m3 d’eau par jour par le passé, la station d’Akomnyada affiche désormais une production journalière de 150 000 m3, qui correspond à sa capacité installée. Dans le même temps, les 40 000 m3 jadis produits quotidiennement à la Mefou atteignent désormais 50 000 m3.

A l’origine de cette augmentation des capacités de production de l’eau potable dans la ville de Yaoundé, apprend-on, se trouve ce que le ministre de l’Eau et de l’Energie a appelé «la mise sous tension» de l’usine de production d’électricité du barrage de Memvé’élé, dans la région du Sud.

En effet, en attendant la réception et la mise en service de ce barrage, dont la capacité de production est de 211 MW, le gouvernement camerounais a décidé, le 15 avril 2019, d’injecter provisoirement un maximum de 80 MW dans le réseau interconnecté Sud, à partir du barrage de Memve’élé, pour pallier au déficit énergétique dont souffre le pays.

BRM  

Published in Energie

Les travaux de terrassement lancé il y a quelques mois sur un terrain situé à côté du palais polyvalent des Sports de Yaoundé, la capitale camerounaise, sont interrompus depuis quelque temps. Mais, la plaque indiquant qu’il s’agit bien des travaux de construction d’une boutique de l’enseigne Carrefour dans la capitale camerounaise (après celle de Douala ouverte depuis décembre 2017) est toujours bien visible.

De bonnes sources, ces travaux sont à l’arrêt à cause d’un litige foncier. La procédure a été portée devant les tribunaux par des membres d’une famille réclamant avec titre foncier à l’appui, la propriété du terrain sur lequel le gouvernement camerounais a pourtant délivré un bail emphytéotique au consortium Carrefour-CFAO Retail.

Désormais, apprend-on, la justice camerounaise pourrait bien annuler ce bail emphytéotique, hypothéquant ainsi un investissement de 30 milliards de FCFA projeté sur le site querellé par le couple Carrefour-CFAO Retail.

Comme dans sa boutique de Douala, Carrefour ambitionne pourtant de créer environ 350 emplois directs et d’offrir dans sa boutique de la capitale camerounaise, « plus de 1 500 références made in Cameroun », à en croire Luc Demez, directeur général de CFAO Retail au Cameroun.

Brice R. Mbodiam

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06-03-2019 - L’enseigne Carrefour lance dans la ville de Yaoundé, les travaux de construction de son 2ème supermarché au Cameroun

Published in Gestion publique

La Société industrielle de transformation des oléagineux de Ngourore (Sitron SA), dans la région du Nord du Cameroun, a signé le 25 avril 2019 avec l’Agence de promotion des PME (APME), une convention d’un montant de 3 milliards de FCFA. Cette convention permettra à cette unité agro-industrielle de conduire un programme d’investissements devant lui permettre de doper sa production. Elle devrait passer de 25 tonnes à 60 tonnes d’huiles végétales par jour.

Pour ce faire, grâce à l’accompagnement de l’APME, à travers son guichet unique des incitations à l’investissement, Sitron SA bénéficiera d’un ensemble de facilités fiscalo-douanières, financières et administratives, dans la conduite de son projet. Lequel comprend également un volet fabrication des emballages pour le conditionnement des produits.

« Ce projet a un impact sur les trois régions septentrionales et le monde rural, parce que nous allons offrir des revenus alternatifs aux paysans, aux transporteurs. Les sous-produits de notre industrie vont aussi impacter le secteur de l’élevage. Au-delà donc de la création de la valeur ajoutée, nous allons aussi contribuer à l’amélioration du produit intérieur brut local, et de ce fait participer à la croissance économique de notre pays. Le projet va employer 100 jeunes camerounais », explique Amadou Ali Mithagata, directeur général de Sitron SA.

A la faveur de cet accompagnement obtenu de l’Agence de promotion des PME, les dirigeants de Sitron SA voient encore plus grand, dans un avenir proche. « Grâce à ces incitations fiscalo-douanières, nous pensons passer à une production de 150 tonnes par jour dans trois ans, ensuite à 250 tonnes plus tard. La distribution des produits sera nationale. Nous avons déjà fourni des produits de très grande qualité dans la première phase de notre projet. Ceux-ci peuvent être exportés et compétir valablement sur le plan international », se satisfait le directeur général de Sitron SA.

Brice R. Mbodiam

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Published in Agro-industrie

Hervinder Singh, président International Projects chez Jindal Steel Power, le géant indien de l’acier, a été reçu en audience le 29 avril 2019 par le ministre camerounais des Finances, Louis Paul Motazé (photo). Cet investisseur indien était accompagné de Guillaume Negou Tela, le directeur général de Camina SA, l’entreprise de droit camerounais à travers laquelle Jindal développe le projet de fer de Ngovayang, situé dans la région du Centre du Cameroun.

L’échange avec le ministre des Finances, qui était entouré des responsables de la direction générale des impôts, a-t-on appris, avait pour objectifs de faire un état d’avancement du projet et, surtout, « de recueillir les recommandations sur les préoccupations techniques relevant de l’administration des finances, en vue d’assurer un avancement serein des travaux sur le site des opérations ».

Concrètement, selon les confidences glanées au ministère des Finances, les discussions entre les parties ont essentiellement porté sur les mesures fiscales devant faciliter l’opérationnalisation du projet d’exploitation du gisement de fer de Ngovayang, dont le potentiel n’est pas officiellement estimé à ce jour. La typologie des participants à cette rencontre le suggère d’ailleurs..

Longue marche

Pour rappel, Jindal Steel Power explore le gisement de Ngovayang depuis bientôt 5 ans, après le rachat des actifs de la junior minière australienne Legend Mining. Coût de l’opération : 17 millions de dollars. Le géant indien de l’acier s’était alors tourné vers le gisement de Ngovayang (trois permis couvrant une superficie d’environ 2970 km2) après sa tentative manquée de prendre possession du gisement de fer de Nkout.

Mais, le détenteur des actifs sur ce projet minier, la société britannique Affero Mining en l’occurrence, avait finalement fait faux bond à Jindal Steel Power, en dépit d’un accord de partenariat exclusif conclu en 2012 avec le groupe sidérurgique indien. Affero Mining avait fini par céder ses actifs sur le gisement de Nkout à la société IMIC, contrôlée par Ousmane Kane, ancien gouverneur de la Banque centrale de Mauritanie et membre du Conseil d’administration d’Affero Mining.

Grâce au projet de Ngovayang, le Cameroun espère pouvoir mettre en évidence un nouveau gisement de fer « de niveau mondial », après ceux de Mbalam (3 milliards de tonnes de fer à cheval entre le Cameroun et le Congo), Nkout (2 milliards de tonnes) et les mamelles de Kribi (661 millions de tonnes).

Brice R. Mbodiam

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07-08-2014 - Cameroun: le fer de Ngovayang est désormais aux mains du géant indien Jindal Steel

16-02-2013 - Jindal Steel Power Limited et Affero Mining s’étripent autour du gisement de fer de Nkout

Published in Mines

L’on en sait un peu plus sur le cahier de charges qui attend le groupement Razel BEC-Egis, dans le cadre de la construction de 14 péages automatiques au Cameroun.

Selon le ministère des Travaux publics qui a lancé, le 15 juin 2016, la procédure de sélection d’un partenaire privé chargé de la réalisation dudit projet, les nouveaux postes de péage incluront une zone d’entonnement (zone d’approche) comprenant une chaussée en structure rigide de deux voies chacune (2 X 3,50 m de largeur), deux accotements de 2,00 m de largeur chacun.

La plateforme d’un poste de péage, quant à elle, comprendra : deux chaussées en structure rigide de deux voies chacune, trois îlots de 2,00 m de largeur chacun y compris l’ensemble du génie civil, les équipements et cabines péagers, deux trottoirs de 1,50 m de largeur chacun, l’assainissement de plateforme et des îlots, les équipements de signalisation et d’exploitation.

Les bâtiments des postes de péage, pour leur part, sont constitués d’un rez-de-chaussée, un étage, un parking et une voirie d’accès sécurisé spécifique, d’un groupe électrogène et sa dalle, l’ensemble des réseaux et équipements, l’assainissement et les clôtures. Les zones de stationnement, elles, disposent des espaces marchands en amont et aval des postes de péage.

Localisation

Les 14 postes de péages à construire et les itinéraires des routes sont les suivants : Nsimalen (Yaoundé-Mbalmayo), Mbankomo (Yaoundé-Mbankomo) ; Tiko (Douala-Mutenguene) ; Edea (Douala-Edea) ; Boumnyebel (Edea-Boumnyebel) ; Nkometou (Yaoundé-Obala) ; Bayangam (Bangangte-Bafoussam) ; Bafia (Obala-Bafia) ; Mbanga (Douala-Mbanga) ; Manjo (Mbanga-Manjo) ; Bandja (Bafang-Bafoussam) ; Matazen (Bafoussam-Bamenda) ; Foumbot (Bafoussam-Foumbot) et Dschang (Dschang-Bamougoum).

Il a été sollicité auprès du ministre des Domaines du cadastre et des Affaires foncières (Mindcaf), la signature des additifs aux arrêtés de déclaration d’utilité publique pour les neuf sites maintenus aux postes existants. Les emprises ont été délimitées suivant la nouvelle conception du projet qui nécessite des aménagements sur une plateforme d’environ 300 mètres de long et 120 mètres de large, compte tenu des bâtiments, parkings et espaces marchands prévus.

Les cinq autres postes de péage font l’objet de concertations locales pour une désignation consensuelle des nouveaux sites face aux contraintes géomorphologiques et agglomératives des habitations ou du petit commerce.

Sylvain Andzongo

Published in Transport

La cérémonie d’inauguration de l’usine Neo Industry, nouvelle unité de transformation du cacao, aura lieu le 26 avril 2019, apprend-on de sources officielles. Située dans la localité de Kekem, à la lisière de la région du Littoral du Cameroun, cette usine de transformation des fèves, pour la production du beurre et de la poudre de cacao, est officiellement dotée d’une capacité de production annuelle de 32 000 tonnes.

Le projet a bénéficié d’un financement de 13 milliards de FCFA, octroyé par la Société commerciale de banque (SCB Cameroun), filiale locale du groupe bancaire marocain Attijariwafa Bank. Ce crédit bancaire a, à son tour, été garanti à hauteur de 6 milliards de FCFA par l’African Guarantee Fund (AGF), fonds de garantie lancé par le groupe de la Banque africaine de développement (BAD).

En plus des facilités fiscalo-douanières offertes par l’État camerounais, ce projet a également bénéficié, en juin 2016, d’un financement public direct de 1,2 milliard de FCFA, dans le cadre du projet Agropoles, implémenté par le ministère de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat).

Entièrement équipée par l’Allemand Buhler, présenté comme étant le numéro un mondial dans la fabrication des équipements de l’industrie chocolatière, Neo Industry permettra, selon son promoteur, de créer environ 750 emplois indirects.

Cette nouvelle unité de transformation de fèves épouse les ambitions des pouvoirs publics et des acteurs de la filière cacao au Cameroun, qui œuvrent pour l’augmentation de la transformation locale. L’objectif est de transformer 50 % de la production nationale, d’ici à 2020.

En effet, avec une production qui tourne autour de 200 000 tonnes depuis cinq campagnes, le Cameroun ne transforme qu’environ 25 % de ses fèves, ce qui expose la filière aux aléas de la conjoncture sur le marché international.

Brice R. Mbodiam

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02-09-2015 - Le Cameroun s’achemine vers une capacité de broyage supérieure à 100 000 tonnes de cacao par an

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Published in Agro-industrie

Le Premier ministre camerounais, Joseph Dion Ngute, a inauguré, le 23 avril 2019, le nouvel hôtel La Falaise Bonapriso. Situé dans le quartier huppé de Bonapriso, il s’agit du 3e établissement de cette chaîne hôtelière camerounaise dans la ville de Douala, la capitale économique du pays.

 Classé « 4 étoiles », La Falaise Bonapriso compte 126 chambres, 12 suites et 12 appartements grand luxe, avec une vue sur le fleuve Wouri, qui travers la ville.

Cet investissement du milliardaire camerounais Jean Pascal Monkam a permis de créer 200 emplois directs en phase d’exploitation, contre 100 emplois quotidiens pendant la phase de construction. Le coût de cet investissement n’a pas été révélé.

En plus de sa chaîne hôtelière au Cameroun, notamment à Douala (trois établissements) et Yaoundé (un établissement), l’opérateur économique camerounais est promoteur d’établissements hôteliers en Afrique du Sud.

BRM

Published in Tourisme

En attendant la mise en service officielle du barrage de Mekin (15 MW), annoncée pour le mois de mai 2019 dans la région du Sud du Cameroun, le constructeur de cette infrastructure, la China Electric Engineering Corporation (Cneec), fait ses comptes avec la société publique Hydro Mekin, qui a conduit le projet.

De sources bien informées, le constructeur chinois a fait tenir à la partie camerounaise, une requête dans laquelle elle réclame le paiement d’une enveloppe supplémentaire de 10 milliards de FCFA, au titre de la rémunération des travaux initialement non prévus, mais finalement effectués dans le cadre du projet d’aménagement hydroélectrique de Mekin.

Mais, après concertation, apprend-on, les deux parties ont convenu d’arrêter cette enveloppe supplémentaire à la somme de 5 milliards de FCFA. Par ailleurs, les parties camerounaise et chinoise se sont accordées pour que le paiement de cette enveloppe se fasse après une rencontre à organiser prochainement en Chine.

Compensations pour retard

Au cours de celle-ci, explique une source autorisée, Hydro Mekin et le gouvernement camerounais, d’une part, le constructeur chinois du barrage et Eximbank China (le financier), d’autre part, feront un état détaillé de leurs créances respectives. « Les Chinois nous doivent de l’argent et nous leur en devons aussi. Il est donc question de faire le point avant, afin de voir qui devra finalement payer l’autre partie », confie une source proche du dossier.

En effet, apprend-on, des réajustements effectués sur le projet ont entraîné des travaux supplémentaires chez le constructeur. Mais, le Cameroun est lui aussi en droit de réclamer des compensations pour le retard de plus de 3 ans accusé dans la livraison du chantier. Cette situation a causé des coûts supplémentaires, du fait de la mobilisation prolongée de la mission de contrôle sur le chantier, par exemple.

Dans le même temps, révèle une source interne à la société Hydro Mekin, le constructeur du barrage, initialement chargé de construire également la voie d’accès, n’a finalement réalisé qu’une partie des travaux. L’autre partie est l’œuvre du ministère des Travaux publics, grâce au budget d’investissement public (Bip).

Brice R. Mbodiam 

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17-10-2018 - Cameroun : nouveaux essais d’injection de l’énergie de la centrale hydroélectrique de Mekin

27-02-2018 - L'entreprise camerounaise Hydro Mékin programme l'entrée en production du barrage Mékin (15MW), en avril 2018

Published in Electricité

L’entreprise Ellipse Projects SAS France, en charge de l’installation de 55 ponts préfabriqués modulaires en acier au Cameroun, vient de réceptionner, à Douala, 412 containers contenant les éléments métalliques de 44 ouvrages fabriqués par la société américaine Acrow Corporation of America.

Selon Geoffray Terrain, directeur du projet au sein d’Ellipse Projects, 19 ouvrages sont déjà en cours de construction. Le responsable du projet prévoit l’achèvement de 14 ouvrages en 2019 et les cinq autres vers le 31 mars 2020. Ce qui représente une petite avancée dans ce projet en gestion depuis bientôt cinq ans.

En effet, c’est en décembre 2014 qu’Eximbank USA s’est positionnée dans ledit projet comme étant le garant de 25 milliards de FCFA, sur l’accord de prêt d’un montant total de 46 milliards FCFA signé entre le Cameroun et le groupe bancaire français, Société Générale.

Jusqu’en mars 2019, le projet connaissait de gros défis pour ce qui concerne le dédouanement des ponts métalliques au port de Douala. Ce qui a même amené Olivier Picard, président d’Ellipse Projects SAS France, a rencontré, le 8 mars dernier à Yaoundé, le ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi. Les deux personnalités ont finalement convenu de trouver une solution permettant le dédouanement des containers convoyés par Acrow Corporation.

Si tout se passe bien, certaines grandes zones de production agricole du Cameroun bénéficieront de ces ouvrages d’art flexibles dont la longueur varie de 27 à 150 m, afin de faciliter le mouvement des personnes et des biens.

Ellipse Projects SAS France doit, à terme, construire 11 ponts métalliques dans la région de l’Est et 9 dans le Nord-Ouest. Les régions de l’Ouest et du Sud auront chacune 7 ponts. L’Adamaoua et du Centre recevront chacun 5 ponts. La région du Sud-Ouest attend 4 ponts. Le Littoral, 3 ponts et les régions du Nord et de l’Extrême Nord, 2 ponts chacune.

S.A

Published in Infrastructures
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