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Yaoundé - 02 mai 2024 -

Le 2 avril 2019, dans la localité de Nomayos, près de Yaoundé, la capitale camerounaise, la société des Cimenteries du Cameroun (Cimencam), contrôlée par le consortium franco-maroco-suisse LafargeHolcim Maroc Afrique (LHMA), a procédé à l’inauguration officielle d’une nouvelle usine de production de ciment, d’une capacité de plus de 500 000 tonnes.

Selon Benoît Galichet, le directeur général (Dg) de Cimencam, cette nouvelle unité de production est la première étape de la transformation de Cimencam, en un «nouveau Cimencam».

Ce processus de transformation matérialisé par un nouveau logo révélé le 2 avril 2019, a-t-on appris, vise tout simplement à reconquérir le leadership sur le marché du ciment au Cameroun, chipé depuis 2017 à Cimencam par Dangote Cement, qui a mis en service sa première usine camerounaise en 2015.

«Cette nouvelle usine marque un tournant décisif, non pas parce qu’elle est l’une des plus modernes de notre groupe, mais parce qu’elle remet Cimencam sur le chemin de la croissance», a indiqué Emmanuel Rigaux, l’administrateur directeur général de LafargeHolcim Maroc Afrique.

En effet, souligne Benoît Galichet, le Dg de Cimencam, l’usine de Nomayos permet à ce producteur de ciment de se «rapprocher de la clientèle des marchés prometteurs» des régions du Centre, du Sud et de l’Est, puis de tirer davantage profit des opportunités qu’offrent les pays voisins tels que la République centrafricaine.

En plus d’une meilleure couverture du territoire et de l’accroissement de la production, qui intègre l’augmentation de 25% des capacités de production de l’usine Cimencam de Figuil (production de 190 000 tonnes en 2020), dans la région du Nord du pays ; cette stratégie de reconquête du leadership sur le marché du ciment au Cameroun repose également sur la diversification de la gamme des produits. 

De ce point de vue, Cimencam annonce, par exemple, le lancement de la production dans son usine de Nomayos, du ciment blanc baptisé «Sublime», dédié aux travaux de décoration des ouvrages, ainsi que la commercialisation prochaine du «MultiX», un nouveau type de ciment à multiples usages.

A en croire les responsables de cette cimenterie, la production du béton prêt à l’emploi initiée par Cimencam, jouera également sa partition dans la reconquête du leadership sur le marché camerounais du ciment, dans la mesure où cette activité permet déjà à l’entreprise de se positionner sur les grands projets d’infrastructures en cours dans le pays.

Le top management de cette cimenterie créée en 1969, est d’autant plus confiant dans cette ambition que, depuis janvier 2019, la courbe des ventes de l’entreprise affiche une progression fulgurante. Selon le Dg, celle-ci a cru de 30% au premier trimestre 2019, par rapport à la même période en 2018.

«Le dynamisme commercial et cette première phase de reconquête sont en cours. Nous atteignons des moyennes quotidiennes que Cimencam n’avait plus atteint depuis très longtemps», se réjouit Emmanuel Rigaux. 

Brice R. Mbodiam

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Published in BTP

La junior minière australienne Sundance Resources, a bon espoir que le gouvernement camerounais va encore proroger sa convention relative au projet de minerai de fer de Mbalam-Nabeba, dont le gisement d’un potentiel de 40 millions de tonnes, est situé à cheval entre le Cameroun et le Congo.

Dans un communiqué publié ce 3 avril, le directeur général de Sundance Resources, Giulio Casello (photo), révèle qu’un certain nombre de réunions ont eu lieu récemment au Cameroun entre de hauts représentants du gouvernement camerounais, des représentants du Groupe Sundance et du Chinois AustSino, ainsi que d’autres intervenants potentiels qui souhaitent participer au financement, à la construction et à l’exploitation du projet de minerai de fer Mbalam-Nabeba.

« Le gouvernement camerounais a accueilli positivement les réunions, réitérant son vif désir de voir le projet se développer le plus rapidement possible. Sundance attend actuellement, une position écrite officielle du gouvernement camerounais concernant le rétablissement de la convention de Mbalam entre la filiale de Sundance Cam Iron et le gouvernement camerounais.», peut-on lire dans le communiqué.

Si la position officielle du gouvernement camerounais est favorable à Cam Iron, cela aidera AustSino dans ses manœuvres en cours pour prendre le contrôle du projet de Mbalam. Cette approbation facilitera le transfert des fonds requis pour compléter les transactions documentées dans l’accord entre Sundance, les détenteurs de titres de Sundance et AustSino en date du 24 septembre 2018.

Sundance a annoncé le 31 décembre 2018 que la date de fin de son contrat avec le Cameroun, avait été prolongée jusqu’au 31 mars 2019. Par la suite, et en réponse aux progrès réalisés au Cameroun, Sundance déclare être parvenue à un accord avec tous les signataires et AustSino pour prolonger la date de fin de la Convention jusqu’au 30 juin 2019.

Afin de faciliter la prolongation de la date de fin de l’accord avec le Cameroun jusqu’au 30 juin 2019, Sundance a accepté d’émettre 300 millions d’actions ordinaires entièrement payées à Western Australian Port Rail Construction (Shanghai) Ltd.

Et Giulio Casello de commenter: « l’accueil positif du gouvernement camerounais à la proposition de Sundance de s’engager avec AustSino et d’autres parties prenantes qui souhaitent vivement développer le projet de minerai de fer de Mbalam est très encourageant. Des progrès sont réalisés pour conclure cet accord transformationnel avec AustSino, qui, nous en sommes convaincus, est dans le meilleur intérêt de tous les actionnaires de Sundance ».

S.A

Published in Mines

Réceptionné par le gouvernement camerounais en décembre 2018, le 2è pont sur le Wouri doit de nouveau faire l’objet de travaux de la part de Sogea Satom, le constructeur.

En effet, Emmanuel Nganou Djoumessi, le ministre des Travaux publics (Mintp) explique dans un communiqué du 29 mars que, de fortes pluies enregistrées dans la ville de Douala, la capitale économique du Cameroun, ont révélé un «dysfonctionnement prononcé de l’ouvrage hydraulique» situé sur la bretelle d’accès à l’ancien pont sur le Wouri. Ce qui a entraîné des inondations sur la section principale d’accès au 2è pont sur le Wouri.

«Il est apparu que la capacité d’évacuation des eaux de cet ouvrage hydraulique est réduite en raison, d’une part, de la présence à son exutoire d’une conduite d’eau Camwater [concessionnaire public du secteur de l’eau au Cameroun] de 1200 mm et d’autre part, de son encombrement par des matériaux solides rejetés par les usagers», explique M. Nganou Djoumessi.

D’ores et déjà, précise le membre du gouvernement, il a été demandé à l’entreprise Sogea Satom, mandataire du groupement d’entreprises ayant conçu et réalisé le projet de construction du 2è pont sur le Wouri et ses aménagements complémentaires, d’engager les mesures correctives dans le cadre des obligations qui lui incombent en période de garantie.

«Une équipe technique des ingénieurs du ministère des Travaux publics s’est jointe à l’équipe-projet, dès ce jour [29 mars 2019], pour arrêter définitivement les mesures correctives appropriées devant mettre un terme à ce dysfonctionnement», tente de rassurer le Mintp.

D’un coût total de 141,6 milliards FCFA, le second pont sur le Wouri est constitué d’un viaduc routier long de 756 m et un viaduc ferroviaire de 746 m. C’est un ouvrage stratégique qui permet de fluidifier la circulation dans la zone industrielle et le centre-ville de Douala. C’est aussi en passant par ce pont que Douala est relié aux régions du Nord-Ouest, du Sud-Ouest et de l’Ouest du Cameroun.

Sylvain Andzongo

Published in Grands Travaux

Après plusieurs mois de retard, en raison des difficultés à débloquer les financements, les travaux de construction de l’usine de pied de 30 MW, sur le barrage de Lom Pangar, dans la région de l’Est du Cameroun, sont désormais effectifs.

Au cours d’une visite qu’il vient d’effectuer sur le chantier, Thédore Nsangou, DG d’Electricity Development Corporation (EDC), l’entreprise publique de patrimoine du secteur de l’électricité au Cameroun, a annoncé la livraison de cette infrastructure dans 20 mois, c’est-à-dire à la fin de l’année 2021.

Dans le même temps, la ligne de transport, elle, devrait être prête au plus tard au début de l’année 2022, apprend-on.

L’usine de production du barrage de Lom Pangar, construite par le chinois CAMC Engineering, et la ligne de transport que va construire la société française Cegelec, vont permettre d’alimenter 150 villages dans la région de l’Est du Cameroun.

BRM

Published in Electricité

La société Nachtigal Hydro Power Company (Nhpc) informe que, les travaux de déboisement de 310 ha ont commencé sur les terrains de l’aménagement hydroélectrique ((1792 ha) de Nachtigal, situé à 65 km au Nord-Est de Yaoundé, la capitale du Cameroun.

Selon la Nhpc, la surface qui sera déboisée a été étudiée afin de ne concerner que ce qui est strictement nécessaire à la construction. Il s’agit des emprises des futurs ouvrages permanents (routes, barrages, canaux, usine hydroélectrique, poste d’évacuation d’énergie, bâtiments de la cité d’exploitation), et les zones provisoires de travaux : ateliers, zones de concassage, zones de stockage des équipements.

«Les bois nobles présents dans le périmètre des surfaces à déboiser ont été répertoriés, coupés et mis à disposition. Cette opération a concerné 178 tiges (685m3). Il est prévu que dans chaque village concerné, les résidus de coupes de bois noble ainsi que les bois coupés issus du déboisement soient mis à disposition de la population dans des zones d’enlèvement définies avec les autorités locales », précise l’entreprise en charge du barrage de Nachtigal (420 MW).

La Nhpc est détenue à 40% par EDF, 20% par la Société financière internationale (SFI), 15% par l’Etat du Cameroun, 15% par Africa50 et 10% par STOA Infra & Energy.  Ce consortium va exploiter l’ouvrage hydroélectrique pour une durée de 35 années.

La mise en service du barrage, elle, aura lieu en 2023. La centrale produira plus de 2 900 GWh/an. Les travaux nécessitent une enveloppe globale de 786 milliards FCFA.

S.A

Published in Electricité

Le premier ministre camerounais, Joseph Dion Nguté, procèdera, le 2 avril 2019 dans la localité de Nomayos, dans la banlieue de Yaoundé, la capitale camerounaise, à l’inauguration officielle de la nouvelle cimenterie de la société les Cimenteries du Cameroun (Cimencam), filiale locale de LafargeHolcim, apprend-on de sources proches du dossier.

Cette nouvelle unité de production de ciment est un investissement de 23 milliards de francs CFA, qui permettra à Lafarge-Holcim de booster ses capacités de production au Cameroun de  500 000 tonnes par an, portant ainsi sa production globale dans le pays, à 2,1 millions de tonnes chaque année.

Ce projet, pour lequel la convention d’investissement a été signée avec le gouvernement camerounais au mois de mai 2016, a bénéficié des dispositions de la loi de 2013 (révisée en 2017) « portant incitations à l’investissement privé en République du Cameroun » ; lequel texte octroie d’importantes exonérations fiscalo-douanières (5 à 10 ans) aux opérateurs économiques, aussi bien pendant les phases d’installation que de production de leurs entreprises.

Cimencam augmente ainsi sa production au moment où l’entreprise est à la peine sur le marché camerounais, depuis l’ouverture de Dangote Cement Cameroun, en 2015. En effet, 2 ans seulement après l’arrivée de Dangote, Cimencam a perdu le leadership sur le marché local du ciment, après 48 ans de monopole.

L’arrivée tonitruante de Dangote Cement au Cameroun est telle que la filiale camerounaise de ce groupe nigérian a constitué, avec ses consœurs sénégalaise et éthiopienne, le trio des filiales dans lesquelles les ventes ont enregistré la croissance la plus forte, au cours de l’année 2017.

En 2018, Dangote Cement Cameroun revendique 41% des parts du marché du ciment dans le pays (pour 1,2 million de tonnes de ciment commercialisées), en baisse de 6% par rapport au 47% des parts de marché annoncées au terme de l’année 2017.

Comme pour accentuer la bataille avec LafargeHolcim au Cameroun, le groupe nigérian prépare également la construction d’une 2ème cimenterie d’une capacité de 1,5 million de tonnes, dans la banlieue de la capitale du pays. La nouvelle unité portera alors la production globale du groupe Dangote au Cameroun, à 3 millions de tonnes, contre 2,1 millions de tonnes pour la filiale locale de LafargeHolcim.

Brice R. Mbodiam

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La maquette du nouvel immeuble devant abriter la direction nationale de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) pour le Cameroun, à Yaoundé, sera conçue par un consortium franco-français formé par les sociétés Ataub (Atelier d’Architecture et d’Urbanisme de la Bretèque) et Bati Concept, apprend-on dans un communiqué officiel de la BEAC.

Ataub est un cabinet d’architectes bien enraciné en France avec des ailes à l’international, tandis que Bati Concept est une entreprise générale des travaux du bâtiment, située à Roquefort-les-pins, dans les Alpes-Maritimes.

Ce consortium était en concurrence avec quatre autres cabinets ou groupements, à savoir Architecture studio, Groupement JP Vigueur et associés-Josket-Fatsons, Groupement Dgla Sud-JCN-Verdi et Groupement Sata Afrique-Concept A Sarl.

BRM

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La direction générale du Port autonome de Douala (PAD), l’entreprise publique chargée de la gestion de la plateforme portuaire de la capitale économique camerounaise, a lancé le 21 mars 2019, un avis de consultation internationale restreinte, en vue de sélectionner, parmi les cinq opérateurs présélectionnés, le nouveau concessionnaire des activités de rénovation, de modernisation, d’exploitation et de maintenance du terminal à conteneurs du port de Douala-Bonabéri.

Ces entreprises présélectionnées au terme d’un appel international à manifestation d’intérêt lancé en janvier 2018, et qui a livré ses résultats en janvier 2019, sont invitées à déposer leurs différentes offres, au plus tard le 18 juin 2019 à 12h, assorties d’une caution de 100 millions de francs Cfa. Il s’agit de CMA Terminals, basé à Marseille en France ; de la société émiratie Dubaï Port World ; de Hutchison Port Investments Ltd, entreprise immatriculée aux Iles Caïmans ; du Saoudien Red Sea Gateway Terminal ; et de Terminal Investment Ltd, une société basée à Genève, en Suisse.

Au terme de ce processus, un seul des cinq opérateurs portuaires sus-mentionnés se verra attribuer le contrat de concession des activités de rénovation, de modernisation, d’exploitation et de maintenance du terminal à conteneurs du port de Douala-Bonabéri, opéré depuis 2005 par le consortium Bolloré-APM Terminals, à travers la société de droit camerounais Douala International Terminal (DIT), dont le contrat expire en décembre 2019.

Candidat à sa propre succession sur le terminal à conteneurs du port de Douala, le couple Bolloré-Apm Terminals a finalement été écarté de la course. Au Cameroun, le logisticien français, qui n’aurait cependant pas dit son dernier mot sur la concession de ce terminal à conteneurs, selon des sources généralement avisées, ne dispose désormais des actifs que sur le port en eau profonde de Kribi, dont il opère le terminal à conteneurs dans le cadre d’un consortium formé avec l’armateur français CMA CGM et la société chinois CHEC.

Pour rappel, en dépit de la mise en service en mars 2018, du port en eau profonde de Kribi, construit dans la région du Sud du pays, le port de Douala demeure la principale plateforme portuaire du Cameroun, avec plus de 10 millions de tonnes de marchandises traitées chaque année, à l'import-export, selon diverses statistiques de l’Autorité portuaire nationale (APN).

Brice R. Mbodiam

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La Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) vient d’attribuer à la société Africa Corporation (AFCORP), le contrat de construction de l’agence de la BEAC à Ebolowa, la capitale régionale du Sud du Cameroun, apprend-on dans un communiqué officiel.

AFCORP est l’une des trois filiales du groupe tchadien de BTP dénommé Société nouvelle d’études et des réalisations (SNER), qui est déjà actif sur les chantiers de construction de certains ouvrages, dans le cadre du Projet d'urgence de lutte contre les inondations (PULCI) dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun.

Le groupe tchadien ravit ainsi la vedette aux entreprises camerounaises. L’un des candidats nationaux a d’ailleurs saisi le président de la République par correspondance, pour dénoncer l’attribution de ce contrat à une entreprise tchadienne, accusant au passage le gouverneur de la BEAC, Abbas Mahamat Tolli (photo), d’avoir privilégié un compatriote n’ayant pas présenté la meilleure offre.

Des accusations rejetées en bloc par la Banque centrale des Etats de la CEMAC, qui soutient que le processus d’attribution de ce contrat a rigoureusement respecté les procédures règlementaires.

BRM    

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A Bafoussam, la capitale régionale de l’Ouest, la société du BTP Razel, expérimente actuellement l’utilisation du béton compacté à rouleau (BCR), pour la construction des routes dans le cadre du programme «Capitales régionales», financé par les fonds C2D (Contrat désendettement développement) du gouvernement français.

Selon les informations publiées par le quotidien gouvernemental, ce matériau permet de donner à la route une durée minimale de 30 ans, contre 15 ans pour les routes jusqu’ici construites à base du «béton bitumineux» (BB), cette dernière durée étant par ailleurs conditionnée par un entretien tous les 3 à 5 ans.

Le BCR, matériau utilisé au Canada depuis 60 ans, et qui permet d’avoir des «chaussées trois fois moins chers», selon un expert interrogé par le journal à capitaux publics, sera également mis à contribution dans la réalisation des travaux du programme «Capitales régionales» dans les villes de Bertoua et de Garoua.

BRM

Published in BTP
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