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Yaoundé - 02 mai 2024 -

A fin septembre 2018, le ministère de l’Eau et de l’Energie (Minee) relève un taux d’avancement global de 30%, relativement au Projet d’alimentation en eau potable de la ville de Yaoundé, à partir du fleuve Sanaga (PAEPYS).

Ce projet financé par Eximbank China (pour un coût total de 399 milliards FCFA et exécuté par l'entreprise chinoise Sinomach) devrait mettre un terme au déficit en eau potable de la ville de Yaoundé, en apportant dans sa phase initiale un complément de 300 000 m3/j, puis 400 000 m3/j dans la phase d’extension.

Il permettra également de couvrir les villes et localités riveraines, notamment : Batchenga, Obala, Nkometou, Soa et Ntui.

Dans le détail, indique le Minee, les études sont exécutées à 81%. La station de captage et pompage d’eau brute à Nachtigal est construite à hauteur de 15%. 17%, c’est le taux d’exécution pour l’usine de traitement d’eau à Emana–Batchenga ; 43% pour la construction du Poste de transformation 90kV/30kV à Nkometou ; 18 % pour la station de reprise de pompage d’eau traitée à Nkometou et 60% pour les approvisionnements en matériels et équipements.

Concernant la libération des emprises du projet, précise le Minee, les indemnisations ont déjà été payées aux populations impactées sur le corridor de la conduite reliant la station de captage à l’usine de traitement pour un montant de 650 millions FCFA.

Yaoundé compte actuellement un peu plus de 2 millions d’habitants. Les besoins de pointe, pour leur alimentation en eau potable, sont estimés à 315 000 m3/jour. L’usine de traitement d’eau d’Akomnyada, son unique source d’alimentation en eau potable, produit dans le meilleur des cas, près de 100 000 m3/j. Ce qui  crée un déficit de production de l’ordre de 215 000 m3/j. Conséquence, Yaoundé connaît le rationnement de l’eau potable.

S.A

Published in Infrastructures

Le ministère de l’Eau et de l’énergie (Minee) annonce des avancées au sujet du projet de construction de la ligne de transport d’énergie électrique de 225 kV entre Nkongsamba-Bafoussam et Yaoundé-Abong-Mbang.

Ces avancées concernent également la construction du poste THT 225/90/30kV à Bafoussam ainsi que les extensions des postes d’Ahala, d’Abong-Mbang et Bekoko.

Ces projets visent principalement à interconnecter le Réseau Sud à celui de l’Est du pays à travers le poste d’Abong-Mbang.

En ce mois de décembre, indique le Minee, les études d’avant-projet sommaire sont achevées et le gouvernement a signé un contrat commercial avec l’entreprise indienne Kalpataru. La convention de financement, d’un montant de 110 millions de dollars US, a été signée avec Exim Bank India. 

Toujours selon le Minee, l’entreprise Kalpataru a également finalisé les études et est mobilisée sur le terrain. Le contrat avec la maîtrise d’œuvre a déjà été signé.

Kalpataru Power Transmission Limited (KPTL) est l’un des principaux acteurs du marché mondial du transport de l’énergie. Créé en 1969, il s'agit d'un conglomérat diversifié englobant l'immobilier, la production et le transport d'électricité, la construction de routes, d'usines, de bâtiments, d'infrastructures pétrolières et gazières et d'agro-logistique.

Sylvain Andzongo

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La junior minière britannique African Battery Metals vient d’annoncer le lancement des activités d’exploration sur les licences tombées dans son escarcelle au Cameroun, à la suite du rachat de la société Cobalt Blue Holdings.

A en croire African Battery Metals, ces licences sont à la fois proches et en partie contiguës au gisement de nickel-cobalt-manganèse de Nkamouna, dans la région de l’Est du Cameroun, sur lequel la société minière Geovic Mining détient une licence d’exploitation depuis 2003.

« Nous savons, grâce aux travaux d'exploration antérieurs de Geovic à Nkamouna, que cette région héberge l'une des plus importantes ressources de cobalt au monde n'appartenant pas à la RD Congo, et que nous sommes dans le pays des éléphants pour le cobalt et le nickel », a déclaré Roger Murphy, CEO de African Battery Metals.

Situé dans l’arrondissement de Lomié, dans la région forestière et minière de l’Est au Cameroun, le gisement de cobalt-nickel-manganèse de Nkamouna est, selon les études, doté d’un potentiel de 121 millions de tonnes de ressources minérales, avec des teneurs moyennes de 0,23% pour le cobalt, 0,65% pour le nickel et 1,35% pour le manganèse.

Selon les derniers rapports d’études sur ce gisement, datés de 2011, son exploitation nécessite des investissements de 615 millions de dollars US, soit environ 350 milliards de francs CFA. Le projet devrait générer 800 emplois directs et près de 400 emplois indirects.

Face à l’incapacité de Geovic Mining à mettre en exploitation ce gisement, à la faveur de la licence d’exploitation qui lui a été délivrée depuis 15 ans, le gouvernement camerounais, selon des sources autorisées, songe désormais à lui retirer ledit sésame, afin de l’attribuer à un autre opérateur minier plus concret et plus dynamique, au terme d’une procédure d’appel d’offres international.

Brice R. Mbodiam

Lire aussi:

06-03-2018 - Cameroun : vers le retrait de la licence d’exploitation minière délivrée à Geovic Mining, sur le gisement du nickel-cobalt de Nkamouna

03-12-2014 - Cameroun : Geovic Mining Corp abandonne le projet d’exploitation du Nickel et Cobalt de Nkamouna

Published in Mines

Le gouvernement camerounais, à travers le ministère de l’Eau et de l’Energie, vient de signer avec la société indienne WPIL, un contrat pour la conception, la réhabilitation et la construction de systèmes d’approvisionnement en eau potable dans 20 villes camerounaises.

Ce projet, qui sera implémenté dans les régions du Centre, du Littoral, de l’Ouest, du Nord-Ouest, du Sud-Ouest et du Sud, engloutira une enveloppe globale de 34 milliards de francs CFA, apprend-on officiellement.

L’indien WPIL Limited, qui a pour partenaire local le groupe Nkah Engineering, revendique une expérience de plus de 65 ans dans la conception, le développement, la fabrication, la construction, la mise en service et l'entretien de pompes et de systèmes de pompage. 

« Après avoir consolidé sa position en tant que société leader dans le secteur des pompes et des systèmes de pompage en Inde, la société a étendu ses activités à l’échelle mondiale et possède désormais des sites de fabrication au Royaume-Uni, en Italie, en France, en Suisse, en Afrique du Sud, en Zambie, en Australie et en Thaïlande, par l’intermédiaire des sociétés du groupe », soutient WPIL Limited.

BRM 

Published in Entreprises

Le projet d’aménagement hydroélectrique de Memve’élé (211 MW) dans le Sud-Cameroun, connaît des avancées. Le ministère en charge de l’Eau et l’Energie (Minee) informe à cet effet, que les travaux de construction de la ligne d'évacuation d'énergie de 225 kilovolts (kV) y afférente et des postes associés de Nyabizan – Ahala-Nkolkoumou, connaissent actuellement un taux d’exécution de 55%.

« C’est le lieu de relever que les décrets portant règlement des indemnisations des riverains du corridor de la ligne d’évacuation d’énergie des départements de la Vallée du Ntem et de la Mvila sont disponibles. Il en est de même pour les décrets portant règlement des indemnisations de la voie d’accès au barrage pour la libération complète de l’emprise du tronçon Meyo-centre – Ma’an – Nyabizan.», indique le Minee. Les sources autorisées de ce département ministériel révèlent par ailleurs que, la réception provisoire des travaux de bitumage de la route d’accès au barrage de Meyo-centre – Ma’an – Nyabizan (100 km), a été effectuée le 11 octobre 2018.

Le barrage Memve’élé est construit par le Chinois Synohydro sur le fleuve Ntem, associé à une ligne de transport d’énergie entre Nyabizan et Yaoundé, la capitale du pays. La réalisation des travaux de cette infrastructure hydroélectrique (barrage, usine, poste usine) d’un coût de 420 milliards FCFA se situe à un taux global d’avancement de 97% et la réception provisoire partielle a été effectuée en février 2018. Les essais pour la mise en service de ce barrage, seront réalisés avant la fin de l’année 2018, selon le Minee.

Sylvain Andzongo

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Le ministre délégué auprès du ministre en charge de l’Economie, Paul Tasong, a présidé le 11 décembre à Limbé, dans le Sud-Ouest du pays, un atelier de présentation et de validation du cadre institutionnel du projet « Limbe Left Bank Maritime Development Project ».

Le membre du gouvernement a indiqué qu’il s'agit d’un projet de restructuration de la zone de « Downbeach », situé dans l'arrondissement de Limbé l. D'un coût global de 60 milliards FCFA, c’est un ambitieux projet qui s'étend sur une superficie de 36 hectares.

Dans les prochains mois, le gouvernement camerounais entend y construire, entre autres, un palais des congrès d'une capacité de 4000 places, un musée, un complexe hôtelier de 200 chambres et 20 suites, un restaurant sur pilotis d'une capacité de 400 places, un Centre nautique et de loisirs, etc.

« Ce projet a pour objectif de transformer Limbe. Cette ville a un énorme potentiel. Le projet a pour objectif de s’assurer que la culture de Limbe peut s’exprimer davantage et que Limbe puisse contribuer de manière optimale à l’économie du Cameroun », a déclaré Paul Tasong.

Il n’a cependant pas indiqué à quelle période débuteront les travaux du « Limbe Left Bank Maritime Development Project » et encore moins, le mode de financement.  

S.A

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La Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) pourrait bientôt injecter un montant de 300 millions de dollars, soit 169 milliards Fcfa, dans le projet hydroélectrique de Nachtigal (420 MW), situé à 65 km au Nord-Est de Yaoundé, la capitale du Cameroun.

Dans cette veine, le président camerounais, Paul Biya, vient de signer un décret habilitant le ministre en charge de l’Economie à signer un accord d’indemnité dans le cadre de l’octroi d'une garantie partielle relative au financement de cet aménagement hydroélectrique. 

Ce nouveau financement en perspective intervient dans un contexte où l’Etat camerounais vient de mobiliser une enveloppe globale de 786 milliards Fcfa, afin de construire la plus grande centrale hydroélectrique du pays.

Le projet est porté par la société Nachtigal Hydro Power Company (Nhpc), détenue à 40% par EDF, 20% par la Société financière internationale (SFI), 15% par l’Etat du Cameroun, 15% par Africa50 et 10% par STOA Infra & Energy. 

Nhpc va exploiter l’ouvrage pour une durée de 35 années. La mise en service du barrage aura lieu en 2023. La centrale produira plus de 2 900 GWh/an. Les travaux débuteront ce mois de décembre 2018 et vont durer 57 mois.

Sylvain Andzongo

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 Bien qu’ouvert à la circulation depuis un an, la réception provisoire du 2ème pont sur le fleuve Wouri à Douala, la capitale économique camerounaise, aura lieu le 21 décembre 2018, a-t-on pu apprendre, au cours d’une descente sur le chantier du gouverneur de la région du Littoral, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua.

Les travaux confiés à la société Sogea-Satom, pour une enveloppe de 141,6 milliards de francs CFA, sont pratiquement achevés à ce jour, y compris des aménagements supplémentaires ayant conduit à la décongestion du lieu-dit Rond-Point Deïdo.

Ouvrage stratégique longtemps réclamé par les opérateurs économiques camerounais, le 2ème pont sur le Wouri permet de fluidifier la circulation à partir de Bonabéri, quartier qui abrite une zone industrielle, et le centre-ville de Douala ; et même entre la capitale économique et les régions du Nord-Ouest, du Sud-Ouest et de l’Ouest du Cameroun.

BRM

Lire aussi:

05-10-2017 - D’un investissement de 141,6 milliards de FCfa, le 2ème pont sur le Wouri est désormais ouvert à la circulation

Published in BTP

A en croire Koffi Klousseh, le directeur du développement des projets à Africa50, la plateforme panafricaine d'investissement dans les infrastructures, qui vient d’acquérir 15% des parts de l’Etat camerounais dans le projet Nachtigal (420 MW), cette infrastructure énergétique «sera la plus grande centrale hydroélectrique à capitaux majoritairement privés d’Afrique. Elle appuiera les réformes en cours dans le secteur de l’énergie au Cameroun et servira d’exemple pour le développement d’autres projets similaires à l’avenir».

La particularité de ce projet d’aménagement hydroélectrique, qui permettra d’un seul coup d’augmenter de 30% les capacités installées du Cameroun, est également exaltée par Elisabeth Huybens, la directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Cameroun, qui le présente comme étant «l’un des très rares partenariats public-privé (PPP) à avoir vu le jour dans le secteur de l’hydroélectricité en Afrique subsaharienne».

En effet, comme le démontre la géographie du capital de la Nachtigal Hydro Power Company (NHPC), entreprise en charge de la gestion du projet et de l’exploitation de la centrale qui sortira de terre dans la région du Centre du Cameroun, les privés prennent une part importante dans ce projet, en contrôlant 85% des actifs de l’entreprise du projet.

Concrètement, après les dernières transactions intervenues au sein de la Nachtigal Hydro Power Company, son actionnariat se présente désormais ainsi qu’il suit : 40% pour EDF, 20% pour la Société financière internationale (SFI), 15% pour l’Etat du Cameroun, 15% pour Africa50 et 10% pour STOA Infra & Energy.

 

BRM

Lire aussi:

03-12-2018 - Quatre banques locales injectent 120 milliards FCFA dans le projet de construction du barrage de Nachtigal (420 MW), au Cameroun  

Published in Electricité

Après avoir financé sa construction dans les années 70, la Banque européenne d’investissement (BEI) souhaite participer au financement du renouvellement de la voie ferrée entre les localités de Belabo, Pangar et Ngaoundéré, respectivement situées dans les régions de l’Est et de l’Adamaoua.

Andréa Pinna (photo), le chef de la représentation de la BEI pour l’Afrique centrale, a reprécisé les bonnes dispositions de cette institution financière à apporter des financements sur ce projet, au cours d’une récente visite sur le site du barrage de Lom Pangar, à l’Est du Cameroun, financé à hauteur de 20 milliards de francs Cfa par la BEI. 

«Aujourd’hui, cette ligne de chemin de fer s’est beaucoup dégradée. Nous travaillons avec le gouvernement du Cameroun pour renouveler complètement cette ligne ferroviaire.», a déclaré M. Pinna, en précisant que la BEI est également intéressée par le financement des projets d’électrification rurale au Cameroun.

BRM

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