logoIC
Yaoundé - 02 mai 2024 -

Ce 5 mars 2019, le service public de l’électricité sera interrompu dans les régions du Centre et du Sud du Cameroun, de 6h à 12h, selon un communiqué publié le 4 mars 2019 par le ministre de l’Eau et de l’Energie.

Selon Gaston Eloundou Essomba, cette « interruption est indispensable pour effectuer le raccordement du poste abaisseur de Nomayos au réseau de transport d’électricité. Le poste en question étant nécessaire pour la mise en service prochaine de la nouvelle unité de production de ciment de Nomayos ».

La cimenterie en question est un investissement de 23 milliards de francs CFA, réalisé par les Cimenteries du Cameroun (Cimencam). Grâce à cette nouvelle unité de production, d’une capacité de 500 000 tonnes par an, la filiale du groupe Lafarge-Holcim portera sa production annuelle dans le pays à 2,1 millions de tonnes.

Ce projet, pour lequel la convention d’investissement a été signée avec le gouvernement camerounais au mois de mai 2016, a bénéficié des dispositions de la loi de 2013 (révisée en 2017) « portant incitations à l’investissement privé en République du Cameroun » ; lequel texte octroie d’importantes exonérations fiscalo-douanières (5 à 10 ans) aux opérateurs économiques, aussi bien pendant les phases d’installation que de production de leurs entreprises.

La société Cimencam augmentera ainsi sa production au moment où elle est à la peine sur le marché camerounais, depuis l’ouverture de Dangote Cement Cameroun, en 2015. En effet, 2 ans seulement après l’arrivée de Dangote, Cimencam a perdu le leadership sur le marché local du ciment, après 48 années de monopole.

L’arrivée tonitruante de Dangote Cement au Cameroun est telle que la filiale camerounaise de ce groupe nigérian a constitué, avec ses consœurs sénégalaise et éthiopienne, le trio des filiales dans lesquelles les ventes ont enregistré la croissance la plus forte, au cours de l’année 2017.

Comme pour accentuer la bataille avec Lafarge-Holcim au Cameroun, le groupe nigérian prépare également la construction d’une 2ème cimenterie d’une capacité de 1,5 million de tonnes, dans la banlieue de la capitale du pays. La nouvelle unité portera alors la production globale du groupe Dangote au Cameroun à 3 millions de tonnes, contre 2,1 millions de tonnes pour la filiale locale de Lafarge-Holcim.

Brice R. Mbodiam  

Lire aussi:

20-02-2019 - Cimencam, filiale camerounaise de LafargeHolcim, se positionne sur le programme gouvernemental de 10 000 logements sociaux

23-03-2018 - Le Cameroun dans le trio africain où Dangote a enregistré une croissance forte des ventes du ciment en 2017

Published in Industrie

Il faudra attendre l’année 2020, pour voir l’énergie produite par le barrage de Memvé’élé profiter aux populations camerounaises. Pourtant, les travaux de construction de cette infrastructure, qui débitera 211 MW, sont achevés depuis 2017 dans la région du Sud du pays.

A l’origine du retard accusé dans la mise en exploitation de ce barrage, se trouvent les travaux de construction des ouvrages d’évacuation de l’énergie, qui ne seront livrés qu’en 2020, ainsi que l’a révélé, le coordonnateur du projet Memvé’élé, Dieudonné Bisso (photo), à l’occasion du Salon Promote, qui s’est achevé le 24 février 2019 dans la capitale camerounaise. 

En effet, apprend-on, si la construction de la ligne de transport de 225 KV entre Nyabizan (site du barrage) et la ville d’Ebolowa est achevée, les travaux se poursuivent sur la ligne Ebolowa-Yaoundé, réalité qui ne permet pas encore d’injecter les 211 MW du barrage dans le réseau interconnecté Sud.

BRM     

Lire aussi:

24-01-2018 - Cameroun: Sinohydro a achevé l’installation des 294 pylônes prévus pour acheminer la production de Memve’ele

Published in Electricité

Par décret présidentiel du 22 février 2019, le ministre en charge de l’Economie, Alamine Ousmane Mey, est habilité à signer avec l’Association internationale de développement (IDA), filiale de la Banque mondiale, un accord de crédit d’un montant de 24,9 millions d’euros, soit 16,3 milliards FCFA.

Ces ressources, indique le décret présidentiel, vont servir au financement du Projet d’assistance technique pour le développement hydroélectrique de la rivière Sanaga.

La composante 1 de ce projet se propose, entre autres, de financer l'assistance technique nécessaire pour sélectionner et développer un grand site hydroélectrique sur la Sanaga en utilisant un modèle de partenariat public-privé dont le partenaire privé sera recruté sur une base concurrentielle.

La composante 2 va contribuer au renforcement des capacités du gouvernement à s'acquitter de ses responsabilités au cours de la construction du projet hydroélectrique de Nachtigal (420 MW) sur la Sanaga, et notamment : aider les entités gouvernementales à surveiller la construction du projet et la mise en œuvre du Plan de gestion environnemental et social.

La composante 3 quant à elle, financera un certain nombre de travaux analytiques pour concevoir une stratégie à long terme d'atténuation des risques hydrologiques et protéger le Cameroun des risques climatiques et de la volatilité des coûts de production d'électricité.

D’après la Banque mondiale, le Cameroun possède le troisième plus grand potentiel hydroélectrique en Afrique subsaharienne, estimé à l’heure actuelle à plus de 20 000 MW en capacité d’équipement, avec le bassin versant de la rivière Sanaga fournissant près de la moitié du potentiel inexploité.

La capacité de production d’énergie hydroélectrique actuellement installée au Cameroun s’élève à 723 MW, intégrant le barrage de Song Loulou (384 MW) et celui d’Edéa (267 MW) situés sur la Sanaga, ainsi que le Barrage de Lagdo (72 MW) situé sur la Bénoué.

Sylvain Andzongo

Published in Electricité

Au lendemain de l’incendie qui a consumé environ 150 boutiques dans la nuit du 23 au 24 février 2019 au marché Congo, dans la capitale économique camerounaise, la Communauté urbaine de Douala a annoncé la résiliation pour «défaillance», du contrat de construction d’un espace marchand moderne de 1400 boutiques sur le site de ce marché, projet initié après un énième incendie survenu dans ce marché en juillet 2012.

Les travaux avaient été lancés en 2013 par la Southwest International Construction Corporation (SICC), qui ambitionnait de livrer l’infrastructure au bout de 2 ans, avant de se rebiffer après 2 ans de retard, pour finalement annoncer la livraison en 2018. A ce jour, pas grand-chose est visible sur le chantier.

L’investissement annoncé par SICC, société de joint-venture entre opérateurs économiques locaux et des partenaires américains, devait coûter 7 milliards de francs Cfa et devait être réalisé sous le modèle Build-Operate-Transfert (BOT), qui consistait pour SICC à construire le nouveau marché selon les normes internationales, à l’exploiter pendant une période déterminée et à remettre les clés de cet espace marchand à l’Etat (Communauté urbaine de Douala), au terme de cette période d’exploitation contractuelle.

Selon les plans initiaux, le marché Congo new-look devait compter 1400 boutiques, 200 toilettes, un parking pouvant accueillir 120 véhicules, deux guérites pour gardiens, un poste de police, 16 bacs à ordures et un système de vidéosurveillance. Le projet devait générer 1000 emplois directs pendant la phase de construction, tandis que 171 emplois permanents seraient créés à la fin des travaux.

Pour rappel, la reconstruction du marché Congo n’est pas le premier projet sur lequel SICC échoue au Cameroun. Depuis bientôt 9 ans, cette entreprise tarde à livrer les premiers bâtiments d’un projet immobilier initié dans la capitale économique, et pour lequel les acquéreurs des logements affirment avoir déjà versé environ un milliard de francs Cfa. Les promoteurs, eux, évoquent des difficultés financières, qui semblent s’éterniser.

Brice R. Mbodiam

Lire aussi:

29-08-2017 - Cameroun : la société Sicc annonce la livraison d’un espace marchand de près de 1400 boutiques en 2018, dans la ville de Douala

 19-09-2017 - Au Cameroun, un collectif d’acquéreurs et la société Sicc s’étripent autour d’un projet immobilier en hibernation depuis 7 ans

Published in BTP

Détrônée dans le secteur de la production de ciment par le nigérian Dangote depuis 2016, Cimenteries du Cameroun (Cimencam), filiale de LafargeHolcim Maroc, vient de se positionner stratégiquement sur le programme gouvernemental de 10 000 logements sociaux.

Dans ce sens, Benoît Galichet, le directeur général de Cimencam, et la ministre de l'Habitat et du développement urbain, Célestine Ketcha Courtès, ont signé, le 18 février, à Yaoundé, la capitale camerounaise, une convention pour la construction à coût réduit de l'habitat social.

M. Galichet a engagé l’entreprise de ciment à appuyer le gouvernement camerounais dans l'identification et la conclusion de partenariats avec des entreprises en charge de la construction des premiers 1675 logements sociaux en cours à Olembé (Yaoundé), et à Mbanga-Bakoko (Douala). Montant : 67,5 milliards FCFA représentant le coût des 1 675 premières unités.

En outre, Cimencam s’est également engagée à mobiliser les banques et les entreprises commerciales, les industriels œuvrant dans la production des matériaux de construction, à contribuer à la production massive et la mise à disposition de logements abordables.

Pour sa part, le gouvernement va encourager ses partenaires à s'approvisionner en matériaux de construction auprès de Cimencam ou de son réseau de distribution « Binastore » ; faciliter l'obtention des exonérations fiscalo-douanières, ou des autorisations administratives auprès des administrations compétentes pour le réseau de distribution « Binastore », etc.

La filiale de LafargeHolcim Maroc vient ainsi de conclure un deal, en négociation avec le gouvernement camerounais depuis 2018. Les négociations entre les parties avaient été révélées par Jean Claude Mbwentchou, ex-ministre en charge de l’Habitat, lors de questions orales à l’Assemblée nationale.

L’ancien membre du gouvernement avait déclaré qu’une réflexion avait été engagée avec la société Cimenteries du Cameroun pour mettre en place des centrales d’achat. Ce qui permettra la baisse du coût du ciment, ainsi que d’autres matériaux de construction. L'objectif final étant de rendre accessibles les logements aux revenus les plus modestes.

Le coût des logements sociaux au Cameroun est jugé exorbitant, comparativement à d’autres pays africains de même niveau, selon une récente étude de la Banque mondiale. Dans cette étude publiée en novembre 2018, la Banque mondiale a révélé qu’un projet de 1 500 unités de logements sociaux, construites avec un financement extérieur, coûte 36 792 USD chacune, alors que, financée par des ressources nationales, la construction de logements sociaux à Yaoundé et Douala coûte paradoxalement plus cher, à hauteur de 65 602 USD par unité, soit du simple au double.

S.A

Published in Habitat

En visite le 13 février 2019 sur le chantier de construction du barrage de Bini à Warak, dans la région de l’Adamaoua, le ministre de l’Eau et de l’Energie (Minee), Gaston Essomba Eloundou, a fait quelques révélations sur l’état du financement des travaux lancés il y a plusieurs mois.

«Le partenaire Sinohydro a déjà préfinancé un certain nombre d’activités. Il s’agit, par exemple, de la construction des locaux (base vie, Ndlr), des études, etc., à hauteur d’une vingtaine de milliards de francs Cfa. On ne peut pas engager une telle somme quelque part et plier bagage du jour au lendemain.», a confié le Minee, faisant ainsi allusion à la réduction drastique des effectifs chinois et camerounais sur le chantier, à cause des difficultés de paiements auxquelles fait face le constructeur Sinohydro.

Au sujet de ces difficultés qui freinent l’avancement des travaux, le ministre de l’Eau et de l’Energie a rappelé que le gouvernement camerounais s’emploie non seulement à payer la prime d’assurance qui ouvrira la porte aux premiers décaissements auprès de la banque chinoise ICBC, laquelle finance le projet à 80% mais aussi à mobiliser sa quote-part des financements (20%).   

«Un projet comme celui-ci a des préalables. Il y a des conditions qu’il faut remplir pour que la banque qui fournit les ressources financières, procède au premier décaissement. Dans le cas de ce projet, l’Etat du Cameroun doit souscrire et payer une assurance à hauteur de 13 milliards de francs Cfa. La semaine passée, la 2ème tranche d’un montant de 4,5 milliards de francs Cfa a été payée. A ce jour, une somme de 9 milliards de francs Cfa a déjà été payée. La dernière tranche le sera dans les prochains jours.», a annoncé Gaston Essomba Eloundou.

D’une capacité de production de 75 MW, le barrage de Bini à Warak est très attendu dans les trois régions septentrionales du Cameroun, dans la mesure où cette infrastructure permettra de suppléer le barrage de Lagdo, qui nécessite 100 milliards de francs Cfa pour sa réhabilitation, et dont les 72 MW de capacité installée, sont souvent réduits de moitié, à cause de l’ensablement progressif du réservoir. 

BRM

Lire aussi:

13-02-2019 - Face aux difficultés financières, plus de 75% des employés chinois et camerounais quittent le chantier du barrage de Bini a Warak (75 MW)

Published in Electricité

Une délégation ministérielle constituée de Grégoire Owona, ministre du Travail, et Gaston Eloundou Essomba, ministre de l’Eau et de l’Energie, arrive ce 13 février 2019 à Ngaoundéré, la capitale régionale de l’Adamaoua, pour s’enquérir de la situation sur le chantier de construction du barrage de Bini à Warak, a-t-on appris officiellement.

En effet, après s’être séparée de 165 employés camerounais sur les 250 recrutés pour la construction du barrage de Bini à Warak, la société chinoise Sinohydro a progressivement rapatrié 80 employés chinois sur la centaine qui s’affairait sur ce chantier.

A l’origine de cette démobilisation de plus de 75% des effectifs globaux du chantier, apprend-on de sources autorisées, se trouvent les difficultés financières auxquelles fait face le constructeur de l’ouvrage depuis plusieurs mois.

Selon nos sources, Sinohydro peine à se faire payer les décomptes transmis au gouvernement camerounais, qui tarde par ailleurs à mobiliser sa quote-part de 20% destinée au financement des travaux, dont 80% des fonds sont pourvus par la banque chinoise ICBC.

D’une capacité de production de 75 MW, le barrage de Bini à Warak est pourtant très attendu dans les trois régions septentrionales du Cameroun, dans la mesure où cette in  permettra de suppléer le barrage de Lagdo, qui nécessite 100 milliards de francs Cfa pour sa réhabilitation, et dont les 72 MW de capacité installée sont souvent réduits de moitié, à cause de l’ensablement progressif du réservoir.

 

BRM

Lire aussi:

24-10-2018 - Grâce à son nouvel emprunt obligataire, le Cameroun injectera un demi-milliard FCFA dans le projet du barrage de Bini à Warak (75 MW)

14-12-2017 - L’Etat du Cameroun accuse des arriérés de paiement de 10 milliards FCFA dans le projet du barrage de Bini (75 MW)

Published in Electricité

Eneo, le concessionnaire du service public de l’électricité au Cameroun, prévoit d’investir une enveloppe de 47,3 milliards de francs Cfa au cours de l’année 2019. Cette enveloppe est en augmentation de 30% par rapport à celle de l’année 2018, précise Joël Nana Kontchou, le directeur général de cette entreprise contrôlée par le fonds d’investissements britannique, Actis.

«26,2 milliards FCfa, soit plus de la moitié de ce montant, est alloué au renouvellement, au renforcement, à la sécurisation et aux extensions de réseaux de distribution d’énergie électrique.», a fait savoir le Dg d’Eneo, le 7 février 2019 à Douala, la capitale économique camerounaise. C’était à l’occasion de la mise en œuvre d’une convention de partenariat visant à sécuriser et moderniser les installations électriques des logements de la Société immobilière du Cameroun (SIC).

«Nous travaillons en ce moment à augmenter de plus de 30 ans, la durée de vie du barrage hydroélectrique de Songloulou. Nous diversifions également les sources de production en introduisant le solaire dans le mix énergétique. Après l’expérience pilote à succès à Djoum, dans le Sud, nous allons passer toutes nos centrales isolées en centrales hybrides.», a ajouté Joël Nana Kontchou, révélant ainsi, d’autres priorités de l’investissement chez Eneo.

Brice R. Mbodiam

Lire aussi:

22-01-2019 - Au Cameroun, le britannique Victoria Oil & Gas veut réduire sa dépendance vis-à-vis de l’électricien Eneo

10-01-2019 - Cameroun : dès février 2019, la TVA ne s’appliquera plus aux consommations des ménages, comprises entre 0 et 220 KWH

10-12-2018 - En dépit des tensions de trésorerie, l’électricien camerounais Eneo revendique 35 milliards FCFA d’investissements en 2017

Published in Electricité

Depuis le 1er semestre 2018, le Cameroun est, entre autres, producteur et exportateur de Gaz naturel liquéfié (GNL), grâce au méthanier Hilli Episeyo appartenant à la firme Golar. La fin du projet d’exploitation est envisagée pour 2026.

Toutefois, indique la Société nationale des hydrocarbures (SNH) du Cameroun, partenaire du projet, le franco-britannique Perenco, associé lui aussi, poursuit ses efforts d’exploration et une nouvelle découverte pourrait permettre d’allonger la durée de vie du projet sur ce site.

La SNH envisage également de construire un pipeline entre les champs gaziers connus dans la zone Rio Del Rey et le Hilli Episeyo, ou alors de déplacer l’unité flottante de liquéfaction pour développer lesdits champs.

Selon la SNH, le Hilli Episeyo liquéfie le gaz naturel pour le rendre facilement transportable en vue d’approvisionner des marchés éloignés qu’on aurait difficilement pu atteindre en construisant un gazoduc.

Actuellement, la taille embryonnaire du marché national du gaz naturel (environ 34 millions de pieds cubes de gaz par jour), constitué d’une centrale thermique à Kribi, dans le Sud du pays, et d’un réseau de distribution à Douala (Littoral), ne permet pas d’absorber les volumes de gaz naturel actuellement exportés, à savoir 180 millions de pieds cubes par jour.

Au 30 septembre, la SNH a exporté sept cargaisons de GNL dont quatre à destination de l’Inde, deux à destination de la Chine et une à destination de Taïwan. Ainsi, jusqu’ici, 100% du GNL camerounais va vers l’Asie. Ce continent représente à lui seul 73% du marché mondial et sa demande, selon la SNH, devrait continuer à progresser, en raison de la croissance économique et démographique, ainsi que du basculement du charbon vers le gaz pour la production d’électricité.

S.A

Published in Hydrocarbures

Le 1er février 2019, le gouvernement camerounais, à travers le ministère des Travaux publics, a signé avec la société belge DEM Group, un contrat de 157 milliards de francs Cfa, en vue de la fourniture des équipements au Parc national du matériel de génie-civil (Matgénie).

En plus de la fourniture de plus de 600 engins et véhicules à cette entreprise, anciennement dédiée à la location des engins aux entreprises du BTP, puis devenue une entreprise du BTP à part entière suite à une réforme intervenue en 2015 ; le contrat intègre la création de quatre centres de formation à la conduite de ces engins, ainsi que des points de service du Matgénie dans les dix régions du pays.

Les équipements à livrer sur 2 ans par DEM Group, apprend-on, permettront au Matgénie de se déployer davantage sur le terrain de l’entretien routier, conformément à un contrat de partenariat signé avec les communes camerounaises ; de doper son parc pour plus d’efficacité dans la location des engins aux entreprises ; et de constituer de la ressource matérielle pour la réalisation de ses propres travaux dans le secteur du BTP.

DEM Group, l’adjudicataire de ce contrat, est le fournisseur officiel des équipements pour les marques Hitachi, John Deere et Wirtgen Group, dont les engins sont spécialisés dans les travaux forestiers, miniers et routiers. Cette entreprise belge opère dans plus de 25 pays en Afrique, dont le Cameroun, l’Algérie, la RDC, le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Maroc et le Sénégal, etc.

Brice R. Mbodiam

Lire aussi:

16-10-2017 - Grâce au Matgénie, les communes camerounaises pourront réduire de 30% leurs frais d’entretien routier

09-04-2015 - Le Cameroun transforme le Parc national du matériel de génie-civil en une entreprise publique du BTP

Published in BTP
le-cameroun-obtient-une-ligne-de-credit-de-pres-de-500-milliards-de-fcfa-de-la-bid-pour-ses-operations-commerciales
Le Cameroun a obtenu des financements d’un montant de 800 millions de dollars (plus de 489 milliards de FCFA à la valeur actuelle du dollar...
lutte-contre-l-inflation-la-beac-se-donne-deux-semaines-pour-prelever-150-milliards-de-fcfa-dans-les-banques
La Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) a lancé le 29 avril 2024, son 4e round d’émission des bons, à l’effet d’assécher la liquidité...
construction-de-la-route-ntui-ndjole-la-bad-suspend-ses-financements-du-fait-des-defaillances-de-china-railway
La Banque africaine de développement (BAD) vient de suspendre ses financements pour la construction de la route Ntui-Ndjole, un tronçon de 60 km sur...
dette-publique-en-3-mois-eximbank-chine-gagne-34-7-milliards-de-fcfa-d-interets-grace-a-ses-creances-sur-le-cameroun
Au cours des trois premiers mois de l’année 2024, l’État du Cameroun a remboursé à la banque publique chinoise Eximbank, des dettes d’un montant...

A la Une du magazine


Investir au Cameroun n121:Mai 2022

Les marges de progression du secteur télécom camerounais


Pourquoi les entreprises camerounaises cachent autant leurs comptes ?


Business in Cameroon n110: April 2022

Covid-19, war in Europe: Some Cameroonian firms will suffer


Albert Zeufack: “Today, the most important market is in Asia

  1. Plus lus 7 jours
  2. partagés 1 mois
  3. lus 1 mois
next
prev